- RendashBon génie
LadyOlenna a écrit:Non mais je rêve.Rendash a écrit:Si tu veux une réponse sérieuse et pas ironique, abstiens-toi d'utiliser ce ton, voilà tout.
Arrête-moi si je me trompe, mais ton premier post sur ce sujet c'est pour me balancer "Et il est resté PP 3ème après ça ?", et c'est toi qui me parles du ton que j'utilise ?
C'était une question tout à fait sérieuse, sans une once d'ironie : pour ma part, si je refuse d'accompagner (bénévolement) une sortie sur une matinée où je n'ai pas cours, et qu'on veut tout de même me l'imposer, mon CDE devra se chercher un autre PP de 4e, entre autres choses. Le bras de fer peut se jouer dans les deux sens, après tout.
Si tu as lu ça sur le ton de l'ironie, ça explique le ton déplacé de ta réponse.
- ProtonExpert
C'est bientôt Noël, ne vous battez pas maintenant
- Clecle78Bon génie
Pour le biendézenfants !
- JennyMédiateur
LadyOlenna a écrit:Oui, l'Etat-c'est-moi Plus sérieusement, pour le moment j'ai toujours réussi à trouver des accompagnateurs en demandant gentiment en salle des profs. Je pense qu'ils nous rendent le fait qu'on travaille dans la confiance et qu'on les emmerde pas au quotidien, qu'on n'est pas là à compter les heures dues en cas de demande d'autorisation d'absence par exemple (attention, je ne dis pas que j'agis ainsi dans le but délibéré de les manipuler, mais parce que c'est bien ainsi que je veux fonctionner avec mon équipe).
LadyOlenna parle de « demander gentiment » en SDP.
On peut aussi arranger un chef d’établissement avec lequel on n’a pas de souci voire avec lequel on a de bons rapports. ou on peut dire non si on a autre chose à faire.
Pas de quoi faire un scandale.
- MarxouHabitué du forum
Je suis tout à fait d'accord avec toi (Rendash), Lagomorphe, et quelques autres ici.
Désolé, LadyOlenna, je trouve ton mode de fonctionnement très pernicieux, qui se résume à un chantage à "l'affectif" ou au "donnant-donnant" qui sort carrément des clous: où est le respect des textes là-dedans? Où sont les limites finalement?
"Je ne relève pas ta journée de carence, mais en échange, tu iras à telle commission, réunion inepte en dehors de tes heures de travail, etc..."
Perso, je trouve cela affolant.
Quant aux sorties pédagogiques (théâtre le soir , musée, etc) que tu estimes être nécessaires et dont doivent se charger surtout les profs de lettre (que je plains énormément), sans contre-partie, sans financement (HSE à tout le moins), je trouve cela absolument scandaleux.
Et n'évoque surtout pas la foi sacrée, chevillée au corps, des enseignants qui devraient "ouvrir" l'horizon culturel" des élèves, en y consacrant des soirées entières, sans être rémunérés pour cela.
Encore une fois, c'est scandaleux.
Désolé, LadyOlenna, je trouve ton mode de fonctionnement très pernicieux, qui se résume à un chantage à "l'affectif" ou au "donnant-donnant" qui sort carrément des clous: où est le respect des textes là-dedans? Où sont les limites finalement?
"Je ne relève pas ta journée de carence, mais en échange, tu iras à telle commission, réunion inepte en dehors de tes heures de travail, etc..."
Perso, je trouve cela affolant.
Quant aux sorties pédagogiques (théâtre le soir , musée, etc) que tu estimes être nécessaires et dont doivent se charger surtout les profs de lettre (que je plains énormément), sans contre-partie, sans financement (HSE à tout le moins), je trouve cela absolument scandaleux.
Et n'évoque surtout pas la foi sacrée, chevillée au corps, des enseignants qui devraient "ouvrir" l'horizon culturel" des élèves, en y consacrant des soirées entières, sans être rémunérés pour cela.
Encore une fois, c'est scandaleux.
- RendashBon génie
Jenny a écrit:LadyOlenna a écrit:Oui, l'Etat-c'est-moi Plus sérieusement, pour le moment j'ai toujours réussi à trouver des accompagnateurs en demandant gentiment en salle des profs. Je pense qu'ils nous rendent le fait qu'on travaille dans la confiance et qu'on les emmerde pas au quotidien, qu'on n'est pas là à compter les heures dues en cas de demande d'autorisation d'absence par exemple (attention, je ne dis pas que j'agis ainsi dans le but délibéré de les manipuler, mais parce que c'est bien ainsi que je veux fonctionner avec mon équipe).
LadyOlenna parle de « demander gentiment » en SDP.
On peut aussi arranger un chef d’établissement avec lequel on n’a pas de souci voire avec lequel on a de bons rapports. ou on peut dire non si on a autre chose à faire.
Pas de quoi faire un scandale.
Demander gentiment, ou trouver un accord, c'est une chose.
Imposer sous un prétexte fumeux en est une autre.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Clecle78Bon génie
D'ailleurs Lady Olenna a bien dit qu'elle avait imposé la sortie au collègue. Il ne s'agissait donc pas dans ce cas précis d'une demande mais d'un ordre.
- LadyOlennaModérateur
@Rendash : désolée pour mon interprétation alors, j'ai vraiment cru que tu ironisais. Pardon pour mon emportement.
@Proton : merci de ton intervention. Après Noël, on peut ?
@Marxou : j'aimerais que tu ne me fasses pas dire ce que je n'ai pas dit. Je parle de sorties sur le temps scolaire, je n'ai jamais évoqué les sorties au "théâtre le soir". Il y a des représentations pour les scolaires en journée que je sache. Le travail du prof de lettres, merci je le connais, je l'ai exercé 16 ans en collège et 3 ans en lycée.
Ben non, je n'évoque pas "la foi sacrée chevillée au corps", tu sembles bien mal me connaître (je pense même que ces insinuations feraient beaucoup rire les profs avec qui je travaille, quand on sait les discours que je leur tiens sur l'institution). Enfin tu dévoies mes propos, il n'y a pas de malice ou de manipulation dans ma façon de faire, je n'agis pas ainsi pour "amadouer mes troupes" et en faire ce que je veux ensuite (ce serait d'ailleurs supposer que les enseignants sont des imbéciles). Tu me prêtes de viles intentions. Être dans l'affectif ne veut pas forcément dire manipuler. Oui je suis dans un collège où l'ambiance est familiale et bon enfant, où la direction est invitée aux repas de fins de périodes avec les professeurs et les agents, et je suis heureuse de travailler ainsi.
@Clecle78 : ça se voit que tu ne m'as jamais vu "donner des ordres" je pense que je suis terrifiante.
Mais bon ok, je prends acte, la prochaine fois j'annulerai la sortie pour les 6 classes de 3ème parce qu'il me manque un accompagnateur.
@Proton : merci de ton intervention. Après Noël, on peut ?
@Marxou : j'aimerais que tu ne me fasses pas dire ce que je n'ai pas dit. Je parle de sorties sur le temps scolaire, je n'ai jamais évoqué les sorties au "théâtre le soir". Il y a des représentations pour les scolaires en journée que je sache. Le travail du prof de lettres, merci je le connais, je l'ai exercé 16 ans en collège et 3 ans en lycée.
Ben non, je n'évoque pas "la foi sacrée chevillée au corps", tu sembles bien mal me connaître (je pense même que ces insinuations feraient beaucoup rire les profs avec qui je travaille, quand on sait les discours que je leur tiens sur l'institution). Enfin tu dévoies mes propos, il n'y a pas de malice ou de manipulation dans ma façon de faire, je n'agis pas ainsi pour "amadouer mes troupes" et en faire ce que je veux ensuite (ce serait d'ailleurs supposer que les enseignants sont des imbéciles). Tu me prêtes de viles intentions. Être dans l'affectif ne veut pas forcément dire manipuler. Oui je suis dans un collège où l'ambiance est familiale et bon enfant, où la direction est invitée aux repas de fins de périodes avec les professeurs et les agents, et je suis heureuse de travailler ainsi.
@Clecle78 : ça se voit que tu ne m'as jamais vu "donner des ordres" je pense que je suis terrifiante.
Mais bon ok, je prends acte, la prochaine fois j'annulerai la sortie pour les 6 classes de 3ème parce qu'il me manque un accompagnateur.
- A TuinVénérable
Bah non, il faut continuer à faire selon tes habitudes si cela va à tous. C'est mieux de pouvoir s'arranger autant que faire se peut. Si on rend tout procédurier systématiquement, cela complique les rapports avec tout le monde.. c'est bien aussi de recourir à l'envie de chacun, dans le sens où les gens peuvent s'y retrouver, s'ils ont envie, et le souhait.
Après, parfois il faut savoir être procédurier, et savoir dire non, mais tout ne doit pas avoir à être un rapport de force, sinon ce serait triste et pénible. Ce n'est pas le but premier quand on vient travailler le matin...
Après, parfois il faut savoir être procédurier, et savoir dire non, mais tout ne doit pas avoir à être un rapport de force, sinon ce serait triste et pénible. Ce n'est pas le but premier quand on vient travailler le matin...
- LagomorpheFidèle du forum
Exact. Mon but premier quand je me lève le matin, c'est de gagner ma vie. Comme tout travailleur. Or le boulot en plus imposé et non rémunéré, il y a des lois qui nous protègent contre ça, heureusement. Et je ne crois pas que ce soit être "procédurier", ni être "dans un rapport de force" que d'attendre qu'elles soient appliquées.
- pseudo-intelloSage
Chez nous, les chefs ont décidé que l'accompagnement des 4e au forum des métiers n'était plus rémunéré en HSE, mais inclus dans la charge de PP.
Ben cette année, on a deux classes de quatrième sans pp.
CQFD.
Ben cette année, on a deux classes de quatrième sans pp.
CQFD.
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- LagomorpheFidèle du forum
LadyOlenna a écrit:Être dans l'affectif ne veut pas forcément dire manipuler. Oui je suis dans un collège où l'ambiance est familiale et bon enfant, où la direction est invitée aux repas de fins de périodes avec les professeurs et les agents, et je suis heureuse de travailler ainsi.
Nous avons déjà eu un échange sur un sujet semblable : le pouvoir isole. De la bouche d'un collègue enseignant dans ton établissement, je pourrais éventuellement prêter foi à de tels propos, sous réserve de ne pas entendre le contraire d'un autre collègue. D'un chef, non. Dès lors que tu détiens un pouvoir sur autrui, tu deviens la cible de flagorneurs en tous genres espérant être favorisés ou pas trop défavorisés par tes décisions. TOUS les chefs que j'ai connus, même les plus odieux, les plus honnis par une très large majorité des enseignants de mon établissement, ont eu droit à de grands sourires de façade et à quelque invitation à je ne sais quel pot de rentrée ou de fin d'année. Croire, en tant que chef, que c'est là forcément l'expression de la majorité des enseignants de l'établissement, c'est une illusion dangereuse.
Dans un établissement où "l'ambiance est familiale" et où on est "dans l'affectif", quelle possibilité de s'opposer a le collègue lésé par ces petits arrangements entre amis ? Celui qui fait son boulot sans rien demander, sans bénéficier d'aucune faveur parce que ce n'est pas dans sa structure morale d'en réclamer, et qui doit pourtant supporter les contreparties qu'on lui impose au nom de "l'ambiance bon enfant" ? L'ambiance bon enfant peut exister entre pairs. Pas avec la hiérarchie, dont le pouvoir sur ses subordonnés interdit la sincérité de ce type de rapport. Derrière une ambiance familiale pleine de sourires peut se cacher une bonne partie des enseignants qui préféreraient un fonctionnement plus rigoureux. Et un chef droit dans ses textes.
Un chef, c'est fait pour cheffer.
Un chef ne demande pas. Il donne des ordres ou, s'il sait que son ordre est illégal, il se tait.
Un chef peut faire appel à "des" volontaires, pas à directement à un subordonné précis: c'est une pression insupportable pour ce dernier. Car il n'est nul besoin de brandir son pouvoir de nuisance, ni même d'avoir fait les preuves de son usage, pour que le subordonné ait conscience que ce pouvoir existe (car il existe bien) et craigne les conséquences d'un refus. Tout le monde n'a pas la même force de caractère, ni la même bouteille professionnelle ou syndicale.
Cette semaine des élèves m'ont dit que j'étais leur prof préféré / le meilleur / le plus beau / le plus passionnant / le plus sympa. Je n'en crois pas un mot. Leur conseil de classe est lundi. Et ceux qui pensent autre chose de moi se sont tus. Leur conseil est lundi aussi.
- JEMSGrand Maître
J'ai tendance à rejoindre Lagomorphe sur ses propos. Un chef a des intérêts, ne perdez pas cet élément de vue. Rien n'est fait au hasard. Pour en côtoyer déjà certains dans des situations plus ou moins complexes, je peux vous assurer que tout relève d'une stratégie de management qu'ils pensent maîtriser mais qui se révèle bien souvent désastreuse.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour avoir lu Lady Olenna souvent sur le forum, je ne pense pas qu'elle ait des intérêts supérieurs à agir en faisant des "arrangements" en interne.
Déjà, parce que je pense que si elle le fait, c'est parce qu'elle en a bénéficié elle-même ou aurait aimé en bénéficier en tant que prof. Je fais partie de ces profs jamais absents qui n'ont pas besoin qu'on ne leur enlève pas la journée de carence, mais si ça se présentait, j'aimerais bien que le chef le fasse. Pourquoi? Parce que la journée de carence est injuste. Cependant lorsque ça devient une monnaie d'échange, ça coince.
Or là, dans le cadre de Lady Olenna, le collègue qui ne devait rien s'est vu imposer quelque chose sous un prétexte fallacieux (le sous-service) pour une sortie organisée par la DASEN. De fait, la chef était aussi dans une obligation (m'est avis qu'on lui aurait bien tapé sur les doigts si la sortie avait dû être annulée), et s'est donc retrouvée à faire quelque chose qu'elle ne ferait pas d'habitude. Je pense qu'il y a eu une sorte de dissonnance cognitive qui fait que Lady Olenna justifie son choix a posteriori en trouvant des arguments pour ce collègue-là (qui était le moins mauvais choix à ce moment-là probablement). Être chef est sacrément difficile, oui. Et beaucoup de décisions doivent être prises qui ensuite laissent un goût amer.
J'attire aussi l'attention sur le fait que la sortie n'est en rien pédagogique, c'est une sortie sur l'orientation, ça prend sur des heures de cours pour un bénéfice nul (l'orientation choisie, en tout cas par ici ça n'existe pas), juste pour qu'ensuite les gars du rectorat mettent de jolies photos sur twitter. Bref. Tout à perdre.
Après, personnellement, je n'organise pas de sortie sans accompagnateur trouvé préalablement. Personne ne veut venir avec moi parce qu'on ne m'aime pas (cas soulevé ici qui me semble donc irrecevable), ou que ça n'arrange personne, je demande à un AED, un CPE, un chef, et si personne n'est dispo, je ne pars pas.
Déjà, parce que je pense que si elle le fait, c'est parce qu'elle en a bénéficié elle-même ou aurait aimé en bénéficier en tant que prof. Je fais partie de ces profs jamais absents qui n'ont pas besoin qu'on ne leur enlève pas la journée de carence, mais si ça se présentait, j'aimerais bien que le chef le fasse. Pourquoi? Parce que la journée de carence est injuste. Cependant lorsque ça devient une monnaie d'échange, ça coince.
Or là, dans le cadre de Lady Olenna, le collègue qui ne devait rien s'est vu imposer quelque chose sous un prétexte fallacieux (le sous-service) pour une sortie organisée par la DASEN. De fait, la chef était aussi dans une obligation (m'est avis qu'on lui aurait bien tapé sur les doigts si la sortie avait dû être annulée), et s'est donc retrouvée à faire quelque chose qu'elle ne ferait pas d'habitude. Je pense qu'il y a eu une sorte de dissonnance cognitive qui fait que Lady Olenna justifie son choix a posteriori en trouvant des arguments pour ce collègue-là (qui était le moins mauvais choix à ce moment-là probablement). Être chef est sacrément difficile, oui. Et beaucoup de décisions doivent être prises qui ensuite laissent un goût amer.
J'attire aussi l'attention sur le fait que la sortie n'est en rien pédagogique, c'est une sortie sur l'orientation, ça prend sur des heures de cours pour un bénéfice nul (l'orientation choisie, en tout cas par ici ça n'existe pas), juste pour qu'ensuite les gars du rectorat mettent de jolies photos sur twitter. Bref. Tout à perdre.
Après, personnellement, je n'organise pas de sortie sans accompagnateur trouvé préalablement. Personne ne veut venir avec moi parce qu'on ne m'aime pas (cas soulevé ici qui me semble donc irrecevable), ou que ça n'arrange personne, je demande à un AED, un CPE, un chef, et si personne n'est dispo, je ne pars pas.
- Clecle78Bon génie
La question n'est pas d'être terrifiante ou pas, ça c'est toi qui caricatures ma pensée. Un ordre déguisé derrière un sourire reste un ordre.LadyOlenna a écrit:@Rendash : désolée pour mon interprétation alors, j'ai vraiment cru que tu ironisais. Pardon pour mon emportement.
@Proton : merci de ton intervention. Après Noël, on peut ?
@Marxou : j'aimerais que tu ne me fasses pas dire ce que je n'ai pas dit. Je parle de sorties sur le temps scolaire, je n'ai jamais évoqué les sorties au "théâtre le soir". Il y a des représentations pour les scolaires en journée que je sache. Le travail du prof de lettres, merci je le connais, je l'ai exercé 16 ans en collège et 3 ans en lycée.
Ben non, je n'évoque pas "la foi sacrée chevillée au corps", tu sembles bien mal me connaître (je pense même que ces insinuations feraient beaucoup rire les profs avec qui je travaille, quand on sait les discours que je leur tiens sur l'institution). Enfin tu dévoies mes propos, il n'y a pas de malice ou de manipulation dans ma façon de faire, je n'agis pas ainsi pour "amadouer mes troupes" et en faire ce que je veux ensuite (ce serait d'ailleurs supposer que les enseignants sont des imbéciles). Tu me prêtes de viles intentions. Être dans l'affectif ne veut pas forcément dire manipuler. Oui je suis dans un collège où l'ambiance est familiale et bon enfant, où la direction est invitée aux repas de fins de périodes avec les professeurs et les agents, et je suis heureuse de travailler ainsi.
@Clecle78 : ça se voit que tu ne m'as jamais vu "donner des ordres" je pense que je suis terrifiante.
Mais bon ok, je prends acte, la prochaine fois j'annulerai la sortie pour les 6 classes de 3ème parce qu'il me manque un accompagnateur.
- olive27400Niveau 8
Mais de quel collectif parles-tu ? Tu le dis toi-même. Si c'est un de tes projets tu encadres. Mais tu ne peux pas encadrer seul donc tu imposes à un collègue de sortir, peut-être sur son temps libre.zigmag17 a écrit:Clecle78 a écrit:Il est peut-être temps que ça change.
On en revient toujours à la même chose: le collectif. Si tout le monde refusait ce genre de directive, on y réfléchirait "ailleurs" autrement. On nous serine "respect", "écoute", "bienveillance" à longueur de temps, on est traités comme des grouillots. Cadres A: ne jamais se laisser dicter ce qui ne ressort pas de notre cadre normal de travail, pour le reste nous sommes assez formés pour savoir prendre des décisions pertinentes pour nos élèves.
Mais le management a de très beaux jours devant lui.
C'est pour moi l'inverse du collectif puisque tu mets ton intérêt avant.
- ElyasEsprit sacré
JEMS a écrit:J'ai tendance à rejoindre Lagomorphe sur ses propos. Un chef a des intérêts, ne perdez pas cet élément de vue. Rien n'est fait au hasard. Pour en côtoyer déjà certains dans des situations plus ou moins complexes, je peux vous assurer que tout relève d'une stratégie de management qu'ils pensent maîtriser mais qui se révèle bien souvent désastreuse.
Pour avoir vu une partie de la formation des chefs, la norme, l'esprit de corps et le devoir de loyauté sont dès la première minute martelés en disant clairement que si cela n'est pas possible, la fonction n'est pas possible. C'est terriblement prégnant et impitoyable.
De fait, même la meilleure femme ou le meilleur homme, adorable, prévenant ou autre est happé(e) par le système qui impose. En outre, la pression pour le bien des élèves, les remarques sur la DHG par-ci, par-là ou sur les opportunités de mutation est systématique.
Tous les échelons de l'EN souffrent et sont en situation de maltraitance institutionnelle. Taper sur LadyOlenna me semble assez détestable (en plus, certains sont dans la sommation de s'expliquer alors qu'on a la chance de l'avoir). C'est le système institutionnel qui crée ces dysfonctionnements et maltraitance, pas LadyOlenna.
Merci pour ton témoignage LadyOlenna même si je ne cautionne pas le travail non-rémunéré (et je sais quelle pression on exerce sur vous tous les perdirs).
- olive27400Niveau 8
C'est vrai.Lagomorphe a écrit:LadyOlenna a écrit:Être dans l'affectif ne veut pas forcément dire manipuler. Oui je suis dans un collège où l'ambiance est familiale et bon enfant, où la direction est invitée aux repas de fins de périodes avec les professeurs et les agents, et je suis heureuse de travailler ainsi.
Nous avons déjà eu un échange sur un sujet semblable : le pouvoir isole. De la bouche d'un collègue enseignant dans ton établissement, je pourrais éventuellement prêter foi à de tels propos, sous réserve de ne pas entendre le contraire d'un autre collègue. D'un chef, non. Dès lors que tu détiens un pouvoir sur autrui, tu deviens la cible de flagorneurs en tous genres espérant être favorisés ou pas trop défavorisés par tes décisions. TOUS les chefs que j'ai connus, même les plus odieux, les plus honnis par une très large majorité des enseignants de mon établissement, ont eu droit à de grands sourires de façade et à quelque invitation à je ne sais quel pot de rentrée ou de fin d'année. Croire, en tant que chef, que c'est là forcément l'expression de la majorité des enseignants de l'établissement, c'est une illusion dangereuse.
Dans un établissement où "l'ambiance est familiale" et où on est "dans l'affectif", quelle possibilité de s'opposer a le collègue lésé par ces petits arrangements entre amis ? Celui qui fait son boulot sans rien demander, sans bénéficier d'aucune faveur parce que ce n'est pas dans sa structure morale d'en réclamer, et qui doit pourtant supporter les contreparties qu'on lui impose au nom de "l'ambiance bon enfant" ? L'ambiance bon enfant peut exister entre pairs. Pas avec la hiérarchie, dont le pouvoir sur ses subordonnés interdit la sincérité de ce type de rapport. Derrière une ambiance familiale pleine de sourires peut se cacher une bonne partie des enseignants qui préféreraient un fonctionnement plus rigoureux. Et un chef droit dans ses textes.
Un chef, c'est fait pour cheffer.
Un chef ne demande pas. Il donne des ordres ou, s'il sait que son ordre est illégal, il se tait.
Un chef peut faire appel à "des" volontaires, pas à directement à un subordonné précis: c'est une pression insupportable pour ce dernier. Car il n'est nul besoin de brandir son pouvoir de nuisance, ni même d'avoir fait les preuves de son usage, pour que le subordonné ait conscience que ce pouvoir existe (car il existe bien) et craigne les conséquences d'un refus. Tout le monde n'a pas la même force de caractère, ni la même bouteille professionnelle ou syndicale.
Cette semaine des élèves m'ont dit que j'étais leur prof préféré / le meilleur / le plus beau / le plus passionnant / le plus sympa. Je n'en crois pas un mot. Leur conseil de classe est lundi. Et ceux qui pensent autre chose de moi se sont tus. Leur conseil est lundi aussi.
Bizarrement, on est souvent bien content de voir le chef cheffer car dès qu'on a des soucis avec tel ou tel on attend qu'il cheffe comme tu dis.
Etre continuellement dans ce schéma chef/subordonné est fatiguant. Pas sûr que l'EN soit le meilleur lien pour refaire la lutte des classes.
- JennyMédiateur
Cléopatra2 a écrit:Pour avoir lu Lady Olenna souvent sur le forum, je ne pense pas qu'elle ait des intérêts supérieurs à agir en faisant des "arrangements" en interne.
Déjà, parce que je pense que si elle le fait, c'est parce qu'elle en a bénéficié elle-même ou aurait aimé en bénéficier en tant que prof. Je fais partie de ces profs jamais absents qui n'ont pas besoin qu'on ne leur enlève pas la journée de carence, mais si ça se présentait, j'aimerais bien que le chef le fasse. Pourquoi? Parce que la journée de carence est injuste. Cependant lorsque ça devient une monnaie d'échange, ça coince.
Il m’est arrivé de me voir retirer un jour de carence pour une heure non assurée après avoir dû appeler un surveillant en plein cours parce que j’étais tellement mal que finir l’heure était impossible. (Et malheureusement, ce genre de situation a tendance à se produire relativement régulièrement). Alors ce ne sont pas les règles, mais j’apprécie le chef qui me dit « rentrez chez vous et prenez soin de vous, vous rattraperez si vous pouvez » et qui ne me compte pas la journée de carence. Et effectivement, si je peux le dépanner sur une surveillance, un remplacement à la dernière minute, une sortie… je le fais.
- roxanneOracle
Mais à une époque, du moins en collège, il y avait le "donnant donnant". Je me rappelle avoir pu partir en pleine journée même encouragée par la CDE (fin de carrière) car pas bien sans contre partie. Mais si elle demandait un service, une heure de plus ponctuellement et que je pouvais je le faisais. Et puis est arrivée une adjointe fraiche émoulue du concours qui a fait des comptes d'apothicaire , refaisant sans cesse les EDT (ce qui lui prenait un temps fou alors qu'il y avait des urgences à gérer) pour que chaque heure soit utilisée, rattrapée. Bon, et bien là pas envie de faire des efforts.
- zigmag17Guide spirituel
olive27400 a écrit:Mais de quel collectif parles-tu ? Tu le dis toi-même. Si c'est un de tes projets tu encadres. Mais tu ne peux pas encadrer seul donc tu imposes à un collègue de sortir, peut-être sur son temps libre.zigmag17 a écrit:Clecle78 a écrit:Il est peut-être temps que ça change.
On en revient toujours à la même chose: le collectif. Si tout le monde refusait ce genre de directive, on y réfléchirait "ailleurs" autrement. On nous serine "respect", "écoute", "bienveillance" à longueur de temps, on est traités comme des grouillots. Cadres A: ne jamais se laisser dicter ce qui ne ressort pas de notre cadre normal de travail, pour le reste nous sommes assez formés pour savoir prendre des décisions pertinentes pour nos élèves.
Mais le management a de très beaux jours devant lui.
C'est pour moi l'inverse du collectif puisque tu mets ton intérêt avant.
Ah bon, je mets mon intérêt en avant??? Pas du tout.
Je ne sais pas quelle vision tu as des projets. En LP , nous travaillons en équipe, et il vaut mieux que ce soit fédérateur sans quoi les élèves n'adhèrent pas. Ce n'est pas " un de MES projets" que j'encadre, mais un projet qui a été pensé par TOUTE l'équipe, et qui en encadré par des volontaires. Dernièrement , une classe de CAP a participé à un projet avec une association, le tout encadré par 5 profs dont moi tous volontaires.
Il n'est pas question que je fasse subir à d'autres ce qu'en effet je ne supporte pas moi-même.
C'est très bien d'être dans le jugement et le message péremptoire et lapidaire, encore faudrait-il savoir de quoi on parle.
- Ajonc35Sage
Oui, c'est ainsi que le métier a évolué. Il n'y a pas si longtemps encore cela fonctionnait ainsi et le plus souvent c'est l'etbt qui était gagnant. ON "donnait" des heures mais ON savait qu'en cas de besoin, le cde ou son adjoint renvoyait l'ascenceur. Aujourd'hui la logique est comptable et tout le monde est perdant, et je ne sais lequel est le plus. Cela a glissé doucement. Récemment mon ex- lep a eu besoin de bras pour encadrer une journée orientation, tout le monde a été réquisitionné ( plus ou moins d'heures, sauf justificatif clair) car peu de volontaires. Autrefois, il n'y avait pas besoin de menaces pour les trouver, cela se faisait dans la confiance entre enseignants, avec la hiérarchie et dans la bonne humeur. Il y avait toujours des non- volontaires mais les vrais volontaires s'en fichaitroxanne a écrit:Mais à une époque, du moins en collège, il y avait le "donnant donnant". Je me rappelle avoir pu partir en pleine journée même encouragée par la CDE (fin de carrière) car pas bien sans contre partie. Mais si elle demandait un service, une heure de plus ponctuellement et que je pouvais je le faisais. Et puis est arrivée une adjointe fraiche émoulue du concours qui a fait des comptes d'apothicaire , refaisant sans cesse les EDT (ce qui lui prenait un temps fou alors qu'il y avait des urgences à gérer) pour que chaque heure soit utilisée, rattrapée. Bon, et bien là pas envie de faire des efforts.
Ce n'est pas propre à l'enseignement, hélas. Un management à revoir. L'institution demande de plus en plus à chacun ( notre métier n'est plus celui d'il y a 40 ans et même 20 ans) sans reconnaissance, il est normal que chacun se protège et par exemple en se concentrant sur son travail de base et que le reste n'empiète pas sur sa santé ( fatigue, stress etc... )
- EmeraldiaÉrudit
Pour avoir déjà organisé beaucoup de projets et de sorties, je ne trouve pas normal que des profs traînent ainsi des pieds pour accompagner leurs élèves désolée. Je ne vois ici que le point de vue de ceux censés accompagner. La force d’inertie de ceux qui renâclent. C’est donc si graaaaave d’accompagner ses élèves une demi journée par an pour leur permettre de s’ouvrir à la culture ? Franchement désolant. C’est ce qui me scie aussi depuis des années. La force d’inertie en vient à me faire perdre ma motivation. Et ne me parlez pas de bénévolat. C’est risible. Sincèrement.
On ne sort pas si personne n’est motivé ? Bah oui, on ne fait rien. On pointe, on fait cours et on se casse. Bravo.
On ne sort pas si personne n’est motivé ? Bah oui, on ne fait rien. On pointe, on fait cours et on se casse. Bravo.
- BalthamosDoyen
Emeraldia a écrit:Pour avoir déjà organisé beaucoup de projets et de sorties, je ne trouve pas normal que des profs traînent ainsi des pieds pour accompagner leurs élèves désolée. Je ne vois ici que le point de vue de ceux censés accompagner. La force d’inertie de ceux qui renâclent. C’est donc si graaaaave d’accompagner ses élèves une demi journée par an pour leur permettre de s’ouvrir à la culture ? Franchement désolant. C’est ce qui me scie aussi depuis des années. La force d’inertie en vient à me faire perdre ma motivation. Et ne me parlez pas de bénévolat. C’est risible. Sincèrement.
On ne sort pas si personne n’est motivé ? Bah oui, on ne fait rien. On pointe, on fait cours et on se casse. Bravo.
Oui, c'est ça culpabilisons les enseignants et ne remettons pas en question ce système qui marche sur la tête...
Ce genre de discours détruit le métier.
Ca ne serait pas grave, et même acceptable dans un monde où le système fonctionnerait, où nous serions bien traités sur les différents aspects du métier. Mais ce n'est pas le cas.
Pourquoi ne pas parler de bénévolat, n'en est ce pas ? Pourquoi ne pas en parler, pourquoi ne pas utiliser le seul terme approprié pour cette question ? Vaut mieux mal nommer les choses ?
Quitte à jouer la fibre du bénévolat et de l'ouverture culturelle (très important, effectivement), pourquoi ne pas aller au bout du système et déléguer ces sorties à de vraies associations, bénévoles assumées ? Du coup, demandons directement aux MJC et autres associations de faire ces sorties sans demander aux travailleurs de s'y associer.
Enfin la dernière phrase est particulièrement méprisante. On fait rien, on pointe ? Non, on fait cours, notre mission... Le reste se rajoute. Et si personne n'est motivé ce n'est certainement pas la faute des enseignants mais de l'administration qui détruit la motivation. Nous ne sommes qu'enseignant, il ne faut pas tout confondre. Le système ne repose pas sur nos épaules, nous sommes des travailleurs, il ne faut pas l'oublier.
- Ajonc35Sage
Je ne dis pas qu'il ne faut rien faire, mais je comprends que de plus en plus de personnes renaclent. Il y a 4 ou 5 ans, j'ai accompagné une classe de 4eme au cinéma, normal, je les avais 2 heures dans la matinée. Cette même année, j'ai eu besoin de m'absenter 2 heures ( un rdv médical au chu qui fait suite à une lourde intervention et suivi régulier tous les 3 ans. Rdv que je dois prendre 6 à 8 mois avant) et mon cde adjoint m'a demandé de récupérer. Qui était gagnant dans ce fait? Sans compter la semaine d'accueil pour nos collégiens, sans compter les mini-séjours, les soirées à l'extérieur ( selon les projets, selon les lycées), les activités pour trouver de l'argent et faire en sorte d'un reste à charge zéro ou proche de zéro et bien d'autres.... je laisse poursuivre la liste à d'autres.Emeraldia a écrit:Pour avoir déjà organisé beaucoup de projets et de sorties, je ne trouve pas normal que des profs traînent ainsi des pieds pour accompagner leurs élèves désolée. Je ne vois ici que le point de vue de ceux censés accompagner. La force d’inertie de ceux qui renâclent. C’est donc si graaaaave d’accompagner ses élèves une demi journée par an pour leur permettre de s’ouvrir à la culture ? Franchement désolant. C’est ce qui me scie aussi depuis des années. La force d’inertie en vient à me faire perdre ma motivation. Et ne me parlez pas de bénévolat. C’est risible. Sincèrement.
On ne sort pas si personne n’est motivé ? Bah oui, on ne fait rien. On pointe, on fait cours et on se casse. Bravo.
Ce n'est pas de la faute des enseignants, c'est un système qui a fonctionné quand les enseignants se sentaient respectés, que leur charge de travail était normale, que les salaires progessaient, etc.....
Et aussi, en cas de problème, qui est responsable? Car, il faut bien le dire, nos élèves sont peu respectueux des consignes.dans la rue, dans les transports, dans les lieux visités.
A la fin de ma carrière, fatiguée j'étais.
BALTHAMOS a été plus rapide. Il s'exprimer différemment, mais nous sommes d'accord, plus que d'accord.
- zigmag17Guide spirituel
Emeraldia a écrit:Pour avoir déjà organisé beaucoup de projets et de sorties, je ne trouve pas normal que des profs traînent ainsi des pieds pour accompagner leurs élèves désolée. Je ne vois ici que le point de vue de ceux censés accompagner. La force d’inertie de ceux qui renâclent. C’est donc si graaaaave d’accompagner ses élèves une demi journée par an pour leur permettre de s’ouvrir à la culture ? Franchement désolant. C’est ce qui me scie aussi depuis des années. La force d’inertie en vient à me faire perdre ma motivation. Et ne me parlez pas de bénévolat. C’est risible. Sincèrement.
On ne sort pas si personne n’est motivé ? Bah oui, on ne fait rien. On pointe, on fait cours et on se casse. Bravo.
N'importe quelle sortie est une prise de risques. Je ne te souhaite pas d'avoir à gérer un incident avec des parents procéduriers derrière. Et là tu verras que ta hiérarchie sera moins prompte à te défendre en cas de pépin qu'elle ne l'est à désigner des volontaires pour accompagner des élèves qui commettent des incivilités en ville , dans les bus dans les cinémas au théâtre.... ( j'ai tout testé, je peux en parler)
Donc oui, je fais mes cours, et basta. Les projets c'est si je les travaille en amont avec les collègues et les élèves.
Archi ficelés, peu de place pour l'improvisation, marge de manœuvre pour les élèves égale à zéro.
Quand je serai épaulée par ma hiérarchie, et considérée à tous niveaux, je reverrai ma copie.
Tu peux mépriser les gens comme moi, pour ce que j'en sais les penseurs et donneurs de leçons en ce domaine sont des gens qui soit ont un public disons policé et docile, soit quittent l'enseignement au bout de 5 ou 10 ans en estimant avoir fait le tour de la pédagogie et qui deviennent formateurs d'adultes.
Projets ou pas, le mérite de ceux qui restent sur le terrain c'est de se coltiner chaque jour des conditions de travail innommables et de tenir debout contre vents et marée.
Alors oui, bravo. Pour rester debout, et continuer de "faire cours et basta", dans des classes difficiles pour lesquelles là il est plus dur de trouver des volontaires.
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