- HélipsProphète
Oui, et il y a beaucoup de professions où les heures supplémentaires, en plus d'être payées, le sont à un taux supérieur à celui de l'heure de base. Et on en conclut quoi ?roxanne a écrit:Enfin il y a aussi beaucoup d’endroits où on bosse en heures supp sans être payés, parlez-en aux employés de la restauration ou d’autres.
- LefterisEsprit sacré
Balthamos a écrit:Il n'est pas payé une heure de plus.
Il est payé pour son service qui n'atteint pas son maxima. C'est très différent.
Il y a d'ailleurs des recours contentieux contre cette vision des choses. Il y a aussi des "sous-services" organisés pour faire avaler des choses qui devraient être payées en HSE. Je suis un dossier en ce moment...zigmag17 a écrit:De toute manière s'il s'agit d'un dysfonctionnement, il n'appartient pas à celui qui le subit de rendre des comptes et de payer les pots cassés. L'administration n'a qu'à s'en prendre à elle-même.
Pareil dans la FPE. Je bossais parfois beaucoup, et si c'était un jour de repos par exemple, je ne récupérais qu'une journée, que ce soit 6 ou 10 heures de travail. Mais il n'y avait pas la pointeuse dans l'autre sens, et si j'avais quelque chose à faire, j'aurais assez mal pris , mes collègues aussi, d'être attendu par quelqu'un avec un chrono à la main. Personne ne s'y risquait d'ailleurs.Flo44 a écrit:
On voit que vous n'avez pas travaillé dans le privé. Il m'est arrivé plusieurs fois en 10 ans (5-6 fois) de n'être payée à ne rien faire (du tout) pendant des semaines. Ou d'avoir très très peu de travail. Comme tous mes collègues (et aussi des semaines de fou, ce qui était plus fréquent).
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Flo44Érudit
Oui, plein. Mais c'est illégal (sauf forfait pour les cadres).roxanne a écrit:Enfin il y a aussi beaucoup d’endroits où on bosse en heures supp sans être payés, parlez-en aux employés de la restauration ou d’autres.
- kai002Niveau 9
LadyOlenna a écrit:Oui, l'Etat-c'est-moi Plus sérieusement, pour le moment j'ai toujours réussi à trouver des accompagnateurs en demandant gentiment en salle des profs. Je pense qu'ils nous rendent le fait qu'on travaille dans la confiance et qu'on les emmerde pas au quotidien, qu'on n'est pas là à compter les heures dues en cas de demande d'autorisation d'absence par exemple (attention, je ne dis pas que j'agis ainsi dans le but délibéré de les manipuler, mais parce que c'est bien ainsi que je veux fonctionner avec mon équipe).
Tant mieux, sauf que moi, je suis toujours présent, jamais malade, je ne demande rien à personne, prof d'option je récupère tous les ans les heures les plus pourries que personne ne veut, partagé sur plusieurs établissements et la seule fois où j'ai eu un problème cette année c'est parce que ma voiture est tombée en panne. La direction m'a fait rattraper toutes mes heures. Ils me font pas de cadeaux, je ne leur en ferai plus!
Pendant des années j'ai organisé des échanges à l'étranger (départs et accueils) sans aucune (ou si peu) d'heures supp. Aucun remerciement (au contraire même des critiques car raccompagner les élèves et profs étrangers à l'aéroport "va encore faire perdre des heures de cours" ni aucune considération pour le travail fourni bien sûr). Terminé!
- LadyOlennaModérateur
Oui effectivement c'est différent et je comprends. Par ailleurs, comme je l'ai dit plus haut, je trouve aussi que le fait de le découvrir comme ça sur Pronote sans qu'on t'en ait parlé est inadmissible.kai002 a écrit:LadyOlenna a écrit:Oui, l'Etat-c'est-moi Plus sérieusement, pour le moment j'ai toujours réussi à trouver des accompagnateurs en demandant gentiment en salle des profs. Je pense qu'ils nous rendent le fait qu'on travaille dans la confiance et qu'on les emmerde pas au quotidien, qu'on n'est pas là à compter les heures dues en cas de demande d'autorisation d'absence par exemple (attention, je ne dis pas que j'agis ainsi dans le but délibéré de les manipuler, mais parce que c'est bien ainsi que je veux fonctionner avec mon équipe).
Tant mieux, sauf que moi, je suis toujours présent, je ne demande rien à personne et la seule fois où j'ai été absent cette année c'est parce que ma voiture m'a lâché. La direction m'a fait rattraper toutes mes heures. Ils me font pas de cadeaux, je ne leur en ferai plus!
Pendant des années j'ai organisé des échanges à l'étranger sans aucune (ou si peu) d'heures supp. Terminé
Sinon tu prétextes un RV quelconque, et on te laissera tranquille.
- Manu7Expert spécialisé
LadyOlenna a écrit:C'est le document de sortie qui devient ordre de mission et fait foi.Manu7 a écrit:Il y a un truc qui m'interpèle. Pendant une sortie scolaire notre responsabilité est engagée. Mais dans le cas initial de la sortie dans un forum de l'orientation, le prof termine officiellement à 14h30 mais on lui demande d'encadrer jusqu'à 16h30 sans être payer en HSE... Il y a un accident grave à 15h30 comment peut-on prouver que le prof était responsable à cette heure-là ? Il peut simplement dire qu'il avait terminé son boulot à 14 h 30 et que d'ailleurs il n'était pas payé, donc il se promenait dans le forum à titre personnel.
Je me demande ce que dit la loi sur ce sujet ?
Oui, même sans l'accord de l'accompagnateur ? C'est là qu'il y a un truc qui me semble limite. Comment peut-on prouver que l'accompagnateur était bien au travail en dehors de ces heures de travail ? Quelque part un tel document serait la preuve qu'on demande à un prof de travailler sans être payé. Je me demande vraiment si un tel document peu exister ? Et si ce document est valable, et qu'il prouve bien que le prof travaille à ce moment-là alors ce document pourrait aussi être légitime pour obtenir une rémunération, non ?
- LagomorpheFidèle du forum
LadyOlenna a écrit:Après pour être tout à fait honnête et sincère, oui j'ai désigné une fois un enseignant cette année. C'était pour cette fameuse sortie au salon de l'orientation. Il est PP 3ème mais n'a pas cours ce matin là. Il a refusé d'accompagner cette sortie. Comme je ne trouvais pas d'autre accompagnateur j'ai fini par le désigner d'office, arguant qu'il nous devait des heures (il est en sous-service).Lagomorphe a écrit:
Nos messages ce sont croisés et j'ai là les deux éléments qui me manquaient :
1) Il n'y a pas de désignation forcée et illégale d'accompagnateurs non rémunérés puisque des volontaires sont trouvés. Ce n'est pas ce qui se dégageait de la lecture de ton premier message sur ce fil, ou tu disais clairement désigner faute de volontaires. Ce n'est pas la même chose.
C'est une faute. Une faute morale et une faute légale. Il y a quand même dans deux de tes messages une tendance dangereuse qui se dessine: "moi-je pense que les sorties c'est important donc je désigne en m'asseyant sur la réglementation" puis "moi-je considère toute seule qu'un sous-service m'autorise à imposer d'accompagner une sortie, en m'asseyant sur la réglementation".
J'entends ces raisonnements à longueur de journée chez mes élèves : "arrête de bavarder", "oui mais moi-je (placez ici tout argument rendant dans la tête de l'élève son bavardage acceptable, de y'en à d'autres qui bavardent à oui mais je parlais du cours)". L'élève cherche à faire valoir son interprétation personnelle d'une règle qui n'admet pas d'interprétation (on ne parle pas en même temps que le professeur), c'est de son âge.
Le même type de raisonnement chez un personnel de direction, c'est une pente dangereuse. Qu'il se souvienne que sa propre autorité ne dépend, précisément, que de règles. Il ne va pas l'imposer tout seul avec ses petits poings. Bref, je trouve très choquant qu'un fonctionnaire d'autorité prenne en toute connaissance de cause une décision illégale sur la base d'un "oui mais moi-je".
- ProtonExpert
Mais l'organisateur doit fournir un document à l'administration avec le nom des encadrants sinon c'est du grand n'importe quoi ...
Les horaires de l'EDT ne sont pas immuables. Quand tu surveilles le bac, ce n'est pas forcément sur tes horaires profs et tu es bien responsable d'un groupe de gamin à ce moment-là.
Mais tu n'est pas rémunéré non plus surveiller au bac ...
Accompagner une sortie peut rentrer dans les missions possibles du prof.
Les horaires de l'EDT ne sont pas immuables. Quand tu surveilles le bac, ce n'est pas forcément sur tes horaires profs et tu es bien responsable d'un groupe de gamin à ce moment-là.
Et si ce document est valable, et qu'il prouve bien que le prof travaille à ce moment-là alors ce document pourrait aussi être légitime pour obtenir une rémunération, non ?
Mais tu n'est pas rémunéré non plus surveiller au bac ...
Accompagner une sortie peut rentrer dans les missions possibles du prof.
- kai002Niveau 9
je crois que je vais tout simplement ne pas me pointer et on verra bien
- kai002Niveau 9
Proton a écrit:Mais l'organisateur doit fournir un document à l'administration avec le nom des encadrants sinon c'est du grand n'importe quoi ...
Les horaires de l'EDT ne sont pas immuables. Quand tu surveilles le bac, ce n'est pas forcément sur tes horaires profs et tu es bien responsable d'un groupe de gamin à ce moment-là.
Ca c'est autre chose, il s'agit d'une surveillance d'examen qui fait partie de nos obligations
- WanakaNiveau 6
Il faut exiger un ordre de mission.
Cela pourra servir pour se faire éventuellement payer et si incident/accident pour pouvoir être pris en charge.
Et comme c'est illegal, je vois mal un chef signer cet ordre....
Cela pourra servir pour se faire éventuellement payer et si incident/accident pour pouvoir être pris en charge.
Et comme c'est illegal, je vois mal un chef signer cet ordre....
- ProtonExpert
III.1.1 Accompagnateurs membres de l'enseignement public
Aux termes de la circulaire n° 74-328 du 16 septembre 1974 relative aux accidents de service et du travail des personnels des établissements scolaires préélémentaires et des premier et second degrés, la notion d'activité de service s'applique aux sorties et aux voyages scolaires organisés en France ou à l'étranger par l'établissement scolaire, y compris pendant les jours de congé ou les vacances. Le chef d'établissement délivre un ordre de mission écrit aux accompagnateurs membres de l'établissement afin d'attester de leur situation durant la sortie ou le voyage.
En cas de dommages causés ou subis par les élèves de l'établissement qui sont confiés à un membre de l'enseignement public, imputables à une faute de surveillance, la responsabilité civile de l'État se substitue à celle dudit membre, en application des dispositions de l'article L. 911-4 du code de l'Éducation. L'État peut toutefois, s'il y a faute détachable du service, exercer une action récursoire à l'encontre de ce dernier.
En cas de dommages causés à des tiers par un fonctionnaire, et sans qu'une faute personnelle détachable du service puisse lui être reprochée, celui-ci peut bénéficier de la protection de l'État dans les conditions prévues par l'article 11 de la loi n° 83-634 du13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.
En cas d'accident dont il pourrait être victime, un fonctionnaire bénéficie des dispositions protectrices prévues par l'article 34, 2°, alinéa 2, de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'État.
https://www.education.gouv.fr/bo/11/Hebdo30/MENE1118531C.htm?cid_bo=57074
Bien sûr sans cet ordre de mission, c'est illégal et dangereux.
Aux termes de la circulaire n° 74-328 du 16 septembre 1974 relative aux accidents de service et du travail des personnels des établissements scolaires préélémentaires et des premier et second degrés, la notion d'activité de service s'applique aux sorties et aux voyages scolaires organisés en France ou à l'étranger par l'établissement scolaire, y compris pendant les jours de congé ou les vacances. Le chef d'établissement délivre un ordre de mission écrit aux accompagnateurs membres de l'établissement afin d'attester de leur situation durant la sortie ou le voyage.
En cas de dommages causés ou subis par les élèves de l'établissement qui sont confiés à un membre de l'enseignement public, imputables à une faute de surveillance, la responsabilité civile de l'État se substitue à celle dudit membre, en application des dispositions de l'article L. 911-4 du code de l'Éducation. L'État peut toutefois, s'il y a faute détachable du service, exercer une action récursoire à l'encontre de ce dernier.
En cas de dommages causés à des tiers par un fonctionnaire, et sans qu'une faute personnelle détachable du service puisse lui être reprochée, celui-ci peut bénéficier de la protection de l'État dans les conditions prévues par l'article 11 de la loi n° 83-634 du13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.
En cas d'accident dont il pourrait être victime, un fonctionnaire bénéficie des dispositions protectrices prévues par l'article 34, 2°, alinéa 2, de la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'État.
https://www.education.gouv.fr/bo/11/Hebdo30/MENE1118531C.htm?cid_bo=57074
Bien sûr sans cet ordre de mission, c'est illégal et dangereux.
- Cléopatra2Guide spirituel
Aller voir la direction et refuser. Imposeraient-ils aussi l'encadrement d'un voyage????? Non. Une sortie c'est pareil. Sinon, un des chefs peut y aller, s'il manque vraiment quelqu'un. Ou un AED. Je suis déjà allée en sortie avec le gestionnaire (ok on était potes, mais tout le monde était content).
- LadyOlennaModérateur
Oui, enfin @Lagomorphe, tu parles à quelqu'un qui vient de dire qu'elle ne tient pas de décompte des heures perdues pour les demandes d'autorisation d'absence (ça aussi c'est illégal), qui trouve inadmissible que kai n'ait pas été prévenu de vive voix et qui lui conseille de prétexter un RV, et qui ne fait pas remonter les arrêts de travail d'une journée pour éviter au collègue la perte du jour de carence, sans exiger un rattrapage (c'est si le professeur veut/peut)... donc bon...Lagomorphe a écrit:LadyOlenna a écrit:Après pour être tout à fait honnête et sincère, oui j'ai désigné une fois un enseignant cette année. C'était pour cette fameuse sortie au salon de l'orientation. Il est PP 3ème mais n'a pas cours ce matin là. Il a refusé d'accompagner cette sortie. Comme je ne trouvais pas d'autre accompagnateur j'ai fini par le désigner d'office, arguant qu'il nous devait des heures (il est en sous-service).Lagomorphe a écrit:
Nos messages ce sont croisés et j'ai là les deux éléments qui me manquaient :
1) Il n'y a pas de désignation forcée et illégale d'accompagnateurs non rémunérés puisque des volontaires sont trouvés. Ce n'est pas ce qui se dégageait de la lecture de ton premier message sur ce fil, ou tu disais clairement désigner faute de volontaires. Ce n'est pas la même chose.
C'est une faute. Une faute morale et une faute légale. Il y a quand même dans deux de tes messages une tendance dangereuse qui se dessine: "moi-je pense que les sorties c'est important donc je désigne en m'asseyant sur la réglementation" puis "moi-je considère toute seule qu'un sous-service m'autorise à imposer d'accompagner une sortie, en m'asseyant sur la réglementation".
J'entends ces raisonnements à longueur de journée chez mes élèves : "arrête de bavarder", "oui mais moi-je (placez ici tout argument rendant dans la tête de l'élève son bavardage acceptable, de y'en à d'autres qui bavardent à oui mais je parlais du cours)". L'élève cherche à faire valoir son interprétation personnelle d'une règle qui n'admet pas d'interprétation (on ne parle pas en même temps que le professeur), c'est de son âge.
Le même type de raisonnement chez un personnel de direction, c'est une pente dangereuse. Qu'il se souvienne que sa propre autorité ne dépend, précisément, que de règles. Il ne va pas l'imposer tout seul avec ses petits poings. Bref, je trouve très choquant qu'un fonctionnaire d'autorité prenne en toute connaissance de cause une décision illégale sur la base d'un "oui mais moi-je".
Le collègue en question, on lui a jamais rien demandé depuis le 2 septembre, il est PP 3ème, je lui ai expliqué que je n'avais pas d'autre solution, je ne pense pas l'avoir traumatisé avec mon abus d'autorité.
Je précise, pour répondre à d'autres remarques, que dans la matinée j'ai rejoint les professeurs sur ce salon de l'orientation, parce que ça me semblait important d'y être, pour les élèves et les enseignants. Je n'ai pas pu me compter comme accompagnatrice car on ne sait jamais quel imprévu peut nous retenir au collège en arrivant le matin. Tout comme vous, cette sortie m'a coûté en temps de travail et j'ai dû passer mon dimanche après-midi au bureau pour me remettre à jour et ne pas être charrette dès le lundi matin.
- NitaEmpereur
Je rappelle en passant qu'il n'y a pas de sous-service, les 18h de présence devant les élèves représentant un maxima de service.
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
- ProtonExpert
Je comprends la situation de @LadyOlenna ce n'est pas évident ...
Après il faut rester humain et distinguer le cas où l'établissement est un peu "familial" où tout le monde se connait et s'arrange un peu en fonction des besoins (j'ai l'impression que c'est un peu le cas chez LadyOlenna) et le cas où l'établissement est peut-être plus "grand" et dans lequel l'administration impose des décisions de manière verticale comme ça semble le cas chez @kai002
Et là les textes sont de son côté. Une sortie ne peut pas être imposée. Prétexter un rdv est une bonne stratégie.
Après il faut rester humain et distinguer le cas où l'établissement est un peu "familial" où tout le monde se connait et s'arrange un peu en fonction des besoins (j'ai l'impression que c'est un peu le cas chez LadyOlenna) et le cas où l'établissement est peut-être plus "grand" et dans lequel l'administration impose des décisions de manière verticale comme ça semble le cas chez @kai002
Et là les textes sont de son côté. Une sortie ne peut pas être imposée. Prétexter un rdv est une bonne stratégie.
- RendashBon génie
LadyOlenna a écrit:Après pour être tout à fait honnête et sincère, oui j'ai désigné une fois un enseignant cette année. C'était pour cette fameuse sortie au salon de l'orientation. Il est PP 3ème mais n'a pas cours ce matin là. Il a refusé d'accompagner cette sortie. Comme je ne trouvais pas d'autre accompagnateur j'ai fini par le désigner d'office, arguant qu'il nous devait des heures (il est en sous-service).Lagomorphe a écrit:
Nos messages ce sont croisés et j'ai là les deux éléments qui me manquaient :
1) Il n'y a pas de désignation forcée et illégale d'accompagnateurs non rémunérés puisque des volontaires sont trouvés. Ce n'est pas ce qui se dégageait de la lecture de ton premier message sur ce fil, ou tu disais clairement désigner faute de volontaires. Ce n'est pas la même chose.
Et il est resté PP de 3e après ça ?
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LadyOlennaModérateur
Ben il a pas eu le choix : c'était ça ou le supplice de la roue au beau milieu de la cour de récré... et ceux qui auraient osé s'interposer auraient été enfermés dans la vierge de fer cachée dans l'armoire de mon bureau...Rendash a écrit:LadyOlenna a écrit:Après pour être tout à fait honnête et sincère, oui j'ai désigné une fois un enseignant cette année. C'était pour cette fameuse sortie au salon de l'orientation. Il est PP 3ème mais n'a pas cours ce matin là. Il a refusé d'accompagner cette sortie. Comme je ne trouvais pas d'autre accompagnateur j'ai fini par le désigner d'office, arguant qu'il nous devait des heures (il est en sous-service).Lagomorphe a écrit:
Nos messages ce sont croisés et j'ai là les deux éléments qui me manquaient :
1) Il n'y a pas de désignation forcée et illégale d'accompagnateurs non rémunérés puisque des volontaires sont trouvés. Ce n'est pas ce qui se dégageait de la lecture de ton premier message sur ce fil, ou tu disais clairement désigner faute de volontaires. Ce n'est pas la même chose.
Et il est resté PP de 3e après ça ?
- Flo44Érudit
Personnellement, je n'ai pas besoin de prétexter. J'ai rendez-vous TOUTES mes journées de libre... les joies du vieillissement. Le chef n'a pas intérêt à me prévenir au dernier moment, sinon c'est non. Par contre, comme vous, quand on me demande gentiment, si je peux, j'y vais.Proton a écrit:Je comprends la situation de @LadyOlenna ce n'est pas évident ...
Après il faut rester humain et distinguer le cas où l'établissement est un peu "familial" où tout le monde se connait et s'arrange un peu en fonction des besoins (j'ai l'impression que c'est un peu le cas chez LadyOlenna) et le cas où l'établissement est peut-être plus "grand" et dans lequel l'administration impose des décisions de manière verticale comme ça semble le cas chez @kai002
Et là les textes sont de son côté. Une sortie ne peut pas être imposée. Prétexter un rdv est une bonne stratégie.
- LefterisEsprit sacré
Merci, nous ne sommes pas que deux ou trois illuminés sur ce fil à connaître le statut. Si "certains" veulent la fin des maxima de service, c'est bien parce que cela existe et que cela leur donne des aigreurs.Nita a écrit:Je rappelle en passant qu'il n'y a pas de sous-service, les 18h de présence devant les élèves représentant un maxima de service.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- RendashBon génie
LadyOlenna a écrit:Ben il a pas eu le choix : c'était ça ou le supplice de la roue au beau milieu de la cour de récré... et ceux qui auraient osé s'interposer auraient été enfermés dans la vierge de fer cachée dans l'armoire de mon bureau...Rendash a écrit:LadyOlenna a écrit:Après pour être tout à fait honnête et sincère, oui j'ai désigné une fois un enseignant cette année. C'était pour cette fameuse sortie au salon de l'orientation. Il est PP 3ème mais n'a pas cours ce matin là. Il a refusé d'accompagner cette sortie. Comme je ne trouvais pas d'autre accompagnateur j'ai fini par le désigner d'office, arguant qu'il nous devait des heures (il est en sous-service).Lagomorphe a écrit:
Nos messages ce sont croisés et j'ai là les deux éléments qui me manquaient :
1) Il n'y a pas de désignation forcée et illégale d'accompagnateurs non rémunérés puisque des volontaires sont trouvés. Ce n'est pas ce qui se dégageait de la lecture de ton premier message sur ce fil, ou tu disais clairement désigner faute de volontaires. Ce n'est pas la même chose.
Et il est resté PP de 3e après ça ?
Hi hi, trololo, etc.
S'il a refusé et s'est malgré tout retrouvé désigné sur une matinée où il n'a habituellement pas cours, il est bien bravet d'avoir accepté de continuer cette mission, déjà très lourde et honteusement sous-indemnisée.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LagomorpheFidèle du forum
J'ai bien compris, @LadyOlenna , que tu t'inscrivais dans une logique donnant-donnant (sur laquelle je suis par ailleurs dubitatif, cf infra). Mais l'argument "ce collègue est en sous-service" n'est pas valide, quoi que toi personnellement tu en penses. Pas plus que "depuis le début de l'année on ne lui a rien demandé", dès lors que lui-même ne t'a rien demandé non plus.
Un chef doit prendre garde à ne pas voir la relation chef-enseignants comme une sorte de relation de couple. Les enseignants sont plusieurs, dans des situations personnelles différentes, et si le chef décide d'être généreux avec certaines (exemple de ta non-comptabilisation d'une unique journée d'absence pour éviter le jour de carence), il ne peut se prévaloir du cadeau fait à X pour obtenir quelque chose de Y qui n'a bénéficié de rien du tout. Les enseignants ne sont pas une masse unique.
J'ai eu un chef de cet acabit dans le passé : sous prétexte qu'il autorisait à tous une journée d'absence dans l'année sans justification, il escomptait qu'un professeur vienne le samedi accompagner une classe à je ne sais quel salon sans intérêt. Or le collègue en question n'était notoirement jamais absent et n'a jamais rien demandé au chef. Qui lui a reproché de ne pas tenir compte de sa mansuétude...alors que le collègue n'en profitait nullement et ne demandait rien d'autre que de faire son boulot et qu'on lui fiche la paix par ailleurs.
Le problème d'une approche gagnant-gagnant entre un chef et un groupe, c'est que rien ne garantit que ça ne sera pas toujours les mêmes qui profitent de la bonté du chef, et toujours les mêmes qui font les efforts compensatoires. C'est pour ça que des règles claires existent. Et qu'un chef doit être le premier à les respecter. Un établissement géré sur un mode familial, avec de petits arrangements avec les règles, j'aurais ça en horreur. Celui qui refuse de rentrer dans cette dérive doit se sentir bien isolé, alors même qu'il n'exige que l'application des règles. Application à laquelle il a droit.
C'est pas facile d'être chef !
En tous cas notre collègue initiateur du post a eu sa réponse : accompagner une sortie hors de l'établissement ne peut être imposé.
Un chef doit prendre garde à ne pas voir la relation chef-enseignants comme une sorte de relation de couple. Les enseignants sont plusieurs, dans des situations personnelles différentes, et si le chef décide d'être généreux avec certaines (exemple de ta non-comptabilisation d'une unique journée d'absence pour éviter le jour de carence), il ne peut se prévaloir du cadeau fait à X pour obtenir quelque chose de Y qui n'a bénéficié de rien du tout. Les enseignants ne sont pas une masse unique.
J'ai eu un chef de cet acabit dans le passé : sous prétexte qu'il autorisait à tous une journée d'absence dans l'année sans justification, il escomptait qu'un professeur vienne le samedi accompagner une classe à je ne sais quel salon sans intérêt. Or le collègue en question n'était notoirement jamais absent et n'a jamais rien demandé au chef. Qui lui a reproché de ne pas tenir compte de sa mansuétude...alors que le collègue n'en profitait nullement et ne demandait rien d'autre que de faire son boulot et qu'on lui fiche la paix par ailleurs.
Le problème d'une approche gagnant-gagnant entre un chef et un groupe, c'est que rien ne garantit que ça ne sera pas toujours les mêmes qui profitent de la bonté du chef, et toujours les mêmes qui font les efforts compensatoires. C'est pour ça que des règles claires existent. Et qu'un chef doit être le premier à les respecter. Un établissement géré sur un mode familial, avec de petits arrangements avec les règles, j'aurais ça en horreur. Celui qui refuse de rentrer dans cette dérive doit se sentir bien isolé, alors même qu'il n'exige que l'application des règles. Application à laquelle il a droit.
C'est pas facile d'être chef !
En tous cas notre collègue initiateur du post a eu sa réponse : accompagner une sortie hors de l'établissement ne peut être imposé.
- LadyOlennaModérateur
Rendash, t'es juste pas obligé de te foutre de ma gueule en fait. Oui ma réponse est toute pourrie, elle se voulait à la hauteur de ta remarque. J'ai déjà expliqué ce qu'il en était après ce post que tu cites, c'est bon, je vais pas passer la soirée à me justifier. Tu isoles une de mes interventions sans prendre en compte l'intégralité de mes posts sur ce sujet, et tu ironises en me caricaturant en vilaine perdir inhumaine qui a bien de la chance que le prof soit encore PP. Je te donne donc du grain à moudre puisque visiblement c'est ce que toi et d'autres cherchez ici (je ne parle pas de Lagomorphe, qui est dans une vraie discussion, et pas dans le sarcasme).Rendash a écrit:LadyOlenna a écrit:Ben il a pas eu le choix : c'était ça ou le supplice de la roue au beau milieu de la cour de récré... et ceux qui auraient osé s'interposer auraient été enfermés dans la vierge de fer cachée dans l'armoire de mon bureau...Rendash a écrit:LadyOlenna a écrit:
Après pour être tout à fait honnête et sincère, oui j'ai désigné une fois un enseignant cette année. C'était pour cette fameuse sortie au salon de l'orientation. Il est PP 3ème mais n'a pas cours ce matin là. Il a refusé d'accompagner cette sortie. Comme je ne trouvais pas d'autre accompagnateur j'ai fini par le désigner d'office, arguant qu'il nous devait des heures (il est en sous-service).
Et il est resté PP de 3e après ça ?
Hi hi, trololo, etc.
S'il a refusé et s'est malgré tout retrouvé désigné sur une matinée où il n'a habituellement pas cours, il est bien bravet d'avoir accepté de continuer cette mission, déjà très lourde et honteusement sous-indemnisée.
- RendashBon génie
Si tu veux une réponse sérieuse et pas ironique, abstiens-toi d'utiliser ce ton, voilà tout.
J'ai lu l'intégralité de tes interventions, et je ne vois pas bien en quoi ça justifie d'imposer d'accompagner une sortie sur une matinée libre de cours, au motif d'un sous-service (qui n'existe pas, comme ça a déjà été rappelé), qui plus est à quelqu'un qui a accepté de se charger de la mission de PP de 3e.
Il ne s'agit pas de toi personnellement, en fait, mais d'une conception du boulot qui conduit des chefs d'établissement à trouver normal d'imposer du bénévolat à des agents déjà lourdement chargés en termes de travail, sous des prétextes plus ou moins fumeux et plus ou moins recevables (qui vont du biendéloulou au donnant-donnant évoqué plus haut, en passant par diverses formes de chantage).
C'est un peu comme ces missions de PP, d'ailleurs : de moins en moins d'agents les acceptent ; au lieu de les rendre attractives (au minimum en posant une ISOE part modulable à la hauteur de la charge), on oscille entre les coups de pression de certains CDE et la volonté plus ou moins avouée de la haute hiérarchie d'imposer ça via une modification des ORS. On y arrivera sous peu, je tiens le pari.
C'est terriblement malsain, tout ça.
J'ai lu l'intégralité de tes interventions, et je ne vois pas bien en quoi ça justifie d'imposer d'accompagner une sortie sur une matinée libre de cours, au motif d'un sous-service (qui n'existe pas, comme ça a déjà été rappelé), qui plus est à quelqu'un qui a accepté de se charger de la mission de PP de 3e.
Il ne s'agit pas de toi personnellement, en fait, mais d'une conception du boulot qui conduit des chefs d'établissement à trouver normal d'imposer du bénévolat à des agents déjà lourdement chargés en termes de travail, sous des prétextes plus ou moins fumeux et plus ou moins recevables (qui vont du biendéloulou au donnant-donnant évoqué plus haut, en passant par diverses formes de chantage).
C'est un peu comme ces missions de PP, d'ailleurs : de moins en moins d'agents les acceptent ; au lieu de les rendre attractives (au minimum en posant une ISOE part modulable à la hauteur de la charge), on oscille entre les coups de pression de certains CDE et la volonté plus ou moins avouée de la haute hiérarchie d'imposer ça via une modification des ORS. On y arrivera sous peu, je tiens le pari.
C'est terriblement malsain, tout ça.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LadyOlennaModérateur
Non mais je rêve.Rendash a écrit:Si tu veux une réponse sérieuse et pas ironique, abstiens-toi d'utiliser ce ton, voilà tout.
Arrête-moi si je me trompe, mais ton premier post sur ce sujet c'est pour me balancer "Et il est resté PP 3ème après ça ?", et c'est toi qui me parles du ton que j'utilise en réponse à cette provoc ?
- RendashBon génie
LadyOlenna a écrit:Non mais je rêve.Rendash a écrit:Si tu veux une réponse sérieuse et pas ironique, abstiens-toi d'utiliser ce ton, voilà tout.
Arrête-moi si je me trompe, mais ton premier post sur ce sujet c'est pour me balancer "Et il est resté PP 3ème après ça ?", et c'est toi qui me parles du ton que j'utilise ?
C'était une question tout à fait sérieuse, sans une once d'ironie : pour ma part, si je refuse d'accompagner (bénévolement) une sortie sur une matinée où je n'ai pas cours, et qu'on veut tout de même me l'imposer, mon CDE devra se chercher un autre PP de 4e, entre autres choses. Le bras de fer peut se jouer dans les deux sens, après tout.
Si tu as lu ça sur le ton de l'ironie, ça explique le ton déplacé de ta réponse.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum