- zigmag17Guide spirituel
Emeraldia a écrit:Pour avoir déjà organisé beaucoup de projets et de sorties, je ne trouve pas normal que des profs traînent ainsi des pieds pour accompagner leurs élèves désolée. Je ne vois ici que le point de vue de ceux censés accompagner. La force d’inertie de ceux qui renâclent. C’est donc si graaaaave d’accompagner ses élèves une demi journée par an pour leur permettre de s’ouvrir à la culture ? Franchement désolant. C’est ce qui me scie aussi depuis des années. La force d’inertie en vient à me faire perdre ma motivation. Et ne me parlez pas de bénévolat. C’est risible. Sincèrement.
On ne sort pas si personne n’est motivé ? Bah oui, on ne fait rien. On pointe, on fait cours et on se casse. Bravo.
N'importe quelle sortie est une prise de risques. Je ne te souhaite pas d'avoir à gérer un incident avec des parents procéduriers derrière. Et là tu verras que ta hiérarchie sera moins prompte à te défendre en cas de pépin qu'elle ne l'est à désigner des volontaires pour accompagner des élèves qui commettent des incivilités en ville , dans les bus dans les cinémas au théâtre.... ( j'ai tout testé, je peux en parler)
Donc oui, je fais mes cours, et basta. Les projets c'est si je les travaille en amont avec les collègues et les élèves.
Archi ficelés, peu de place pour l'improvisation, marge de manœuvre pour les élèves égale à zéro.
Quand je serai épaulée par ma hiérarchie, et considérée à tous niveaux, je reverrai ma copie.
Tu peux mépriser les gens comme moi, pour ce que j'en sais les penseurs et donneurs de leçons en ce domaine sont des gens qui soit ont un public disons policé et docile, soit quittent l'enseignement au bout de 5 ou 10 ans en estimant avoir fait le tour de la pédagogie et qui deviennent formateurs d'adultes.
Projets ou pas, le mérite de ceux qui restent sur le terrain c'est de se coltiner chaque jour des conditions de travail innommables et de tenir debout contre vents et marée.
Alors oui, bravo. Pour rester debout, et continuer de "faire cours et basta", dans des classes difficiles pour lesquelles là il est plus dur de trouver des volontaires.
- LagomorpheFidèle du forum
Jenny a écrit:Cléopatra2 a écrit:Pour avoir lu Lady Olenna souvent sur le forum, je ne pense pas qu'elle ait des intérêts supérieurs à agir en faisant des "arrangements" en interne.
Déjà, parce que je pense que si elle le fait, c'est parce qu'elle en a bénéficié elle-même ou aurait aimé en bénéficier en tant que prof. Je fais partie de ces profs jamais absents qui n'ont pas besoin qu'on ne leur enlève pas la journée de carence, mais si ça se présentait, j'aimerais bien que le chef le fasse. Pourquoi? Parce que la journée de carence est injuste. Cependant lorsque ça devient une monnaie d'échange, ça coince.
Il m’est arrivé de me voir retirer un jour de carence pour une heure non assurée après avoir dû appeler un surveillant en plein cours parce que j’étais tellement mal que finir l’heure était impossible. (Et malheureusement, ce genre de situation a tendance à se produire relativement régulièrement). Alors ce ne sont pas les règles, mais j’apprécie le chef qui me dit « rentrez chez vous et prenez soin de vous, vous rattraperez si vous pouvez » et qui ne me compte pas la journée de carence. Et effectivement, si je peux le dépanner sur une surveillance, un remplacement à la dernière minute, une sortie… je le fais.
Tout est dans le "si je peux". Et c'est en cela que je rejoins totalement @Cléopatra2 . Qu'un chef assouplisse un peu les règles au bénéfice de ses subordonnés, personne n'est contre. Que ceux qui en bénéficient acceptent en retour de donner un coup de main quand ils peuvent, c'est leur choix. Et cela doit rester leur choix.
Là où on s'engage dans une dérive dangereuse, c'est quand la contrepartie est imposée, soit parce que c'est un ordre du chef (terrifiant ou pas, un ordre donné avec le sourire reste un ordre comme l'a justement rappelé @Clecle78 ), soit parce qu'une sorte de coutume local rend la contrepartie très difficile à refuser.
"Donnant-donnant", c'est une jolie expression, ça sonne bien. Mais qui décide ce que chacun donne ? Si un chef m'offre la non comptabilisation d'une journée de carence, que je n'ai pas demandée, pour ensuite m'imposer l'accompagnement d'une sortie un jour qui ne m'arrange pas du tout, ça ressemble à du donnant-donnant, mais dans une version déséquilibrée et pervertie : c'est le chef et lui seul qui a décidé ce qu'il donnait lui et ce que je devais donner moi en échange.
Par ordre de préférence, donc :
1) vivent les chefs sympa qui font une fleur de temps en temps à un collègue, dès lors que ce n'est au détriment de personne d'autre, et sans rien exiger en échange. Ceux-là auront sans doute beaucoup de réponses lorsqu'ils feront appel aux bonnes volontés, sans cibler un collègue en particulier qui peut y voir une pression injuste.
2) à défaut, je préfère un chef droit dans les règles...
3) ...à un Bisounours de façade qui impose à X au prétexte qu'il a fait une fleur à Y, qui considère ses faveurs comme une monnaie d'échange dont il décide lui-même de la valeur, lui permettant de prendre au passage des décisions illégales et d'accuser d'ingratitude ses victimes qui n'ont rien demandé d'autre que le respect de leurs droits. Ce type de chef est toxique, car il divise la salle des profs (tout marchandage fait des gagnants et des perdants), et la démotive durablement (à terme, la majorité des collègues aura été perdante une fois, et ce système est générateur d'injustice impossible à combattre : si on râle pour que la règle soit appliquée, on est un gros vilain ingrat).
J'ai connu un chef de ce 3e type. On a obtenu son départ suite à une grosse boulette médiatisée, mais l'établissement a fini divisé, vidé de toute énergie et a mis beaucoup de temps à s'en remettre. Beaucoup plus qu'avec le précédent autoritaire brandisseur de texte mais fiable avec lequel, au moins, on savait à quoi s'attendre. Et avec qui les rapports étaient certes peu chaleureux, mais très professionnels.
- Cléopatra2Guide spirituel
Après, là, on parle dans le vide, car on ne sait pas réellement comment est le chef de Kai, ni comment est LadyOlenna. Mais comme le rappelle Elyas, les chefs finissent toujours par devenir chefs... même s'ils ont été enseignants avant.
Mon chef actuellement est très sympa sur plein de choses, très humain, mais du coup il ne comprend pas les critiques sur des choses critiquables et le vit très mal. Bon on s'éloigne du sujet.
Mais clairement, sur les sorties "obligées" par l'institution, le chef a le cul entre deux chaises, sinon c'est lui qui se fait taper sur les doigts.
Mon chef actuellement est très sympa sur plein de choses, très humain, mais du coup il ne comprend pas les critiques sur des choses critiquables et le vit très mal. Bon on s'éloigne du sujet.
Mais clairement, sur les sorties "obligées" par l'institution, le chef a le cul entre deux chaises, sinon c'est lui qui se fait taper sur les doigts.
- PrezboGrand Maître
Emeraldia a écrit:Pour avoir déjà organisé beaucoup de projets et de sorties, je ne trouve pas normal que des profs traînent ainsi des pieds pour accompagner leurs élèves désolée. Je ne vois ici que le point de vue de ceux censés accompagner. La force d’inertie de ceux qui renâclent. C’est donc si graaaaave d’accompagner ses élèves une demi journée par an pour leur permettre de s’ouvrir à la culture ? Franchement désolant. C’est ce qui me scie aussi depuis des années. La force d’inertie en vient à me faire perdre ma motivation. Et ne me parlez pas de bénévolat. C’est risible. Sincèrement.
On ne sort pas si personne n’est motivé ? Bah oui, on ne fait rien. On pointe, on fait cours et on se casse. Bravo.
Pour en revenir, simplement, au cas du début de la discussion : je suppose qu'il vous ait arrivé d'être désignée volontaire d'office, sans même être informé individuellement, sur un projet que vous n'aviez pas initié et qui ne vous motive pas particulièrement ? Et que vous avez accepté avec le sourire parce que ce n'est pas si graaaave d'accompagner les élèves une demi-journée ?
- PrezboGrand Maître
olive27400 a écrit:
C'est vrai.
Bizarrement, on est souvent bien content de voir le chef cheffer car dès qu'on a des soucis avec tel ou tel on attend qu'il cheffe comme tu dis.
Etre continuellement dans ce schéma chef/subordonné est fatiguant. Pas sûr que l'EN soit le meilleur lien pour refaire la lutte des classes.
Ce n'est pas la lutte des classes, mais un rapport hiérarchique normal, dans lequel le chef est lui aussi membre d'une hiérarchie et soumis à des obligations. Rapport qui se passe à mon avis d'autant mieux sur le long terme que chacun est conscient de sa place et agit en fonction.
Moi aussi, je n'aime pas perdre de l'énergie en conflits au quotidien, je ne suis pas spécialement tatillon sur les textes et je préfère qu'on arrive à des arrangements en bonne intelligence. Mais un arrangement vaut s'il est accepté par tous. Si le chef brouille la frontière chef/collègue/copain et invoque une bonne ambiance générale pour imposer à celui ou celle qui n'a rien demandé un service qu'il ou elle n'a pas envie de rendre, une ambiance perverse s'installe vite.
- ysabelDevin
Emeraldia a écrit:Pour avoir déjà organisé beaucoup de projets et de sorties, je ne trouve pas normal que des profs traînent ainsi des pieds pour accompagner leurs élèves désolée. Je ne vois ici que le point de vue de ceux censés accompagner. La force d’inertie de ceux qui renâclent. C’est donc si graaaaave d’accompagner ses élèves une demi journée par an pour leur permettre de s’ouvrir à la culture ? Franchement désolant. C’est ce qui me scie aussi depuis des années. La force d’inertie en vient à me faire perdre ma motivation. Et ne me parlez pas de bénévolat. C’est risible. Sincèrement.
On ne sort pas si personne n’est motivé ? Bah oui, on ne fait rien. On pointe, on fait cours et on se casse. Bravo.
Quel mépris !
Professeur est un travail alors oui, je fais ce pour quoi je suis payée et rien de plus gratuitement... on a déjà perdu 25% de notre pouvoir d'achat en 20 ans alors qu'ils aillent se faire cuire un oeuf.
je fais cours, je me casse...
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- IphigénieProphète
Merci Ysabel de rappeler les fondamentaux!
Non mais sans blague!!
Non mais sans blague!!
- dandelionVénérable
Mes enfants ont dû faire quatre ou cinq sorties en dix ans depuis qu’on est à l’étranger. Il y a des sorties très intéressantes pédagogiquement sans doute, mais j’en ai vu aussi beaucoup qui n’avaient pas d’intérêt particulier, si ce n’est qu’organiser une sortie c’est ‘positif’ tandis que faire cours et corriger des exercices c’est manquer d’imagination. Et j’ai connu des collègues qui se portaient volontaires pour accompagner toutes les sorties ou presque, jusqu’à ce que les parents s’émeuvent du nombre d’heures d’enseignement perdues (une sortie = pas de préparation, pas de correction). On peut juger les collègues qui n’accompagnent pas de sorties, mais ceux qui le font n’ont pas toujours de nobles motivations non plus.
- InvitéInvité
ysabel a écrit:Emeraldia a écrit:Pour avoir déjà organisé beaucoup de projets et de sorties, je ne trouve pas normal que des profs traînent ainsi des pieds pour accompagner leurs élèves désolée. Je ne vois ici que le point de vue de ceux censés accompagner. La force d’inertie de ceux qui renâclent. C’est donc si graaaaave d’accompagner ses élèves une demi journée par an pour leur permettre de s’ouvrir à la culture ? Franchement désolant. C’est ce qui me scie aussi depuis des années. La force d’inertie en vient à me faire perdre ma motivation. Et ne me parlez pas de bénévolat. C’est risible. Sincèrement.
On ne sort pas si personne n’est motivé ? Bah oui, on ne fait rien. On pointe, on fait cours et on se casse. Bravo.
Quel mépris !
Professeur est un travail alors oui, je fais ce pour quoi je suis payée et rien de plus gratuitement... on a déjà perdu 25% de notre pouvoir d'achat en 20 ans alors qu'ils aillent se faire cuire un oeuf.
je fais cours, je me casse...
+1000.
C'est fou d'être méprisé alors qu'on fait son travail !
- zigmag17Guide spirituel
olive27400 a écrit:C'est vrai.Lagomorphe a écrit:LadyOlenna a écrit:Être dans l'affectif ne veut pas forcément dire manipuler. Oui je suis dans un collège où l'ambiance est familiale et bon enfant, où la direction est invitée aux repas de fins de périodes avec les professeurs et les agents, et je suis heureuse de travailler ainsi.
Nous avons déjà eu un échange sur un sujet semblable : le pouvoir isole. De la bouche d'un collègue enseignant dans ton établissement, je pourrais éventuellement prêter foi à de tels propos, sous réserve de ne pas entendre le contraire d'un autre collègue. D'un chef, non. Dès lors que tu détiens un pouvoir sur autrui, tu deviens la cible de flagorneurs en tous genres espérant être favorisés ou pas trop défavorisés par tes décisions. TOUS les chefs que j'ai connus, même les plus odieux, les plus honnis par une très large majorité des enseignants de mon établissement, ont eu droit à de grands sourires de façade et à quelque invitation à je ne sais quel pot de rentrée ou de fin d'année. Croire, en tant que chef, que c'est là forcément l'expression de la majorité des enseignants de l'établissement, c'est une illusion dangereuse.
Dans un établissement où "l'ambiance est familiale" et où on est "dans l'affectif", quelle possibilité de s'opposer a le collègue lésé par ces petits arrangements entre amis ? Celui qui fait son boulot sans rien demander, sans bénéficier d'aucune faveur parce que ce n'est pas dans sa structure morale d'en réclamer, et qui doit pourtant supporter les contreparties qu'on lui impose au nom de "l'ambiance bon enfant" ? L'ambiance bon enfant peut exister entre pairs. Pas avec la hiérarchie, dont le pouvoir sur ses subordonnés interdit la sincérité de ce type de rapport. Derrière une ambiance familiale pleine de sourires peut se cacher une bonne partie des enseignants qui préféreraient un fonctionnement plus rigoureux. Et un chef droit dans ses textes.
Un chef, c'est fait pour cheffer.
Un chef ne demande pas. Il donne des ordres ou, s'il sait que son ordre est illégal, il se tait.
Un chef peut faire appel à "des" volontaires, pas à directement à un subordonné précis: c'est une pression insupportable pour ce dernier. Car il n'est nul besoin de brandir son pouvoir de nuisance, ni même d'avoir fait les preuves de son usage, pour que le subordonné ait conscience que ce pouvoir existe (car il existe bien) et craigne les conséquences d'un refus. Tout le monde n'a pas la même force de caractère, ni la même bouteille professionnelle ou syndicale.
Cette semaine des élèves m'ont dit que j'étais leur prof préféré / le meilleur / le plus beau / le plus passionnant / le plus sympa. Je n'en crois pas un mot. Leur conseil de classe est lundi. Et ceux qui pensent autre chose de moi se sont tus. Leur conseil est lundi aussi.
Bizarrement, on est souvent bien content de voir le chef cheffer car dès qu'on a des soucis avec tel ou tel on attend qu'il cheffe comme tu dis.
Etre continuellement dans ce schéma chef/subordonné est fatiguant. Pas sûr que l'EN soit le meilleur lien pour refaire la lutte des classes.
La meilleure blague de l'année...
- CasparProphète
ysabel a écrit:Emeraldia a écrit:Pour avoir déjà organisé beaucoup de projets et de sorties, je ne trouve pas normal que des profs traînent ainsi des pieds pour accompagner leurs élèves désolée. Je ne vois ici que le point de vue de ceux censés accompagner. La force d’inertie de ceux qui renâclent. C’est donc si graaaaave d’accompagner ses élèves une demi journée par an pour leur permettre de s’ouvrir à la culture ? Franchement désolant. C’est ce qui me scie aussi depuis des années. La force d’inertie en vient à me faire perdre ma motivation. Et ne me parlez pas de bénévolat. C’est risible. Sincèrement.
On ne sort pas si personne n’est motivé ? Bah oui, on ne fait rien. On pointe, on fait cours et on se casse. Bravo.
Quel mépris !
Professeur est un travail alors oui, je fais ce pour quoi je suis payée et rien de plus gratuitement... on a déjà perdu 25% de notre pouvoir d'achat en 20 ans alors qu'ils aillent se faire cuire un oeuf.
je fais cours, je me casse...
Personnellement, après avoir organisé et/où accompagné 17 voyages scolaires à l'étranger (je ne compte pas les voyages est sorties en France) sans rémunération ou presque et avec des "mercis" que je peux compter sur les doigts d'une main, je suis aussi dans la logique "je fais cours, point", mais il paraît que ce n'est plus notre "cœur de métier". En plus l'institution me juge satisfaisant donc je laisse le soin aux très satisfaisants et excellents de s'user la santé au travail.
- exvivoNiveau 8
LadyOlenna a écrit:Après pour être tout à fait honnête et sincère, oui j'ai désigné une fois un enseignant cette année. C'était pour cette fameuse sortie au salon de l'orientation. Il est PP 3ème mais n'a pas cours ce matin là. Il a refusé d'accompagner cette sortie. Comme je ne trouvais pas d'autre accompagnateur j'ai fini par le désigner d'office, arguant qu'il nous devait des heures (il est en sous-service).Lagomorphe a écrit:
Nos messages ce sont croisés et j'ai là les deux éléments qui me manquaient :
1) Il n'y a pas de désignation forcée et illégale d'accompagnateurs non rémunérés puisque des volontaires sont trouvés. Ce n'est pas ce qui se dégageait de la lecture de ton premier message sur ce fil, ou tu disais clairement désigner faute de volontaires. Ce n'est pas la même chose.
Les élèves n'ont pas cours habituellement ce matin-là ? Si c'est le cas c'est effectivement un risque de ne pas avoir d'accompagnateurs.
- gregforeverGrand sage
Ce qui m'étonne c'est le: on m'oblige à aller accompagner en sortie! Chez nous toute sortie étant programmée à l'avance, l'organisateur cherche par lui-même des accompagnateurs avant de déposer à la direction la fiche sortie...
- henrietteMédiateur
C'est ce qui se passe dans mon établissement aussi : toute fiche de sortie n'indiquant pas les noms de tous les accompagnateurs nécessaires (avec les incidences sur les cours de ces enseignants et les classes concernées) est systématiquement retoquée et remise dans le casier de l'organisateur pour être correctement complétée.gregforever a écrit:Ce qui m'étonne c'est le: on m'oblige à aller accompagner en sortie! Chez nous toute sortie étant programmée à l'avance, l'organisateur cherche par lui-même des accompagnateurs avant de déposer à la direction la fiche sortie...
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Lord StevenExpert
Sauf si le contenu de la dite sortie m'intéresse, je ne vois pas non plus en quoi l'on pourrait me contraindre d'accompagner une sortie au théâtre ou au cinéma. Comme beaucoup de collègues sur ce fil, je veux avant tout qu'on me fiche la paix. C'est pour ça que, lâchement, il m'arrive de mettre de l'eau dans mon vin. Je fais partie de ces nantis pourvus de "leur" salle. Et je suppose que comme pour beaucoup, un certain confort égoïste est à prendre en considération, donc je préfère me forcer à me rendre à un salon de l'orientation et conserver "ma" salle plutôt qu'on me fasse balader de salle en salle par je ne sais quelle mesure de représailles en cas de refus de ma part - qui pourtant serait assez dans ma philosophie. C'est le triste constat du fameux donnant-donnant. Égoïste. Mais humain. Les vagues heures que je peux accorder çà ou là me sont payées en confort plus qu'en numéraire mais c'est mon choix. Et pour les sorties de type "culturel" je ne vois pas au nom de quoi nous devrions nous substituer à la famille de l'élève. L'orientation je peux le concevoir, mais nojs ne sommes ni agents de voyage ni médiateurs culturels.
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- mamieprofExpert spécialisé
henriette a écrit:C'est ce qui se passe dans mon établissement aussi : toute fiche de sortie n'indiquant pas les noms de tous les accompagnateurs nécessaires (avec les incidences sur les cours de ces enseignants et les classes concernées) est systématiquement retoquée et remise dans le casier de l'organisateur pour être correctement complétée.gregforever a écrit:Ce qui m'étonne c'est le: on m'oblige à aller accompagner en sortie! Chez nous toute sortie étant programmée à l'avance, l'organisateur cherche par lui-même des accompagnateurs avant de déposer à la direction la fiche sortie...
Idem chez nous
- nc33Niveau 10
Caspar a écrit:
En plus l'institution me juge satisfaisant donc je laisse le soin aux très satisfaisants et excellents de s'user la santé au travail.
J'adore cette stratégie
- Manu7Expert spécialisé
Proton a écrit:Mais l'organisateur doit fournir un document à l'administration avec le nom des encadrants sinon c'est du grand n'importe quoi ...
Les horaires de l'EDT ne sont pas immuables. Quand tu surveilles le bac, ce n'est pas forcément sur tes horaires profs et tu es bien responsable d'un groupe de gamin à ce moment-là.
Et si ce document est valable, et qu'il prouve bien que le prof travaille à ce moment-là alors ce document pourrait aussi être légitime pour obtenir une rémunération, non ?
Mais tu n'est pas rémunéré non plus surveiller au bac ...
Accompagner une sortie peut rentrer dans les missions possibles du prof.
Ah bon, si on te donne un ordre de mission pour un voyage scolaire pendant le we de Pâques et alors tu ne peux pas refuser car ce serait une mission possible ??? Je n'invente rien, c'est le cas chez nous, et la première année je me suis fait avoir car j'avais accepté sans regarder précisement les dates...
- pseudo-intelloSage
Caspar a écrit:Personnellement, après avoir organisé et/où accompagné 17 voyages scolaires à l'étranger (je ne compte pas les voyages est sorties en France) sans rémunération ou presque et avec des "mercis" que je peux compter sur les doigts d'une main, je suis aussi dans la logique "je fais cours, point", mais il paraît que ce n'est plus notre "cœur de métier". En plus l'institution me juge satisfaisant donc je laisse le soin aux très satisfaisants et excellents de s'user la santé au travail.
Bien sûr ! Et tu comprendras que moi, qui ne suis qu'à consolider, je suis tout à fait inapte à assurer quoi que ce soit en dehors de mes cours !
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- MinosNiveau 5
Dans mon établissement, le responsable de niveau 3e vient d'envoyer un mail pour demander aux profs de se rendre disponible pour 3 jours en demi-pension dans la pampa au mois de juin... pour des révisions de Brevet... le caractère "obligatoire" de la présence des enseignants ne fait aucun doute... je pense que c'est illégal mais j'ai du mal à trouver des textes qui vont dans ce sens.
Cette question de l'obligation de service revient de plus en plus dans mon établissement... en novembre, la directrice a menacé les profs qui ne viendraient pas aux journées portes ouvertes de ne "pas être payés". Mais en a-t-elle le pouvoir ??
Cette question de l'obligation de service revient de plus en plus dans mon établissement... en novembre, la directrice a menacé les profs qui ne viendraient pas aux journées portes ouvertes de ne "pas être payés". Mais en a-t-elle le pouvoir ??
- A TuinVénérable
fabilyon a écrit:Dans mon établissement, le responsable de niveau 3e vient d'envoyer un mail pour demander aux profs de se rendre disponible pour 3 jours en demi-pension dans la pampa au mois de juin... pour des révisions de Brevet... le caractère "obligatoire" de la présence des enseignants ne fait aucun doute... je pense que c'est illégal mais j'ai du mal à trouver des textes qui vont dans ce sens.
Cette question de l'obligation de service revient de plus en plus dans mon établissement... en novembre, la directrice a menacé les profs qui ne viendraient pas aux journées portes ouvertes de ne "pas être payés". Mais en a-t-elle le pouvoir ??
Trois jours selon quelles modalités ? Vos frais de déplacement vous seront payés ? De quelle heure à quelle heure ? Et quel intérêt de cela pour réviser le brevet surtout ? Qui a décidé de cela ?
- zigmag17Guide spirituel
fabilyon a écrit:Dans mon établissement, le responsable de niveau 3e vient d'envoyer un mail pour demander aux profs de se rendre disponible pour 3 jours en demi-pension dans la pampa au mois de juin... pour des révisions de Brevet... le caractère "obligatoire" de la présence des enseignants ne fait aucun doute... je pense que c'est illégal mais j'ai du mal à trouver des textes qui vont dans ce sens.
Cette question de l'obligation de service revient de plus en plus dans mon établissement... en novembre, la directrice a menacé les profs qui ne viendraient pas aux journées portes ouvertes de ne "pas être payés". Mais en a-t-elle le pouvoir ??
C'est l'école ouverte
Sans rire, je trouve que ça commence à fleurir ici et IRL les injonctions de cette sorte, pour tout et n'importe quoi.
Avoir le BAFA et une bonne assurance: deux garanties qui vont bientôt se substituer à nos diplômes et nos concours pour exercer Leplubômétiédumooonddd".
Je suis comme toi: je voudrais bien avoir un texte là-dessus.
(pour les PO je pense que c'est du bluff. Tu peux avoir des obligations le week-end,aussi; si tu n'y vas pas, tu n'y vas pas. Tu verras bien. Tu vas te faire convoquer et menacer vaguement d'une retenue sur salaire, mais ça m'étonnerait que ça aille plus loin)
- ProvenceEnchanteur
fabilyon a écrit:Dans mon établissement, le responsable de niveau 3e vient d'envoyer un mail pour demander aux profs de se rendre disponible pour 3 jours en demi-pension dans la pampa au mois de juin... pour des révisions de Brevet... le caractère "obligatoire" de la présence des enseignants ne fait aucun doute... je pense que c'est illégal mais j'ai du mal à trouver des textes qui vont dans ce sens.
Pourquoi chercher des textes ? Le cas échéant, c’est à l’employeur de prouver qu’il peut te l’imposer…
Je répondrais simplement en précisant que je ne serai disponible que durant mes heures de cours au collège ou bien que je me trouve dans l’obligation de décliner l’invitation.
Ce n’est pas parce qu’on donne une allure obligatoire à un projet qu’il l’est.
- A TuinVénérable
Je pense que si vous n'avez pas envie et dites non, personne ne viendra vous trainer par les pieds. Après, il peut aussi y avoir des convocations pénibles car coûteuses en temps et en argent, mais l'événement auquel participer peut être intéressant. Si vous n'avez pas le temps, pas l'argent et que ce n'est en plus pas intéressant pour vous, il faut juste dire non ...
- zigmag17Guide spirituel
A Tuin a écrit:fabilyon a écrit:Dans mon établissement, le responsable de niveau 3e vient d'envoyer un mail pour demander aux profs de se rendre disponible pour 3 jours en demi-pension dans la pampa au mois de juin... pour des révisions de Brevet... le caractère "obligatoire" de la présence des enseignants ne fait aucun doute... je pense que c'est illégal mais j'ai du mal à trouver des textes qui vont dans ce sens.
Cette question de l'obligation de service revient de plus en plus dans mon établissement... en novembre, la directrice a menacé les profs qui ne viendraient pas aux journées portes ouvertes de ne "pas être payés". Mais en a-t-elle le pouvoir ??
Trois jours selon quelles modalités ? Vos frais de déplacement vous seront payés ? De quelle heure à quelle heure ? Et quel intérêt de cela pour réviser le brevet surtout ? Qui a décidé de cela ?
Les "semaines d'intégration" c'est pareil non? Il y a toujours des stakhanovistes qui se croient chargé d'une "mission" et sans qui le monde ne saurait tourner. Sans eux, les élèves ne sauraient pas trouver l'entrée ni la sortie du lycée (semaine d'intégration "je me repère dans l'établissement"), sans eux les l'élèves ne sauraient pas faire de vélo (semaine d'intégration "je fais le tour du lycée à vélo"), tout ça. C'est marrant, pour trouver les cachettes à shit, les élèves n'ont pas besoin d'une semaine d'intégration.
Pour apprendre à bosser par contre, ça ne serait pas du luxe.
Je déteste les gens qui croient avoir des missions, et les semaines de (dés)intégration.
- A TuinVénérable
Moi j'en dis, en dehors du travail qui est requis par les missions, faites ce à quoi vous trouvez un intérêt, et refusez si ce n'est pas le cas.
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