- User17706Bon génie
Bon, c'est Noël, alors on aurait tort de se priver. On ne va quand même pas prendre des vacances au seul prétexte que les élèves en ont.
J'ai moi-même une doctrine assez déterminée sur la question (je ne la livre pas pour l'instant), mais je suis assez dubitatif sur le degré auquel elle est transposable à d'autres disciplines que la mienne (la philosophie). Je m'adresse donc surtout à tous ceux qui ont à apprendre aux élèves la méthode de la dissertation, pour savoir de quelle façon ils expliquent ce qu'est une problématique, ou, pour m'exprimer de façon différente mais, je crois, ici équivalente, comment ils définissent une problématique.
Donc, ça concerne visiblement SES, Histoire, Géographie, Lettres, Arts, Philosophie, mais aussi SVT (comme je le découvre en lisant ce fil!) et, me semble-t-il, c'est à peu près tout. Les réflexions sur problématique en dissertation/en commentaire (de texte, de documents) sont naturellement les bienvenues; j'aimerais qu'on parvienne à une sorte d'état de la question ou de description large des pratiques. C'est utile de savoir quelles conceptions de "la problématique" ont cours dans d'autres disciplines que celle qu'on pratique, parce que ça permet d'éclairer la manière dont les élèves peuvent recevoir les consignes.
Merci par avance de vos contributions
EDIT: et merci de préciser votre discipline si elle n'est pas dans votre profil, vu que ça peut avoir une incidence!
PS. D'autres fils ont déjà touché la question (un fil de nlm76 sur l'étymologie du mot, notamment).
J'ai moi-même une doctrine assez déterminée sur la question (je ne la livre pas pour l'instant), mais je suis assez dubitatif sur le degré auquel elle est transposable à d'autres disciplines que la mienne (la philosophie). Je m'adresse donc surtout à tous ceux qui ont à apprendre aux élèves la méthode de la dissertation, pour savoir de quelle façon ils expliquent ce qu'est une problématique, ou, pour m'exprimer de façon différente mais, je crois, ici équivalente, comment ils définissent une problématique.
Donc, ça concerne visiblement SES, Histoire, Géographie, Lettres, Arts, Philosophie, mais aussi SVT (comme je le découvre en lisant ce fil!) et, me semble-t-il, c'est à peu près tout. Les réflexions sur problématique en dissertation/en commentaire (de texte, de documents) sont naturellement les bienvenues; j'aimerais qu'on parvienne à une sorte d'état de la question ou de description large des pratiques. C'est utile de savoir quelles conceptions de "la problématique" ont cours dans d'autres disciplines que celle qu'on pratique, parce que ça permet d'éclairer la manière dont les élèves peuvent recevoir les consignes.
Merci par avance de vos contributions
EDIT: et merci de préciser votre discipline si elle n'est pas dans votre profil, vu que ça peut avoir une incidence!
PS. D'autres fils ont déjà touché la question (un fil de nlm76 sur l'étymologie du mot, notamment).
- KalypsoExpert spécialisé
j'ai toujours été assez réfractaire à cette "notion" (je ne trouve pas d'autres mots) quand j'étais étudiante : mes lycéens ne savent pas en faire, et se contentent de reformuler le sujet alors que j'essaye de leur expliquer qu'il s'agit d'un fil directeur qui questionne l'ensemble du sujet. Je ne sais toujours pas comment mieux leur expliquer, honnêtement. (il faut dire qu'aucun prof ne me l'a lui même bien expliqué ; j'avais même une excellente prof d'histoire en agrég qui disait que ça l'emmerdait et qu'elle la trouvait toujours après le plan ; j'avoue faire pareil bien souvent). J'ai conscience de ne pas t'aider à avancer dans la réflexion..
- User17706Bon génie
Au contraire, c'est très intéressant (tu enseignes bien l'histoire-géo?). Que la notion de "problématique" soit jugée plus ou moins claire / plus ou moins utile / etc. par les collègues fait précisément partie des choses qu'il est bon de savoir. (Et je ne vois aucune espèce de problème dans le fait de trouver après le plan, même si, justement, ça serait sûrement plus clair si ce qu'est une problématique était plus rigidement défini.)
- CarabasVénérable
Pareil. Et je dis que c'est la question à laquelle le devoir est censé répondre.Kalypso a écrit:j'ai toujours été assez réfractaire à cette "notion" (je ne trouve pas d'autres mots) quand j'étais étudiante : mes lycéens ne savent pas en faire, et se contentent de reformuler le sujet alors que j'essaye de leur expliquer qu'il s'agit d'un fil directeur qui questionne l'ensemble du sujet. Je ne sais toujours pas comment mieux leur expliquer, honnêtement. (il faut dire qu'aucun prof ne me l'a lui même bien expliqué ; j'avais même une excellente prof d'histoire en agrég qui disait que ça l'emmerdait et qu'elle la trouvait toujours après le plan ; j'avoue faire pareil bien souvent). J'ai conscience de ne pas t'aider à avancer dans la réflexion..
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Terry Pratchett
- KalypsoExpert spécialisé
PauvreYorick a écrit:Au contraire, c'est très intéressant (tu enseignes bien l'histoire-géo?). Que la notion de "problématique" soit jugée plus ou moins claire / plus ou moins utile / etc. par les collègues fait précisément partie des choses qu'il est bon de savoir. (Et je ne vois aucune espèce de problème dans le fait de trouver après le plan, même si, justement, ça serait sûrement plus clair si ce qu'est une problématique était plus rigidement défini.)
oui, j'enseigne l'histoire géo. Mais peut être que mes collègues l'expliqueraient mieux / la jugeraient plus fondamentale... pour moi le plan est censé être la réponse à la problématique (sauf qu'en réfléchissant intelligemment au sujet, c'est d'abord le plan qui vient...). C'est ce que je dis aux élèves : l'annonce du plan vient logiquement après la problématique, car il constitue la grande trame de la réponse qu'on lui donne.
J'essaye aussi de leur faire comprendre que "quelle est l'évolution du parti bidule de tant à tant" n'est pas une problématique, car elle pourrait aussi s'appliquer au parti trucmuche. Chaque problématique doit être unique et coller à ce sujet là.
Parfois (pour les terminales) j'essaye de leur faire comprendre qu'il faut qu'un paradoxe surgisse (mais comme ils ne maitrisent pas bien ce terme non plus...).
- yphrogEsprit éclairé
c'est une fille. je crois que me suis trompé de genre tout à l'heure. :lol:
je l'utilise comme traduction de "angle", "approach". je suis hélas, PY, prof d'anglais.
je l'utilise comme traduction de "angle", "approach". je suis hélas, PY, prof d'anglais.
- falblablaNiveau 7
Lol. Le problème de la problèmatique est en lui -même une problèmatique. On blablate, se pose des questions, cherchons des définitions, des citatons, ouvrons sur d'autres questions, reformulons. Pour conclure qu'en effet, la problèmatique pose problème.
Je sors. Bon réveillon à tous.
Je sors. Bon réveillon à tous.
- JennyMédiateur
Carabas a écrit:Pareil. Et je dis que c'est la question à laquelle le devoir est censé répondre.Kalypso a écrit:j'ai toujours été assez réfractaire à cette "notion" (je ne trouve pas d'autres mots) quand j'étais étudiante : mes lycéens ne savent pas en faire, et se contentent de reformuler le sujet alors que j'essaye de leur expliquer qu'il s'agit d'un fil directeur qui questionne l'ensemble du sujet. Je ne sais toujours pas comment mieux leur expliquer, honnêtement. (il faut dire qu'aucun prof ne me l'a lui même bien expliqué ; j'avais même une excellente prof d'histoire en agrég qui disait que ça l'emmerdait et qu'elle la trouvait toujours après le plan ; j'avoue faire pareil bien souvent). J'ai conscience de ne pas t'aider à avancer dans la réflexion..
+1
- Marie LaetitiaBon génie
Après le plan, Kalypso? :shock:
La problématique est la question complexe qui dégage ou met en évidence la complexité et les particularités du sujet. Elle explicite et contextualise le sujet. Elle est produite à partir des questions simples (où quand comment...) qui permettent de cerner les limites du sujet, questions simples produites après la toute première étape, la définition précise des termes du sujet.
La problématique est la question complexe qui dégage ou met en évidence la complexité et les particularités du sujet. Elle explicite et contextualise le sujet. Elle est produite à partir des questions simples (où quand comment...) qui permettent de cerner les limites du sujet, questions simples produites après la toute première étape, la définition précise des termes du sujet.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- WonderWomanBon génie
Je n'aurais pas mieux dit ...Marie Laetitia a écrit:Après le plan, Kalypso? :shock:
La problématique est la question complexe qui dégage ou met en évidence la complexité et les particularités du sujet. Elle explicite et contextualise le sujet. Elle est produite à partir des questions simples (où quand comment...) qui permettent de cerner les limites du sujet, questions simples produites après la toute première étape, la définition précise des termes du sujet.
En l'utilise en démarche de projet en Arts Appliqués, la problématique se dégage après l'analyse de docs (les docs faisant sujet)
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- CarabasVénérable
Pour ma part, je n'ai jamais été fichue de trouver une problématique potable avec le où quand quoi comment...Marie Laetitia a écrit:Après le plan, Kalypso? :shock:
La problématique est la question complexe qui dégage ou met en évidence la complexité et les particularités du sujet. Elle explicite et contextualise le sujet. Elle est produite à partir des questions simples (où quand comment...) qui permettent de cerner les limites du sujet, questions simples produites après la toute première étape, la définition précise des termes du sujet.
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- Lisbeth SalanderNiveau 5
Je n'ai jamais oublié comment l'avait définie ma prof de lettres en TL, j'avais alors parfaitement compris ce qu'elle voulait dire et même après à la fac je n'ai pas eu de meilleure explication compréhensible à mon sens.
Elle nous avait dit qu'une problématique était une question qui posait un problème et qu'il fallait chercher 2 éléments qui s'opposaient pour la trouver. J'ai généralement toujours réussi à appliquer cette méthode.
A mes élèves l'année dernière, on m'avait dit que de pas les embêter avec ça (ils n'étaient pas obligés d'en faire aux devoirs communs) mais j'ai essayé de les y préparer, ils tournaient plus autour de l'intérêt du texte ou de la question qu'il posait.
En y réfléchissant, je ne sais pas si l'explication de ma prof est la "bonne" mais j'ai toujours fonctionné avec...
Elle nous avait dit qu'une problématique était une question qui posait un problème et qu'il fallait chercher 2 éléments qui s'opposaient pour la trouver. J'ai généralement toujours réussi à appliquer cette méthode.
A mes élèves l'année dernière, on m'avait dit que de pas les embêter avec ça (ils n'étaient pas obligés d'en faire aux devoirs communs) mais j'ai essayé de les y préparer, ils tournaient plus autour de l'intérêt du texte ou de la question qu'il posait.
En y réfléchissant, je ne sais pas si l'explication de ma prof est la "bonne" mais j'ai toujours fonctionné avec...
- CarabasVénérable
Oui, aussi.Hermaline a écrit:
Elle nous avait dit qu'une problématique était une question qui posait un problème et qu'il fallait chercher 2 éléments qui s'opposaient pour la trouver. J'ai généralement toujours réussi à appliquer cette méthode.
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- KalypsoExpert spécialisé
Hermaline a écrit:Je n'ai jamais oublié comment l'avait définie ma prof de lettres en TL, j'avais alors parfaitement compris ce qu'elle voulait dire et même après à la fac je n'ai pas eu de meilleure explication compréhensible à mon sens.
Elle nous avait dit qu'une problématique était une question qui posait un problème et qu'il fallait chercher 2 éléments qui s'opposaient pour la trouver. J'ai généralement toujours réussi à appliquer cette méthode.
A mes élèves l'année dernière, on m'avait dit que de pas les embêter avec ça (ils n'étaient pas obligés d'en faire aux devoirs communs) mais j'ai essayé de les y préparer, ils tournaient plus autour de l'intérêt du texte ou de la question qu'il posait.
En y réfléchissant, je ne sais pas si l'explication de ma prof est la "bonne" mais j'ai toujours fonctionné avec...
c'est ce que j'essayais de dire en parlant de paradoxe
ML : ben oui, en quoi est ce un problème ? mes disserts ont toujours bien fonctionné.
- MrCaillouxExpert
En SVT on leur demande aussi de poser une problématique dans la ROC (quand elle tombe encore en tant que telle au bac) mais pour rédiger un compte-rendu de TP aussi.
La consigne est donnée en sorte à ce que la question ne soit pas écrite. Il doivent utiliser les éléments de la consigne pour formuler leur problème... Bon avec mes 2nde je leur dit surtout de trouver le problème à résoudre sur le point précis qui sera étudié, plus qu'une problématique.
En chaque début de chapitre, je leur fais formuler la problématique... (en les guidant beaucoup), la question à laquelle il faudra répondre en conclusion, mais qui pose un paradoxe par rapport à ce qui a été acquis juste avant, ou dans la scolarité.
La consigne est donnée en sorte à ce que la question ne soit pas écrite. Il doivent utiliser les éléments de la consigne pour formuler leur problème... Bon avec mes 2nde je leur dit surtout de trouver le problème à résoudre sur le point précis qui sera étudié, plus qu'une problématique.
En chaque début de chapitre, je leur fais formuler la problématique... (en les guidant beaucoup), la question à laquelle il faudra répondre en conclusion, mais qui pose un paradoxe par rapport à ce qui a été acquis juste avant, ou dans la scolarité.
_________________
2016-2017: 4 6ème, 2 5ème, 4 4ème + PP (T2)
2015-2016: 2 5ème, 4 4ème, 4 3ème + PP (Néotit')
2014-2015: 5 2nde, 2 1ES/L, 3 MPS (Stagiaire)
2013-2014: 2 2nde (CAD2)
2012-2013: 2 6ème, 6 5ème, 2 4ème, 2 3ème, 1 2nde MPS
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Marie Laetitia a écrit:Après le plan, Kalypso? :shock:
La problématique est la question complexe qui dégage ou met en évidence la complexité et les particularités du sujet. Elle explicite et contextualise le sujet. Elle est produite à partir des questions simples (où quand comment...) qui permettent de cerner les limites du sujet, questions simples produites après la toute première étape, la définition précise des termes du sujet.
Je dois reconnaître que je fais souvent ça aussi (même si je ne le présente pas comme ça aux étudiants). La problématique, dans mon esprit, c'est l'hypothèse de départ qui va servir de fil directeur, le développement sera la démonstration validant cette hypothèse de départ (de ce fait, je trouve les problématiques à la forme interrogative très maladroites, même si je sais que c'est la règle générale). La problématique est donc, à mon sens, le symbole de la démarche hypothético-déductive. C'est très beau du point de vue intellectuel et ça ne peut que satisfaire un philosophe (PY ), mais en histoire, l'hypothèse de départ, elle est quand même souvent posée après quelques recherches, pas avant (même si on fait semblant que si).
Je partage assez les messages de Kalypso.
- AnaxagoreGuide spirituel
En philosophie on questionne la question.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- CharivariExpert
En classe prépa, le professeur de philosophie nous imposé d'écrire la problématique comme suit: "pourquoi...., bien que....?" Il fallait obligatoirement qu'il y ait contradiction au départ. Et la question ne pouvait être que "pourquoi".
_________________
Venez jeter un coup d'oeil à mon VD puériculture, Fille 0-5 ans et GArçon 0-6 mois ici
- MrCaillouxExpert
Marcel Khrouchtchev a écrit:Marie Laetitia a écrit:Après le plan, Kalypso? :shock:
La problématique est la question complexe qui dégage ou met en évidence la complexité et les particularités du sujet. Elle explicite et contextualise le sujet. Elle est produite à partir des questions simples (où quand comment...) qui permettent de cerner les limites du sujet, questions simples produites après la toute première étape, la définition précise des termes du sujet.
Je dois reconnaître que je fais souvent ça aussi (même si je ne le présente pas comme ça aux étudiants). La problématique, dans mon esprit, c'est l'hypothèse de départ qui va servir de fil directeur, le développement sera la démonstration validant cette hypothèse de départ (de ce fait, je trouve les problématiques à la forme interrogative très maladroites, même si je sais que c'est la règle générale). La problématique est donc, à mon sens, le symbole de la démarche hypothético-déductive. C'est très beau du point de vue intellectuel et ça ne peut que satisfaire un philosophe (PY ), mais en histoire, l'hypothèse de départ, elle est quand même souvent posée après quelques recherches, pas avant (même si on fait semblant que si).
Je partage assez les messages de Kalypso.
Pour toi le sujet en lui même est la problématique du coup? ou est donné directement aux élèves (les élèves ne la posent pas eux-mêmes)
Dans mes cours je leur fais poser le problème et émettre les hypothèses, mais le problème que je constate c'est qu'en conclusion ils disent juste "l'hypothèse est validée (ou non)" sans donner, du coup, une réponse claire et précise au problème posé (synthèse générale de toutes les données qu'ils ont tiré à partir d' "études de cas particuliers" )
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2016-2017: 4 6ème, 2 5ème, 4 4ème + PP (T2)
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2013-2014: 2 2nde (CAD2)
2012-2013: 2 6ème, 6 5ème, 2 4ème, 2 3ème, 1 2nde MPS
- KalypsoExpert spécialisé
Marcel Khrouchtchev a écrit:Marie Laetitia a écrit:Après le plan, Kalypso? :shock:
La problématique est la question complexe qui dégage ou met en évidence la complexité et les particularités du sujet. Elle explicite et contextualise le sujet. Elle est produite à partir des questions simples (où quand comment...) qui permettent de cerner les limites du sujet, questions simples produites après la toute première étape, la définition précise des termes du sujet.
Je dois reconnaître que je fais souvent ça aussi (même si je ne le présente pas comme ça aux étudiants). La problématique, dans mon esprit, c'est l'hypothèse de départ qui va servir de fil directeur, le développement sera la démonstration validant cette hypothèse de départ (de ce fait, je trouve les problématiques à la forme interrogative très maladroites, même si je sais que c'est la règle générale). La problématique est donc, à mon sens, le symbole de la démarche hypothético-déductive. C'est très beau du point de vue intellectuel et ça ne peut que satisfaire un philosophe (PY ), mais en histoire, l'hypothèse de départ, elle est quand même souvent posée après quelques recherches, pas avant (même si on fait semblant que si).
Je partage assez les messages de Kalypso.
tu formules à merveille ce que je sentais confusément !
- KalypsoExpert spécialisé
MrCailloux a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Marie Laetitia a écrit:Après le plan, Kalypso? :shock:
La problématique est la question complexe qui dégage ou met en évidence la complexité et les particularités du sujet. Elle explicite et contextualise le sujet. Elle est produite à partir des questions simples (où quand comment...) qui permettent de cerner les limites du sujet, questions simples produites après la toute première étape, la définition précise des termes du sujet.
Je dois reconnaître que je fais souvent ça aussi (même si je ne le présente pas comme ça aux étudiants). La problématique, dans mon esprit, c'est l'hypothèse de départ qui va servir de fil directeur, le développement sera la démonstration validant cette hypothèse de départ (de ce fait, je trouve les problématiques à la forme interrogative très maladroites, même si je sais que c'est la règle générale). La problématique est donc, à mon sens, le symbole de la démarche hypothético-déductive. C'est très beau du point de vue intellectuel et ça ne peut que satisfaire un philosophe (PY ), mais en histoire, l'hypothèse de départ, elle est quand même souvent posée après quelques recherches, pas avant (même si on fait semblant que si).
Je partage assez les messages de Kalypso.
Pour toi le sujet en lui même est la problématique du coup? ou est donné directement aux élève (les élèves ne la pose pas eux-mêmes)
Dans mes cours je leur fait poser le problème et émettre les hypothèses, mais le problème que je constate c'est qu'en conclusion ils disent juste "l'hypothèse est validée" sans donner du coup une réponse claire et précise au problème posé (synthèse générale de toutes les données qu'ils ont tiré à partir d' "étude de cas particulier" )
ah non !
exemple : sujet : la social démocratie en Allemagne depuis 1875
problématique : en quoi la social démocratie a-t-elle évolué en fonction de ses hésitations entre courant réformiste et courant révolutionnaire ? (bon j'ai formulé à l'arrache, c'est maladroit, mais l'idée est là)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Charivari a écrit:En classe prépa, le professeur de philosophie nous imposé d'écrire la problématique comme suit: "pourquoi...., bien que....?" Il fallait obligatoirement qu'il y ait contradiction au départ. Et la question ne pouvait être que "pourquoi".
Ce qui peut être très artificiel en histoire!
Kalypso a écrit:
tu formules à merveille ce que je sentais confusément !
Merci!
- User17706Bon génie
Continuez, je ramasse et je note après
Blague à part, c'est intéressant. Mais ce qui m'intéresse surtout est ce que vous dites aux élèves (cela dit, je suppose que quand vous écrivez ce que vos profs vous ont dit, c'est une façon de dire que vous dites la même chose aux élèves).
Blague à part, c'est intéressant. Mais ce qui m'intéresse surtout est ce que vous dites aux élèves (cela dit, je suppose que quand vous écrivez ce que vos profs vous ont dit, c'est une façon de dire que vous dites la même chose aux élèves).
- NadejdaGrand sage
La problématique, généralement je la sens très bien après l'analyse méthodique du sujet et de ses contradictions et apories, mais j'ai souvent besoin de composer un plan, même sommaire, pour la préciser. Et ça me donne moins l'impression de réfléchir de façon trop abstraite sur un corpus (en lettres).
- KalypsoExpert spécialisé
j'emploie souvent l'expression de "fil directeur" qui doit "questionner" le sujet, chaque grande partie étant une partie de la réponse à ce questionnement.
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