- Ajonc35Sage
Je pense que beaucoup de neos ne sont pas étonnés pour le vivre dans leur etbt. En tout cas pas moi. Par contre, j'ai pu remarquer que ceux qui faisaient du zèle dans ce genre de réunion étaient les moins prompts à appliquer ce qu'ils proposaient, pour ne pas dire pas du tout, mais en attendant ON les aura remarqués.DODO62 a écrit:Dans mon lycée, l'IPR qui est venu assister à une réunion du conseil pédagogique a dû freiner les ardeurs de certains collègues...Prêts à monter des grilles improbables de coeff, nombre de devoirs. Notre CDE a répété qu'il nous fallait être le plus vague possible et préserver notre liberté péda. Sincèrement je ne pensais pas que les pressions viendraient de certains collègues et non de l'administration...Lundi réunion-concertation par matière. Dans ma discipline nous ne sommes pas d'accord: 2 collègues veulent inscrire des devoirs précis dans le projet. Donc nous allons voter et c'est la majorité qui l'emportera? Bonjour l'ambiance...
- piescoModérateur
Chez nous on a voté : heureusement les partisans des devoirs communs n'étaient pas nombreux.
Je suis quand-même étonnée de constater que certains courent vers le travail supplémentaire et souvent inutile. Comme si on n'avait pas assez à faire déjà.
Tiens, c'est peut-être une piste de réflexion...
Je suis quand-même étonnée de constater que certains courent vers le travail supplémentaire et souvent inutile. Comme si on n'avait pas assez à faire déjà.
Tiens, c'est peut-être une piste de réflexion...
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Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- CasparProphète
piesco a écrit:Chez nous on a voté : heureusement les partisans des devoirs communs n'étaient pas nombreux.
Je suis quand-même étonnée de constater que certains courent vers le travail supplémentaire et souvent inutile. Comme si on n'avait pas assez à faire déjà.
Tiens, c'est peut-être une piste de réflexion...
Je n'ai pas été étonné...ou plutôt c'est un étonnement toujours renouvelé. Certains pensent sans doute qu'ils vont sauver le monde.
- JennyMédiateur
Je ne trouve pas que ça rajoute du travail.
Je ferais moins de DS classiques. La surveillance des devoirs communs est rémunérée, ça fera de l’argent en plus.
Je ferais moins de DS classiques. La surveillance des devoirs communs est rémunérée, ça fera de l’argent en plus.
- HélipsProphète
Oui alors ça, on m'a aussi fait le coup. Et puis l'année d'après, pouf "en fait a p'us les sous" mais "céimportant". Donc je suis par principe opposée à tout engagement de l'existence d'un devoir commun de principe. Qu'après, on se dise entre nous que c'est une année où on peut en organiser un, c'est autre chose.Jenny a écrit:Je ne trouve pas que ça rajoute du travail.
Je ferais moins de DS classiques. La surveillance des devoirs communs est rémunérée, ça fera de l’argent en plus.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- CleroliDoyen
Cela dépend du rythme des devoirs communs : dans un établissement que je connais, c'est une fois toutes les 3 semaines dans certaines disciplines et gare à celui qui refuserait, ses collègues et les parents lui tombent sur le dos.Jenny a écrit:Je ne trouve pas que ça rajoute du travail.
- Clecle78Bon génie
Ah oui ! La rémunération c'est au bon vouloir du chef, donc ...
- HélipsProphète
Alors là, la seule façon de rendre ça convenable en terme de charge de travail, c'est que c'est l'un des profs concernés qui fait l'énoncé, lui tout seul, comme si c'était un contrôle rien que pour lui, et on tourne. Parce que si on doit se concerter :Cleroli a écrit:Cela dépend du rythme des devoirs communs : dans un établissement que je connais, c'est une fois toutes les 3 semaines dans certaines disciplines et gare à celui qui refuserait, ses collègues et les parents lui tombent sur le dos.Jenny a écrit:Je ne trouve pas que ça rajoute du travail.
Edit : en fait, je me souviens d'une année, dans un lycée à 4 termS, ça fonctionnait très bien, parce qu'on s'entendait très bien : on avait 2 fois 2 classes alignés, donc on faisait tous les devoirs communs avec la classe alignée avec la sienne. Mais ça marchait parce que l'organisation était :
prof A : "tiens, je te propose ça comme énoncé"
prof B : "parfait, mais tu as oublié un s à tel mot"
prof A : "ok, je corrige, je photocopie".
et terminé.
Et que les devoirs avaient lieu sur nos heures, pas en plus.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- Ajonc35Sage
Finalement rien n'a été inventé. Souvenirs de mon lycée ou nous avions des devoirs communs tous les samedis matins puis le vendredi après midi.Cleroli a écrit:Cela dépend du rythme des devoirs communs : dans un établissement que je connais, c'est une fois toutes les 3 semaines dans certaines disciplines et gare à celui qui refuserait, ses collègues et les parents lui tombent sur le dos.Jenny a écrit:Je ne trouve pas que ça rajoute du travail.
En troisième, tous les 15 jours pour préparer le bepc, quand cela était encore important.
- InvitéInvité
Alors avec deux collègues nous avons des groupes de la même spécialité. On a donc essayé de «se mettre d’accord» pour les évaluations du trimestre 1. C’est une cata. On y a consacré plus de 10 heures de discussion. Un collègue à quasiment fait cécession et avec l’autre malgré les heures de discussion, grilles communes on a un écart de plus de deux points sur la moyenne.
Alors si on devait faire quelque chose pour l’équité des élèves, ca n’est certainement pas le PLE ni le contrôle continu, mais bien un sujet national avec un barème et toute l’organisation d’harmonisation qui va avec.
Tout ca est juste inutile du point de vue des élèves car pendant ce temps on n’enseigne pas.
J’en ai déja ras le bol.
Alors si on devait faire quelque chose pour l’équité des élèves, ca n’est certainement pas le PLE ni le contrôle continu, mais bien un sujet national avec un barème et toute l’organisation d’harmonisation qui va avec.
Tout ca est juste inutile du point de vue des élèves car pendant ce temps on n’enseigne pas.
J’en ai déja ras le bol.
- mathmaxExpert spécialisé
C’est marrant, dans mon lycée c’est nous qui insistons pour avoir le droit de faire des devoirs communs. La direction n’en voulait plus, parce que c’est fatigant à organiser, et surtout nous mettions des mauvaises notes, et comme c’était un travail d’équipe c’était plus difficile de faire pression sur tel ou tel collègue pour qu’il remonte ces notes !
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- BalthazaardVénérable
youpeka a écrit:Alors avec deux collègues nous avons des groupes de la même spécialité. On a donc essayé de «se mettre d’accord» pour les évaluations du trimestre 1. C’est une cata. On y a consacré plus de 10 heures de discussion. Un collègue à quasiment fait cécession et avec l’autre malgré les heures de discussion, grilles communes on a un écart de plus de deux points sur la moyenne.
Alors si on devait faire quelque chose pour l’équité des élèves, ca n’est certainement pas le PLE ni le contrôle continu, mais bien un sujet national avec un barème et toute l’organisation d’harmonisation qui va avec.
Tout ca est juste inutile du point de vue des élèves car pendant ce temps on n’enseigne pas.
J’en ai déja ras le bol.
En tous points d'accord avec toi...l'énergie que l'on pourrait consacrer aux élèves se perd dans des discussions interminables de mise au point et de détails insignifiants de notation....pour arriver, en général, à des notes catastrophiques (comme évoqué dans le post suivant)
- BalthazaardVénérable
Hélips a écrit:Alors là, la seule façon de rendre ça convenable en terme de charge de travail, c'est que c'est l'un des profs concernés qui fait l'énoncé, lui tout seul, comme si c'était un contrôle rien que pour lui, et on tourne. Parce que si on doit se concerter :Cleroli a écrit:Cela dépend du rythme des devoirs communs : dans un établissement que je connais, c'est une fois toutes les 3 semaines dans certaines disciplines et gare à celui qui refuserait, ses collègues et les parents lui tombent sur le dos.Jenny a écrit:Je ne trouve pas que ça rajoute du travail.
Edit : en fait, je me souviens d'une année, dans un lycée à 4 termS, ça fonctionnait très bien, parce qu'on s'entendait très bien : on avait 2 fois 2 classes alignés, donc on faisait tous les devoirs communs avec la classe alignée avec la sienne. Mais ça marchait parce que l'organisation était :
prof A : "tiens, je te propose ça comme énoncé"
prof B : "parfait, mais tu as oublié un s à tel mot"
prof A : "ok, je corrige, je photocopie".
et terminé.
Et que les devoirs avaient lieu sur nos heures, pas en plus.
Mouais...je ne t'accuse pas de mensonge mais chez moi pour une organisation similaire, le point A était accepté du bout des lèvres quant ce n'était pas carrément soumis à réserves et le B menait à XXXXX..."détails" à corriger tant dans le fond que dans la forme
Perso, je hais les devoirs communs, je ne vois pas du tout cela comme un gain de temps mais encore une fois comme une limitation de ma liberté....je ne l'accepte pas de Blanquer, ce n'est pas pour me soumettre à mes collègues...
- HélipsProphète
J'ai bien écrit UNE année. Et juste deux collègues à chaque fois, et chacun persuadé que si on ne gagne pas de temps, on arrête. Bref, un alignement certain des planètes. Mais c'est comme partager une classe, j'ai deux expériences de partage tout à fait positive, seulement parce qu'on s'est choisies, qu'on a tout mis sur la table avant sur la répartition, et le fait que j'ai apprécié ne m'empêche pas de déconseiller tout à fait.
Dans le cas des devoirs communs, demander en amont un alignement, donc quasiment s'engager à faire des devoirs communs, c'est niet. Je ne travaille pas avec n'importe qui (ce qui ne m'empêche pas de trouver mes collègues sympas et intéressants).
Dans le cas des devoirs communs, demander en amont un alignement, donc quasiment s'engager à faire des devoirs communs, c'est niet. Je ne travaille pas avec n'importe qui (ce qui ne m'empêche pas de trouver mes collègues sympas et intéressants).
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- JennyMédiateur
Hélips a écrit:Alors là, la seule façon de rendre ça convenable en terme de charge de travail, c'est que c'est l'un des profs concernés qui fait l'énoncé, lui tout seul, comme si c'était un contrôle rien que pour lui, et on tourne. Parce que si on doit se concerter :Cleroli a écrit:Cela dépend du rythme des devoirs communs : dans un établissement que je connais, c'est une fois toutes les 3 semaines dans certaines disciplines et gare à celui qui refuserait, ses collègues et les parents lui tombent sur le dos.Jenny a écrit:Je ne trouve pas que ça rajoute du travail.
J’ai toujours fait comme ça, à vrai dire.
En première STMG, je vais de toute façon me concerter avec moi même et on devrait être d’accord. :lol:
Et pour la rémunération, c’est simple. Si c’est pas payé, pas de devoirs communs, point.
- HélipsProphète
Jenny a écrit:Hélips a écrit:Alors là, la seule façon de rendre ça convenable en terme de charge de travail, c'est que c'est l'un des profs concernés qui fait l'énoncé, lui tout seul, comme si c'était un contrôle rien que pour lui, et on tourne. Parce que si on doit se concerter :Cleroli a écrit:Cela dépend du rythme des devoirs communs : dans un établissement que je connais, c'est une fois toutes les 3 semaines dans certaines disciplines et gare à celui qui refuserait, ses collègues et les parents lui tombent sur le dos.Jenny a écrit:Je ne trouve pas que ça rajoute du travail.
J’ai toujours fait comme ça, à vrai dire.
En première STMG, je vais de toute façon me concerter avec moi même et on devrait être d’accord. :lol:
Et pour la rémunération, c’est simple. Si c’est pas payé, pas de devoirs communs, point.
Donc c'est bien ce que je dis : pas de devoirs communs en dehors de mes heures de cours. Parce que bon, les HSE promises et pas payées, on en a une petite liste.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- MoonchildSage
TFS a écrit:VicomteDeValmont a écrit:Une contribution de Muriel Cesbron et Guy Dreux (Chercheur à l’IR-FSU)
Actuellement dans les quelques 2500 lycées d’enseignement général que compte l’Education nationale, tous les professeurs sont sommés de participer à des « réunions » de travail ou « commissions » pour élaborer, au sein de chaque établissement, un Projet Local d’Evaluation (PLE). Ces réflexions locales sont très largement encadrées par des documents nationaux et académiques qui indiquent assez précisément ce que l’on attend des enseignants. En revanche, ces mêmes documents sont beaucoup moins précis sur le sens véritable et l’usage à terme qui pourra être fait de ces Projets Locaux d’Evaluation.
Pour le comprendre, il est essentiel de revenir à l’origine de cette demande faite par le ministère de l’Education nationale. Cette invite à « un travail d’entente collective » sur nos modalités d’évaluation n’est en effet que la conséquence logique d’une série de décisions ministérielles. Une réforme en appelle une autre… pour finalement constituer un ensemble original et radicalement nouveau qu’il est essentiel de comprendre tant il affecte notre métier.
La suite :
http://institut.fsu.fr/Le-Plan-Local-d-Evaluation-des-lycees-une-contractualisation-de-l-evaluation.html
Excellent article... à partager en masse pour ouvrir les yeux de beaucoup.
Je trouve cet article très intéressant, cependant j'ai quelques réserves quant à certaines de ses conclusions.
L'effacement du Bac au profit de Parcoursup me paraît être une évidence qui ne fait plus débat ; par contre, si la description dans cet article de la mise en place d'un process de certification harmonisé visant à garantissant une égalité de traitement entre tous les élèves quels que soit leur établissement paraît être une théorie cohérente, je ne suis pas sûr que ce soit le but recherché par le Ministère car, concrètement, notre institution s'accommode beaucoup trop des divergences locales des pratiques d'évaluation et je serais même tenté de croire que, pour continuer à fonctionner sans devoir remettre toute son organisation à plat, elle a besoin de ces divergences qui sont d'ailleurs bien présentées dans l'article.
En effet, dans les établissements difficiles, le maintien de la "paix sociale" repose entre-autres sur une pratique de notation plus qu'indulgente tandis que les lycées d'élites ne peuvent se dispenser de leur traditionnelle exigence dans l'évaluation qui participe à la stimulation - et à la mise en concurrence - des meilleurs élèves ; entre ces deux extrêmes, les lycées "ordinaires" qui se retrouvent tiraillés entre des exigences contradictoires de rigueur/sélection d'une part et de bienveillance/complaisance d'autre part doivent trouver un compromis qui ne peut reposer que sur la prise en compte des caractéristiques du contexte local.
Pour survivre, ce système a besoin d'une certaine opacité et une harmonisation trop efficace le ferait inévitablement exploser ; c'est pourquoi je n'adhère pas totalement à la théorie exposée dans cet article.
En fait, j'ai l'impression que ce qui se prépare est plus sournois, que toute cette agitation autour du PLE est essentiellement un écran de fumée destiné à faire croire à l'opinion publique, c'est-à-dire aux familles, que le système sera égalitaire alors que, concrètement, cette usine à gaz servira essentiellement comme outil de pression sur les quelques collègues récalcitrants pour qu'il remontent leurs moyennes afin que le taux de réussite au Bac soit conforme aux directives du Ministère relayées par les Rectorats ; il importera peu que les notes soient représentatives du niveau réel des élèves, il faudra seulement qu'elles soient "suffisamment bonnes".
Bien sûr il faut aussi régler la question du traitement des dossiers Parcoursup par les commissions d'admission des établissements du supérieur. Tant qu'il restait des épreuves nationales, malgré des divergences locales déjà parfaitement avérées, il y avait tout de même une relative convergence au niveau de l'évaluation car les enseignants se raccordaient tant bien que mal au calibrage du Bac et l'interprétation des dossiers par les collègues du supérieur pouvait encore fonctionner cahin-caha. Avec la généralisation du contrôle continu, les pratiques de notations se retrouveront complètement débridées et, dans la majorité des cas, ça va être une grande braderie comme on a déjà pu l'observer l'année précédente donc les bulletins transmis par les lycées d'origine seront complètement inexploitables ; c'est là qu'intervient la prise en compte dans Parcoursup des notes des deux épreuves de spécialité qui ne sont pas en elles-mêmes des certifications nationales égalitaires puisque, selon l'organisation des convocations, les candidats auront deux sujets différents mais qui auront uniquement pour objectif de permettre aux commissions du supérieur d'évaluer par comparaison la représentativité de l'ensemble des notes des bulletins scolaires et sans doute, à terme, d'ajuster leurs coefficients correctifs en fonction de l'établissement d'origine.
- AudreyOracle
Question: qu'en est-il des collèges? Je demande parce que dans le semainier transmis vendredi par notre adjoint, il est noté que nos chefs rencontreront la DASEN jeudi pour parler de l'auto-évaluation du collège... J'aimerais bien comprendre à quoi ça va ressembler au collège, parce que nous, nous ne sommes évidemment pas concernés par parcoursup et le contrôle continu.
- HélipsProphète
Ce sont deux choses différentes. Ce dont tu parles, c'est ça : https://www.neoprofs.org/t120275-des-propositions-explosives-pour-l-evaluation-des-eleves-et-des-etablissements-scolairesAudrey a écrit:Question: qu'en est-il des collèges? Je demande parce que dans le semainier transmis vendredi par notre adjoint, il est noté que nos chefs rencontreront la DASEN jeudi pour parler de l'auto-évaluation du collège... J'aimerais bien comprendre à quoi ça va ressembler au collège, parce que nous, nous ne sommes évidemment pas concernés par parcoursup et le contrôle continu.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- LagomorpheFidèle du forum
Audrey a écrit:Question: qu'en est-il des collèges? Je demande parce que dans le semainier transmis vendredi par notre adjoint, il est noté que nos chefs rencontreront la DASEN jeudi pour parler de l'auto-évaluation du collège... J'aimerais bien comprendre à quoi ça va ressembler au collège, parce que nous, nous ne sommes évidemment pas concernés par parcoursup et le contrôle continu.
Je pense qu'il s'agit de complètement autre chose = du nouveau dispositif par lequel, toutes les n années, les établissements scolaires subissent une évaluation (ou auto-évaluation pourquoi pas) par un bataillon d'experts plus ou moins extérieurs et des réunions évidemment aussi indispensables que passionnantes.
Rien à voir en tous cas avec l'harmonisation de l'évaluation des élèves visée par le PLE en lycée.
Edit: grilled by Helips
- lene75Prophète
Hélips a écrit:Jenny a écrit:Hélips a écrit:Alors là, la seule façon de rendre ça convenable en terme de charge de travail, c'est que c'est l'un des profs concernés qui fait l'énoncé, lui tout seul, comme si c'était un contrôle rien que pour lui, et on tourne. Parce que si on doit se concerter :Cleroli a écrit:
Cela dépend du rythme des devoirs communs : dans un établissement que je connais, c'est une fois toutes les 3 semaines dans certaines disciplines et gare à celui qui refuserait, ses collègues et les parents lui tombent sur le dos.
J’ai toujours fait comme ça, à vrai dire.
En première STMG, je vais de toute façon me concerter avec moi même et on devrait être d’accord. :lol:
Et pour la rémunération, c’est simple. Si c’est pas payé, pas de devoirs communs, point.
Donc c'est bien ce que je dis : pas de devoirs communs en dehors de mes heures de cours. Parce que bon, les HSE promises et pas payées, on en a une petite liste.
À ce sujet je m'interroge : la surveillance des devoirs communs fait-elle partie de nos obligations de service ?
Il est en train de se passer dans mon établissement quelque chose qui me paraît malsain. Jusque-là, nous pouvions organiser sur la base du volontariat des DST le samedi matin. Ces DST étaient surveillés par des collègues volontaires payés 1HSE pour 2h de surveillance. Sauf que depuis la réforme et les conséquences qu'elle a eues sur les edt et la charge de travail, de volontaires il n'y a plus. De sorte qu'en début d'année nous avons reçu un message lapidaire nous indiquant que chaque DST serait désormais surveillé par celui qui l'organise. Étape suivante, non explicitement reliée à la précédente. On nous impose, dans le cadre du projet d'évaluation, de remplir en un temps très réduit ne laissant pas le temps de la réflexion une « trame » et on impose à chaque discipline et spécialité de s'engager sur des dates de devoirs communs (il faut indiquer non pas un jour précis mais une semaine). J'ai peut-être l'esprit mal tourné mais je sens qu'une fois que ces dates auront été présentées aux parents, on nous dira qu'il nous faut surveiller ces devoirs en dehors des heures de cours et que nous n'avons plus le choix puisque nous nous sommes engagés à faire ces DST dans le projet d'évaluation... la plupart des disciplines ont déjà renvoyé leur trame remplie à la direction.
D'où ma question : peut-on nous obliger à surveiller ces devoirs en plus de nos heures de cours ? La participation à ce genre de joyeusetés fait-elle partie de nos obligations de service au même titre que la surveillance des examens.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- nc33Niveau 10
Pour les devoirs communs ratés, il doit y'avoir plein de raisons possibles. La première c'est que nos évaluations habituelles calquent ce qu'on a vu en classe, sauf pour les devoirs communs (à moins d'avoir tous les mêmes cours et là vive la liberté pédagogique). En plus on peut être tenté d'accepter des exercices compliqués mais qui "font bien" dans un devoir commun. La deuxième est qu'on évite de trop réviser pour ne pas fausser l'éventuelle comparaison avec les collègues ou être accusé d'avoir plus ou moins dévoilé le sujet en travaillant un exercice proche la veille. La troisième est qu'on n'a pas tous les mêmes exigences en notant, voire que notre notation est affectée par le nom de l'élève (sauf quand c'est pas le notre).
- mathmaxExpert spécialisé
Balthazaard a écrit:Hélips a écrit:Alors là, la seule façon de rendre ça convenable en terme de charge de travail, c'est que c'est l'un des profs concernés qui fait l'énoncé, lui tout seul, comme si c'était un contrôle rien que pour lui, et on tourne. Parce que si on doit se concerter :Cleroli a écrit:Cela dépend du rythme des devoirs communs : dans un établissement que je connais, c'est une fois toutes les 3 semaines dans certaines disciplines et gare à celui qui refuserait, ses collègues et les parents lui tombent sur le dos.Jenny a écrit:Je ne trouve pas que ça rajoute du travail.
Edit : en fait, je me souviens d'une année, dans un lycée à 4 termS, ça fonctionnait très bien, parce qu'on s'entendait très bien : on avait 2 fois 2 classes alignés, donc on faisait tous les devoirs communs avec la classe alignée avec la sienne. Mais ça marchait parce que l'organisation était :
prof A : "tiens, je te propose ça comme énoncé"
prof B : "parfait, mais tu as oublié un s à tel mot"
prof A : "ok, je corrige, je photocopie".
et terminé.
Et que les devoirs avaient lieu sur nos heures, pas en plus.
Mouais...je ne t'accuse pas de mensonge mais chez moi pour une organisation similaire, le point A était accepté du bout des lèvres quant ce n'était pas carrément soumis à réserves et le B menait à XXXXX..."détails" à corriger tant dans le fond que dans la forme
Perso, je hais les devoirs communs, je ne vois pas du tout cela comme un gain de temps mais encore une fois comme une limitation de ma liberté....je ne l'accepte pas de Blanquer, ce n'est pas pour me soumettre à mes collègues...
Chez nous cela se passait exactement comme décrit ci-dessus par Helips, et ce pendant des années. Les devoirs se tenaient ensuite sur des heures choisies par la direction, surveillés par les collègues qui avaient les classes à ce moment là. Il est vrai que nous avons la chance d’être tous plus ou moins sur la même longueur d’onde concernant l’enseignement de notre discipline, de plus en terminale celui qui faisait le sujet piochait dans les annales de bac.Mais j’ai l’impression que c’est assez courant en mathématiques en lycée d’être à peu près d’accord sur les exigences en ayant en ligne de mire le bac et les études supérieures. Préparation : temps de faire une liste des chapitres vus, calcul de l’intersection (10 min), transmission au volontaire qui faisait le sujet. Barème : 10 min à 3, qui transmettaient aux 2 autres.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- Cléopatra2Guide spirituel
Lene, absolument pas. Et cela va vraiment à l'encontre du PLE. Ca doit être 2 choses différentes : les devoirs communs (pas obligatoires s'ils ne sont pas sur un moment banalisé de l'établissement et même là je ne suis pas sûre), et le PLE.
Je ne vois pas comment on pourrait t'obliger à venir un samedi surveiller un devoir commun.
Je ne vois pas comment on pourrait t'obliger à venir un samedi surveiller un devoir commun.
- piescoModérateur
Jenny a écrit:Je ne trouve pas que ça rajoute du travail.
Je ferais moins de DS classiques. La surveillance des devoirs communs est rémunérée, ça fera de l’argent en plus.
Cela dépend en effet de l'organinaction de la chose.
Quand il est question d'un devoir commun avec un sujet commun, un barème et un corrigé harmonisés (avec réunions de concertation), et qu'en plus on corrige les copies des élèves des collègues pour moi c'est du travail supplémentaire.
Parce qu'en langues l'expression est fondamentale et si je veux savoir si mes élèves ont des difficultés ou au contraire ont bien progressé il faudrait que je me penche sur leurs productions.
Et bon, la correction commune... où et quand ?
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