- bernardoFidèle du forum
Salut les Neo, est-ce que vous seriez d'accord pour dire que "s'appeler" est un verbe attributif ?
Il s'appelle James.
James : attribut du sujet "il" ?
Il s'appelle James.
James : attribut du sujet "il" ?
- NLM76Grand Maître
Oui. En latin on utiliserait un nominatif. Mais j'imagine qu'il est des langues qui sentent là un instrumental, ou quelque chose d'approchant (= "au moyen du nom xxx").
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- DorineHabitué du forum
J'avais retenu que le verbe attributif pouvait être remplacé par "être". C'est le cas ici même si c'est un peu tiré par les cheveux.bernardo a écrit:Salut les Neo, est-ce que vous seriez d'accord pour dire que "s'appeler" est un verbe attributif ?
Il s'appelle James.
James : attribut du sujet "il" ?
- IphigénieProphète
On pourrait aussi bien dire attribut du Cod, je pense.
Du sujet ça ne choque pas non plus: « il est James par son nom »dirait-on en latin .
Du sujet ça ne choque pas non plus: « il est James par son nom »dirait-on en latin .
- DorineHabitué du forum
Attribut du cod ? Je ne suis pas convaincue même si j'ai bien compris pourquoi tu proposais cette réponse.Iphigénie a écrit:On pourrait aussi bien dire attribut du Cod, je pense.
Du sujet ça ne choque pas non plus: « il est James par son nom »dirait-on en latin .
Je préfère la traduction latine.
- *Ombre*Grand sage
Si on joue un peu avec la phrase : Il s'appelle James, mais ses amis l'appellent Jimmy.
On voit mieux ainsi le lien attributif. Rattacher ce lien au sujet dans le premier cas me paraît le plus simple, "s'appeler" n'étant pas appeler soi-même. Et en l'occurrence, James, c'est bien "il".
On voit mieux ainsi le lien attributif. Rattacher ce lien au sujet dans le premier cas me paraît le plus simple, "s'appeler" n'étant pas appeler soi-même. Et en l'occurrence, James, c'est bien "il".
- bernardoFidèle du forum
Merci pour vos réponses.
Dans la phrase : on appelle cet homme James, "James" sonne bien en effet comme attribut du COD "cet homme".
Dans : Il s'appelle James, "James" se rapproche plus de la fonction Attribut du sujet : ce n'est pas James qui se nomme lui-même et le verbe s'appeler est perçu comme essentiellement pronominal puisque le pronom est vide.
Enfin dans : Il est appelé James, où le verbe est au passif, on sent bien la présence invisible d'un ou de plusieurs agents qui nomment James.
Cela me fait réfléchir à cette notion d'attribution : dans la phrase il est joyeux, il y a aussi en quelque sorte une sorte d'agent qui attribue (par sa parole) au sujet il un état (la joie). Et du coup je me dis que dans tout acte d'énonciation il y a quelque chose de performatif : énoncer c'est toujours agir, que ce soit pour attribuer un état au sujet ou pour nommer l'objet visé par l'action exercée par le sujet.
L'énoncé je te baptise James est performatif mais en quelque sorte les énoncés Il s'appelle James, James est joyeux ou même James mange des cerises le sont un peu aussi.
Dans la phrase : on appelle cet homme James, "James" sonne bien en effet comme attribut du COD "cet homme".
Dans : Il s'appelle James, "James" se rapproche plus de la fonction Attribut du sujet : ce n'est pas James qui se nomme lui-même et le verbe s'appeler est perçu comme essentiellement pronominal puisque le pronom est vide.
Enfin dans : Il est appelé James, où le verbe est au passif, on sent bien la présence invisible d'un ou de plusieurs agents qui nomment James.
Cela me fait réfléchir à cette notion d'attribution : dans la phrase il est joyeux, il y a aussi en quelque sorte une sorte d'agent qui attribue (par sa parole) au sujet il un état (la joie). Et du coup je me dis que dans tout acte d'énonciation il y a quelque chose de performatif : énoncer c'est toujours agir, que ce soit pour attribuer un état au sujet ou pour nommer l'objet visé par l'action exercée par le sujet.
L'énoncé je te baptise James est performatif mais en quelque sorte les énoncés Il s'appelle James, James est joyeux ou même James mange des cerises le sont un peu aussi.
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- IphigénieProphète
Oui c’est plus simple.*Ombre* a écrit:Si on joue un peu avec la phrase : Il s'appelle James, mais ses amis l'appellent Jimmy.
On voit mieux ainsi le lien attributif. Rattacher ce lien au sujet dans le premier cas me paraît le plus simple, "s'appeler" n'étant pas appeler soi-même. Et en l'occurrence, James, c'est bien "il".
D’un autre côté quand on dit
Ils s’appellent les Barjots »
On comprend bien que les joueurs appellent eux ( leur équipe ) les barjots. Et pas que leur nom est Barjot.
- EsclarmondeNiveau 5
Deux passages presque consécutifs dans la fin de la scène 1 de L'île des esclaves :
Nous verrons ce que tu penseras de cette justice-là
Tu sauras mieux ce qu'il est permis de faire souffrir aux autres
Pris d'un doute sur les 2 subordonnées soulignées, je relis la Grammaire méthodique du français et cette remarque ne m'aide pas à trancher :
"Il est parfois difficile de distinguer une interrogative indirecte d'une relative"
Nous verrons ce que tu penseras de cette justice-là
Tu sauras mieux ce qu'il est permis de faire souffrir aux autres
Pris d'un doute sur les 2 subordonnées soulignées, je relis la Grammaire méthodique du français et cette remarque ne m'aide pas à trancher :
"Il est parfois difficile de distinguer une interrogative indirecte d'une relative"
- SergeMédiateur
J'ai une question concernant le superlatif.
Dans "C'est le plus intelligent", si "le" est déterminant, ce serait le déterminant de quel nom, puisqu'il n'est devant aucun nom qu'il détermine ? "Intelligent" n'est pas ici un adjectif substantivé. Est-ce parce qu'il faut rétablir mentalement le nom ? Mais même dans ce cas, je n'ai pas souvenir d'exemples où le déterminant ne déterminerait pas un nom placé après lui, et qu'il faudrait sous entendre. A moins que dans le cas du superlatif, ce "le" ne peut être analysé seul ?
Dans "C'est le plus intelligent", si "le" est déterminant, ce serait le déterminant de quel nom, puisqu'il n'est devant aucun nom qu'il détermine ? "Intelligent" n'est pas ici un adjectif substantivé. Est-ce parce qu'il faut rétablir mentalement le nom ? Mais même dans ce cas, je n'ai pas souvenir d'exemples où le déterminant ne déterminerait pas un nom placé après lui, et qu'il faudrait sous entendre. A moins que dans le cas du superlatif, ce "le" ne peut être analysé seul ?
- *Ombre*Grand sage
En fait, il n'y a pas de déterminant parce qu'il y aurait un nom, mais il y a un déterminant parce que l'adjectif est au superlatif, et cela substantive l'adjectif. Tu remarqueras que, par la magie de ce déterminant, l'adjectif peut alors occuper des fonctions nominales :
Le plus intelligent remportera un cactus géant.
J'ai épousé le plus intelligent (et le plus cool).
Je ne sais pas si cela répond à ta question.
Le plus intelligent remportera un cactus géant.
J'ai épousé le plus intelligent (et le plus cool).
Je ne sais pas si cela répond à ta question.
- *Ombre*Grand sage
Esclarmonde a écrit:Deux passages presque consécutifs dans la fin de la scène 1 de L'île des esclaves :
Nous verrons ce que tu penseras de cette justice-là
Tu sauras mieux ce qu'il est permis de faire souffrir aux autres
Pris d'un doute sur les 2 subordonnées soulignées, je relis la Grammaire méthodique du français et cette remarque ne m'aide pas à trancher :
"Il est parfois difficile de distinguer une interrogative indirecte d'une relative"
Oui, c'est vrai, surtout pour la première (savoir est un verbe canonique pour l'introduction de la relative indirecte), mais je penche néanmoins pour une interrogative aussi :
Que penseras-tu de cette justice-là ? Nous le verrons bien.
Il y a dans cette réplique quelque chose qui relève de l'interrogation rhétorique, fût-elle indirecte.
- NLM76Grand Maître
Pour une fois, je pense que la GMF a ici parfaitement raison. Les relatives indéfinies ont vraiment de nombreux points communs avec les interrogatives indirectes.Esclarmonde a écrit:Deux passages presque consécutifs dans la fin de la scène 1 de L'île des esclaves :
Nous verrons ce que tu penseras de cette justice-là
Tu sauras mieux ce qu'il est permis de faire souffrir aux autres
Pris d'un doute sur les 2 subordonnées soulignées, je relis la Grammaire méthodique du français et cette remarque ne m'aide pas à trancher :
"Il est parfois difficile de distinguer une interrogative indirecte d'une relative"
En l'espèce, ce sont bien pour moi des interrogatives indirectes. D'ailleurs on pourrait aussi bien avoir, pour la première : "Nous verrons si tu penses que c'est juste ou pas".
Mais je dois reconnaître que je ferais bien de toutes les relatives indéfinies des interrogatives indirectes...
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- NLM76Grand Maître
Jamais réfléchi de façon approfondie à cette question. Mais ça me fait penser au fait qu'on dit "Celui que j'aime le plus, c'est..."*Ombre* a écrit:En fait, il n'y a pas de déterminant parce qu'il y aurait un nom, mais il y a un déterminant parce que l'adjectif est au superlatif, et cela substantive l'adjectif. Tu remarqueras que, par la magie de ce déterminant, l'adjectif peut alors occuper des fonctions nominales :
Le plus intelligent remportera un cactus géant.
J'ai épousé le plus intelligent (et le plus cool).
Je ne sais pas si cela répond à ta question.
à creuser.
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- EsclarmondeNiveau 5
NLM76 et Ombre, merci de vos lumières. Difficile de demander aux élèves d'être hyper pointus quand nous-mêmes hésitons. Cf notre fil sur la négation totale ou partielle (point de la négation que je n'aborde pas avec eux. Je suis déjà content quand ils identifient un temps, un mode, une subordonnée relative, la nature d'un mot, etc).
- SergeMédiateur
Donc si le superlatif substantive l'adjectif, "le" est bien un déterminant article indéfini, et "intelligent" doit être analysé comme un nom commun ?
- NLM76Grand Maître
Ce n'est pas la même chose ! La question de la négation partielle ou totale est une escroquerie. Tandis que le fait qu'il y ait des zones intermédiaires dans l'analyse est inhérent à la langue, et nulle analyse ne peut échapper définitivement à toute ambiguïté.Esclarmonde a écrit:NLM76 et Ombre, merci de vos lumières. Difficile de demander aux élèves d'être hyper pointus quand nous-mêmes hésitons. Cf notre fil sur la négation totale ou partielle (point de la négation que je n'aborde pas avec eux. Je suis déjà content quand ils identifient un temps, un mode, une subordonnée relative, la nature d'un mot, etc).
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- e-mietteNiveau 7
Je me retrouve tout à fait dans tes interrogations, Esclarmonde ! Je suis toujours embêtée par les tournures en "ce que" à analyser... J'en ai une autre à vous soumettre, d'ailleurs : dans "Je me suis levé avec la pensée que la journée allait être atroce", QUE n'est pas pronom relatif, mais qui est-il (ce pervers polymorphe...) ?
- IphigénieProphète
Conjonction introduisant une subordonnée conjonctive complément du nom pensée , selon moi .
- NLM76Grand Maître
Exactement. Certains y verraient même une apposition au nom pensée (pensée = que la journée allait être atroce).Iphigénie a écrit:Conjonction introduisant une subordonnée conjonctive complément du nom pensée , selon moi .
Mais bon. C'est cool, une journée "atroce" ! C'est une journée où on est vivant.
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- IphigénieProphète
On sent la joie de vivre du grammairien!NLM76 a écrit:Exactement. Certains y verraient même une apposition au nom pensée (pensée = que la journée allait être atroce).Iphigénie a écrit:Conjonction introduisant une subordonnée conjonctive complément du nom pensée , selon moi .
Mais bon. C'est cool, une journée "atroce" ! C'est une journée où on est vivant.
- NLM76Grand Maître
J'adore le mot "atroce" ! Il est atrocement beau.
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- IphigénieProphète
Et puis, « un jour atroce » c’est un oxymore, non? J’y reconnais ta passion pour les figures de styleNLM76 a écrit:J'adore le mot "atroce" ! Il est atrocement beau.
- e-mietteNiveau 7
Merci, chers néos, j'avais oublié cette possibilité de complément du nom pour les subordonnées conjonctives, grrrrr ! Et moi qui, pour simplifier et aider mes élèves à distinguer relative et conjonctive, leur dit que la relative complète souvent un nom et la conjonctive un verbe ! A force de schématiser, hein... Tout est dans le prudent "souvent" que j'ajoute à chaque phrase dès que je parle de grammaire
- NLM76Grand Maître
Iphigénie a écrit:Et puis, « un jour atroce » c’est un oxymore, non? J’y reconnais ta passion pour les figures de styleNLM76 a écrit:J'adore le mot "atroce" ! Il est atrocement beau.
Oui. Je me souviens de :
Où personne n'a su m'expliquer l'adjectif au comparatif "plus clair"... Il me semble que l'antithèse est d'autant plus forte qu'elle demande de noircir un jour, qu'elle veut d'abord voir apparaître "plus clair". C'est-à-dire, d'une certaine façon, heureux. Autrement dit, ce qui est intéressant ici, ce n'est pas l'ambiance dépressive; c'est la joie dans le malheur, c'est le refus explicite, volontaire, du bonheur calme et ennuyeux. Je pense au tympan de l'église de Conques, où le Paradis ne fait pas du tout envie, tant il apparaît terne et compassé, et l'enfer semble beaucoup plus amusant...LLL a écrit:Mais quand mes yeus je sentiray tarir,
Ma voix cassee, & ma main impuissante,
Et mon esprit en ce mortel sejour
Ne pouvant plus montrer signe d'amante :
Priray la Mort noircir mon plus cler jour.
@e-miette : il me semble que le critère essentiel, que je martèle autant que je peux à mes élèves, c'est que le pronom relatif a une fonction à l'intérieur de la subordonnée, tandis que la conjonction non. Autrement dit, la nature de la proposition n'est pas dépendante de sa fonction. C'est le contraire. On repère la nature de la subordonnée, et ensuite on sait quelles sont les fonctions possibles. Relative -> complément de l'antécédent, en général ; conjonctive -> complément d'un verbe, d'un nom, sujet du verbe. Il me semble qu'il faut vraiment construire cette méthode, cette rigueur : d'abord la nature, ensuite la fonction.
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