Agrégation interne Lettres Modernes 2022

Question pour une amie -- savez-vous s'il faut apporter les ouvrages au programme ? Je suis quasiment certaine que non, mais je voudrais bien une confirmation !

Non, on nous les fournit.

Convoquée aussi le 23 !

Rhoo, bravo et bon courage, Nadejda
(et merci pour l'info !!!)

Il est bien précisé qu'un exemplaire des ouvrages sera mis à disposition des candidats.

Moi aussi le 23 ! Et je commence aussi à stresser. Dernière ligne droite !

@So Merci pour tes conseils !
J'ai déjà investi dans les volumes publiés par Ellipses et Atlande sur les oeuvres au programmes. J'en ai fiché une partie, mais je ne me vois pas fournir le même travail de mémorisation que pour les écrits (je sens que mon cerveau commence à saturer, le stress aidant...).
Je suis convoquée le 27. Cinq semaines, ça me paraît à la fois très proche (tout ce boulot !) et très lointain (trop loooong).

RogerMartin a écrit:Rhoo, bravo et bon courage, Nadejda
(et merci pour l'info !!!)

Merci, RM !

Appel à contributions : j'aimerais bien préparer une leçon sur Du Bellay, mais je ne suis pas convaincue par les sujets que j'ai trouvés.
De même, j'ai du mal à obtenir des extraits pertinents pour la comparée (surtout sur Guimaraes Rosa).

Si vous avez des propositions, je prends avec grand plaisir (bon, plaisir, j'exagère peut-être un peu, mais gratitude, certainement) !

Un peu tardivement, félicitations aux admissible ! Et courage pour la suite.

Consolation, repos et courage aux malheureux et malheureuses qui n'ont pas franchi la barre, de loin ou de près.

Et bon courage pour l'an prochain, puisque le jury fournit déjà la liste des ingrédients.

Bémol, j'ai entendu une leçon sur les noms propres. Ça peut être utile...

@Punky "Chouette" (encore une fois, avec toutes les modalisations qu'on imagine) sujet, merci... Je me pencherai peut-être sur la question demain.

@tangleding, tu ne la prépares pas l'an prochain ?

Hello @faustine62 , j'ai commencé à relire Du côté de chez Swann dont ma première lecture remonte à plus de 20 ans. Je compte lire ensuite Le temps retrouvé puis remonter les tomes manquants si j'ai le temps.

Je vais tout lire le plus vite possible, y compris les deux tiers de LNH qui me manquaient.

Mais je ne sais pas encore si je vais préparer. Et tout cas si je tente ce sera sans formation, cela n'est plus ce dont j'ai besoin. Maintenant il faut que je trouve ma façon de maîtriser les oeuvres.

A voir. J'étais loin de la barre même si c'était dans la marge haute de mes estimations après les écrits.

La clef c'est de maîtriser les oeuvres. Si je ne trouve pas la solution je laisserai tomber.

Suivant mon avancée avant septembre je partirai en quête d'un binôme complémentaire. Ce serait un plus appréciable.

Coucou tout le monde !
Pour les admissibles, j'ai créé un lien one drive pour pouvoir déposer quelques entraînements leçons ou ET. Si certains en certaines sont interessés et intéressées, vous pouvez m'envoyer un MP
Louise

@Tangleding : je suis dans le même état d'esprit que toi sur le "Si je ne trouve pas la solution je laisserai tomber."
J'ai obtenu un 7/20 en dissertation sur Rousseau alors que j'étais en congé de formation et que j'avais bossé comme une dingue cette oeuvre (CNED + Atlande). Ma problématique ne m'a pas parue mauvaise, j'ai cité des critiques et, même s'il me manquait de véritables citations (je n'ai cité que de courtes expressions, pas de phrase entière) j'ai eu l'impression de montrer que je connaissais très bien l'oeuvre (je citais le numéro de la lettre quand j'avançais un argument)...
L'année dernière, sur Mauprat, j'ai obtenu la même note avec seulement 8 pages et en recrachant les cours de l'Atlande... j'avais seulement lu l'oeuvre une fois...
Obtenir la même note avec des copies qui me semblent si différentes en contenu, ça me dépasse complètement !
Une collègue me dit que 7/20 c'est une façon de laisser une chance au candidat s'il réussit très bien l'autre épreuve, ça voudrait dire : c'est moyen mais on ne fait pas barrage... mais j'en doute !
Je m'interroge sur ce que je n'ai pas compris dans l'épreuve, je me dis que je ne suis peut-être tout simplement pas au niveau de ce concours...
Peut-être que j'ai tellement bossé les cours du CNED et des Atlande que je n'ai pas montré une vision assez personnelle de l'oeuvre !
Si c'est le cas, je vais m'y remettre l'année prochaine sans aucun cours, juste en bossant les oeuvres, et on verra bien !
Il me tarde de récupérer ma copie et de la soumettre à des regards critiques, si certains sur le forum sont partants !
Comme il n'y a aucune annotation, c'est très difficile de savoir ce qu'on ne maîtrise pas !
Merci d'avoir lu ce message un brin désespéré...
Bon courage à tous ceux qui continuent et à tous ceux qui s'y remettent.
PS: Je n'ai plus besoin des Atlande (en dehors de Rousseau), je peux les donner à qqn qui paierait les frais de port (attention, ils sont largement surlignés). Envoyez-moi un MP.

Dagobert a écrit:

C'est très compliqué de savoir pourquoi nous avons une telle note. Mais je peux t'assurer que la méthode de dissertation et une problématisation serrée c'est très bien payé.
Je n'ai pas terminé la lecture de Rousseau, je n'ai pas révisé cet auteur car je n'avais pas le temps pour 5 auteurs!!
J'ai rendu une dissertation de 11 pages avec de vagues exemples, aucun numéro de lettre, aucune citation et j'ai 9/20.
En revanche, je suis allée chercher dans le détail toutes les ambiguïtés du sujet.
Je pense que j'ai largement frustré mes correcteurs en ne donnant pas d'exemples précis mais c'est la preuve que la maitrise de la méthode cela paie! Bref, raisonner plus que citer.
Je vais faire une pause, j'ai d'autres projets mais si j'y retourne ce sera méthode Tangelding : lire/ ficher seule et limiter les cours du PAF parce que parfois j'y ai perdu mon temps.
Courage !

Passons sur le fil agrég 2023 pour ne pas gêner nos camarades admissibles 2022.

Je réponds donc sur le fil dédié.

nauje a écrit:
J'ai rendu une dissertation de 11 pages avec de vagues exemples, aucun numéro de lettre, aucune citation et j'ai 9/20.
En revanche, je suis allée chercher dans le détail toutes les ambiguïtés du sujet.
Je pense que j'ai largement frustré mes correcteurs en ne donnant pas d'exemples précis mais c'est la preuve que la maitrise de la méthode cela paie! Bref, raisonner plus que citer.

Quand je préparais l'agreg (externe), on disait que sans citations un peu précises et diversifiées de l'œuvre, on n'arriverait jamais à la moyenne. Expérience concluante pour moi : premier essai 7/20, l'année d'après 12/20 (sur une œuvre que je n'aimais pas). Entre les deux années, la différence, c'est que j'avais le texte des œuvres bien en tête et que je pouvais y naviguer à l'endroit et à l'envers. Je n'ai pas cité un seul critique. Il faut se méfier des citations de critiques, qui peuvent se retourner contre la copie quand elles prennent la place des appuis précis sur l'œuvre. Et puis il faut penser si possible le coup d'après : la connaissance intime et précise des œuvres fait toujours la différence à la leçon.

En tout cas traquer les implications/ambiguïtés du sujet est capital, c'est la seconde jambe si on peut dire. Mais puisque Dagobert parlait de la problématisation, cruciale évidemment, encore faut-il que le plan tienne aussi le coup. Une copie peut pâtir d'un développement maladroitement réalisé à partir d'une problématique convenable.

Et sinon, faut pas trop stresser non plus sur la mémorisation. On ne demande quand même pas aux candidats de retenir les numéros des lettres du roman de Rousseau (à part celles qui sont vraiment des jalons, et encore, pour la grande lettre-bilan de Julie, l'important est de savoir la situer dans la superstructure de la division en livres). De même pour une tragédie, il est à mon sens un peu vain de s'échiner à retenir les numéros de scènes : savoir les situer en contexte doit suffire. Par contre, pour un corpus de tragédies ou de poésies, ne pas être en mesure d'argumenter à partir de vers ou de petits groupes de vers précis appris par cœur me semble rédhibitoire, ou du moins constituer un barrage. Et c'est normal à ce niveau.

C'est plus nuancé que ça à mon avis. J'ai obtenu 10/20 sur le 1er livre des essais de Montaigne l'année où c'est tombé à l'interne (ma 1re tentative). Je n'avais lu que les 8 premiers chapitres. Je ne pense pas avoir mis de citation exacte ou alors une si convenue que ça ne sauvait rien (un  passage de l'avertissement). Par contre je doute qu'on puisse dépasser 11/12 grand max sans citations précises.

De toutes façons il faut viser plus haut.

11 ou 12, c’est une bonne note statistiquement parlant, non ? Cela veut dire que la copie sort du lot, que les enjeux principaux sont compris et que l’art de disserter est maîtrisé. Au-delà de 15, c’est qu’elle est carrément remarquable et dans ce cas, citer est certainement indispensable pour montrer sa connaissance de l’œuvre.

Ce que je veux dire c'est que sans une connaissance vraiment pointue de l'œuvre (i.e. avec la capacité d'analyser précisément et judicieusement plusieurs citations), on peut au grand maximum plafonner à 11/12. Ce qui est un bon résultat mais si c'est le plafond c'est casse-gueule.

(J’ai obtenu 13.5 en dissert il y a qq années quand j’ai été admise, j’ai toujours eu cette note plus ou moins apres des années en prepa et prepa agreg. Si besoin, je me propose de lire des copies. Je l’avais fait l’année où j’ai été admise et avais pu donner quelques conseils. En effet, une connaissance précise des œuvres est nécessaire mais ne suffit pas. J’ai pu lire des travaux qui multipliaient de bonnes analyses et proposaient des citations pertinentes mais qui oubliaient totalement le sujet. La dissert est un exercice méthodologique très rigoureux, qui possède sa technique qu’il s’agit de maîtriser. Bref, quand vous aurez vos copies, n’hésitez pas à me contacter.)

Bon courage aux admissibles!

Chlidé a écrit:(J’ai obtenu 13.5 en dissert il y a qq années quand j’ai été admise, j’ai toujours eu cette note plus ou moins apres des années en prepa et prepa agreg. Si besoin, je me propose de lire des copies. Je l’avais fait l’année où j’ai été admise et avais pu donner quelques conseils. En effet, une connaissance précise des œuvres est nécessaire mais ne suffit pas. J’ai pu lire des travaux qui multipliaient de bonnes analyses et proposaient des citations pertinentes mais qui oubliaient totalement le sujet. La dissert est un exercice méthodologique très rigoureux, qui possède sa technique qu’il s’agit de maîtriser. Bref, quand vous aurez vos copies, n’hésitez pas à me contacter.)

Bon courage aux admissibles!

C’est clairement le souvenir que j’avais de la dissertation (plus modeste du capes): c’est une technique à maîtriser avant tout, la plus grosse erreur étant de « lâcher » le sujet. J’avais eu 12 à l’époque mais il y a un gouffre entre les deux concours. Le but final reste commun : sélectionner les meilleurs.

nauje a écrit:

Chlidé a écrit: que cela fait plaisir de te voir ici   , voilà donc où j'en suis! 09/20 pas si mal pour n'avoir pas bossé Rousseau.
Un pause s'impose pour moi, je n'ai plus d'énergie.
je vais avancer tout doucement ...

Je suis toujours un peu de loin ce fil. Cela fait écho à une période si forte, inoubliable. Cette année, j’ai coaché un collègue qui l’a passée pour la première fois et qui est admissible. Donc, je ne suis pas bien loin de l’agrégation! On m’a proposé d’animer des séances de formation sur de la didactique mais je ne le sens pas trop. J’ai posé l’éventualité d’intervenir sur de la dissertation littéraire mais pas le droit, le PAF marcherait sur les plate-bandes de l’université. Dommage!

Il faut parfois mieux souffler pour reprendre. Tu sais, j’étais déjà bi-ad de l’externe, loupée la 2nde fois à rien. Une barrière psychologique certainement. J’ai attendu 13 ans avant de m’y remettre vraiment. Et puis la prepa agreg demande une certaine une disponibilité que la vie professionnelle et familiale n’accorde pas si facilement. Et oui, pour finir, se débarrasser des cours, fiches, colloques, classeurs surabondants de commentaire en tous genres sur l’œuvre pour se concentrer sur celle-ci, c’est ce qui avait finalement payé pour moi. Une très bonne connaissance de l’œuvre, l’une ou lnautre très bonne introduction (pas nécessairement celle de l’édition au programme), quelques articles, et cela avait suffi.