- LaverdureEmpereur
Oui, là-dessus, on est tous d'accord : on ne peut rien faire de sérieux en 5 minutes, quelle que soit la discipline.
- BalthazaardVénérable
beaverforever a écrit:Que les mots clefs de la problématique soit présents dans chacun des deux axes.
Que chaque axe apporte une réponse explicite à la problématique et donc utilise des mots clefs de réponse non présents dans la problématique.
Ex : De Gaulle a-t-il changé le cours de la Seconde Guerre mondiale ?
Plan raté :
I De Gaulle, sa vie son oeuvre
II La Seconde Guerre mondiale, les nazis étaient très méchants.
Plan moins raté :
I De Gaulle n'a sans doute pas changé le déroulement de l'ensemble de la Seconde Guerre mondiale
II mais il a probablement été décisif pour faire basculer la France dans le camp des vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, ce qui a été déterminant pour son pays.
J'aime bien ton second plan...bon maintenant en 5 minutes!!!!
- CasparProphète
Laverdure a écrit:Oui, là-dessus, on est tous d'accord : on ne peut rien faire de sérieux en 5 minutes, quelle que soit la discipline.
Gros décalage en effet entre les questions aux ambitions démesurées de certains élèves et les cinq minutes pour les traiter.
- BalthazaardVénérable
Surtout que pour beaucoup, quand bien même ils auraient le temps....pour certains 5 minutes, même avec un sujet démesuré il faut déjà meubler!
- beaverforeverNeoprof expérimenté
En mathématiques, pour faire une question où l'on peut répondre avec un plan, il faudrait faire quelque chose du type :
Peut-on calculer la probabilité que l'équipe de France perde la coupe du monde football de 2018 ?
Peut-on calculer la probabilité que l'équipe de France perde la coupe du monde football de 2018 ?
- BalthazaardVénérable
J'avoue que les "questions de mahs" où on fiche des stats ou des probas, cela me tape un peu sur les nerfs...Il est évident que tout ce qui n'est pas arrivé à une probabilité d'arriver et que tout ce qui est arrivé peut être par comparaison le jeu de statistiques...
Dans le même habillage, il y a aussi les sondages..
Dans le même habillage, il y a aussi les sondages..
- MoonchildSage
beaverforever a écrit:En mathématiques, pour faire une question où l'on peut répondre avec un plan, il faudrait faire quelque chose du type :
Peut-on calculer la probabilité que l'équipe de France perde la coupe du monde football de 2018 ?
Même pas puisque la question n'a aucun sens en mathématiques et montre que celui qui la pose n'a pas du tout compris ce qu'est une probabilité : on ne calcule pas de probabilité sur une expérience qui est déjà réalisée puisqu'il n'y a plus aucune incertitude sur son résultat.
Si on veut parler de probabilité à propos de la coupe du monde football de 2018, il faut plutôt poser une question du genre :
A la date du 14 juin 2018, quelle était la probabilité que l'équipe de France ne gagne pas la coupe du monde football de 2018 ?
ou si on veut restreindre un peu le sujet :
A l'instant du début du match final, quelle était la probabilité que l'équipe de France perde la coupe du monde football de 2018 ?
On peut s'amuser à changer la date pour n'importe quelle autre tant qu'elle précède le résultat mais, dans tous les cas, je souhaite bon courage à celui qui voudrait essayer de quantifier les paramètres qui entrent en jeu : c'est un parfait exemple d'une situation beaucoup trop complexe pour pouvoir être vraiment modélisée mathématiquement.
Bref, on a ici une très belle illustration de l'erreur que commettent beaucoup d'élèves quand ils pensent trouver une question simple avec des maths en choisissant un événement de la "vie courante" et en posant la question "quelle est la probabilité que cet événement se réalise ?" ; la plupart du temps, la question n'a aucun sens et, si elle en a un, il est presque toujours impossible d'y répondre.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Tu remarqueras que ma question commençait par "Peut-on", ce qui impliquait que la réponse porte sur les cadres dans lesquels ce calcul est possible (et a du sens). L'élève peut alors expliquer dans quel cadre le calcul a du sens et dans quel cadre il n'en a pas (d'où un plan en deux parties).
- HélipsProphète
Oui enfin donc on a :beaverforever a écrit:Tu remarqueras que ma question commençaient par "Peut-on", ce qui impliquait que la réponse porte sur les cadres dans lesquels ce calcul est possible (et a du sens). L'élève peut alors expliquer dans quel cadre le calcul a du sens et dans quel cadre il n'en a pas (d'où un plan en deux parties).
réponse 1 : "non, ce n'est pas une expérience aléatoire, donc la question n'a aucun sens"
réponse 2 : "oui, ça vaut 1."
intérêt mathématique : 0
intérêt pédagogique : 0
appui sur le programme du cycle terminale : 0, c'est le programme de 3ème ou 2nde.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- MoonchildSage
Hélips a écrit:Oui enfin donc on a :beaverforever a écrit:Tu remarqueras que ma question commençaient par "Peut-on", ce qui impliquait que la réponse porte sur les cadres dans lesquels ce calcul est possible (et a du sens). L'élève peut alors expliquer dans quel cadre le calcul a du sens et dans quel cadre il n'en a pas (d'où un plan en deux parties).
réponse 1 : "non, ce n'est pas une expérience aléatoire, donc la question n'a aucun sens"
réponse 2 : "oui, ça vaut 1."
intérêt mathématique : 0
intérêt pédagogique : 0
appui sur le programme du cycle terminale : 0, c'est le programme de 3ème ou 2nde.
Et même si on se place dans une perspective à venir en posant la question "Peut-on calculer la probabilité que l'équipe de France perde la prochaine coupe du monde de football ?", la réponse tient en une phrase : "Non car il y a beaucoup trop de paramètres impossibles à quantifier, à commencer par les choix que fera le sélectionneur, par les talents des joueurs sélectionnés à chaque match et leur forme physique du moment ainsi que les interactions entre les membres de l'équipe".
Intérêt mathématique : 0
Intérêt pédagogique : 0
Durée de l'exposé 30 secondes au maximum en comptant le temps de dire bonjour et de répéter l'énoncé du sujet.
- HélipsProphète
Sinon, j'ai écouté un webinaire cet après-midi sur "être jury au grand oral", et la question de la question problématisée a été réglée. Je résume l'idée : "oui, va falloir que chaque discipline accepte que les autres fonctionnent autrement. En maths, les questions problématisées, ce n'est pas notre problème".
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- mamieprofEsprit éclairé
Hélips a écrit:Sinon, j'ai écouté un webinaire cet après-midi sur "être jury au grand oral", et la question de la question problématisée a été réglée. Je résume l'idée : "oui, va falloir que chaque discipline accepte que les autres fonctionnent autrement. En maths, les questions problématisées, ce n'est pas notre problème".
J'ai suivi le même webinaire.
Et si la question posée n'est ni problématisée ni acceptable (car pas de lien avec les programmes de première et terminale de la spé concernée) c'est pas grave car ça veut dire qu'un(e) collègue l'a validée et donc c est pas la question qui compte mais la réponse
On tentera cependant de problématiser en SES...
Au secours je ne veux pas être de jury avec un collègue de Maths et entendre des sujets 100% maths ! 10 jours comme ça ce sera la mort
Le sujet vu cet après midi était horrible pour un non prof de maths (l'intérêt des maths pour analyser le système neuronal)
Mais c'est le SIEC qui décide et va nous concocter des binômes d'enfer :diable:
- HélipsProphète
Ben oui : on problématise si la matière a pour usage de problématiser. C'est assez logique, il me semble, non ?
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- PrezboGrand Maître
mamieprof a écrit:
Au secours je ne veux pas être de jury avec un collègue de Maths et entendre des sujets 100% maths ! 10 jours comme ça ce sera la mort
Il y aura très peu de sujets 100% maths je pense. Pour l'instant, on m'en a proposé un, qui est surtout de l'histoire des maths, plus un sujet maths/HGSSP qui est lui aussi surtout de l'histoire des mathématiques.Pour le reste, surtout des sujets transverses avec un peu de modélisation mathématique (très) élémentaire.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Ben justement, c'est un événement unique. Répondre qu'on ne peut pas calculer une probabilité pour ce type d'événement, c'est un peu gênant, cela veut non seulement dire qu'on ne peut pas parler de la probabilité pour la France de gagner la prochaine coupe du monde, mais on ne peut plus parler non plus de la probabilité d'une augmentation de la température moyenne de l'atmosphère terrestre entre 2 et 3° C d'origine anthropique vers 2070...Hélips a écrit:Oui enfin donc on a :beaverforever a écrit:Tu remarqueras que ma question commençaient par "Peut-on", ce qui impliquait que la réponse porte sur les cadres dans lesquels ce calcul est possible (et a du sens). L'élève peut alors expliquer dans quel cadre le calcul a du sens et dans quel cadre il n'en a pas (d'où un plan en deux parties).
réponse 1 : "non, ce n'est pas une expérience aléatoire, donc la question n'a aucun sens"
réponse 2 : "oui, ça vaut 1."
intérêt mathématique : 0
intérêt pédagogique : 0
appui sur le programme du cycle terminale : 0, c'est le programme de 3ème ou 2nde.
Si on te demande "penses-tu qu'un tel réchauffement a une probabilité supérieur à 0,5 ?" est-ce que tu répondras "Cette question n'a aucun sens." ? C'est pourtant une question cruciale que de savoir si ce risque est de 0.00001%, 1% ou 98%.
- BalthazaardVénérable
On peut en parler, que cela ait un sens mathématique, c'est une toute autre histoire..
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Bon. Au moins je comprends pourquoi des collègues de mathématiques intervenant ici ne comprennent pas l'intérêt d'une problématique.
(Problématique dont aura bien du mal à formuler une réponse en cinq minutes, quoi qu'il arrive.)
(Problématique dont aura bien du mal à formuler une réponse en cinq minutes, quoi qu'il arrive.)
- MoonchildSage
mamieprof a écrit:Le sujet vu cet après midi était horrible pour un non prof de maths (l'intérêt des maths pour analyser le système neuronal)
Je serais curieux de voir ce que donne une présentation ce sujet parce que ça me semble dépasser de loin les notions du programme de Terminale.
Au passage, je remarque que lorsqu'ils échappent à l'écueil "quelle est la probabilité que ma tante soit mon oncle ?", la plupart des sujets étiquetés "maths" sont du genre "quel est l'intérêt des mathématiques pour ceci ?" ou "en quoi les mathématiques sont-elles utiles pour cela ?" ; visiblement le Grand Oral conforte la perception utilitariste des maths, comme les TPE auparavant.
beaverforever a écrit:Ben justement, c'est un événement unique. Répondre qu'on ne peut pas calculer une probabilité pour ce type d'événement, c'est un peu gênant, cela veut non seulement dire qu'on ne peut pas parler de la probabilité pour la France de gagner la prochaine coupe du monde, mais on ne peut plus parler non plus de la probabilité d'une augmentation de la température moyenne de l'atmosphère terrestre entre 2 et 3° C d'origine anthropique vers 2070...Hélips a écrit:Oui enfin donc on a :beaverforever a écrit:Tu remarqueras que ma question commençaient par "Peut-on", ce qui impliquait que la réponse porte sur les cadres dans lesquels ce calcul est possible (et a du sens). L'élève peut alors expliquer dans quel cadre le calcul a du sens et dans quel cadre il n'en a pas (d'où un plan en deux parties).
réponse 1 : "non, ce n'est pas une expérience aléatoire, donc la question n'a aucun sens"
réponse 2 : "oui, ça vaut 1."
intérêt mathématique : 0
intérêt pédagogique : 0
appui sur le programme du cycle terminale : 0, c'est le programme de 3ème ou 2nde.
Si on te demande "penses-tu qu'un tel réchauffement a une probabilité supérieur à 0,5 ?" est-ce que tu répondras "Cette question n'a aucun sens." ? C'est pourtant une question cruciale que de savoir si ce risque est de 0.00001%, 1% ou 98%.
Le problème n'est pas que l'expérience soit unique (même lorsqu'on répète plein de fois une expérience, chacune de ces répétitions est unique) mais qu'elle soit passée : son résultat est avéré et n'a donc plus rien d'aléatoire.
C'est un problème de temporalité : on ne peut parler de probabilité que pour une expérience qui ne s'est pas encore déroulée (cela a du sens de poser la question de la probabilité que la France gagne la prochaine coupe du monde football - qu'il soit possible d'apporter une réponse mathématique à cette question est un autre problème) ; en revanche, si l'expérience a déjà eu lieu, il n'y a plus aucune probabilité à considérer, on peut par contre faire une étude statistique des résultats obtenus (en l'occurrence, grâce à l'étude d'un échantillon de taille 1, on conclura que 100% des coupes du monde football de 2018 ont été gagnées par la France ; éventuellement on pourra ensuite considérer que cette mesure statistique fournit une bonne estimation des probabilités concernant les coupes du monde à venir et on affirmera que la probabilité que la France gagne la prochaine coupe du monde est égale à 1, mais c'est assez pauvre mathématiquement puisque cela revient à estimer une probabilité par une fréquence statistique observée, c'est du niveau collège).
- DanskaProphète
beaverforever a écrit:Bon. Au moins je comprends pourquoi des collègues de mathématiques intervenant ici ne comprennent pas l'intérêt d'une problématique.
(Problématique dont aura bien du mal à formuler une réponse en cinq minutes, quoi qu'il arrive.)
Oui, enfin en l'occurrence, c'est la "problématique" que tu proposes qui n'a aucun sens en mathématiques, pas les collègues qui ne comprennent rien... D'ailleurs, pour être honnête, l'intérêt de chercher à problématiser en maths m'échappe complètement à moi aussi : dans ma discipline, en SES, c'est très important parce qu'on a tendance à traiter les sujets de manière simpliste si on ne prend pas le temps d'exposer les contradictions et les problèmes inhérents à cette question (le fameux "yacafokon"). En maths, l'approche est complètement différente et n'a rien à voir.
- Cléopatra2Guide spirituel
mamieprof a écrit:Hélips a écrit:Sinon, j'ai écouté un webinaire cet après-midi sur "être jury au grand oral", et la question de la question problématisée a été réglée. Je résume l'idée : "oui, va falloir que chaque discipline accepte que les autres fonctionnent autrement. En maths, les questions problématisées, ce n'est pas notre problème".
J'ai suivi le même webinaire.
Et si la question posée n'est ni problématisée ni acceptable (car pas de lien avec les programmes de première et terminale de la spé concernée) c'est pas grave car ça veut dire qu'un(e) collègue l'a validée et donc c est pas la question qui compte mais la réponse
On tentera cependant de problématiser en SES...
Au secours je ne veux pas être de jury avec un collègue de Maths et entendre des sujets 100% maths ! 10 jours comme ça ce sera la mort
Le sujet vu cet après midi était horrible pour un non prof de maths (l'intérêt des maths pour analyser le système neuronal)
Mais c'est le SIEC qui décide et va nous concocter des binômes d'enfer :diable:
Oui, donc en fait du moment où l'élève a mis un sujet, n'importe lequel, sur sa feuille, on estime que le prof l'a validé, alors qu'en fait non, pas du tout. Perso, je ne signerai pas certaines daubes où alors j'ajouterai à côté sujet non validé par le professeur. Non, non, et non. Là est ma limite pour cette épreuve débile.
En revanche, c'est un soulagement que ce soit le SIEC qui prépare les binômes car ma chef est au bout de sa vie et est d'une incompétence crasse, aucun binôme n'aurait fonctionné. Si on les lui impose...
En revanche chez nous beaucoup de collègues doivent avoir leur 2e injection le 21, 22, 23 etc. juin, donc il y aura probablement des ajustements à faire sur les convoc car dès qu'ils les auront ils appelleront les bahuts pour prévenir...
Un beau bord....
- mamieprofEsprit éclairé
Je suis bien d'accord. J ai deja refusé des sujets qui ne sont que de simples recitations de cours, des petits exposés sans intérêt. Pff ça promet car les élèves tentent de m'avoir à l'usure.
- ProtonExpert
Tu ne vas pas te faire vacciner pendant tes heures de boulot quand même ?
Vous êtes sûr que le SIEC organise les binômes ?! Cela me semble une bien lourde tâche pour lui ... vu ses performances en général il y a de quoi avoir peur.
Vous êtes sûr que le SIEC organise les binômes ?! Cela me semble une bien lourde tâche pour lui ... vu ses performances en général il y a de quoi avoir peur.
- Camille BNiveau 9
uneodyssée a écrit:Pour ce qui est de ma matière, il arrive régulièrement (selon le sujet, selon le fonctionnement intellectuel de chacun aussi !) que la problématique soit affinée par le travail : on pose une hypothèse de travail, et c'est la réflexion qui va permettre de la dégrossir. En quelque sorte, la problématique est «livrée» en même temps que le plan. À leur niveau, c'est souvent quand on a élaboré toute la réflexion que l'on peut savoir précisément à quoi l'on répond ! Ce pourquoi d'ailleurs je me bats quand je vois des élèves se lancer dans la rédaction d'une introduction sans avoir fait tout ce travail : analyse du sujet, délimitation du questionnement, construction d'un plan détaillé sous forme de phrases complètes – avec des aller-retours entre ces trois démarches.
Oui tout à fait, J'ai commencé à faire travailler mes élèves sur leur sujet du Grand Oral fin février-début mars et depuis la formulation de leur problématique a constamment évolué en fonction de leurs recherches et de l'avancée de leur réflexion.
D'ailleurs en tant que PP de Term j'ai un fichier de suivi de tous les sujets de la classe et ils savent qu'avant la remontée officielle au centre d'examen ils peuvent toujours modifier leur problématique. J'ai donc régulièrement des messages (nous sommes en distanciel) du type "Bonjour madame j'ai discuté avec mon professeur de spécialité d'anglais et nous avons convenu de remplacer le mot capitalism par materialism dans "How does Death of a Salesman embodies the downfall of Willy Loman's life due to materialism?".
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour la 1ère dose, les collègues ont pris hors des heures, mais pour la 2e dose, ils n'ont pas eu le choix. D'autant plus qu'ils auraient pu décaler les heures ou la journée si on avait eu nos convocations assez en avance! Mais là, ça sera trop tard.Proton a écrit:Tu ne vas pas te faire vacciner pendant tes heures de boulot quand même ?
Vous êtes sûr que le SIEC organise les binômes ?! Cela me semble une bien lourde tâche pour lui ... vu ses performances en général il y a de quoi avoir peur.
- Cléopatra2Guide spirituel
On n'a pas les mêmes élèvesCamille B a écrit:uneodyssée a écrit:Pour ce qui est de ma matière, il arrive régulièrement (selon le sujet, selon le fonctionnement intellectuel de chacun aussi !) que la problématique soit affinée par le travail : on pose une hypothèse de travail, et c'est la réflexion qui va permettre de la dégrossir. En quelque sorte, la problématique est «livrée» en même temps que le plan. À leur niveau, c'est souvent quand on a élaboré toute la réflexion que l'on peut savoir précisément à quoi l'on répond ! Ce pourquoi d'ailleurs je me bats quand je vois des élèves se lancer dans la rédaction d'une introduction sans avoir fait tout ce travail : analyse du sujet, délimitation du questionnement, construction d'un plan détaillé sous forme de phrases complètes – avec des aller-retours entre ces trois démarches.
Oui tout à fait, J'ai commencé à faire travailler mes élèves sur leur sujet du Grand Oral fin février-début mars et depuis la formulation de leur problématique a constamment évolué en fonction de leurs recherches et de l'avancée de leur réflexion.
D'ailleurs en tant que PP de Term j'ai un fichier de suivi de tous les sujets de la classe et ils savent qu'avant la remontée officielle au centre d'examen ils peuvent toujours modifier leur problématique. J'ai donc régulièrement des messages (nous sommes en distanciel) du type "Bonjour madame j'ai discuté avec mon professeur de spécialité d'anglais et nous avons convenu de remplacer le mot capitalism par materialism dans "How does Death of a Salesman embodies the downfall of Willy Loman's life due to materialism?".
- Lord StevenExpert
Camille B a écrit:uneodyssée a écrit:Pour ce qui est de ma matière, il arrive régulièrement (selon le sujet, selon le fonctionnement intellectuel de chacun aussi !) que la problématique soit affinée par le travail : on pose une hypothèse de travail, et c'est la réflexion qui va permettre de la dégrossir. En quelque sorte, la problématique est «livrée» en même temps que le plan. À leur niveau, c'est souvent quand on a élaboré toute la réflexion que l'on peut savoir précisément à quoi l'on répond ! Ce pourquoi d'ailleurs je me bats quand je vois des élèves se lancer dans la rédaction d'une introduction sans avoir fait tout ce travail : analyse du sujet, délimitation du questionnement, construction d'un plan détaillé sous forme de phrases complètes – avec des aller-retours entre ces trois démarches.
Oui tout à fait, J'ai commencé à faire travailler mes élèves sur leur sujet du Grand Oral fin février-début mars et depuis la formulation de leur problématique a constamment évolué en fonction de leurs recherches et de l'avancée de leur réflexion.
D'ailleurs en tant que PP de Term j'ai un fichier de suivi de tous les sujets de la classe et ils savent qu'avant la remontée officielle au centre d'examen ils peuvent toujours modifier leur problématique. J'ai donc régulièrement des messages (nous sommes en distanciel) du type "Bonjour madame j'ai discuté avec mon professeur de spécialité d'anglais et nous avons convenu de remplacer le mot capitalism par materialism dans "How does Death of a Salesman embodies the downfall of Willy Loman's life due to materialism?".
Cela commence mal!!!! Cela dit cela pose le problème de la langue: je vais formuler les sujets en français, partant du principe que mon binôme ne sera pas nécessairement bilingue (et cela évite les fautes de langue )
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum