- Pontorson50Fidèle du forum
Je suis surpris que la majorité des intervenants expliquent l'apathie des enseignants d'abord par la résignation fataliste. C'est oublier un peu vite les très grandes fractures dans le métier. Même s'ils n'interviennent guère dans des fils où ils pourraient craindre des réactions un peu vives, il existe certainement des collègues que au moins certaines évolutions du métier satisfont.
Un seul exemple, dans mon collège, nous cumulons l'évaluation par compétences et l'évaluation sur 20, ce qui est à la fois fort fatiguant pour nous et le seul point qui a été critiqué (avec tact) lors de l'évaluation de l'établissement, tout simplement pour avoir la paix sociale tant nous ne parvenons pas à un consensus sur la question.
On se tromperait donc lourdement en croyant que les mouvements de grève ne marchent pas uniquement parce que les mécontents n'y croient plus.
Certes, l'effondrement progressif du revenu de la profession rend la grève longue complexe à un nombre croissant de collègues, mais il a toujours existé aussi des collègues hostiles par principe à la grève dans la fonction publique pour eux en tout cas, parce qu'ils croient sincèrement que les élèves en seraient des victimes. D'autres pensent réellement que les conditions budgétaires du pays ou de l'État ne permettent pas la moindre revendication matérielle ou pécuniaire.
Il y a aussi des enseignants qui feraient grève sur tel ou tel dossier, mais il suffit qu'un des mots d'ordre ne soient pas leur combat pour qu'ils s'abstiennent totalement, et ce sera d'autant plus vrai qu'il s'agit d'un mouvement à revendications multiples. Le temps de l'affiliation à un syndicat dont on applique les mots d'ordre sans discuter y compris sur des points qui fâchent est passé, l'exigence que le collectif soit totalement aligné sur la revendication de chacun progresse. C'est un des paramètres de l'abstention d'ailleurs en général ou du renforcement du vote négatif ou blanc.
Il y a des enseignants qui croient réellement que les savoirs sont dépassés, plus exactement que mettre le paquet sur les savoir-faire permettra aux élèves ayant acquis le bloc de compétences de parvenir ensuite à développer rapidement les connaissances nécessaires uniquement à leur activité tant il est devenu vain de maîtriser tout.
Enfin, la diversité d'un métier de près de un million de praticiens s'est forcément accrue, cet effet de la massification scolaire n'a peut-être pas été suffisamment anticipé. Les profils idéologiques des enseignants sont bien plus variés. Et cela ne facilite pas un mouvement revendicatif de masse. Quand bien même des majorités existent sans doute (sur la revalorisation salariale par exemple), on est sûrement loin d'un accord sur les moyens d'y parvenir. Quand bien même des critiques sont majoritaires, l'accord sur ce qu'il faut en lieu et place de ce qu'on critique reste à trouver.
Ce qui pose problème avec les projets ministériels à mon sens pour toute la profession, c'est l'excès d'homogénéisation des pratiques qu'elle va renforcer alors même que la diversité des points de vue sur l'art et les buts de l'enseignement n'a jamais été aussi forte au sein même de la profession. C'est peut-être sur ce point qu'une convergence serait possible : défendre une liberté pédagogique que la généralisation de l'évaluation entre pairs va ou détruire ou rendre insupportable tant elle suscitera de rancoeurs. C'est pour moi l'aspect le plus inquiétant dans les discussions de ces derniers mois.
Un seul exemple, dans mon collège, nous cumulons l'évaluation par compétences et l'évaluation sur 20, ce qui est à la fois fort fatiguant pour nous et le seul point qui a été critiqué (avec tact) lors de l'évaluation de l'établissement, tout simplement pour avoir la paix sociale tant nous ne parvenons pas à un consensus sur la question.
On se tromperait donc lourdement en croyant que les mouvements de grève ne marchent pas uniquement parce que les mécontents n'y croient plus.
Certes, l'effondrement progressif du revenu de la profession rend la grève longue complexe à un nombre croissant de collègues, mais il a toujours existé aussi des collègues hostiles par principe à la grève dans la fonction publique pour eux en tout cas, parce qu'ils croient sincèrement que les élèves en seraient des victimes. D'autres pensent réellement que les conditions budgétaires du pays ou de l'État ne permettent pas la moindre revendication matérielle ou pécuniaire.
Il y a aussi des enseignants qui feraient grève sur tel ou tel dossier, mais il suffit qu'un des mots d'ordre ne soient pas leur combat pour qu'ils s'abstiennent totalement, et ce sera d'autant plus vrai qu'il s'agit d'un mouvement à revendications multiples. Le temps de l'affiliation à un syndicat dont on applique les mots d'ordre sans discuter y compris sur des points qui fâchent est passé, l'exigence que le collectif soit totalement aligné sur la revendication de chacun progresse. C'est un des paramètres de l'abstention d'ailleurs en général ou du renforcement du vote négatif ou blanc.
Il y a des enseignants qui croient réellement que les savoirs sont dépassés, plus exactement que mettre le paquet sur les savoir-faire permettra aux élèves ayant acquis le bloc de compétences de parvenir ensuite à développer rapidement les connaissances nécessaires uniquement à leur activité tant il est devenu vain de maîtriser tout.
Enfin, la diversité d'un métier de près de un million de praticiens s'est forcément accrue, cet effet de la massification scolaire n'a peut-être pas été suffisamment anticipé. Les profils idéologiques des enseignants sont bien plus variés. Et cela ne facilite pas un mouvement revendicatif de masse. Quand bien même des majorités existent sans doute (sur la revalorisation salariale par exemple), on est sûrement loin d'un accord sur les moyens d'y parvenir. Quand bien même des critiques sont majoritaires, l'accord sur ce qu'il faut en lieu et place de ce qu'on critique reste à trouver.
Ce qui pose problème avec les projets ministériels à mon sens pour toute la profession, c'est l'excès d'homogénéisation des pratiques qu'elle va renforcer alors même que la diversité des points de vue sur l'art et les buts de l'enseignement n'a jamais été aussi forte au sein même de la profession. C'est peut-être sur ce point qu'une convergence serait possible : défendre une liberté pédagogique que la généralisation de l'évaluation entre pairs va ou détruire ou rendre insupportable tant elle suscitera de rancoeurs. C'est pour moi l'aspect le plus inquiétant dans les discussions de ces derniers mois.
- henrietteMédiateur
Pour toute demande de désinscription du forum merci de contacter directement la modération, c'est plus simple et plus efficace qu'au détour d'un post.Hugues666 a écrit:AD_Moivre a écrit:HORA a écrit:stench a écrit:Gouvernements après gouvernements, toujours les mensonges, les promesses non tenues, la langue de bois et l'arrogance. J'ai l'impression, tous bords politiques confondus, de me faire avoir année après année depuis 20 ans que j'enseigne. Comment continuer à donner nos voix à ces gens, et surtout, à qui ?
Je me pose les mêmes questions depuis la programmation d'une réforme des retraites qui condamne les enseignants en France. Existe-t-il un seul pays qui maltraite autant ses enseignants ? Salaires réduits d'un tiers si on les compare aux autres fonctionnaires bac +3, chaque jour mépris et mensonges, avec un paroxysme durant la crise sanitaire. En tout cas, s'agissant de notre ministère, je n'arrive plus à raisonner autrement qu'en termes de dégagisme.
Je pense exactement la même chose. La dégradation des conditions de travail est voulue pour éliminer les brebis galeuses protégées par le statut. Les réformettes ont pour but d'augmenter la productivité et d'éliminer les moins performants. La charge salariale des enseignants est trop lourde. Les vraies réformes viendront plus tard lorsque le système sera assaini avec du personnel docile. En attendant il faut choisir son camp: Soit partir soit accepter les évolutions en serrant les dents.Cleroli a écrit:Heureusement, on peut encore faire grève, manifester et lutter, après tout, tous ceux qui parmi nous râlent mais ne bougent pas, vont peut-être finir par se réveiller ? Ils ne vont pas tous serrer les dents, non ? Je veux croire encore en la lutte et j'en serai.AD_Moivre a écrit:En attendant il faut choisir son camp: Soit partir soit accepter les évolutions en serrant les dents.AD_Moivre a écrit:Cleroli a écrit:Heureusement, on peut encore faire grève, manifester et lutter, après tout, tous ceux qui parmi nous râlent mais ne bougent pas, vont peut-être finir par se réveiller ? Ils ne vont pas tous serrer les dents, non ? Je veux croire encore en la lutte et j'en serai.AD_Moivre a écrit:En attendant il faut choisir son camp: Soit partir soit accepter les évolutions en serrant les dents.
Le corps enseignant est presque docile avec le syndrome du bon élève de la classe. Nous avons porté à bout de bras l'institution pendant le premier confinement. En retour nous avons eu du mépris. C'était l'occasion de faire plier le ministère en refusant la continuité pédagogique avec nos conditions de travail. On ne s'improvise pas enseignant à distance du jour au lendemain sans outils. Maintenant la porte est grande ouverte à toutes les réformes pour dégrader encore plus les conditions de travail. La prochaine étape sera la réforme du statut. Quel intérêt de recruter des enseignants pour 40 ans avec retraite incluse?
Vous croyez vraiment que les profs vont se lever, faire grève massivement et bloquer le système, en fermant les collèges et lycées, ou en refusant de noter, ou en refusant de faire cours, ou que sais-je encore... non : les attaques contre les profs sont de plus en plus dures, de plus en plus évidentes, de plus en plus injustifiables, ils ne bougent pas. Les syndicats proposent-ils le blocage des établissements ou tout autre action qui marquerait les esprits et secouerait les parents et les médias ? non : une marche peinard en semaine dans le centre-ville en scandant "Les-profs-pas-contents ! Blan-quer-est-méchant !" et c'est tout. Ouhlala ! je serais le gouvernement mais comment qu' jaurais peeeeeeuuur !!! Tous les profs que je croise depuis 3 ans en lycée général sont malheureux (et pour le LP et certaines filières technos et BTS ça fait depuis 2010 qu'ils sont malheureux). Est-ce que quelque chose a changé ? Non : ils ont tout accepté. Tout ! C'est juste qu'ils sont malheureux en plus de bosser plus dur.
Je vais être franc : je n'ai plus envie de venir sur le forum Néoprofs, malgré la qualité des intervenants et les conseils que l'on peut y trouver, qui aident réellement ceux qui en ont besoin. Je n'ai plus envie parce que chaque attaque contre notre métier, donc contre l'institution, contre les élèves, contre l'avenir, contre l'intelligence, ne suscite que des débats de salon et cris scandalisés qui n'aboutissent à rien de concret. L'immobilisme des syndicats me met hors de moi, le syndrome du bon élève me désespère, et aujourd'hui, en vous écrivant, j'en suis venu à penser que si les profs trinquent c'est bien fait pour eux, ils ont ce qu'ils méritent. Et en même temps je pense à ces personnes sous emprise psychologique de leur boureau pervers narcissique, qui n'arrivent pas à s'en éloigner ou à le dénoncer ou à le combattre, et dont on se dit "mais pourquoi il/elle ne fait rien ?". Les profs sont-ils dans cette situation de détresse mentale qui les sidère ou est-ce du fatalisme mélangé à une optimiste ignorance ? Je ne sais plus quoi dire, faire, ou penser. Les profs vont râler et rien ne se fera. C'est comme ça.
[EDIT] c'est probablement mon dernier message, je pense que je ne viendrai plus poster sur ce forum. Je viendrai le lire, c'est utile, instructif et intéressant. Mais je ne veux plus participer au débat, ça ne sert à rien.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User12958Niveau 5
D'accord, mes excuses.
- HirondelleNiveau 8
Pontorson50 a écrit:Je suis surpris que la majorité des intervenants expliquent l'apathie des enseignants d'abord par la résignation fataliste. C'est oublier un peu vite les très grandes fractures dans le métier. Même s'ils n'interviennent guère dans des fils où ils pourraient craindre des réactions un peu vives, il existe certainement des collègues que au moins certaines évolutions du métier satisfont.
Un seul exemple, dans mon collège, nous cumulons l'évaluation par compétences et l'évaluation sur 20, ce qui est à la fois fort fatiguant pour nous et le seul point qui a été critiqué (avec tact) lors de l'évaluation de l'établissement, tout simplement pour avoir la paix sociale tant nous ne parvenons pas à un consensus sur la question.
On se tromperait donc lourdement en croyant que les mouvements de grève ne marchent pas uniquement parce que les mécontents n'y croient plus.
Certes, l'effondrement progressif du revenu de la profession rend la grève longue complexe à un nombre croissant de collègues, mais il a toujours existé aussi des collègues hostiles par principe à la grève dans la fonction publique pour eux en tout cas, parce qu'ils croient sincèrement que les élèves en seraient des victimes. D'autres pensent réellement que les conditions budgétaires du pays ou de l'État ne permettent pas la moindre revendication matérielle ou pécuniaire.
Il y a aussi des enseignants qui feraient grève sur tel ou tel dossier, mais il suffit qu'un des mots d'ordre ne soient pas leur combat pour qu'ils s'abstiennent totalement, et ce sera d'autant plus vrai qu'il s'agit d'un mouvement à revendications multiples. Le temps de l'affiliation à un syndicat dont on applique les mots d'ordre sans discuter y compris sur des points qui fâchent est passé, l'exigence que le collectif soit totalement aligné sur la revendication de chacun progresse. C'est un des paramètres de l'abstention d'ailleurs en général ou du renforcement du vote négatif ou blanc.
Il y a des enseignants qui croient réellement que les savoirs sont dépassés, plus exactement que mettre le paquet sur les savoir-faire permettra aux élèves ayant acquis le bloc de compétences de parvenir ensuite à développer rapidement les connaissances nécessaires uniquement à leur activité tant il est devenu vain de maîtriser tout.
Enfin, la diversité d'un métier de près de un million de praticiens s'est forcément accrue, cet effet de la massification scolaire n'a peut-être pas été suffisamment anticipé. Les profils idéologiques des enseignants sont bien plus variés. Et cela ne facilite pas un mouvement revendicatif de masse. Quand bien même des majorités existent sans doute (sur la revalorisation salariale par exemple), on est sûrement loin d'un accord sur les moyens d'y parvenir. Quand bien même des critiques sont majoritaires, l'accord sur ce qu'il faut en lieu et place de ce qu'on critique reste à trouver.
Ce qui pose problème avec les projets ministériels à mon sens pour toute la profession, c'est l'excès d'homogénéisation des pratiques qu'elle va renforcer alors même que la diversité des points de vue sur l'art et les buts de l'enseignement n'a jamais été aussi forte au sein même de la profession. C'est peut-être sur ce point qu'une convergence serait possible : défendre une liberté pédagogique que la généralisation de l'évaluation entre pairs va ou détruire ou rendre insupportable tant elle suscitera de rancoeurs. C'est pour moi l'aspect le plus inquiétant dans les discussions de ces derniers mois.
Totalement d'accord avec toi. Dans mon collège, beaucoup de bons élèves et de collègues qui considèrent que les revendications salariales des professeurs sont "indécentes" ou refusent de faire grève tant qu'ils n'ont pas sous les yeux le préavis du syn dicat qui partagera exactement leurs revendications personnelles.
- JacqGuide spirituel
Cath a écrit:Résultat, en LP, il y a plus d'heures d'EPS que de français. Bonne idée.
J'ose te reprendre Cath : en CAP il y a plus d'heures en EPS qu'en français+histoire+géographie+EMC. Et la faute n'en revient pas aux collègues d'EPS dont les heures ont été réduites (pas en CAP sur ce coup, ils sont tellement bas) mais à M. Blanquer, M. Macron et M. Marcon, plus l'administration.
- SisypheHabitué du forum
Ce qui m'étonne toujours c'est l'absence d'informations des collègues. Quand je dis au collège où j'enseigne à présent que les CAP n'ont plus que 45 minutes de français par semaine, les collègues sont stupéfaits. Et pourtant, nous avons fait grève, nous avons écrit dans la presse... Mais c'est comme si les cloisons étaient étanches. Il y a apparemment une nouvelle réforme de la maternelle qui se profile. Je n'en sais rien. Comment se fait-il que nous restions les yeux rivés sur notre niveau et même souvent notre discipline ?
- ditaNeoprof expérimenté
De quoi se mêlent-ils ?Hirondelle a écrit:Pontorson50 a écrit:Je suis surpris que la majorité des intervenants expliquent l'apathie des enseignants d'abord par la résignation fataliste. C'est oublier un peu vite les très grandes fractures dans le métier. Même s'ils n'interviennent guère dans des fils où ils pourraient craindre des réactions un peu vives, il existe certainement des collègues que au moins certaines évolutions du métier satisfont.
Un seul exemple, dans mon collège, nous cumulons l'évaluation par compétences et l'évaluation sur 20, ce qui est à la fois fort fatiguant pour nous et le seul point qui a été critiqué (avec tact) lors de l'évaluation de l'établissement, tout simplement pour avoir la paix sociale tant nous ne parvenons pas à un consensus sur la question.
On se tromperait donc lourdement en croyant que les mouvements de grève ne marchent pas uniquement parce que les mécontents n'y croient plus.
Certes, l'effondrement progressif du revenu de la profession rend la grève longue complexe à un nombre croissant de collègues, mais il a toujours existé aussi des collègues hostiles par principe à la grève dans la fonction publique pour eux en tout cas, parce qu'ils croient sincèrement que les élèves en seraient des victimes. D'autres pensent réellement que les conditions budgétaires du pays ou de l'État ne permettent pas la moindre revendication matérielle ou pécuniaire.
Il y a aussi des enseignants qui feraient grève sur tel ou tel dossier, mais il suffit qu'un des mots d'ordre ne soient pas leur combat pour qu'ils s'abstiennent totalement, et ce sera d'autant plus vrai qu'il s'agit d'un mouvement à revendications multiples. Le temps de l'affiliation à un syndicat dont on applique les mots d'ordre sans discuter y compris sur des points qui fâchent est passé, l'exigence que le collectif soit totalement aligné sur la revendication de chacun progresse. C'est un des paramètres de l'abstention d'ailleurs en général ou du renforcement du vote négatif ou blanc.
Il y a des enseignants qui croient réellement que les savoirs sont dépassés, plus exactement que mettre le paquet sur les savoir-faire permettra aux élèves ayant acquis le bloc de compétences de parvenir ensuite à développer rapidement les connaissances nécessaires uniquement à leur activité tant il est devenu vain de maîtriser tout.
Enfin, la diversité d'un métier de près de un million de praticiens s'est forcément accrue, cet effet de la massification scolaire n'a peut-être pas été suffisamment anticipé. Les profils idéologiques des enseignants sont bien plus variés. Et cela ne facilite pas un mouvement revendicatif de masse. Quand bien même des majorités existent sans doute (sur la revalorisation salariale par exemple), on est sûrement loin d'un accord sur les moyens d'y parvenir. Quand bien même des critiques sont majoritaires, l'accord sur ce qu'il faut en lieu et place de ce qu'on critique reste à trouver.
Ce qui pose problème avec les projets ministériels à mon sens pour toute la profession, c'est l'excès d'homogénéisation des pratiques qu'elle va renforcer alors même que la diversité des points de vue sur l'art et les buts de l'enseignement n'a jamais été aussi forte au sein même de la profession. C'est peut-être sur ce point qu'une convergence serait possible : défendre une liberté pédagogique que la généralisation de l'évaluation entre pairs va ou détruire ou rendre insupportable tant elle suscitera de rancoeurs. C'est pour moi l'aspect le plus inquiétant dans les discussions de ces derniers mois.
Totalement d'accord avec toi. Dans mon collège, beaucoup de bons élèves et de collègues qui considèrent que les revendications salariales des professeurs sont "indécentes" ou refusent de faire grève tant qu'ils n'ont pas sous les yeux le préavis du syn dicat qui partagera exactement leurs revendications personnelles.
- kai002Niveau 9
musa a écrit:Ce qui est triste, ce n'est pas d'emmener les élèves en voyage... C'est que ce soit une condition de survie de la matière. J'ai emmené beaucoup d'élèves et c'est effectivement très sympa et formateur. Mais on ne peut pas toujours le faire (en fonction de la situation familiale notamment); on peut aussi avoir envie de lever le pied quand on a beaucoup donné et qu'on a l'impression qu'on en a peu de retour. Il n'est pas normal que cela soit considéré comme un dû pour avoir le droit d'exister et ça en dit long sur la considération qu'on accorde à la matière et à ceux qui l'enseignent.
Exactement, et c'est justement ça que je ne supporte plus. Le voyage ou l'échange scolaire est malheureusement devenu une obligation pour les profs des petites langues. Une obligation très implicite, rien n'est dit, rien n'est écrit noir sur blanc, rien n'est écrit dans notre "contrat de travail" et pourtant! On nous a mis ça dans le crâne dès l'ESPE! Puis les inspecteurs: "il faut faire des voyages pour faire rayonner la discipline, recruter des élèves", les CDE "il faut faire des voyages sinon on ferme", les élèves "on veut un voyage sinon on choisit pas cette langue ou on arrête", les parents "s'il n'y a pas de voyage, on préfère qu'il prenne une autre langue où il y en a un"... Et même les collègues "si je ne fais pas de voyages, je n'aurais pas d'élèves" ...
Je ne supporte plus d'être esclave des ces voyages/échanges quand je vois les heures de travail que ça demande tous les ans, la responsabilité que ça représente aussi pour ne même pas avoir une heure supp...(au bon coeur de CDE).
Pour moi c'est terminé ce chantage, et heureusement le Covid est passé par là, de toutes façons, s'ils veulent fermer, ils fermeront par un moyen ou par un autre et peu importe tout l'investissement que vous aurez mis dans vos voyages. Je dis ça et pourtant, je me sens tellement coupable en moi, tellement on nous a mis ça dans la tête! "il faut faire des voyages" ...
- kaktus65Niveau 10
Lord Steven a écrit:Ramanujan974 a écrit:Vous pensez vraiment qu'un établissement (collège par exemple) qui indiquerait dans sa brochure :
- 6h de cours, avec renforcement en français et maths, plus 2h d'études surveillées par jour.
- 3h de DS tous les samedis matin
- classements avec remise de prix tous les semaines, trimestres et année
- pas de sortie, voyages, etc.. On est là pour travailler. Toute heure perdue (jour férié, prof absent, etc) sera rattrapée : c'est un dû à l'élève.
n'aura pas des dizaines de candidatures ?
Je propose également de rattraper les vacances, tout aussi inutiles que 1er mai, lundi de Pâques etc
Vos premières suggestions me semblent tout à fait aptes à rassurer les parents, la dernière risquerait d'avoir l'effet inverse.
Il faut savoir équilibre trouver.
Sans avoir un programme aussi exigeant que celui de Ramanujan (je suis tout à fait d’accord avec lui dans l’esprit) mon lycée (privé) est connu pour ses évaluations et ses exigences dans notre secteur. Nous avons été l’un des rares bahuts à avoir des résultats moins bons au bac ‘contrôle continu’ avec plus d’un point d’écart ce qui n’est pas négligeable (les notes ont été remontées en commission).
Et justement, cela ouvre les portes des filières plus sélectives aux élèves car elles savent qu’un 16 de moyenne général chez nous n’est pas un 12 bricolé.
Nous maintenons des devoirs communs réguliers à tout niveau et le fait qu’il n’y ait pas ni EC ni épreuves de spécialité n’y changera strictement rien. 1 heure d’AP maths / français qui ne sont rien d’autre que des cours pour chaque niveau et possibilité d’avoir des approfondissements pour ceux qui le souhaitent le mercredi après-midi. L’écrasante majorité de l’équipe est d’accord et la plupart des parents nous suivent (les autres, on ne les retient pas ...).
La partie collège est pleine niveau inscriptions (+ liste d’attente) pour la rentrée prochaine depuis octobre 2020, le lycée a toutes ses inscriptions en Seconde également.
Donc oui, c’est une formule qui fonctionne, cela confirme dans mon cas la pensée de Ramanujan.
- JennyMédiateur
Études surveillées le soir et devoirs les samedis dans mon lycée (public). Le lycée est très demandé.
- Ramanujan974Érudit
kaktus65 a écrit:
Nous maintenons des devoirs communs réguliers à tout niveau et le fait qu’il n’y ait pas ni EC ni épreuves de spécialité n’y changera strictement rien. 1 heure d’AP maths / français qui ne sont rien d’autre que des cours pour chaque niveau et possibilité d’avoir des approfondissements pour ceux qui le souhaitent le mercredi après-midi. L’écrasante majorité de l’équipe est d’accord et la plupart des parents nous suivent (les autres, on ne les retient pas ...).
Comment sont financés les 2 points que j'ai graissés ? Ces heures d'AP sont prises sur quelles autres matières ?
- Clecle78Bon génie
Je ne sais pas à quoi resemblent vos inspecteurs. On ne m'a jamais tenu ce discours ni jamais obligée à en organiser.kai002 a écrit:musa a écrit:Ce qui est triste, ce n'est pas d'emmener les élèves en voyage... C'est que ce soit une condition de survie de la matière. J'ai emmené beaucoup d'élèves et c'est effectivement très sympa et formateur. Mais on ne peut pas toujours le faire (en fonction de la situation familiale notamment); on peut aussi avoir envie de lever le pied quand on a beaucoup donné et qu'on a l'impression qu'on en a peu de retour. Il n'est pas normal que cela soit considéré comme un dû pour avoir le droit d'exister et ça en dit long sur la considération qu'on accorde à la matière et à ceux qui l'enseignent.
Exactement, et c'est justement ça que je ne supporte plus. Le voyage ou l'échange scolaire est malheureusement devenu une obligation pour les profs des petites langues. Une obligation très implicite, rien n'est dit, rien n'est écrit noir sur blanc, rien n'est écrit dans notre "contrat de travail" et pourtant! On nous a mis ça dans le crâne dès l'ESPE! Puis les inspecteurs: "il faut faire des voyages pour faire rayonner la discipline, recruter des élèves", les CDE "il faut faire des voyages sinon on ferme", les élèves "on veut un voyage sinon on choisit pas cette langue ou on arrête", les parents "s'il n'y a pas de voyage, on préfère qu'il prenne une autre langue où il y en a un"... Et même les collègues "si je ne fais pas de voyages, je n'aurais pas d'élèves" ...
Je ne supporte plus d'être esclave des ces voyages/échanges quand je vois les heures de travail que ça demande tous les ans, la responsabilité que ça représente aussi pour ne même pas avoir une heure supp...(au bon coeur de CDE).
Pour moi c'est terminé ce chantage, et heureusement le Covid est passé par là, de toutes façons, s'ils veulent fermer, ils fermeront par un moyen ou par un autre et peu importe tout l'investissement que vous aurez mis dans vos voyages. Je dis ça et pourtant, je me sens tellement coupable en moi, tellement on nous a mis ça dans la tête! "il faut faire des voyages" ...
- JacqGuide spirituel
Sisyphe a écrit:Ce qui m'étonne toujours c'est l'absence d'informations des collègues. Quand je dis au collège où j'enseigne à présent que les CAP n'ont plus que 45 minutes de français par semaine, les collègues sont stupéfaits. Et pourtant, nous avons fait grève, nous avons écrit dans la presse... Mais c'est comme si les cloisons étaient étanches. Il y a apparemment une nouvelle réforme de la maternelle qui se profile. Je n'en sais rien. Comment se fait-il que nous restions les yeux rivés sur notre niveau et même souvent notre discipline ?
Un élément de réponse et sans aucun reproche pour nos syndicats et représentants syndicaux locaux (je ne parle pas de la tête des syndicats) : le cloisonnement. Les syndicats majoritaires en LP ne sont pas les mêmes que ceux du général et du primaire (l'inverse étant valable) et communiquent peu (sans parle des médias qui interviewent que quelques représentants syndicaux, toujours les mêmes et tant mieux pour eux, tant pis pour les autres) entre eux. Même ceux qui sont "alliés" communiquent peu. Au sein d'un même syndicat il est rare de voir des corps différents. A une réunion syndicale de la CGT Educ nous avions été agréablement surpris d'être en présence d'autres personnels que des PLP (nous avions ce jour deux certifiés et un agrégé de philo, mais c'est super rare). Nous restons cloisonnés par nos statuts différents. Je suis un peu la réforme du bac général parce que les médias en parlent, parce que je vous lis ici sur Néo, parce que je discute avec des collègues-amis de mon ancien lycée polyvalent, parce que mes collègues PLP parlent en SdP de l'organisation pour leurs enfants qui sont au LG, mais cela reste lointain pour moi. Je ne connais pas le détail de la réforme du lycée général. J'avais suivi aussi la réforme du collège sous NVB, mais "de loin" non pas par manque d'intérêt (pour les collègues du collège et aussi parce que ce sont les collégiens qui viennent chez nous ensuite).
Concernant le LP et les fameuses "45 minutes" il est évident que ce ne sont pas les médias qui vont informer puisqu'ils s'en fichent, n'y connaissent rien, reprennent juste les propos d'un ministre qui ne va mettre cela en avant puisqu'il prétend que nous visons à l'excellence.
L'un des problèmes, je reviens aux syndicats, c'est le cloisonnement. Si je veux être entendu il faudrait que je sois au SNES (par exemple), mais dans ce cas-là les PLP sont noyés dans la masse plus nombreuses des certifiés "classiques". SNES et CGT Educ sont normalement liés, mais communiquent peu. Et même au sein de la CGT cela ne communique pas. Lors d'une manif intersyndicale contre la réforme des retraites j'avais discuté avec le représentant départemental CGT (pas CGT Educ, CGT tout court) de la réforme du LP, il n'était même pas au courant. Cela veut dire que la CGT Educ et la CGT interpro ne communiquent même pas ! Pourtant c'est le rôle et l'intérêt d'une centrale syndicale. C'est encore pire entre le corps enseignant et les agents (techniques, entretien, administratifs), la division et la fracturation est totale. Entre ceux qui dépendent de l'EN ou des différentes collectivités locales il n'y a aucun lien syndicale, ou très très à la marge, alors que nous travaillons dans les mêmes établissements (on peut ajouter les doc, les psy, les infirmières....).
Le problème aussi est que nous avons tous nos problèmes (je parle des réformes), les assauts étant tellement fréquents, les gouvernements ayant bien compris qu'il fallait s'attaquer une fois aux uns, une fois aux autres, pour éviter toute mobilisation allant du premier au second degré. Première réforme en LP sous Sarko-Chatel-Blanquer (dont on ne mesurera jamais assez la nuisance persistante), Primaire puis collège sous Hollande, Secondaire LG et LP sous Macron. On a tellement marre, nous sommes tellement contents lorsqu'un gouvernement nous fiche la paix (par exemple NVB qui a bien oublié le LP, tant mieux) qu'on souffle un temps dans son corps et que pendant ce temps ils tapent sur les autres.
Et nous avons bien tort, tous, mutuellement, et moi le premier (je ne fais ici aucun reproche à personne), surtout avec le bouleversement au LP car à long terme (peut-être pas si loin) cela pue la destruction donc le reclassement, ou dans les Régions, les Greta, ou au général sous un autre statut. Et là cela pue pour tout le monde car si les PLP sont obligés d'être recasés en collège ou lycée... bonjour la casse dans les postes. L'inverse est aussi valable. La casse des horaires de LV2 et LV3 des lycées généraux de ma "petite" ville font que l'on se retrouve avec des Certifiés (général) et Agrégés qui se retrouvent parfois avec plus d'heures à effectuer en LV2 en LP que dans leur établissement d'origine ! Nous avons dans mon LP une collègue certifiée de LV2 à temps plein en LP (elle ne se plaint pas, elle adore, mais à l'origine ce n'était pas un choix) et un agrégé qui effectue maintenant la majorité de son service dans mon LP et non dans son lycée général d'origine (vous imaginez sa tête lorsqu'on lui a annoncé cela l'année dernière, passer du "meilleur" lycée de la ville au LP).
Et pour revenir aux fameuses "45 mn" en CAP, il est bien évident que personne n'en fait la publicité. Croyez-vous que les chefs d'établissement de LP vont aller raconter aux parents d'élèves de 3e qu'en LP il ne reste que 45 mn de lettres aux élèves de CAP ? Qu'il ne reste que 3h de français-histoire-géographie-EMC en terminale pro au lieu des 4.5h actuelles (pour cette dernière année, profitons-en bien, les collègues, après c'est la fin) ? Même nous, prof de lettres-histoire de mon établissement, nous refusons de faire une vidéo présentant l'enseignement général au LP pour les portes ouvertes "virtuelles" parce que s'il faut présenter notre discipline ou nous mentons ou nous expliquons ce que nous en pensons et cela va faire très mal. Donc : on ne présente plus rien !
- kaktus65Niveau 10
@Ramanujan : Les spécialités sont en classe entière sauf 2h par semaine pour les TP. SNT est en classe entière, c’est moi qui fait les cours : il y a tout ce qu’il faut pour 36 élèves, j’ai accepté. Suppression de langues comme le russe (l’italien va suivre), étonnamment, le chinois se porte bien depuis de nombreuses années.
Ce sont des HSA pour le mercredi après-midi (collègues volontaires bien sûr), cours qui fonctionnent bien aussi, les élèves sont là-aussi volontaires.
Le chef fait des choix mais au moins, nous propose toujours plusieurs possibilités et on vote.
Ce sont des HSA pour le mercredi après-midi (collègues volontaires bien sûr), cours qui fonctionnent bien aussi, les élèves sont là-aussi volontaires.
Le chef fait des choix mais au moins, nous propose toujours plusieurs possibilités et on vote.
- CathEnchanteur
Jacq, si tu étais au snes...tu ne serais pas au snes, mais au snuep.
- JacqGuide spirituel
Cath a écrit:Jacq, si tu étais au snes...tu ne serais pas au snes, mais au snuep.
Je sais.
- A TuinVénérable
Tant mieux ! L'organisation de voyages, il faut se lancer si on a envie et le temps. Pas pour complaire une hiérarchie ou des élèves. C'est super mais il faut d'abord le faire pour soi à mon sens, sur le fil des collègues semblent exprimer une souffrance, le voyage devenant contrainte. Il ne faut pas en arriver là, il s'agit de se préserver. Et la liberté pédagogique c'est essentiel à préserver, c'est un bastion du métier.Rubik a écrit:Dans mon collège, il n'y a jamais de voyage en langues anciennes, mais nous remplissons deux groupes de 30 latinistes par niveau sans aucun problème ! Nous avons un groupe de grec aussi (mais moins plein). Il y a encore un peu d'espoir...
- CathEnchanteur
Jacq a écrit:Cath a écrit:Jacq, si tu étais au snes...tu ne serais pas au snes, mais au snuep.
Je sais.
Ce qui veut dire, comme tu l'écrivais plus haut pour la cgt : le snes et le snuep communiquent-ils ?
- JacqGuide spirituel
Cath a écrit:Jacq a écrit:Cath a écrit:Jacq, si tu étais au snes...tu ne serais pas au snes, mais au snuep.
Je sais.
Ce qui veut dire, comme tu l'écrivais plus haut pour la cgt : le snes et le snuep communiquent-ils ?
Je n'ai pas écrit cela concernant le SNUEP.
- CathEnchanteur
Heu oui, je sais...c'était pour faire le parallèle avec ce que tu écrivais plus haut : on est chacun dans notre corps, voire dans notre discipline, même au niveau syndical.
- kai002Niveau 9
Clecle78 a écrit:
Je ne sais pas à quoi resemblent vos inspecteurs. On ne m'a jamais tenu ce discours ni jamais obligée à en organiser.
Eh bien c'est simple, mon CDE a contacté l'inspecteur parce qu'il était inquiet pour l'avenir des échanges (voyant le vent tourner de ma part et de celle de ma collègue), inspecteur qui a immédiatement organisé une réunion un soir après les cours avec les autres CDE des établissements où nous enseignons (nous sommes sur plusieurs établissements) pour nous mettre la pression de maintenir les échanges. Heureusement le confinement est arrivé quelques semaines après....
Voilà comment ça se passe
- musaNeoprof expérimenté
C'est pô moi qui ai dit ça kai002
- kai002Niveau 9
Jenny a écrit:Études surveillées le soir et devoirs les samedis dans mon lycée (public). Le lycée est très demandé.
qui surveille? Il y a du personnel?
- kai002Niveau 9
musa a écrit:C'est pô moi qui ai dit ça kai002
OUPSSS, j'ai corrigé la citation, pardon, je ne maîtrise pas encore bien l'outil
- VerduretteModérateur
Et j'ajouterai aussi le cloisonnement entre élémentaire / secondaire collège/ secondaire lycée/secondaire LEP. On ne sait pas précisément ce qui se passe ailleurs que dans sa catégorie. Vous allez me dire qu'il faut se tenir au courant, et c'est vrai, mais je ne pense pas être la seule à me sentir proprement submergée par la quantité d'informations qu'on nous assène en permanence, les programmes, les circulaires, les protocoles... j'ai du mal déjà à faire le tri pour l'élémentaire, je reconnais que je ne suis pas assez ce qui se passe dans le secondaire, et j'imagine que l'inverse doit être vrai. On a plus de mal à prendre fait et cause pour défendre un sujet qu'on maîtrise mal.
- Quelle argumentation développer quand on nous attaque sur notre métier et notre statut de fonctionnaire ?
- Marianne : Les cinq attaques du duo Macron-Blanquer contre le métier de professeur
- Il est 14h: notre cde nous dit de rentrer chez nous!! :)))))))
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