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Rosanette
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par Rosanette Mar 26 Nov 2019, 23:03
Mais je n'ai pas nié en bloc, mais je ne vois pas pourquoi on en ferait un élément absolument définitif (et quasi immuable) de ce qu'est la ruralité vécue par la génération perdue. Et de rappeler que non, tout le monde n'a pas de voiture et que certains doivent faire sans et certains choisissent de faire sans. C'est ensuite qu'on a vaguement tenté de m'expliquer la différence niveau transport entre la RP et un village de la Creuse, ce qui était je dois dire très aimable, sans compter toutes les petites leçons de géographie
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Rosanette
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par Rosanette Mar 26 Nov 2019, 23:04
Volo' a écrit:
Sérieusement Rosanette ? Tu étais dans un bunker ces 10-20 dernières années ? La question de base serait pourquoi enlever des services ? Pour l'argent ?
Pourquoi réimplanter ? Ma foi, il y a de nombreuses raisons comme se rendre compte que la fermeture de services oblige les gens à se débrouiller entre eux ? Dans une société où la population est de plus en plus vieillissante, j'espère que tu ne choisiras pas d'habiter dans le périurbain ou le rural pour tes vieux jours.
Sinon pour la question des élections, je te propose de te présenter à des élections municipales, tu pourras sûrement changer les choses à l'échelle locale ou intercommunale !

Sur ce, je fais tomber le rideau, je commence à être de mauvaise foi.

Non, j'essaierai de ne pas passer mes vieux jours dans la ruralité. Tu parles des populations qui ne sont pas motorisées (les vieux) ça tombe bien j'en parle aussi. On est d'accord en fait, sans rancune.
Zagara
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par Zagara Mar 26 Nov 2019, 23:07
Je ne comprends toujours pas, parce qu'il y a un consensus à la fois de la recherche et des habitants qui vivent dans ces territoires (et dont tu ne peux pas balayer l'opinion, puisqu'ils sont littéralement les sources permettant de comprendre) que c'est général en campagne d'être contraint à utiliser la voiture. Enfin, je ne comprends pas pourquoi tu essayes de relativiser ce fait massif en disant, en substance, "ouais mais on peut trouver 0.01% des cas dans le Vercors ou dans la Drôme un village où là tu peux tout faire à vélo". C'est quoi l'intérêt de ce type de démonstration en fait ? Tu te rends compte que tu n'amèneras jamais quelqu'un à abandonner la voiture avec ce type d'argumentaire non ? Parce que tu opposes à une vérité vécue une abstraction statistique qui ne vaut pas pour le territoire de ton interlocuteur. Je ne cerne vraiment pas à quoi ça sert, dans une perspective militante (donc de persuasion d'autrui). C'est juste braquant et agressif.
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par RogerMartin Mar 26 Nov 2019, 23:09
Rosanette a écrit:Mais je n'ai pas nié en bloc, mais je ne vois pas pourquoi on en ferait un élément absolument définitif (et quasi immuable) de ce qu'est la ruralité vécue par la génération perdue. Et de rappeler que non, tout le monde n'a pas de voiture et que certains doivent faire sans et certains choisissent de faire sans. C'est ensuite qu'on a vaguement tenté de m'expliquer la différence niveau transport entre la RP et un village de la Creuse, ce qui était je dois dire très aimable, sans compter toutes les petites leçons de géographie

Loin des villes : une génération oubliée - Page 13 3284587592 C'est vrai, comme nous le rappellent les plus ignorants de nos élèves ou étudiants : ce qu'on ne sait pas, c'est toujours quantité négligeable.
Bref, après les orangers du lac Baikal, les pistes cyclables à la verticale de l'agglomération poitevine...

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Rosanette
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par Rosanette Mar 26 Nov 2019, 23:12
Le consensus de recherche, il se trouve où ?

Je repartais du reportage, encore une fois, auquel quelqu'un ici a ajouté "ça parle de la France qui a besoin de sa voiture " Alors que de fait ce n'était pas le sujet réel du reportage.

Dans une perspective militante, rien ne vaut le local. On ne peut pas avoir habité à 15 endroits à la fois, il est donc très facile de clore une discussion par "chez moi C'est impossible". Que répondre à ça ? Bah rien, je ne connais pas "chez vous", donc je laisse là vos certitudes. Je me borne à dire ce qui à ma connaissance existe dans certains tyoes de territoire.

De là,  certains concluent à la déconnexion,  à l'ignorance de la réalité.  Ce qui se fonde sur une simple envie de décridibiliser son inerlocuteur (ce que je n'ai pas fait non plus, sauf quand on parle de gants). Et en plus j'ai pas été à Poitiers depuis que j'ai 8 ans, le crime.
gluche
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par gluche Mar 26 Nov 2019, 23:14
Le problème, c'est le cercle vicieux. Quand à la campagne, les gens sont de plus en plus motorisés pour des raisons qu'on comprend bien, ça invite à supprimer les bureaux de poste, les lignes de bus, etc, ce qui contraint davantage encore les gens à s'equiper d'une voiture.
New Zealand
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par New Zealand Mar 26 Nov 2019, 23:15
Bien que n'ayant pas d'avis éclairé sur la question initiale (je n'habite pas dans un territoire rural - ou peri-urbain - depuis plus de 20 ans), celle-ci m'intéressait. Malheureusement, elle a été parasitée par un nombre beaucoup trop élevé de commentaires traitant de la pratique du vélo.

Qu'on soit bien clair : je n'ai pas de voiture, j'utilise comme moyen de transport les transports en commun et ... le vélo, lorsque c'est possible. Parce que non, ce n'est pas toujours possible pour moi, même si j'ai décidé de m'y mettre sérieusement et donc d'investir dans du matériel adapté. Je n'ai rien contre le vélo, au contraire, et je sais qu'on se met parfois soi-même des freins à la pratique. Cependant, je comprends parfaitement que ce soit mission quasi impossible (voire tout simplement impossible) dans un grand nombre de lieux en France (ex : le village où j'ai passé mes années lycées. OK pour certains trajets, mais ça aurait été mission impossible pour me rendre au lycée dans la ville d'à-côté).

Tout ça pour dire : je soutiens l'idée de Kimberlite (supprimer les messages HS) car l'idée initiale a vraiment été dévoyée. Qu'on aborde la question de la mobilité, certes, mais là, ça ressemble à une guerre contre les personnes ne pouvant se déplacer à vélo. Ça n'est pas l'objet du sujet.


Dernière édition par New Zealand le Mar 26 Nov 2019, 23:20, édité 1 fois
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Rosanette
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par Rosanette Mar 26 Nov 2019, 23:17
gluche a écrit:Le problème, c'est le cercle vicieux. Quand à la campagne, les gens sont de plus en plus motorisés pour des raisons qu'on comprend bien, ça invite à supprimer les bureaux de poste, les lignes de bus, etc, ce qui contraint davantage encore les gens à s'equiper d'une voiture.

Ça c'est pas faux mais c'est difficilement acceptable. Remettre en cause l'organisation de l'espace est nécessaire, et ça ne passe pas par faire 15 bornes à vélo tous les jours pour aller au travail. Remettre au centre du discours les populations et les moments où on est pas motorisé est essentiel. Bref, parler des mineurd, des très vieux, des handicapés,  des gens qui n ont pas /plus le permis...
LemmyK
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par LemmyK Mar 26 Nov 2019, 23:23
Rosanette a écrit:
Volo' a écrit:
C'est très bien que tu parles d'aménagements régionaux, mais nous sommes quand même partis des jeunes oubliés dans la ruralité, pour ensuite passer à la question du vélo dans les trajets quotidiens, rural compris. Donc choisis ton cheval de bataille à un moment donné. J'ai du mal à te suivre tant tu esquives les propos des aménagements locaux. Et dire que c'est un des sujets pour les municipalités en 2020, ce n'est pas vrai. Elles ont d'autres choses à penser (celles qui me viennent à l'esprit immédiatement : attirer de nouvelles populations, lutter contre la fermeture des commerces, maintenir leurs services de proximité, se battre contre le schéma national de transport etc, etc).

Tu parles de ces campagnes qui ne sont que départementales accidentogènes, je te réponds juste que ça dépend.

Quant au fait de rendre une ville attrayante, et de légitimer une relocalisation des services, ça passe aussi par la question des transports.
Pourquoi mettre une Posté dans un petit bled si tout le monde peut prendre sa voiture pour aller à la Poste plus loin, vu que tout le monde a et doit avoir une voiture ?


Ouf, j'ai eu mon point militantisme toxique et ma comparaison avec les véganes.  C'était moins une.
C'était quand même vachement mérité.
Kimberlite
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par Kimberlite Mar 26 Nov 2019, 23:30
Faut aussi voir un truc: politiquement, les urbains sont plus nombreux et plus riches en moyenne (ne parlons pas des banlieues déshéritée, merci, pas envie que ça reparte sur une autre boucle). Ceci oriente nécessairement certaines politiques à l'échelle nationale. Politiques qui ne seront évidemment pas en faveur des autres...

La suppression de la taxe d'habitation fait pour moi partie d'un même processus: les plus pénalisées vont être les petites communes, qui ne sont déjà pas riches et ne peuvent compter sur beaucoup d'autres rentrées d'argent. L'Etat prévoit un "dispositif de compensation" qui rendra les communes dépendantes. Or, jusqu'à maintenant, les élus des petites communes étaient généralement assez indépendants des "grandes officines politiques". Que se passera-t-il avec le nouveau système? Ne peut-on pas s'attendre à un système où le "pouvoir central" pourra faire pression d'une façon ou d'une autre sur les élus locaux?

Ce qui se passe avec la SNCF, la Poste, le nouveau système des cartes d'identité, etc... c'est qu'on prend des mesures qui ne nuisent qu'à peu de gens. Electoralement, ce n'est pas un problème (et puis si le FN rafle une partie des déçus, ben finalement, ça permettra d'être réélu, donc tout bénéf. ; la gauche: peu de chance, dans la majorité des coins ruraux, ce n'est pas trop le vote).

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par Namya Mer 27 Nov 2019, 03:39
Rosanette a écrit:
Je repartais du reportage, encore une fois, auquel quelqu'un ici a ajouté "ça parle de la France qui a besoin de sa voiture " Alors que de fait ce n'était pas le sujet réel du reportage.

Bonjour,

Désolée d'intervenir ici avant de me présenter mais, après avoir regardé le reportage, je ne peux pas m'empêcher de répondre à ce post.
Le reportage ne parle pas que de Dylan qui n'a pas l'habitude de prendre le bus, qui, bien qu'il existe, l'oblige apparemment à passer toute la journée en ville pour une seule démarche très courte.

Il parle aussi d'une jeune fille qui fait des études d'esthéticienne et qui ne peut se déplacer jusqu'à son lycée autrement qu'en voiture. Même seulement le week-end. Fait prouvé par la journaliste qui essaye d'y aller en train le dimanche, ce qui lui prend 5h alors que le lycée est situé dans la même région. Journaliste qui signale qu'en plus d'être extrêmement contraignant (5h et d'énormes détours), les horaires ne sont pas adaptés et qu'il est donc impossible que cette jeune fille fasse ses trajets en transports en commun et rejoigne son dortoir à temps.
Donc si, le reportage parlait aussi des ruraux qui ont besoin d'une voiture.

Et sans renchérir sur les cas personnels, j'ai fréquenté jusqu'à récemment une université à 3h de route en bus et trains de chez moi, dès que le train avait du retard, ça remettait en cause mes correspondances suivantes, au point où je devais parfois demander à quelqu'un de ma famille de venir me chercher à la gare la plus proche (25 kilomètres, donc une petite demi-heure), parce qu'il n'y avait plus de bus. Devoir appeler un oncle un vendredi à 20h, on a fait plus pratique. Et les retards n'étaient pas si rares...

Aurais-je dû finir mon trajet à pied ou à vélo ? Cette jeune fille doit-elle faire les 200km qui la séparent de son lycée à vélo ? (Ses parents affirment même que s'ils avaient plusieurs enfants qui voulaient tous des formations différentes aux 4 coins du département, ils ne pourraient pas le leur permettre.)

Le reportage parle aussi de cette situation causée par les endroits trop peu ou trop mal desservis. Chez moi, c'est 3 bus par jour (10h, 13h, 17h. Je vois mal comment quelqu'un pourrait aller travailler avec ces bus...) Mais dans certains villages autour, c'est aucun.

Et que dire des "bus à moitié vides" dont vous parlez. A certaines heures peut-être, à d'autres, ils sont plutôt bien remplis par chez moi. Et je ne parle même pas des TER le week-end, où des gens sont contraints de passer la moitié du trajet debout ou assis dans les escaliers.

Malgré une probable rentabilité, on n'augmente pas la fréquence de ces trajets. Et si les trajets ne sont pas fréquents, et qu'on doit juste faire l'aller, comme je devais le faire, ça va. Si c'est pour faire l'aller-retour dans l'après-midi, ça devient tout de suite plus compliqué.

Donc l'argument des bus régionaux, oui... s'il y en avait toutes les demi-heures maximum comme en ville, je pense que tout le monde en serait ravi. Moi la première. Je n'ai aucune envie de passer le permis, mais je suis obligée d'être dépendante de gens qui eux conduisent pour plein de choses quand je suis à la campagne. Quand j'étais dans ma ville universitaire, évidemment, avec le métro, le tram et les bus, je n'avais aucun problème à me passer de voiture (personnelle ou familiale ou d'amis) Loin des villes : une génération oubliée - Page 13 437980826

Un cas personnel, on peut appeler ça une exception, quand tous les habitants des milieux "périurbains" vous disent que c'est virtuellement impossible, que les géographes eux-mêmes le disent, que le reportage vous montre un cas où c'est prouvé, il faut se rendre à l'évidence : ce n'est pas que les gens veulent absolument avoir une voiture et polluer, et ne veulent faire aucun effort. C'est que c'est parfois beaucoup trop de contraintes quand les "solutions" existent, et que parfois, c'est vraiment impossible.

On ne parle pas que de Dylan quand on parle des jeunes ruraux. C'est vous qui avez fait une fixette sur un seul cas du reportage.
celitian
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par celitian Mer 27 Nov 2019, 06:42
@rosanette, La Loire à vélo, c'est une piste cyclable ? tu longes seulement les berges de la Loire, moyen pratique pour aller au boulot, c'est pour le tourisme pas pour la vie quotidienne (pas éclairée par exemple).
@zagara l'a déjà écrit mais tes propos sont vraiment contre-productifs, même sur moi qui coche pourtant plein de cases.
Ce qui est bizarre, c'est que tu ne réponds pas à certaines questions pourtant essentielles, le matin tu n'as que toi à préparer ? Tu fais les courses pour combien ?
Et tu oublies que, dès le départ, tu as voulu opposer la ruralité et la banlieue en expliquant que la vie quotidienne était aussi difficile en banlieue.
zigmag17
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par zigmag17 Mer 27 Nov 2019, 08:09
Prezbo a écrit:
Cath a écrit:
Prezbo a écrit:

S'il y a des problèmes de pic de pollution, la logique serait d'essayer de polluer moins.

Évidemment,  mais ce n'est pas le sujet.

Si l'on parle du sujet de départ, à savoir le sentiment d'isolement d'une partie de la jeunesse rurale, non.

Si l'on parle de la possibilité d'utiliser des alternatives à la voiture, un peu si, quand même. Parce que si l'on constate qu'en milieu urbain dense, la pollution rend problématique la pratique de la marche à pied ou du vélo, la solution est justement de réduire la circulation automobile. Par exemple en favorisant la pratique de la marche ou du vélo.

C'est valable aussi pour les problèmes de sécurité, d'ailleurs. SI certain trajets sont devenus dangereux à pied ou à vélo à cause des voitures, le problème est de sécuriser le trajet, pas d'interdire les piétons ou les vélos. D'autant que, désolé pour les descriptions apocalyptiques faites sur ce fil à coup de vélo qui se jettent dans le ravin plusieurs mètres en contrebas pour éviter les voitures, rencontrer un vélo ou un groupe de piéton quand on roule sur une petite route, ce n'est quand même pas rare. Moins l’hiver et la nuit, évidemment.

zigmag17 a écrit:

Par "vraie réalité vraie" j'entends tout ce qui est authentique, par exemple l'agriculteur petit exploitant qui sait ce que vraie ruralité veut dire,

C'est sûr que ça ne fait pas du tout cliché, comme description.

Prezbo: Je peux te présenter le cliché en question, il existe bel et bien et travaille dans une petite exploitation dans un département trèèèèès rural. Sa femme, issue du milieu agricole, est cadre dans une grande entreprise dans la ville la plus proche c'est-à dire la moins lointaine c'est-à-dire loin (pour le coup elle circule en voiture, pas le choix). Le neo-retour à la terre et aux valeurs "bio everywhere" de la part de citadins qui ont soif de "nature" et d'"authentique" (on dirait Jean de Florette) ça les fait bien rire. Et ça agace leurs enfants, étudiants dans des villes universitaires, qui se prennent des discours sur "le sain le beau le bon" dans l'assiette et dans la vie, de la part de leurs congénères, alors qu'ils ont été trempés dedans quand ils étaient petits.
Je maintiens cette évidence: vraie ruralité n'est pas neo-ruralité.
Zagara
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par Zagara Mer 27 Nov 2019, 08:35
Rosanette a écrit:Le consensus de recherche, il se trouve où ?
.

Bah tiens ça ne m'étonne pas que tu poses cette question. Faut vraiment que tu te mettes à la géographie, c'est ce qui manque aux militants ardents mais si dispersés et centrés sur une poignée de concepts compatibles avec leur vision du monde qu'ils en deviennent inefficaces.

Alors je n'ai pas le temps là tout de suite de te faire une biblio, mais je peux te répondre littéralement en t'indiquant "où il se trouve" : la question de la ruralité française a été récemment aux programmes de capes et d'agreg d'histoire. Tu vas sur le site institutionnel, tu trouves la lettre de cadrage et le rapport du jury ; ya des entrées biblios dedans. Et après tu étudies, parce que c'est le meilleur moyen de se garder de dire des grosses bêtises, du genre faire comme si les inégalités rurales d'accès à la mobilité pouvaient se résorber en achetant un bon vélo.


Dernière édition par Zagara le Mer 27 Nov 2019, 09:47, édité 2 fois
Vincent35
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par Vincent35 Mer 27 Nov 2019, 08:39
De toute façon à lire les chiffres de l'INSEE, l'utilisation du vélo pour les trajets domicile travail est très faible (<5%) dans les grands centres urbains et insignifiante dans les communes isolées.

La différence entre les centres urbains et les territoires périurbains ou ruraux ce n'est pas vraiment le vélo, ce sont surtout les transports en commun qui sont remplacés par la voiture (logique puisqu'il n'y a pas ou peu de transports en commun).
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barèges
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par barèges Mer 27 Nov 2019, 09:42
Namya a écrit:

Bonjour,

Désolée d'intervenir ici avant de me présenter mais, après avoir regardé le reportage, je ne peux pas m'empêcher de répondre à ce post.
Le reportage ne parle pas que de Dylan qui n'a pas l'habitude de prendre le bus, qui, bien qu'il existe, l'oblige apparemment à passer toute la journée en ville pour une seule démarche très courte.


Et pour autre autre digression que le vélo... Dans mon petit patelin d'origine, une fois que j'étais "en ville" pour une démarche, et coincée pur la demi-journée ou la journée, je pouvais y faire d'autres choses (bibliothèque, ou voir les magasins, faire quelques courses, aller au cinéma). Il y avait "de quoi faire" dans le bourg et les supermarchés ancêtres des grandes surfaces touchaient l'agglomération.
Si j'imagine la même situation aujourd'hui, le centre est mort, le supermarché de bourg a fermé pour ouverture de moyennes et grandes surfaces avec leur lots de boutiques de chaînes beaucoup plus loin, à près d'une heure de marche en terrain hostile (route très passante sans rebords). Dans plusieurs cas, le cinéma a suivi, fermeture en centre-ville et réouverture à côté de la grande surface.

C'est maintenant que ça se passe, je vois les bulldozers et bétonneuses en action dans plein de petits patelins de même taille. Je ne sais pas s'il y aura des navettes pour amener Dylan, ou les personnes âgées qui seront bientôt les seuls habitants, de leur bourg désertifié à Mac Do ou Décathlon discount ou au cinéma. Ce que je sais, c'est que le vélo ne sera d'aucune utilité pour tous ces gens, et que le problème ne se serait pas posé avec une politique d'aménagement digne de ce nom - je ne sais pas dans quelle mesure une commune peut dire "non" à l'ouverture d'un complexe commercial dans sa périphérie, mais là, c'est une épidémie.
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jésus
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par jésus Mer 27 Nov 2019, 09:53
Hello,

Pour reprendre ce que disait ma mère sur la vie en milieu rural sans voiture : c'est difficile.
Même avec des commerces ( dans les années 70) , se déplacer uniquement à vélo avec un enfant en bas âge, c'est difficile. On est isolé.
Pour l'école, les courses, le médecin. La voiture a été une libération , et une vraie indépendance par rapport au mari, et une sécurité.
( sans compter qu'à l'époque, pas de téléphone, oui, oui, ce n'était pas raccordé)
Revenir volontairement à cela est une belle c......en dehors des balades en famille, ou pour profiter du beau temps, pour le plaisir ou le sport en somme.

Le seul " accident" de vélo de ma vie, c'est quand je me suis essayé au vélo à Lyon. Un mec qui avait des écouteurs est rentré dans ma roue et l'a voilé. il m'a donné 20 euros en cash et la réparation m'a coûté le double. Sachant qu'habitant à la Croix-Rousse, et en haut, je finissais mes balades à pied et en sueur. ( Faut oublier le vélotaf si tu n'as pas de vélo électrique) Une autre expérience en ville : vélo volé à Lyon au bout d'une semaine à la fac...vol en masse avec des coupe-boulons pour les anti-vols.
Je ne fais jamais de vélo en dehors des pistes cyclables: voie bleue, verte, route peu fréquentées, forêt.
Le vélo reste un loisir, un sport. Le faire rentrer dans la sphère pro, c'est dommage. Une vraie sortie à vélo réussie, on doit être en sueur et l'impression d'avoir fait de l'exercice physique.
( Ou comment dégoûté de la pratique sportive du vélo...)
( Pareil, pour la trottinette, transformer un jouet d'enfant en mode de transport pro pour adulte me sort par les yeux)

La pratique des deux-roues, type scooter en campagne : doigts gelés l'hiver même avec des équipements, temps de trajet long, démarrages difficiles récurrents. Globalement, on ne se sent pas protégés. On se ramasse , on n'a que notre blouson ou pantalon pour se protéger le corps. Il y a quelques sensations, mais cela reste galère pour les trajets quotidien, sans parler des courses ou autre chose à transporter. Là, encore avoir le permis et la voiture, c'est une libération. J'ai une vague envie d'avoir une moto mais pour le plaisir, encore une fois.
Elaïna
Elaïna
Devin

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par Elaïna Mer 27 Nov 2019, 10:03
Zagara a écrit:
Rosanette a écrit:
Et le relief urbain je ne suis pas sûre de saisir. Y a des côtes en ville ? Il faut un maillot de grimpeur pour pédaler à Poitiers ?

T'es déjà passée par Saint-Cloud ?
Jamais je ne fais cette ville en vélo. Loin des villes : une génération oubliée - Page 13 437980826

Pire : je connais une fille qui a fait pendant des années, et même enceinte, la côte pour monter du Pecq à Saint-Germain en Laye tous les matins. Et pas avec une assistance électrique hein.

Bon cela étant je suis un peu d'accord avec Rosanette dans le sens où, je le vois bien en ce qui me concerne, prendre la voiture c'est quand même un peu une question de flemme parfois. Comme cliquer sur Amazon au lieu de prendre mes pieds et d'aller à la librairie à deux minutes à pieds.
On ne peut pas tout le temps se cacher derrière son petit doigt en disant qu'on est obligé. Accessoirement, j'ai connu l'adolescence dans un bled à 35 bornes de Marseille où j'étais scolarisée, bah je n'en suis pas morte. D'abord il y a des activités à la campagne (bon moi c'était le cheval, et le cheval c'est mieux là où il y a de la place) mais j'avais des copains qui partaient à vélo dans la cambrousse à l'aventure dans la forêt, et ce sont des gens très sains d'esprit par ailleurs hein). Ensuite si un adolescent pouvait échapper au mode de vie qui consiste essentiellement à traîner en ville, ma foi, est-ce un mal ? Un parent qui habite dans la cambrousse en France n'a-t-il vraiment aucun moyen d'acheter un bouquin à son gamin histoire qu'il ait quelque chose à faire ? Tous les gens habitant dans des trous paumés sont-ils vraiment dans l'incapacité totale d'offrir une ouverture sur le monde à leurs enfants ailleurs que dans la consommation urbaine ?
Rosanette n'a pas tort quand elle dit qu'il y a une partie de barrière mentale dans l'affirmation qu'on a toujours systématiquement besoin de sa voiture. Un exemple tout bête de ce matin : j'ai inscrit mes fils à une activité qui est à vingt minutes à pieds contre cinq en voiture. Ben j'hésite à y aller en voiture alors que ça serait meilleur pour tout le monde, évidemment, d'y aller à pieds ou en trotinette.

Maintenant le problème c'est qu'il y a un vrai cercle vicieux : tout est fait pour pousser les gens à la bagnole, donc si tu prends ton vélo ou tes pieds, tu passes au mieux pour un original, au pire pour un fou dangereux bobo intégriste hashtag Greta Thunberg, et comme rien n'est fait pour prendre le vélo, en plus tu peux parfois mettre ta vie en danger. Donc tu prends pas ton vélo. Donc pourquoi les collectivités territoriales se bougeraient-elles le fion pour deux-trois allumés qui veulent prendre leur vélo alors que les gens normaux prennent la voiture ? Etc.
Mais au niveau local, il est possible de faire quelque chose. Dans ma banlieue, un collectif de cycliste très actif sur facebook a fini par faire bouger la mairie sur la question des pistes cyclables, et ça progresse. Si dans les collectivités rurales on pouvait faire le choix de mettre des transports efficaces, ça serait déjà énorme...

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par pseudo-intello Mer 27 Nov 2019, 11:52
Que Dylan puisse re remuer me séant pour prendre le bus tout seul à 18 ans, c'est un fait.
Maintenant, le bus, il y en a probablement un le matin, un le soir.
Ça veut dire : passer la journée en ville.
Ça veut dire: n'avoir pas grand chose à faire. Sauf peut-être les courses, mais comme Dylan habite avec ses parents des courses pour trois, c'est déjà lourd et encombrant.

Après, passer du temps en ville, ce n'est pas la mort, mais mis à part une ou deux activités (bibliothèque...), il faut des sous. Et Dylan n'en a pas. Les vitrines sont autant de tentations, les odeurs des restaurants aussi... passer toute la journée à se balader en résistant à ses frustrations, c'est vraiment beaucoup demander, déjà àun adulte, alors en plus à un djeune en mal de thune...

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par henriette Mer 27 Nov 2019, 12:22
Certes, mais Dylan, au lieu de glander toute la journée à la ville, n'a qu'à y louer un vélib et faire des balades dans les chouettes coins sur les pistes cyclables qui y sont assurément aménagés, voyons. Smile

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par Zagara Mer 27 Nov 2019, 12:24
henriette a écrit:Certes, mais Dylan, au lieu de glander toute la journée à la ville, n'a qu'à y louer un vélib et faire des balades dans les chouettes coins sur les pistes cyclables qui y sont assurément aménagés, voyons. Smile

Il avait qu'à bien travailler à l'école, traverser la rue et pas divorcer s'il voulait pouvoir se payer un costard.
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par henriette Mer 27 Nov 2019, 12:25
Tu verras qu'à 50 ans il n'aura pas de rolex. No

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gluche
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par gluche Mer 27 Nov 2019, 12:52
henriette a écrit:Tu verras qu'à 50 ans il n'aura pas de rolex. No
Mais il aura peut-être un solex abi
Elaïna
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Loin des villes : une génération oubliée - Page 13 Empty Re: Loin des villes : une génération oubliée

par Elaïna Mer 27 Nov 2019, 13:02
Oui enfin les parents de Dylan auraient pu aussi lui apprendre à faire autre chose qu'à traîner devant les vitrines. Et ne me dites pas que ses profs ne lui ont jamais dit qu'il y avait des choses à faire en-dehors du téléphone portable et du lèche-vitrine. Genre lire un livre. Ou faire ses devoirs.

On n'est pas obligé de faire du déterminisme social pur. C'est comme pour la bouffe : certes, c'est compliqué de cuisiner, c'est un apprentissage, une culture, des moyens, pour sortir de la bouffe industrielle. Mais la part de flemme existe - comme la part de libre arbitre.

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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.

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Marie Laetitia
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Loin des villes : une génération oubliée - Page 13 Empty Re: Loin des villes : une génération oubliée

par Marie Laetitia Mer 27 Nov 2019, 14:04
Elaïna a écrit:
Zagara a écrit:
Rosanette a écrit:
Et le relief urbain je ne suis pas sûre de saisir. Y a des côtes en ville ? Il faut un maillot de grimpeur pour pédaler à Poitiers ?

T'es déjà passée par Saint-Cloud ?
Jamais je ne fais cette ville en vélo. Loin des villes : une génération oubliée - Page 13 437980826

Pire : je connais une fille qui a fait pendant des années, et même enceinte, la côte pour monter du Pecq à Saint-Germain en Laye tous les matins. Et pas avec une assistance électrique hein.

Bon cela étant je suis un peu d'accord avec Rosanette dans le sens où, je le vois bien en ce qui me concerne, prendre la voiture c'est quand même un peu une question de flemme parfois. Comme cliquer sur Amazon au lieu de prendre mes pieds et d'aller à la librairie à deux minutes à pieds.
On ne peut pas tout le  temps se cacher derrière son petit doigt en disant qu'on est obligé. Accessoirement, j'ai connu l'adolescence dans un bled à 35 bornes de Marseille où j'étais scolarisée, bah je n'en suis pas morte. D'abord il y a des activités à la campagne (bon moi c'était le cheval, et le cheval c'est mieux là où il y a de la place) mais j'avais des copains qui partaient à vélo dans la cambrousse à l'aventure dans la forêt, et ce sont des gens très sains d'esprit par ailleurs hein). Ensuite si un adolescent pouvait échapper au mode de vie qui consiste essentiellement à traîner en ville, ma foi, est-ce un mal ? Un parent qui habite dans la cambrousse en France n'a-t-il vraiment aucun moyen d'acheter un bouquin à son gamin histoire qu'il ait quelque chose à faire ? Tous les gens habitant dans des trous paumés sont-ils vraiment dans l'incapacité totale d'offrir une ouverture sur le monde à leurs enfants ailleurs que dans la consommation urbaine ?
Rosanette n'a pas tort quand elle dit qu'il y a une partie de barrière mentale dans l'affirmation qu'on a toujours systématiquement besoin de sa voiture. Un exemple tout bête de ce matin : j'ai inscrit mes fils à une activité qui est à vingt minutes à pieds contre cinq en voiture. Ben j'hésite à y aller en voiture alors que ça serait meilleur pour tout le monde, évidemment, d'y aller à pieds ou en trotinette.

Maintenant le problème c'est qu'il y a un vrai cercle vicieux : tout est fait pour pousser les gens à la bagnole, donc si tu prends ton vélo ou tes pieds, tu passes au mieux pour un original, au pire pour un fou dangereux bobo intégriste hashtag Greta Thunberg, et comme rien n'est fait pour prendre le vélo, en plus tu peux parfois mettre ta vie en danger. Donc tu prends pas ton vélo. Donc pourquoi les collectivités territoriales se bougeraient-elles le fion pour deux-trois allumés qui veulent prendre leur vélo alors que les gens normaux prennent la voiture ? Etc.
Mais au niveau local, il est possible de faire quelque chose. Dans ma banlieue, un collectif de cycliste très  actif sur facebook a fini par faire bouger la mairie sur la question des pistes cyclables, et ça progresse. Si dans les collectivités rurales on pouvait faire le choix de mettre des transports efficaces, ça serait déjà énorme...

Finalement, Rosanette et toi avez en commun de comparer votre situation d'urbain avec celle de péri-urbains en disant que, quand même, c'est un peu aussi une question de flemme. Bah non. Là où je suis, ce n'est pas DU TOUT une question de flemme. Dans ton cas, oui. Mais pas dans la mienne. Et j'habite un hameau qui date de bien avant l'introduction de l'automobile (dépendant d'un village où un maire un peu con-con a trouvé le moyen de faire péter les rails de la voie ferrée, maintenant, je dois me taper une demie heure de bagnole pour prendre le train, un tortillard qui peut m'amener à Limoges en deux heures, youhou...). Nos villages et nos villes ont été pour certains construits en fonction de la voiture ou simplement en fonction d'un monde où l'on bougeait moins. Je doute que quelqu'un de mon hameau soit allé au XIXe siècle faire des cours à l'université de Limoges ou simplement bosser dans un village à 20km. Le monde a changé, c'est embêtant mais il faut faire avec.

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 Loin des villes : une génération oubliée - Page 13 Dlb10
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)


Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...


Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
Condorcet
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par Condorcet Mer 27 Nov 2019, 14:04
Pour sortir de la bouffe industrielle comme de la littérature industrielle, il faut se soustraire à un dispositif normatif extrêmement puissant, j'ai nommé la publicité marchande.
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