- KimberliteExpert
Tu as des journées de combien d'heures?Rosanette a écrit:Y en a dans la mienne aussi, personne n'est mort, faut accepter d'aller moins vite et de changer les vitesses, voire de mettre pied à terre.
C'est une barrière psychologique plus qu'autre chose, j'espère que ça ne suffit pas à expliquer le désamour de certains ici pour la petite reine !
Perso, le matin je lève mon fils à 7h, à 8h au plus tard il doit être à la garderie de son école (10 minutes en voiture), ensuite, le temps de le déposer, j'ai 15 minutes pour rejoindre mon établissement. Le soir, je termine le plus souvent à 16h, et je dois être à 16H30 à l'école (c'est souvent assez juste). Quand le papa était dispo 24h/24 (bossait pas) il prenait le vélo pour aller chercher le petit. Comme la route est dangereuse, il passait par les chemins. Plus d'une demi-heure pour transporter fiston, avec plus de 15 Kg sur le porte-bagage, dans des chemins où la remorque n'est pas envisageable. Désolée, non, je ne peux pas, pour ma part. Ou alors je rogne sur le sommeil de mon fil (à 4 ans, c'est une super bonne idée), je me bousille la santé, je laisse mon fils un max de temps chez la nounou et à la garderie... (faudrait bien une heure pour faire établissement <-> école). On pourrait aussi parler des courses (ahahaha, je me vois bien avec la remorque et mon fils dedans sur la route à deux voies qui mène au supermarché... désolée, pour les courses, y a pas grand chose d'autre, dans le coin, et le jardin, ben ça suffit pas...). Aujourd'hui, j'ai aussi dû aller en urgence du boulot à la Poste (qui ferme à 17h, et n'est pas à côté) pour poster un recommandé: je fais comment, sinon? L'autre jour, j'ai dû changer un cylindre de porte: après avoir fait chou blanc au bricotruc, j'ai cherché une alternative, et c'est un menuisier du coin qui m'a commandé la pièce. Bon, un menuisier qui est quand même à plus de 15km de chez moi (je suis sortie du boulot, j'ai récupéré mon fils, je suis allée chez l'artisan). Ce genre de truc, c'est un peu le quotidien des "néoruraux". Rien n'est près, et le problème, ce n'est pas un seul trajet, c'est tout ce qu'on a à faire et qui nécessaire de multiples trajets, souvent dans des temps restreints.
Et c'est rageant de se voir pointé du doigt, quand on compare le mode de vie façon "péquenaud" (recyclage, réparation, habits bien moins renouvelés, jardin, compost, achats locaux d’œufs, viande, etc... avec celui de la grande majorité des urbains, qui sont tellement plus nombreux, tellement favorisés à plein de points de vue... mais non, les pouilleux, les oncs avec leurs sales bagnoles, c'est nous... même si on ne prend jamais l'avion, même si on jette bien moins la bouffe, même si on chauffe moins les logements...).
- JennyMédiateur
Tu m'étonnes !Zagara a écrit:Rosanette a écrit:
Et le relief urbain je ne suis pas sûre de saisir. Y a des côtes en ville ? Il faut un maillot de grimpeur pour pédaler à Poitiers ?
T'es déjà passée par Saint-Cloud ?
Jamais je ne fais cette ville en vélo.
Boulogne/Mer, c'est très sympa à vélo aussi.
- ZagaraGuide spirituel
DTF on a beau tordre le problème dans tous les sens, reste une évidence bien connue des géographes depuis des décennies : les villes modernes ont été conçues en ayant la voiture à l'esprit et nombre d'entre elles sont impraticables sans ce moyen de transport.
Alors oui ya des initiatives locales pour essayer de palier à ce problème de conception, ya de plus en plus de transports en commun, etc. Mais ça reste des pansements sur une nécrose. Dans l'idéal, il faudrait raser les villes et les reconstruire de zéro.
Alors oui ya des initiatives locales pour essayer de palier à ce problème de conception, ya de plus en plus de transports en commun, etc. Mais ça reste des pansements sur une nécrose. Dans l'idéal, il faudrait raser les villes et les reconstruire de zéro.
- Volo'Neoprof expérimenté
Zagara a écrit:DTF on a beau tordre le problème dans tous les sens, reste une évidence bien connue des géographes depuis des décennies : les villes modernes ont été conçues en ayant la voiture à l'esprit et nombre d'entre elles sont impraticables sans ce moyen de transport.
Alors oui ya des initiatives locales pour essayer de palier à ce problème de conception, ya de plus en plus de transports en commun, etc. Mais ça reste des pansements sur une nécrose. Dans l'idéal, il faudrait raser les villes et les reconstruire de zéro.
Pansements quand les municipalités mettent du leur. Par exemple à Lyon, sous la régence de sieur Colomb, des tracés de voie cyclable ont été dessinées à certains endroits seulement pour rentrer dans les quotas...
- ZagaraGuide spirituel
Ouais Lyon c'est la ville d'Ubu, ya même une autoroute complète qui traverse le noyau urbain. WTF.
- ProvenceEnchanteur
- RosanetteEsprit éclairé
Je parlais d'aménagements régionaux. L'EV6 relié Baumes les Dames à Besançon et Dole et en traversant des petits coins. La Loire à vélo des petites communes.
Les voies de Gironde permettent de voir les coins entre Hostens et arcachon, entre Bordeaux et la Réole. Ce sont des axes touristiques qui mettent en valeur des coins peu denses.
Arrêtez de croire que c'est vous et vos enfants et vos courses à la Poste dont il est question, personne ne vous vise, ne vous attaque. Personne ne va vous mettre sur une trottinette de force.
Les voies de Gironde permettent de voir les coins entre Hostens et arcachon, entre Bordeaux et la Réole. Ce sont des axes touristiques qui mettent en valeur des coins peu denses.
Arrêtez de croire que c'est vous et vos enfants et vos courses à la Poste dont il est question, personne ne vous vise, ne vous attaque. Personne ne va vous mettre sur une trottinette de force.
- KimberliteExpert
Où tu as vu des gens dire qu'ils n'aiment pas le vélo? Bon sang, arrête avec tes accusation. Ouis, moi aussi je vais dire qu'à te lire j'ai envie de balancer mes vélos et de prendre un gros 4x4.Rosanette a écrit:Y en a dans la mienne aussi, personne n'est mort, faut accepter d'aller moins vite et de changer les vitesses, voire de mettre pied à terre.
C'est une barrière psychologique plus qu'autre chose, j'espère que ça ne suffit pas à expliquer le désamour de certains ici pour la petite reine !
Et puis zut. Le sujet, c'était pas les problèmes de la ruralité? C'est toi qui a fait dériver cette discussion (et le pire est que tu accuses les autres).
Si la modération pouvait virer ailleurs tout (mes messages de réponses y compris) ce qui parle du vélo, du changement de vitesse, des remorques et tout le tralala (qui commence vraiment à me sortir par les oreilles), je lui en serais bien reconnaissante.
J'ai l'impression de lire certaines discussion ailleurs sur le net concernant la viande, où des vegans (pourtant je respecte totalement ce mode de vie) pourrissent tellement le sujet en multipliant accusations et mépris qu'on finit par avoir des envies de steak saignant (je plaisante, c'est un truc que je déteste, mais c'est une image).
_________________
- Spoiler:
- KimberliteExpert
Euh, comment dire... faut vraiment que je cite certains de tes propos.Rosanette a écrit:Arrêtez de croire que c'est vous et vos enfants et vos courses à la Poste dont il est question, personne ne vous vise, ne vous attaque. Personne ne va vous mettre sur une trottinette de force.
Je relance mon appel à la modération: par respect pour les difficultés du monde rural, peut-on passer tout ce qui concerne la petite reine ailleurs?
_________________
- Spoiler:
- Volo'Neoprof expérimenté
C'est très bien que tu parles d'aménagements régionaux, mais nous sommes quand même partis des jeunes oubliés dans la ruralité, pour ensuite passer à la question du vélo dans les trajets quotidiens, rural compris. Donc choisis ton cheval de bataille à un moment donné. J'ai du mal à te suivre tant tu esquives les propos des aménagements locaux. Et dire que c'est un des sujets pour les municipalités en 2020, ce n'est pas vrai. Elles ont d'autres choses à penser (celles qui me viennent à l'esprit immédiatement : attirer de nouvelles populations, lutter contre la fermeture des commerces, maintenir leurs services de proximité, se battre contre le schéma national de transport etc, etc).
- PrezboGrand Maître
Kimberlite a écrit:
Et c'est rageant de se voir pointé du doigt, quand on compare le mode de vie façon "péquenaud" (recyclage, réparation, habits bien moins renouvelés, jardin, compost, achats locaux d’œufs, viande, etc... avec celui de la grande majorité des urbains, qui sont tellement plus nombreux, tellement favorisés à plein de points de vue... mais non, les pouilleux, les oncs avec leurs sales bagnoles, c'est nous... même si on ne prend jamais l'avion, même si on jette bien moins la bouffe, même si on chauffe moins les logements...).
Y a-t-il une quelconque preuve qu'à niveau de vie égal, les ruraux recyclent plus, réparent plus, achètent moins de fringues, achètent moins au supermarché du coin, voyagent moins en avion, jettent moins la bouffe, chauffent moins leur logement...
- ZagaraGuide spirituel
Ça m'a aussi fait penser à ce type de militantisme toxique/contreproductif. Et effectivement, ça braque 99% des gens. Mauvaise méthode de propagande.Kimberlite a écrit:
J'ai l'impression de lire certaines discussion ailleurs sur le net concernant la viande, où des vegans (pourtant je respecte totalement ce mode de vie) pourrissent tellement le sujet en multipliant accusations et mépris qu'on finit par avoir des envies de steak saignant (je plaisante, c'est un truc que je déteste, mais c'est une image).
- RosanetteEsprit éclairé
Zagara a écrit:DTF on a beau tordre le problème dans tous les sens, reste une évidence bien connue des géographes depuis des décennies : les villes modernes ont été conçues en ayant la voiture à l'esprit et nombre d'entre elles sont impraticables sans ce moyen de transport.
Alors oui ya des initiatives locales pour essayer de palier à ce problème de conception, ya de plus en plus de transports en commun, etc. Mais ça reste des pansements sur une nécrose. Dans l'idéal, il faudrait raser les villes et les reconstruire de zéro.
Mais beaucoup d'endroits ne sont pas des villes modernes, surtout à la campagne, même si les bassins d'emploi étaient du coup différents.
Là maire de ma ville de banlieue poussé un gros soupir sur le sujet, arguant que la ville a été faite pour les voitures alors que les cartes postales de 1900 racontent une tout autre histoire et que la physionomie globale n'a pas trop changé (la densité oui, ainsi que les habitudes de conso ).
- RosanetteEsprit éclairé
Volo' a écrit:C'est très bien que tu parles d'aménagements régionaux, mais nous sommes quand même partis des jeunes oubliés dans la ruralité, pour ensuite passer à la question du vélo dans les trajets quotidiens, rural compris. Donc choisis ton cheval de bataille à un moment donné. J'ai du mal à te suivre tant tu esquives les propos des aménagements locaux. Et dire que c'est un des sujets pour les municipalités en 2020, ce n'est pas vrai. Elles ont d'autres choses à penser (celles qui me viennent à l'esprit immédiatement : attirer de nouvelles populations, lutter contre la fermeture des commerces, maintenir leurs services de proximité, se battre contre le schéma national de transport etc, etc).
Tu parles de ces campagnes qui ne sont que départementales accidentogènes, je te réponds juste que ça dépend.
Quant au fait de rendre une ville attrayante, et de légitimer une relocalisation des services, ça passe aussi par la question des transports.
Pourquoi mettre une Posté dans un petit bled si tout le monde peut prendre sa voiture pour aller à la Poste plus loin, vu que tout le monde a et doit avoir une voiture ?
Ouf, j'ai eu mon point militantisme toxique et ma comparaison avec les véganes. C'était moins une.
- ProvenceEnchanteur
Ciel, un exemple personnel!Rosanette a écrit:
Là maire de ma ville de banlieue poussé un gros soupir sur le sujet, arguant que la ville a été faite pour les voitures alors que les cartes postales de 1900 racontent une tout autre histoire et que la physionomie globale n'a pas trop changé (la densité oui, ainsi que les habitudes de conso ).
- ZagaraGuide spirituel
Mais t'essayes de démontrer quoi au juste ? C'est quoi ta thèse, le but de ton argumentaire ? Yen a un ou c'est juste un fantôme discursif qui hante à vide ?
- Dame JouanneÉrudit
Oui, d'aménagements...pour les touristes qui vont faire les bords de Loire ou tel canal à vélo. Mais pour le quotidien des locaux qui y vivent toute l'année, c'est trop souvent la misère. Les barrières psychologiques ont quand même bon dos.Rosanette a écrit:Volo' a écrit:Bref. Le sujet d'origine reste la ruralité ou l'espace périurbain. Donc le vélo dans les villes, à la limite, peut faire l'objet d'un autre sujet.
Faire du vélo dans le périurbain ou la ruralité - quand il n'existe que des départementales ou des nationales - est plus qu'une barrière psychologique.
Oui, Grenoble est agréable à pratiquer en vélo. C'est d'ailleurs un sentiment agréable d'être à plat dans Grenoble, entouré de montagnes. Pour avoir fait à pied certaines sorties à Grenoble, c'est plus compliqué, ne serait-ce que la Bastille. C'est comme Lyon, c'est agréable, il est cependant nécessaire d'éviter certains arrondissements...
Pour la première partie, il y aurait à discuter. Beaucoup de réseaux cyclables touristes empruntent des coins paumés et sont très balisés. Là Loire à vélo, la EV6 dans le Jura, les routes cyclables de la Gironde. Certains coins ruraux ne manquent pas d'aménagements, même si évidemment il faut tenir compte de la distance, surtout au-delà de 7-8km.
Les barrières psychologiques Pour le vélo existent aussi pour la ville (pollution, circulation, cohabitation avec beaucoup d'usagers).
Sur ce, j'arrête. Tu m'as quand même fait bien rire Rosanette avec l'environnement urbanisé de Poitiers et son tissu dense de villes proches semblable à Grenoble et où, en se ménageant bien, on arrive au lycée sans une goutte de sueur. Tout cela est loin de la campagne ou de la néoruralité....mais loin mais loin...
- Volo'Neoprof expérimenté
Rosanette a écrit:Volo' a écrit:C'est très bien que tu parles d'aménagements régionaux, mais nous sommes quand même partis des jeunes oubliés dans la ruralité, pour ensuite passer à la question du vélo dans les trajets quotidiens, rural compris. Donc choisis ton cheval de bataille à un moment donné. J'ai du mal à te suivre tant tu esquives les propos des aménagements locaux. Et dire que c'est un des sujets pour les municipalités en 2020, ce n'est pas vrai. Elles ont d'autres choses à penser (celles qui me viennent à l'esprit immédiatement : attirer de nouvelles populations, lutter contre la fermeture des commerces, maintenir leurs services de proximité, se battre contre le schéma national de transport etc, etc).
Tu parles de ces campagnes qui ne sont que départementales accidentogènes, je te réponds juste que ça dépend.
Quant au fait de rendre une ville attrayante, et de légitimer une délocalisation des services, ça passe aussi par la question des transports.
Pourquoi mettre une Posté dans un petit bled si tout le monde peut prendre sa voiture pour aller à la Poste plus loin, vu que tout le monde a et doit avoir une voiture ?
Relis, et ne surinterprète pas ce que je dis, s'il te plait. Je ne suis pas celui qui ai parlé d'accidents.
Quant à ta question de fin, c'est une question plus rhétorique j'ai l'impression ? Dans quel monde vit-on ? La question du capital est toujours présent. Bref, autre sujet encore.
Je commence à comprendre pourquoi les programmes d'HG sont constamment remaniés... on n'en fait manifestement pas assez...
- RogerMartinBon génie
Zagara a écrit:Mais t'essayes de démontrer quoi au juste ? C'est quoi ta thèse, le but de ton argumentaire ? Yen a un ou c'est juste un fantôme discursif qui hante à vide ?
Que la misère rurale n'existe pas, voire qu'elle se guérit à coup de gants de vélo ?
Non, sans blague, je cherche... Mais je tiens moi aussi à apporter un témoignage personnel : Poitiers, ça grimpe sec ! Et il n'y a pas des masses de bus pour aller visiter Saint-Savin ; j'ai eu du bol de m'y faire voiturer dans des conditions luxueuses.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- glucheNiveau 10
[quote="Une passante"]
Cependant, il faut reconnaître que le vélo au quotidien est une pratique confidentielle au point de susciter des inquiétudes parfois excessives. L'an dernier, ma pharmacienne était horrifiée d'apprendre que j'étais venue à vélo un soir d'hiver enneigé, alors que j'habite à 500m, en ville (donc pas de neige sur la chaussée) et que mon vélo dispose d'un bon éclairage. Le mois dernier, j'ai accompagné exceptionnellement ma fille à l'école en voiture (on y va à vélo depuis qu'elle a 5 ans), il pleuvait à torrents et elle n'a plus de cape der pluie pour cycliste, j'ai trouvé ça plus stressant que le vélo. Notre perception change avec notre pratique. Par ailleurs, les cyclistes occasionnels ont parfois un équipement insuffisant ou de mauvais réflexes, comme serrer à droite pour permettre aux voitures de les doubler, ce qui augmente le risque d'étre frôlé (je vous accorde toutefois que l'automobiliste enragé qui klaxonne derrière vous ne contribue pas à créer un sentiment de sécurité).
Désolée pour le hs, absolument dénué de tout mépris pour le sujet initial.
Prezbo a écrit:Cath a écrit:Prezbo a écrit:
S'il y a des problèmes de pic de pollution, la logique serait d'essayer de polluer moins.
Évidemment, mais ce n'est pas le sujet.
Si l'on parle du sujet de départ, à savoir le sentiment d'isolement d'une partie de la jeunesse rurale, non.
Si l'on parle de la possibilité d'utiliser des alternatives à la voiture, un peu si, quand même. Parce que si l'on constate qu'en milieu urbain dense, la pollution rend problématique la pratique de la marche à pied ou du vélo, la solution est justement de réduire la circulation automobile. Par exemple en favorisant la pratique de la marche ou du vélo.
C'est valable aussi pour les problèmes de sécurité, d'ailleurs. SI certain trajets sont devenus dangereux à pied ou à vélo à cause des voitures, le problème est de sécuriser le trajet, pas d'interdire les piétons ou les vélos. D'autant que, désolé pour les descriptions apocalyptiques faites sur ce fil à coup de vélo qui se jettent dans le ravin plusieurs mètres en contrebas pour éviter les voitures, rencontrer un vélo ou un groupe de piéton quand on roule sur une petite route, ce n'est quand même pas rare. Moins l’hiver et la nuit, évidemment.
Ce n'est pas rare, je n'irai pas jusque là, cela arrive, en effet, et comme tu le précises, pas l'hiver ni la nuit. Mais sur les routes où deux véhicules ont déjà du mal à se croiser, avoir un vélo en plus, c'est un risque bien réel de finir dans le ravin, ne serait-ce que parce qu'une voiture passe si près qu'elle nous fait fortement vaciller (sauf, bien sûr, si on n'évite pas les voitures, dans ce cas, on peut finir allongé sur la route...).
Voir une "description apocalyptique" là où il y a seulement l'explication d'un danger bien réel, c'est méconnaître une réalité.
En fait, je vais cesser de lire ce fil, je remercie les géographes entre autres pour leurs explications très intéressantes sur la façon dont se font les études, mais les autres, les donneurs de leçons qui savent mieux que tout le monde comment on vit dans des coins où ils n'ont peut-être mis les pieds que pendant leurs vacances, c'est extrêmement agaçant !
Cela me rappelle quand Taubira, alors ministre, se déplaçait en vélo et expliquait aux Français qu'ils devaient tous faire de même. Nous avions beaucoup ri avec mes élèves, en se demandant s'il ne fallait pas l'inviter à venir vivre dans le coin.... mais bon, nous ne sommes que des bouseux de ruraux, qui ne comprenons rien !
A chacun, bien sûr, de juger de la possibilité de prendre le vélo selon sa situation et les circonstances.Kimberlite a écrit:
PS: la dernière fois que j'ai voulu prendre le vélo le soir pour rentrer chez moi, une collègue (sachant par où je devais passer) a insisté pour me prendre en voiture, elle avait peur pour moi. Hier soir, je suis rentrée en vélo: même avec une bonne lumière, ça craint, les voitures vont vite, tu frôlent... je me suis dit à un moment que ce serait con que mon fils ne revoie pas sa maman... je le referai, mais quand même, je ne jette pas la pierre à ceux qui ne le font pas! Sur mon trajet, y a pas de route alternative (ou alors ça fait des kilomètre en plus, avec beaucoup plus de dénivelé... pas jouable pour moi).
Cependant, il faut reconnaître que le vélo au quotidien est une pratique confidentielle au point de susciter des inquiétudes parfois excessives. L'an dernier, ma pharmacienne était horrifiée d'apprendre que j'étais venue à vélo un soir d'hiver enneigé, alors que j'habite à 500m, en ville (donc pas de neige sur la chaussée) et que mon vélo dispose d'un bon éclairage. Le mois dernier, j'ai accompagné exceptionnellement ma fille à l'école en voiture (on y va à vélo depuis qu'elle a 5 ans), il pleuvait à torrents et elle n'a plus de cape der pluie pour cycliste, j'ai trouvé ça plus stressant que le vélo. Notre perception change avec notre pratique. Par ailleurs, les cyclistes occasionnels ont parfois un équipement insuffisant ou de mauvais réflexes, comme serrer à droite pour permettre aux voitures de les doubler, ce qui augmente le risque d'étre frôlé (je vous accorde toutefois que l'automobiliste enragé qui klaxonne derrière vous ne contribue pas à créer un sentiment de sécurité).
Désolée pour le hs, absolument dénué de tout mépris pour le sujet initial.
- RosanetteEsprit éclairé
Zagara a écrit:Mais t'essayes de démontrer quoi au juste ? C'est quoi ta thèse, le but de ton argumentaire ? Yen a un ou c'est juste un fantôme discursif qui hante à vide ?
Il ne t'échappe pas que plusieurs sujets assez différents sont abordés.
J avais simplement dit que "la voiture est nécessaire à (lieu)" n'a pas forcément de sens ou ne doit pas être une vérité absolu. Même si les contrastes sont évidents.
Le reportage se focalise assez peu sur cette question. On a voulu m'expliquer que le Dylan du reportage est decrocheuret chômeur car sans permis, j'ai été un peu dubitative.
- RosanetteEsprit éclairé
Volo' a écrit:Rosanette a écrit:Volo' a écrit:C'est très bien que tu parles d'aménagements régionaux, mais nous sommes quand même partis des jeunes oubliés dans la ruralité, pour ensuite passer à la question du vélo dans les trajets quotidiens, rural compris. Donc choisis ton cheval de bataille à un moment donné. J'ai du mal à te suivre tant tu esquives les propos des aménagements locaux. Et dire que c'est un des sujets pour les municipalités en 2020, ce n'est pas vrai. Elles ont d'autres choses à penser (celles qui me viennent à l'esprit immédiatement : attirer de nouvelles populations, lutter contre la fermeture des commerces, maintenir leurs services de proximité, se battre contre le schéma national de transport etc, etc).
Tu parles de ces campagnes qui ne sont que départementales accidentogènes, je te réponds juste que ça dépend.
Quant au fait de rendre une ville attrayante, et de légitimer une délocalisation des services, ça passe aussi par la question des transports.
Pourquoi mettre une Posté dans un petit bled si tout le monde peut prendre sa voiture pour aller à la Poste plus loin, vu que tout le monde a et doit avoir une voiture ?
Relis, et ne surinterprète pas ce que je dis, s'il te plait. Je ne suis pas celui qui ai parlé d'accidents.
Quant à ta question de fin, c'est une question plus rhétorique j'ai l'impression ? Dans quel monde vit-on ? La question du capital est toujours présent. Bref, autre sujet encore.
Je commence à comprendre pourquoi les programmes d'HG sont constamment remaniés... on n'en fait manifestement pas assez...
Question très sérieuse : pourquoi réimplanter des services qu'on peut concentrer pour une communauté de communes en partant du principe, énoncé ici , que tout le monde a une voiture et doit s'en servir tous les jours ? Comment défendre efficacement cette idée ? Et pas juste pour faire plaisir pendant les élections ?
- ProvenceEnchanteur
Rosanette a écrit:On a voulu m'expliquer que le Dylan du reportage est decrocheuret chômeur car sans permis, j'ai été un peu dubitative.
Un bon vélo et c'est réglé!
- ZagaraGuide spirituel
Désolée, je ne trolle pas, j'essaye vraiment de saisir, mais je ne comprends toujours pas ce que tu entends démontrer. Parce que nier en bloc une réalité que tu ne connais pas personnellement (que dans *tel coin où tu n'es jamais allée* la voiture soit nécessaire pour vivre), ce n'est pas une position assez sérieuse et défendable pour mériter une démonstration. Donc ça doit être autre chose ?
Ce que j'avais compris : promouvoir le vélo en ramenant toute objection à : "quand on veut on peut".
Ce que j'avais compris : promouvoir le vélo en ramenant toute objection à : "quand on veut on peut".
- Volo'Neoprof expérimenté
Sérieusement Rosanette ? Tu étais dans un bunker ces 10-20 dernières années ? La question de base serait pourquoi enlever des services ? Pour l'argent ?
Pourquoi réimplanter ? Ma foi, il y a de nombreuses raisons comme se rendre compte que la fermeture de services oblige les gens à se débrouiller entre eux ? Dans une société où la population est de plus en plus vieillissante, j'espère que tu ne choisiras pas d'habiter dans le périurbain ou le rural pour tes vieux jours.
Sinon pour la question des élections, je te propose de te présenter à des élections municipales, tu pourras sûrement changer les choses à l'échelle locale ou intercommunale !
Sur ce, je fais tomber le rideau, je commence à être de mauvaise foi.
Pourquoi réimplanter ? Ma foi, il y a de nombreuses raisons comme se rendre compte que la fermeture de services oblige les gens à se débrouiller entre eux ? Dans une société où la population est de plus en plus vieillissante, j'espère que tu ne choisiras pas d'habiter dans le périurbain ou le rural pour tes vieux jours.
Sinon pour la question des élections, je te propose de te présenter à des élections municipales, tu pourras sûrement changer les choses à l'échelle locale ou intercommunale !
Sur ce, je fais tomber le rideau, je commence à être de mauvaise foi.
- RosanetteEsprit éclairé
Mais je n'ai pas nié en bloc, mais je ne vois pas pourquoi on en ferait un élément absolument définitif (et quasi immuable) de ce qu'est la ruralité vécue par la génération perdue. Et de rappeler que non, tout le monde n'a pas de voiture et que certains doivent faire sans et certains choisissent de faire sans. C'est ensuite qu'on a vaguement tenté de m'expliquer la différence niveau transport entre la RP et un village de la Creuse, ce qui était je dois dire très aimable, sans compter toutes les petites leçons de géographie
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum