Témoignages : que faites-vous en vacances ?

Bonjour,

journaliste pour un site Internet spécialisé dans l'éducation, je prépare un article sur les activités des enseignants pendant les vacances estivales.
Qu'allez-vous faire pendant ces deux mois ? Voyages, jardinage, randonnée, découvertes culturelles, lectures, déménagement, préparation des cours...

Merci de me contacter pour m'en dire plus :-)

Bonne journée,
Dorothée

Et bien nous faisons comme les autres car nous ne sommes pas à part. Nous avons les mêmes activités si ce n’est préparer la rentrée à venir, les cours (nouveaux programmes ou non)...

Dorotheejournaliste a écrit:Bonjour,

journaliste pour un site Internet spécialisé dans l'éducation, je prépare un article sur les activités des enseignants pendant les vacances estivales.
Qu'allez-vous faire pendant ces deux mois ? Voyages, jardinage, randonnée, découvertes culturelles, lectures, déménagement...

Merci de me contacter pour m'en dire plus :-)

Bonne journée,
Dorothée

Bonjour,

Vous pouvez ajouter préparation des cours dans la liste ! (cf toutes les discussions à ce sujet sur le forum...)

Sherlock a écrit:

Dorotheejournaliste a écrit:Bonjour,

journaliste pour un site Internet spécialisé dans l'éducation, je prépare un article sur les activités des enseignants pendant les vacances estivales.
Qu'allez-vous faire pendant ces deux mois ? Voyages, jardinage, randonnée, découvertes culturelles, lectures, déménagement...

Merci de me contacter pour m'en dire plus :-)

Bonne journée,
Dorothée

Bonjour,

Vous pouvez ajouter préparation des cours dans la liste ! (cf toutes les discussions à ce sujet sur le forum...)

Et rappeler que le bac s'est achevé le 10 juillet et qu'on rentre fin août.

Oui, les vacances scolaires ne sont pas toujours des vacances pour nous. Une grande partie de l'été sera consacrée à travailler, à préparer des cours, à se documenter sur les nouveaux programmes. Je crois qu'il faut le préciser, car les gens imaginent que nous avons deux mois de vacances sans rien faire. Or la charge de travail va être très importante cet été, encore plus que d'habitude.
Je viens de passer toute une semaine pour préparer un peu moins de deux mois de cours pour une classe de première... Il suffit de multiplier par le nombre de classes et de remettre cela à l'échelle de l'année pour comprendre que nos "vacances d'été" sont du travail à domicile ni plus ni moins.

Ayant une Première générale, une Première technologique et une Seconde à la rentrée, ce dont j'ai eu confirmation le 11 juillet au soir puisque je suis TZR, je ne fais que préparer des cours, comme tous mes collègues de lettres.

Merci pour vos réponses, j'ai ajouté la préparation des cours qui effectivement fait partie du package "vacances". J'ai d'ailleurs un autre article en préparation plus spécifiquement sur la préparation des cours justement. Merci :-)

Pour cet été, préparation de l'agrégation.
TZR aussi, je n'ai aucune idée de mon affectation à ce jour. Vu que les programmes changent, je vais préparer quelques cours de Seconde et de Première si je n'ai pas de nouvelles.
Beaucoup de lectures dans ma matière, d'expos. C'est essentiel pour nourrir mes cours.

2-3 semaines de repos, de voyages et de photographie pour profiter de l'été aussi.

Exactement comme Cleroli: il serait bon de rappeler avant toute chose dans n'importe quel article, pour que le citoyen sache ce qu'il en est vraiment, qu'avec les oraux de rattrapage et jurys plus une pré-rentrée de plus en plus précoce, nous sommes en vacances effectives à partir du 11 juillet et reprenons le chemin du lycée le 29 août. Depuis un certain nombre d'années déjà, l'on ne peut plus parler de "deux mois" de vacances.
Sur cette période, il faut compter -je parle pour moi- de une à deux semaines de décompression à la sortie des classes: repos, reprise d'énergie, coupure avec le travail, décompression totale. Avant la rentrée, il faut compter -même remarque- une semaine voire deux, d'anticipation de la rentrée, avec à la clef  souvent des rêves peu reposants et une fébrilité nerveuse comme si chaque rentrée était la première.
Une fois ceci posé, il nous faut préparer les cours pour la rentrée prochaine. Entre les deux, il reste un peu de temps pour flâner, sortir, se cultiver...
A savoir aussi: si nous voulons partir en voyage, les prix sont prohibitifs car période estivale, et quand on est célibataire c'est plein pot.  Donc...
J'ajoute que la tendance est aux envois de mails professionnels pendant cette période, après le 11 juillet (l'administration part plus tard) et bien avant le 29 août (l'administration rentre avant nous).
Davantage que "vacances", il faudrait parler d' "utilisation du temps libre qui n'est pas devant les élèves ni lié à la sphère professionnelle".

Pas encore commencé la préparation des cours pour ma part, mais j'ai déjà passé beaucoup de temps à trier les cours de cette année, écarter ce qui ne sert plus ou n'est pas bien passé en classe, corriger les fautes d'orthographe relevées au cours de l'année, mettre de côté ce qui resservira, feuilleter la quinzaine de manuels reçus en juin, rattraper mon retard dans la lecture de magazines spécialisés type Alter Eco...

Ensuite, je m'accorde quatre semaines au plus de vacances pendant lesquelles je m'occupe comme tout le monde, j'imagine : vacances en famille, bricolage, jardinage, lecture, etc.

Et à partir de mi-août grand max (sûrement avant avec la réforme), ce sera préparation des cours et des progressions annuelles pour avoir de quoi tenir jusqu'aux vacances de la Toussaint (sans compter la préparation des interros, barème et corrigée que je refais tous les ans en fonction des classes).

Spoiler:

Entre le 10 juillet et le 28 aout au soir :

3 nouveaux programmes à préparer, plus un cours dont personne ne sait à quoi il doit ressembler.
Une formation formation de formateur à suivre.
Un travail universitaire personnel.
Entre deux, je partirai une semaine en vacances.

J'édite pour ajouter que les 2 premiers jours se sont passés à échanger avec mon futur stagiaire, régler des problèmes techniques au lycée et échanger force mails avec tout le monde.

Programme de vacances d'été de cette année:
-fin du "travail": 11 juillet (oraux de rattrapage)
-1 semaine de décompression où je trie mes cours de l'année (2/3hjour), siestes, piscine, soldes...
-3 semaines de préparation de cours (2/3h/jour) avec toujours activités plaisir à côté
-1 semaine de vacances dans le sud (où je n'emporte pas de travail, mais des lectures qui pourraient m'être utiles) : farniente, visites culturelles, baignades...
-2 semaines de préparations de cours/de la rentrée, comme 2ème tiret;
reprise généralement vers le 25 août avec premiers contacts avec le/la futur(e) stagiaire (dont journée de formation), retour au lycée pour ré-organiser le labo, lancer les premières séries de photocopies pour la rentrée...

Je suis en collège. Mes vacances vont donc du 5 juillet, date de la fin des cours, au 30 août, date de la prérentrée (encore que, je me suis connectée à l'ENT récemment et j'avais un mail d'élève concernant l'année prochaine )
Je prends une dizaine de jours pour partir en vacances avec mon conjoint et quinze jours avec mes parents.
Pour le reste je profite du fait que ce sont exceptionnellement des vacances sans copies (pour les petites vacances il y a toujours un paquet de brevets blancs ou deux trois paquets de rédactions qui me bouffent une semaine à eux tout seuls...) pour prendre de l'avance sur la préparation des cours de l'an prochain, histoire de ne pas être noyée à la rentrée (pendant l'année, je peux préparer un cours à partir de zéro dans la semaine, mais pas plus : pour le reste, il faut que j'aie déjà le matériau de base et que ça se limite à de la mise en forme, sinon avec les copies, l'administratif et les réunions je me retrouve à être encore sur mon  PC à 1h du matin. Donc il faut que le "gros" soit préparé pendant les vacances).
D'habitude, pendant les grandes vacances, je réorganise ma progression et je refais complètement un quart à une moitié des cours, mais là je vais essayer de m'abstenir de toucher à mes niveaux "habituels" (même s'il faut quand même que je fasse du tri dans mes fichiers) car je vais avoir un niveau que je n'ai encore jamais eu et je dois tout préparer de zéro. Je suis agrégée donc un nouveau niveau en français (4h30 de cours par semaine) c'est un quart de mon service. Convenons cependant que ce n'est rien de comparable aux années où l'on doit préparer absolument tout de zéro : stagiaires, profs affectés en collège en n'ayant jamais fait que du lycée ou l'inverse, années de réforme - surtout depuis collège 2016 où l'on a pris la sale manie, maintenant devenue apparemment une habitude, de changer les programmes de tous les niveaux d'un seul coup et sans donner le temps ni aux profs de se retourner ni aux éditeurs de préparer les manuels à l'avance...
Je reconnais cependant que les journées sont moins speed que pendant l'année scolaire (pas de copies, pas d'échéance trop proche, pas trente-six mille mails à lire et rapports à pondre et cases à cocher) et donc je m'accorde un loisir que j'ai du mal à pratiquer pendant l'année, alors même qu'étant prof de français ce devrait être une partie de mon boulot : je lis des livres.

Dorotheejournaliste a écrit:Merci pour vos réponses, j'ai ajouté la préparation des cours qui effectivement fait partie du package "vacances". J'ai d'ailleurs un autre article en préparation plus spécifiquement sur la préparation des cours justement. Merci :-)

Ce n'est pas une activité parmi d'autres dans le "package" : c'est l'activité principale et encore plus que jamais avec la réforme (5 nouveaux programmes pour moi) !

Kilmeny a écrit:

Dorotheejournaliste a écrit:Merci pour vos réponses, j'ai ajouté la préparation des cours qui effectivement fait partie du package "vacances". J'ai d'ailleurs un autre article en préparation plus spécifiquement sur la préparation des cours justement. Merci :-)

Ce n'est pas une activité parmi d'autres dans le "package" : c'est l'activité principale et encore plus que jamais avec la réforme !

Oui, c'est curieux comme expression "la préparation des cours fait partie du package vacances" : ça existe dans beaucoup de professions, ça, que l'activité principale des vacances soit le travail ?

Avec cette réforme, je risque de bosser tous les matins pendant un mois (sur le mois et demi de vacances et non deux,après avoir fini sur les oraux de rattrapage du 8 juillet), ce sera donc mon activité principale. (peu de temps après la réforme des collèges, puisque je suis en cité scolaire et que je me coltine les deux).

Pour le reste, je n'ai pas un radis, donc : je reste à la maison et je fais faire deux ou trois sorties dans les petits concerts des villages d'à côté.

Cath a écrit:

Kilmeny a écrit:

Dorotheejournaliste a écrit:Merci pour vos réponses, j'ai ajouté la préparation des cours qui effectivement fait partie du package "vacances". J'ai d'ailleurs un autre article en préparation plus spécifiquement sur la préparation des cours justement. Merci :-)

Ce n'est pas une activité parmi d'autres dans le "package" : c'est l'activité principale et encore plus que jamais avec la réforme !

Oui, c'est curieux comme expression "la préparation des cours fait partie du package vacances" : ça existe dans beaucoup de professions, ça, que l'activité principale des vacances soit le travail ?

Une de mes connaissances (non enseignante) m'a demandé un jour à quoi j'occupais mes journées (c'était pendant les vacances de Printemps). J'ai répondu "je travaille". Elle a eu une réaction outrée "tu te fiches de moi ! Personne ne travaille pendant les vacances ! C'est de la folie de travailler pendant les vacances ! Personne ne fait cela". J'ai répondu : "si, les profs..."

Je mets des pépettes de coté en n'allant pas en vacances pendant ces périodes les plus chères , de fait ! De plus mon épouse a un métier en super haute activité de juin à septembre (nous étions faits pour nous rencontrer ). Et le jour de ma retraite je me fais 10 ans de vacances non-stop !

Du coup, du 12 juillet au 15 aout, je me prends mon mois de vacances réelles : bricolage, farniente, WE invitations autour de BBQ, etc . Et à partir du 15 août c'est remaniement des cours jusqu'à la rentrée fin août.

Chaque été, je bosse tous les matins, sauf pendant 15 jours en août qui sont de vraies vacances.
L'après-midi, soit je me repose, soit je lis des bouquins utiles pour le travail mais plus tranquilles, soit j'écris pour des projets persos.
J'ai aussi quelques journées passées aux archives.

Si ce n'est pas un troll, je trouve la question initiale bien naïve.

Je travaille au ralenti. Je finis de rédiger des articles qui traînent, j'essaie de choisir et de préciser ce dont je vais parler à la rentrée.

Cette année, j'ai aussi un colloque en août (ça c'est rigolo), et j'essaie de mettre sur pied un projet de livre semi-universitaire.

Sinon, je vais beaucoup au café, et on part une quinzaine de jours.

Bonjour,

Les collègues ont raison de rappeler que ce qu'on appelle les vacances des enseignants sont en fait de simples "vacances d'élèves", au sens strict, et pas des congés, même si une période de congés bien légitime va bien évidemment se confondre avec ces vacances.

J'ajoute une chose dont peu de monde, en dehors des enseignants et de leur famille proche, a conscience. Notre métier comporte une part importante de travail à la maison. Il n'a de limites que celles que l'enseignant s'impose et, bien souvent, les enseignants sont d'anciens bons élèves, consciencieux, voire perfectionnistes, qui travaillent bien au-delà de 40 heures par semaine (il existe des études sur le sujet). Concrètement, cela signifie, en ce qui me concerne au moins, qu'en dehors de l'été, je ne passe AUCUN week-end sans travailler ne serait-ce que quelques heures, que mes "petites vacances" sont consacrées au travail pour moitié (je fais une moyenne : en général, à la Toussaint, je travaille toutes les vacances : ce sont les premières de l'année, il faut avancer, et à Pâques, je suis épuisée, je m'octroie une vraie coupure sans travailler). Mais ce qui est difficile à concevoir, je pense, c'est que, durant l'année scolaire, nous ne cessons quasiment jamais de penser au travail, d'être préoccupé par les progressions, les copies, les corrections à apporter au travail conçu en fonction du déroulement en classe... C'est une charge mentale, une tension qui ne nous lâche quasiment jamais de septembre à mi-juillet. J'adorerais faire une vraie coupure, de temps en temps, passer un week-end non seulement sans travailler, mais sans me dire, avec le stress que cela suppose : "Il faut que je finisse de corriger les rédac des 3A avant mardi, parce qu'après, il faut remplir les bulletins, ou les rédac des 5B vont arriver", "Je suis arrivée presque au bout de mes fiches de grammaire, il faut absolument que je rédige les nouvelles avant la fin des vacances", etc.
Un mois et demi de vacances, cela peut paraître énorme aux yeux de celui qui ne connaît pas le métier, mais c'est pour moi le seul moment où je puis vraiment "faire relâche", c'est-à-dire cesser, pendant deux ou trois semaines, de penser au travail. Et je pense que ça, tout le monde en a besoin. Sans cette pause, je serais incapable de faire face à la charge mentale qui est la nôtre le restant de l'année.
Pour répondre à votre question, comme j'ai besoin de sérénité, de me dire, justement pour pouvoir lâcher prise, que mes cours sont à peu près prêts pour la rentrée, je n'ai pas encore cessé de travailler. Même si c'est de manière moins dense (je ne prétends pas travailler huit heures par jour en vacances, et il y a des jours où j'ai autre chose à faire), je lis les livres que je vais donner en cursive à mes élèves (une vingtaine à lire dans l'été), je relis ceux que je vais faire étudier, je reprends mes progressions grammaticales pour les adapter aux nouvelles pertes d'heures que nous a values la dernière réforme, je refais mes fiches en conséquence. J'essaie d'avancer sur les quiz que je propose aux élèves pour les aider à apprendre (moins les élèves travaillent, et plus nous nous échinons à essayer de les faire progresser quand même). J'aimerais avoir bouclé tout cela à la fin du moins, pour pouvoir partir l'esprit libre les deux premières semaines d'août. Mais je ne suis pas sûre que ce sera possible. De toute façon, il faudra s'y remettre progressivement une semaine ou deux avant la rentrée.

Le problème c'est que le prof organise son temps de travail comme il le veut et donc c'est lui qui décide quand il prend ses congés d'été et quand il est en vacances (c'est-à-dire, en vacances d'élèves, mais quand même au boulot, même si c'est du boulot à domicile et donc ça peut se faire sur un transat au bord de la piscine), ce qui rend les choses un peu difficiles à décrypter vu de l'extérieur. Même pour le prof lui-même, d'ailleurs, ce n'est pas toujours simple : on lit un manuel, on va arroser les plantes, on prépare un chapitre de 6e, on emmène les enfants à la piscine, on s'y remet le soir après le barbecue... Je me souviens d'avoir toujours vu mon père, prof, emporter du travail l'été dans les locations de vacances, et bosser ses cours pendant que mon frère et moi faisions nos cahiers de vacances ; l'après-midi, on faisait des visites tous ensemble. Pourtant, dans sa tête, il était bien en vacances. Le prof ayant, quoi qu'il s'en défende et déclare que son métier est un métier comme un autre, la vocation chevillée au corps, il lui est difficile de se détacher de son travail, et il ne peut pas visiter un musée sans prendre trente-six mille photos pour son cours sur la Révolution avec les 4e, lire un livre sans se dire que cet extrait-là irait drôlement bien dans le 2e objet d'étude pour les secondes, partir en Angleterre sans rapporter des posters pour sa classe d'anglais ; il va rêver une semaine avant la rentrée qu'il retrouve Ali-Kévin et Marie-Bernadette pour la 4e année consécutive, qu'ils lui mettent le dawa dans la classe, et que le ministre a décidé qu'on devait commencer chaque journée de cours par une chorégraphie collective ; et le prof ayant également une âme de bon élève, il a du mal à ne pas se dire qu'il doit tout bien préparer à l'avance, sinon il ne sera jamais prêt à la rentrée - et dans neuf cas sur dix, c'est vrai que les week-ends vont être bien assez chargés comme ça en copies et travaux divers, sans parler des réunions parents-profs et autres conseils pédagogiques qui occupent les soirées, mais dans le dixième cas, le prof - stagiaire - va se rendre compte qu'il a trop préparé car sa classe de 1e techno est trop faible pour comprendre le livre prévu et donc il faut en changer, ou bien les 6e sont beaucoup plus lents que ce qu'il imaginait et ce qu'il avait prévu de faire en une heure en prend quatre. Au milieu de l'été, donc, le prof prendra une semaine de "vraies" vacances ("c'est décidé, cette semaine, je ne travaille pas du tout") et se retrouvera au marché, son panier plein de pastèques et d'abricots derrière lui, à cornaquer une bande de gamins du centre aéré lâchés en autonomie avec des mots croisés et des énigmes à la main et qui veulent savoir comment on épelle "cucurbitacée"...

Je ne comprends même pas que vous répondiez...

Quel est l'intérêt d'un tel article ? A qui s'adressera-t-il ? :choc:

Dorothée, tu parles d'un site "spécialisé", sans même nous indiquer lequel.

Cath a écrit:

Kilmeny a écrit:

Dorotheejournaliste a écrit:Merci pour vos réponses, j'ai ajouté la préparation des cours qui effectivement fait partie du package "vacances". J'ai d'ailleurs un autre article en préparation plus spécifiquement sur la préparation des cours justement. Merci :-)

Ce n'est pas une activité parmi d'autres dans le "package" : c'est l'activité principale et encore plus que jamais avec la réforme !

Oui, c'est curieux comme expression "la préparation des cours fait partie du package vacances" : ça existe dans beaucoup de professions, ça, que l'activité principale des vacances soit le travail ?

Ca existe dans beaucoup de professions une organisation similaire en termes d'ORS et de congés ? Non. Pourquoi comparer systématiquement ce qui n'est pas comparable ? Qu'y a-t-il de choquant à ce que les professeurs travaillent une partie de leurs vacances ? Apparemment, certains répondent même sur ce fil en insistant là-dessus, comme s'ils devaient se justifier, comme s'ils avaient à prouver qu'ils ne sont pas des feignasses qui bullent pendant deux mois. Certains travaillent pendant les vacances, d'autres davantage pendant l'année. Chacun s'organise comme il veut. Les chiffres réels, on les connaît.

Quant à la correction systématique du fait que non nous n'avons pas 2 mois de vacances, est-ce bien utile ?
Oui, nous n'avons QUE 7 semaines l'été. Et, plusieurs autres quizaines par ailleurs... Et alors ?

Ce fil va nous desservir...

Amusez-vous bien !

Sphinx: C'est du vécu la scène du marché??  ( Ca marche aussi pour les transports en commun et les colos qui parfois vont avec)

Sphinx a écrit:Le prof ayant, quoi qu'il s'en défende et déclare que son métier est un métier comme un autre, la vocation chevillée au corps, il lui est difficile de se détacher de son travail, et il ne peut pas visiter un musée sans prendre trente-six mille photos pour son cours sur la Révolution avec les 4e, lire un livre sans se dire que cet extrait-là irait drôlement bien dans le 2e objet d'étude pour les secondes, partir en Angleterre sans rapporter des posters pour sa classe d'anglais

C'est exactement ça.