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- Céline92Niveau 1
Bonjour à tous,
Je partage avec vous mon expérience de cette rentrée scolaire. Tout a été changé ou presque :
1. Certains titulaires imposent leurs emplois du temps. Le Proviseur dépassé, laisse faire bien évidement. Des tensions graves apparaissent entre équipes ;
2. Le rectorat a mis en place une politique de recrutement très précaire pour remplacer les contractuels à l'année. Proposition des contrats de 12H ou 14H sur trois établissements. Conséquences de cette mesure, les contractuels refusent en masse (dans mon bahut seulement 4 contractuels ont refusé ces conditions de précarité extreme);
3. Les proviseurs réclament de la main d'oeuvre pour boucher les trous de 3H ou 4H que certains titulaires refusent (normal, ils ont atteints le maximumm d'heures sup parfois 27H);
4. Le rectorat ne répond pas rapidement à la demande du proviseur. Ce dernier a demandé à chaque équipe de trouver elle même ses vacataires! Des équipes de titulaires qui commencent à publier des offres de vacation partout !!
Pour aller à l'essentiel, c'est le serpent qui se mord la queue et va finir par étaler son venin partout à cause des restrictions budgétaires à l'éducation nationale. Comme disait le sage, si tu veux détruire un pays, impose lui des restrictions budgétaires au ministère de l'éducation national et de l'enseignement supérieur !
J'étais contractuelle par choix pour rester à coté de mes enfants. Face à cette précarité imposée aux contractuelles, j'ai refusé de renouveler mon contrat. L'herbe est sans aucun doute tendre ailleurs ( :lol: )
La voix d'une (ex) contractuelle
Je partage avec vous mon expérience de cette rentrée scolaire. Tout a été changé ou presque :
1. Certains titulaires imposent leurs emplois du temps. Le Proviseur dépassé, laisse faire bien évidement. Des tensions graves apparaissent entre équipes ;
2. Le rectorat a mis en place une politique de recrutement très précaire pour remplacer les contractuels à l'année. Proposition des contrats de 12H ou 14H sur trois établissements. Conséquences de cette mesure, les contractuels refusent en masse (dans mon bahut seulement 4 contractuels ont refusé ces conditions de précarité extreme);
3. Les proviseurs réclament de la main d'oeuvre pour boucher les trous de 3H ou 4H que certains titulaires refusent (normal, ils ont atteints le maximumm d'heures sup parfois 27H);
4. Le rectorat ne répond pas rapidement à la demande du proviseur. Ce dernier a demandé à chaque équipe de trouver elle même ses vacataires! Des équipes de titulaires qui commencent à publier des offres de vacation partout !!
Pour aller à l'essentiel, c'est le serpent qui se mord la queue et va finir par étaler son venin partout à cause des restrictions budgétaires à l'éducation nationale. Comme disait le sage, si tu veux détruire un pays, impose lui des restrictions budgétaires au ministère de l'éducation national et de l'enseignement supérieur !
J'étais contractuelle par choix pour rester à coté de mes enfants. Face à cette précarité imposée aux contractuelles, j'ai refusé de renouveler mon contrat. L'herbe est sans aucun doute tendre ailleurs ( :lol: )
La voix d'une (ex) contractuelle
- ZagaraGuide spirituel
Ouais ben ça fera comme l'hôpital d'ici quelques années, et voilà tout.
Quand on tire sur l'élastique il finit par claquer.
Quand on tire sur l'élastique il finit par claquer.
- jésusFidèle du forum
Bonjour,
Ex-contractuel aussi.
L'argument de la proximité géographique et de la facilité à trouver un poste ne suffit plus pour partir à la recherche d'un poste de contractuel:
- Pas d'aménagement d'emploi du temps pour se former et passer les concours
-Conditions de travail détériorées avec des temps partiels sur plusieurs établissements.
- Rémunération trop faible
- Souvent pas de rémunération l'été, difficulté à avoir les attestations assedic dans les temps.
- En ajoutant à cela les difficultés que subissent les autres profs. .
Ce n'est pas nouveau, l'Etat organise la précarité mais ne la réduit pas . La prime d'activité , c'est un pansement sur une jambe de bois. En s'y imaginant qu'on peut faire un enseignement de qualité dans ces conditions.
Ex-contractuel aussi.
L'argument de la proximité géographique et de la facilité à trouver un poste ne suffit plus pour partir à la recherche d'un poste de contractuel:
- Pas d'aménagement d'emploi du temps pour se former et passer les concours
-Conditions de travail détériorées avec des temps partiels sur plusieurs établissements.
- Rémunération trop faible
- Souvent pas de rémunération l'été, difficulté à avoir les attestations assedic dans les temps.
- En ajoutant à cela les difficultés que subissent les autres profs. .
Ce n'est pas nouveau, l'Etat organise la précarité mais ne la réduit pas . La prime d'activité , c'est un pansement sur une jambe de bois. En s'y imaginant qu'on peut faire un enseignement de qualité dans ces conditions.
- William FosterExpert
Zagara a écrit:Ouais ben ça fera comme l'hôpital d'ici quelques années, et voilà tout.
Quand on tire sur l'élastique il finit par claquer.
C'est une citation de Michel Sapin ?
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- JayKewNiveau 9
Et on appelle ça comment, déjà ? Ah oui, “l’école de la confiance”...
- amalricuNeoprof expérimenté
Merci pour ce témoignage qui montre à quel point l'institution se fout royalement du personnel.
- VinZTDoyen
Céline92 a écrit:
4. Le rectorat ne répond pas rapidement à la demande du proviseur. Ce dernier a demandé à chaque équipe de trouver elle même ses vacataires! Des équipes de titulaires qui commencent à publier des offres de vacation partout !!
Et les collègues rentrent dans le jeu ? Ça me troue le c·l !
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- BalthazaardVénérable
Je vais m'en prendre plein la g....mais tant pis. Pour moi une éducation nationale avec une masse de contractuels et autant haïssable qu'une éducation nationale avec une masse de vacataires. c'est choisir son mode d'exécution. Que l'on considère cela comme une situation transitoire en attendant mieux, admettons, que l'on réclame de meilleures conditions admettons, mais si c'est pour en faire un choix de vie, je ne souscris pas. c'est la mort programmée de notre statut et de notre métier...et pour moi de l'EN comme service public à terme.
- VicomteDeValmontGrand sage
En Ile-de-France, les contractuels, à niveau de diplôme équivalent à celui des titulaires (master), sont mieux payés que les titulaires. Par ailleurs un grand nombre a un contrat à l’année (un peu moins cette année): ils sont donc payés qu’ils soient ou non affectés.
Ils cumulent donc les avantages des titulaires (l’assurance d’être payés et même à un salaire plus important) et ceux des contractuels (assurance de rester dans leur académie et proximité de leur domicile, possibilité de refuser une affectation dans les disciplines en tension).
C’est sûr qu’à terme, que ce soit budgétairement ou humainement, ce n’est pas viable pour l’administration.
Ils cumulent donc les avantages des titulaires (l’assurance d’être payés et même à un salaire plus important) et ceux des contractuels (assurance de rester dans leur académie et proximité de leur domicile, possibilité de refuser une affectation dans les disciplines en tension).
C’est sûr qu’à terme, que ce soit budgétairement ou humainement, ce n’est pas viable pour l’administration.
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- Céline92Niveau 1
VinZT a écrit:Et les collègues rentrent dans le jeu ? Ça me troue le c·l !
Oui, à croire certaines oreilles bien enracinées, certains collègues ne veulent pas perdre cette autonomie confortable pour choisir leurs EDT, alors ils sont volontaires pour devenir RH aussi
- Céline92Niveau 1
Oui, cette haine des contractuels était insupportable de la part des titulaires !
Vous vous détestez entre titulaires, vous détestez également les proviseurs, vous détestez aussi les inspecteurs ! Vous détestez vos élèves de surcroit ! (vous c'est pour les titulaires qui assument cette haine des contractuels mais en aucun cas pour généraliser)
À un moment donné, il est nécessaire de commencer par vous aimer vous-même
Vous vous détestez entre titulaires, vous détestez également les proviseurs, vous détestez aussi les inspecteurs ! Vous détestez vos élèves de surcroit ! (vous c'est pour les titulaires qui assument cette haine des contractuels mais en aucun cas pour généraliser)
À un moment donné, il est nécessaire de commencer par vous aimer vous-même
- gauvain31Empereur
- StayinliveNiveau 3
Attention les contractuels sans poste sont payés uniquement s'ils sont en CDI.
- Céline92Niveau 1
Un bug informatique, je n'arrive pas à répondre à tous, désolée !
Mais encore une erreur d'appréciation et de bon sens !
Vous comparez probablement une personne contractuelle diplômée d'un Master, ayant 10 ans d'expériences professionnelles dans le privé, avec un titulaire stagiaire sans aucune expérience après ses études.. c'est incomparable tout simplement !
Vous reprochez aux journalistes des analyses étriquées sur vos salaires et vos conditions de travail, mais malheureusement vous faites pareil pour légitimer cette haine des contractuels, en majorité sérieux, travailleurs, souriants, non aliénés (au sens psychologique du terme) et non syndiqués ! D'ailleurs, un membre de syndicat à demander par mail au rectorat de savoir les conditions de mon ancien contrat sans mon autorisation ! c'est irrespectueux et pas du tout professionnel !
Bref, prenez soin de vous, on ne sait toujours pas qui est la variable dépendante Smile
Mais encore une erreur d'appréciation et de bon sens !
Vous comparez probablement une personne contractuelle diplômée d'un Master, ayant 10 ans d'expériences professionnelles dans le privé, avec un titulaire stagiaire sans aucune expérience après ses études.. c'est incomparable tout simplement !
Vous reprochez aux journalistes des analyses étriquées sur vos salaires et vos conditions de travail, mais malheureusement vous faites pareil pour légitimer cette haine des contractuels, en majorité sérieux, travailleurs, souriants, non aliénés (au sens psychologique du terme) et non syndiqués ! D'ailleurs, un membre de syndicat à demander par mail au rectorat de savoir les conditions de mon ancien contrat sans mon autorisation ! c'est irrespectueux et pas du tout professionnel !
Bref, prenez soin de vous, on ne sait toujours pas qui est la variable dépendante Smile
- henrietteMédiateur
On va pas se rejouer la guéguerre vacataires vs titulaires sur ce fil ! On a déjà largement donné sur maints autres topics !
Donc merci d'en revenir au sujet, ou de passer votre chemin.
Donc merci d'en revenir au sujet, ou de passer votre chemin.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User20159Esprit éclairé
Céline92 a écrit:Vous vous détestez entre titulaires, vous détestez également les proviseurs, vous détestez aussi les inspecteurs ! Vous détestez vos élèves de surcroit ! (vous c'est pour les titulaires qui assument cette haine des contractuels mais en aucun cas pour généraliser)
Quand ça commence comme ça, on a vachement envie de continuer à lire...
Généralement les collègues "anti-contractuels", ne sont pas contre les contractuels en tant que personnes ou en tant que collègues, mais sont contre la contractualisation, en tant que système, qui est en train de nous détruire de l'intérieur.
Tiens moi je suis férocement opposé à la contractualisation et en même temps je défend la titularisation de tous les contractuels (j'adore ce en même temps, ça doit être mon côté macronien )
Et comme le dit @henriette on va éviter cette guégerre à la c..
- jésusFidèle du forum
Si, on a dans l'EN ce qui va se passer dans le FPT, via ce que prône la CFDT, par exemple...
On va vers la fin des concours, plus de CDD, des CDI.
Le discours étant de mieux rémunérer et encadrer les CDD. Avoir affaire à des salariés démotivés et intouchables de part leur statut ne plaît plus aux dirigeants.
La flexi-sécurité.
Pour être honnête, être une personne compétente, disponible, assez mobiles, avec plus de 10 ans d'expérience et ressortir d'entretien d'embauche de la fonction publique ou penser de nouveau à l'enseignement et s'entendre dire " passe ton concours/ ou ton CAPES d'abord" et se voir renvoyer à ses études, en somme , passent de moins en moins bien, voire plus du tout.
Des collègues en poste, compétents, passent leur temps en formation pour réussir les concours, et voir leur avenir suspendu à un sujet de concours ( à un hasard de motivation/fatigue, etc) est un peu frustrant. Le paradoxe " je fais le job mais pas dans le moule du concours" ne fais plus sens.
En France, les CDD protègent les CDI, ici les contractuels protègent les titulaires. Il ne faut pas espérer une amélioration des conditions de travail des CDD tant que les CDI sont surprotégés. Or les Collectivités, l'Etat a de plus en plus besoin de CDD, ils sont de plus en plus nombreux, se syndiquent, réclament des améliorations ( perspectives de salaire plus hauts, de renouvellement, etc) .
Si on n'améliore pas les conditions, il y aura pénurie qui ne va pas arranger indéfiniment l'Etat.
Un jour, les concours FPT, de l'enseignement vont sauter ou seront rendus à portion symbolique.
Tout le monde se plaint, de surcroît, des difficultés à sortir de l'enseignement, à se reconvertir. On peut avoir le droit d'être prof 5 ou 10 ans puis de faire autre chose...
Vouloir un vivier pérenne de contractuels qui viennent fleur au fusil faire des remplacements sans broncher et des titulaires qui ne veulent pas bouger d'un iota, ce n'est pas tenable. On a donc rien fait pour améliorer le salaire des profs. Et tout cela n'est pas tenable.
On va vers la fin des concours, plus de CDD, des CDI.
Le discours étant de mieux rémunérer et encadrer les CDD. Avoir affaire à des salariés démotivés et intouchables de part leur statut ne plaît plus aux dirigeants.
La flexi-sécurité.
Pour être honnête, être une personne compétente, disponible, assez mobiles, avec plus de 10 ans d'expérience et ressortir d'entretien d'embauche de la fonction publique ou penser de nouveau à l'enseignement et s'entendre dire " passe ton concours/ ou ton CAPES d'abord" et se voir renvoyer à ses études, en somme , passent de moins en moins bien, voire plus du tout.
Des collègues en poste, compétents, passent leur temps en formation pour réussir les concours, et voir leur avenir suspendu à un sujet de concours ( à un hasard de motivation/fatigue, etc) est un peu frustrant. Le paradoxe " je fais le job mais pas dans le moule du concours" ne fais plus sens.
En France, les CDD protègent les CDI, ici les contractuels protègent les titulaires. Il ne faut pas espérer une amélioration des conditions de travail des CDD tant que les CDI sont surprotégés. Or les Collectivités, l'Etat a de plus en plus besoin de CDD, ils sont de plus en plus nombreux, se syndiquent, réclament des améliorations ( perspectives de salaire plus hauts, de renouvellement, etc) .
Si on n'améliore pas les conditions, il y aura pénurie qui ne va pas arranger indéfiniment l'Etat.
Un jour, les concours FPT, de l'enseignement vont sauter ou seront rendus à portion symbolique.
Tout le monde se plaint, de surcroît, des difficultés à sortir de l'enseignement, à se reconvertir. On peut avoir le droit d'être prof 5 ou 10 ans puis de faire autre chose...
Vouloir un vivier pérenne de contractuels qui viennent fleur au fusil faire des remplacements sans broncher et des titulaires qui ne veulent pas bouger d'un iota, ce n'est pas tenable. On a donc rien fait pour améliorer le salaire des profs. Et tout cela n'est pas tenable.
- User20159Esprit éclairé
jésus a écrit:Si, on a dans l'EN ce qui va se passer dans le FPT, via ce que prône la CFDT, par exemple...
On va vers la fin des concours, plus de CDD, des CDI.
Le discours étant de mieux rémunérer et encadrer les CDD. Avoir affaire à des salariés démotivés et intouchables de part leur statut ne plaît plus aux dirigeants.
La flexi-sécurité.
Pour être honnête, être une personne compétente, disponible, assez mobiles, avec plus de 10 ans d'expérience et ressortir d'entretien d'embauche de la fonction publique ou penser de nouveau à l'enseignement et s'entendre dire " passe ton concours/ ou ton CAPES d'abord" et se voir renvoyer à ses études, en somme , passent de moins en moins bien, voire plus du tout.
Des collègues en poste, compétents, passent leur temps en formation pour réussir les concours, et voir leur avenir suspendu à un sujet de concours ( à un hasard de motivation/fatigue, etc) est un peu frustrant. Le paradoxe " je fais le job mais pas dans le moule du concours" ne fais plus sens.
C'est un discours patronal que vous servez ici. La leçon est bien répétée.
Heureusement qu'il y a des concours, et heureusement qu'il y a des personnels titulaires, lauréats d'un concours, pour enseigner à nos élèves.
Et je continuerai à défendre la titularisation des personnels contractuels, à travail égal, statut égal et paie égale.
- jésusFidèle du forum
C'est le discours de la CFDT de la territoriale...que beaucoup a la sensibilité de gauche, centriste valident.
Là, par exemple, les concours de la filière administrative seront tous les deux ans, au lieu de chaque année.
Avis de mon collègue, de niveau attaché territoriale " De toute façon, cela ne vaut plus le coup de passer les concours"
Il faut viser le passage en CDI, fin de l'histoire.
Même si officiellement, on claironne l'inverse, les concours sont finies ou presque dans les année à venir.
Là, encore la fameuse égalité des concours n'est pas l'égalité de préparation ( déjà la différence entre élève de l'ENS et les élèves de fac reste pour une inégalité) , entre ceux qui ont la chance ( pour x raisons) de suivre une préparation aux concours et les autres. Ceux qui habitent une ville universitaire ou non. Ceux qui travaillent ou non. Ceux qui ont une famille ou non. Ceux qui ont un revenu, une aide familiale ou non et j'en passe.
Les concours mettent surtout en avant la compétition et in fine les inégalités, pas l'égalité ( c'est un autre débat, mais sur le fond, tant qu'il y aura des classements, des majors de promo, etc, on sera dans la compétition)
Là, par exemple, les concours de la filière administrative seront tous les deux ans, au lieu de chaque année.
Avis de mon collègue, de niveau attaché territoriale " De toute façon, cela ne vaut plus le coup de passer les concours"
Il faut viser le passage en CDI, fin de l'histoire.
Même si officiellement, on claironne l'inverse, les concours sont finies ou presque dans les année à venir.
Là, encore la fameuse égalité des concours n'est pas l'égalité de préparation ( déjà la différence entre élève de l'ENS et les élèves de fac reste pour une inégalité) , entre ceux qui ont la chance ( pour x raisons) de suivre une préparation aux concours et les autres. Ceux qui habitent une ville universitaire ou non. Ceux qui travaillent ou non. Ceux qui ont une famille ou non. Ceux qui ont un revenu, une aide familiale ou non et j'en passe.
Les concours mettent surtout en avant la compétition et in fine les inégalités, pas l'égalité ( c'est un autre débat, mais sur le fond, tant qu'il y aura des classements, des majors de promo, etc, on sera dans la compétition)
- RendashBon génie
Il ne faut pas exagérer : au vu de la crise de recrutement, les concours sont très accessibles dans la plupart des disciplines, pour peu que l'on maîtrise un minimum les sujets qu'on est censé enseigner. Après, effectivement, quand on prétend enseigner la philosophie et que l'on est sujet à de terribles difficultés rédactionnelles, au point de commettre une faute par ligne, ils peuvent se révéler compliqués.
Quant au sort fait aux contractuels, H@a_x a déjà répondu. Je le cite :
J'ajoute que dans mon secteur, les contractuels sont généralement mieux lotis que les TZR : on leur laisse les postes assez attractifs, qu'ils sont susceptibles d'accepter, et on envoie les TZR à Pétaouchnok, sur deux ou trois bahuts.
Quant aux titulaires qui parviennent à "imposer leur emploi du temps", ma foi ... s'ils ont le dessus dans le rapport de force avec le CDE, c'est tant mieux pour eux.
Quant au sort fait aux contractuels, H@a_x a déjà répondu. Je le cite :
Généralement les collègues "anti-contractuels", ne sont pas contre les contractuels en tant que personnes ou en tant que collègues, mais sont contre la contractualisation, en tant que système, qui est en train de nous détruire de l'intérieur.
J'ajoute que dans mon secteur, les contractuels sont généralement mieux lotis que les TZR : on leur laisse les postes assez attractifs, qu'ils sont susceptibles d'accepter, et on envoie les TZR à Pétaouchnok, sur deux ou trois bahuts.
Quant aux titulaires qui parviennent à "imposer leur emploi du temps", ma foi ... s'ils ont le dessus dans le rapport de force avec le CDE, c'est tant mieux pour eux.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- buttersNiveau 4
J'ai fait 4 ans en contractuel tout allait bien (sauf mes frais réels), mais j'ai toujours été bien accueilli et très soutenu par les chefs. Par contre, l'été était aride sans aucun salaire. J'ai voulu passer le concours pour stabiliser ma situation, et je l'ai réussi. L'année de stage était top, puis mutation et enfer. Toujours des chouettes collègues, mais très redevable de tout, beaucoup plus vulnérable face au chef, et l'institution qui jette le vilain petit canard sous un bus dès que y'a un truc qui va pas. Dépression etc... je passe, au final je démissionne et en cours de reconversion (par contre plus jamais je ne travaillerai pour ce ministère). Donc bizarrement j'étais totalement acceptable en contractuel mais pas en titulaire (après j'entends que les attentes ne sont pas les mêmes mais quand même!), mieux payé en tant que contractuel (je ne suis toujours pas imposable en tant que titulaire!), bref cela n'a aucun sens. Ils m'ont reçu au concours, "formé" tout ça pour rien, bref le mystère de ma vie..
- jésusFidèle du forum
Pardon?
Là, encore on peut être titulaire et ne pas comprendre le fond d'idées assez simples :
- On ne peut pas défendre , comme ici , en 2019, à la fois les contractuels et ne pas vouloir toucher au statut de la fonction publique territoriale ou de l'enseignement.
-Dans notre système actuel, on fait tout reposer sur une inégalité de fond entre la condition des contractuels et des titulaires.
-Le passage d'un statut de contractuel à celui de titulaire repose lui-même sur des concours qui n'ont d'égalitaire que le nom.
-Non , tous les concours ne sont pas accessibles avec un " minimum" de travail ou juste une orthographe correcte. Là, encore il y a une contradiction ( les concours ont une vraie valeur ou non?)
Et le dernier post, illustre encore cela : Il y a un gouffre entre l'univers des concours et le terrain.
Comme dans la territoriale, un concours , s'il n'est pas accompagné d'une expérience solide, de vraies compétences professionnelles, ne vaut rien et ne protège absolument pas de grosses déconvenues sur le terrain. Un concours n'a de valeur que si on est compétent dans son domaine. Il ouvre des portes à ceux qui ont déjà toutes les clés.
Là, encore on peut être titulaire et ne pas comprendre le fond d'idées assez simples :
- On ne peut pas défendre , comme ici , en 2019, à la fois les contractuels et ne pas vouloir toucher au statut de la fonction publique territoriale ou de l'enseignement.
-Dans notre système actuel, on fait tout reposer sur une inégalité de fond entre la condition des contractuels et des titulaires.
-Le passage d'un statut de contractuel à celui de titulaire repose lui-même sur des concours qui n'ont d'égalitaire que le nom.
-Non , tous les concours ne sont pas accessibles avec un " minimum" de travail ou juste une orthographe correcte. Là, encore il y a une contradiction ( les concours ont une vraie valeur ou non?)
Et le dernier post, illustre encore cela : Il y a un gouffre entre l'univers des concours et le terrain.
Comme dans la territoriale, un concours , s'il n'est pas accompagné d'une expérience solide, de vraies compétences professionnelles, ne vaut rien et ne protège absolument pas de grosses déconvenues sur le terrain. Un concours n'a de valeur que si on est compétent dans son domaine. Il ouvre des portes à ceux qui ont déjà toutes les clés.
- buttersNiveau 4
Je ne sais pas si vous vous adressez à moi, mais comme vous êtes Jésus j'aurais du mal à vous contredire.
Sinon j'ai eu le CAPES du premier coup à 7 de moyenne, et ce concours n'a aucune valeur dans le privé ou dans l'enseignement supérieur.
Sinon j'ai eu le CAPES du premier coup à 7 de moyenne, et ce concours n'a aucune valeur dans le privé ou dans l'enseignement supérieur.
- FenrirFidèle du forum
jésus a écrit: les concours ont une vraie valeur ou non?
à partir du moment où il y a moins de reçus que de poste, on est en droit de se poser la question.
_________________
À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- gauvain31Empereur
Fenrir a écrit:jésus a écrit: les concours ont une vraie valeur ou non?
à partir du moment où il y a moins de reçus que de poste, on est en droit de se poser la question.
hmmmm je préciserais plutôt : "les jurys des concours ont-ils toute leur indépendance pour ne prendre que des candidats réellement méritants ? "
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