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- henrietteMédiateur
Du reste, j'enchaîne sur le propos avec une question : quelle quantité de texte parvenez-vous à faire traduire vraiment aux élèves en une heure de cours ? Cette traduction est assistée à combien de %, si vous voyez ce que je veux dire ? Combien de temps par cours consacrez-vous à la traduction autonomes des élèves ?
Et en 3e, quand vous donnez des versions, quelle longueur et quelle difficulté ?
J'aimerai confronter ce que je fais avec d'autres : quelqu'un veut-il bien jeter un oeil à mes éval de version en fin de 3e et me dire si cela lui semble trop dur ou dans les clous ?
Et en 3e, quand vous donnez des versions, quelle longueur et quelle difficulté ?
J'aimerai confronter ce que je fais avec d'autres : quelqu'un veut-il bien jeter un oeil à mes éval de version en fin de 3e et me dire si cela lui semble trop dur ou dans les clous ?
- paffutellaNiveau 8
henriette a écrit:Du reste, j'enchaîne sur le propos avec une question : quelle quantité de texte parvenez-vous à faire traduire vraiment aux élèves en une heure de cours ? Cette traduction est assistée à combien de %, si vous voyez ce que je veux dire ? Combien de temps par cours consacrez-vous à la traduction autonomes des élèves ?
Et en 3e, quand vous donnez des versions, quelle longueur et quelle difficulté ?
J'aimerai confronter ce que je fais avec d'autres : quelqu'un veut-il bien jeter un oeil à mes éval de version en fin de 3e et me dire si cela lui semble trop dur ou dans les clous ?
Désolée, Daniel, je saute par dessus ta remarque ( qui d'ailleurs fait écho à des moments douloureux de ma scolarité de lettres classiques.Le tout par coeur jusqu'à régurgitation spontanée, merci bien...)
J'aimerais bien savoir aussi quelles sont vos pratiques dans vos classes ( et pour quel profil d'établissement/ d'élèves). J'ai l'impression de m'acharner sur les traductions avec les élèves pour ne parvenir qu'à leur faire traduire deux ou trois phrases par heure, et encore cela dépend de la complexité des dites phrases. Quand à l'autonomie face aux textes et aux versions... j'en suis encore bien loin. En troisième, je leur fais faire une version en salle multimédia avec collatinus par séquence ( c'est un peu moins fréquent en quatrième). Collatinus ne remplace pas un gaffiot, j'en suis bien consciente, mais voilà mon collège n'a jamais les fonds nécessaires pour en acheter un par élève et j'hésite à faire investir les familles dans un tel ouvrage sachant que plus de la moitié de mes élèves sont orientés en lycée pro. Je choisis ces versions dans le manuel hatier ( 4ième ou 3ième en fonction du point de grammaire que je veux particulièrement leur faire pratiquer)
- DwarfVénérable
@daniel : désolé que tu aies été dégoûté. Après tout, beaucoup repose sur le professeur.
@paffutella : je n'utilise de Gaffiot qu'à partir de la Troisième (et encore, c'est rare). Pour le reste, il y a un truc fantastique qui s'appelle la mémoire. Bon, il ne faut pas rêver, les choupinets peinent avec le temps (particulièrement en troisième) mais je ne cède pas pour autant : au pire, ceux qui connaissent le sens d'un mot que les autres ont oublié le leur rappellent (avec toutes les formes).
@Leil : je me suis mal fait comprendre. Ils traduisent régulièrement depuis la cinquième, donc qu'ils traduisent un peu moins d'un texte qu'attendu ne les handicape pas. Et ce genre de saut ou de raccourci n'intervient pas avant la troisième.
@henriette : mes élèves parviennent à traduire un à deux paragraphes par séance, sachant qu'un texte en compte en moyenne de quatre à six (parfois plus, mais plus courts). Je passe généralement une semaine/une semaine et demi sur un texte mais il m'est arrivé d'en traîner un pendant près d'un mois (plus jamais cela!) mais c'était dû à un manque de motivation de certains élèves qui ralentissaient le cours (et qui arrêtaient de toute façon en fin de quatrième) : plus jamais ça. Quant à l'assistanat, cela dépend des phrases, celles qui sont difficiles me voient les remttre sur la bonne voie mais JAMAIS en traduisant à leur place : ils doivent tout de même arriver à la solution par une réflexion personnelle. Sinon, les trois-quarts du temps, ce sont les élèves qui se corrigent spontanément entre eux à l'oral quand le besoin s'en fait sentir.
Pour les versions, en général, elles font de dix à quinze lignes : je prends celles du Gason-Lambert ou d'autres textes du même acabit.
@paffutella : je n'utilise de Gaffiot qu'à partir de la Troisième (et encore, c'est rare). Pour le reste, il y a un truc fantastique qui s'appelle la mémoire. Bon, il ne faut pas rêver, les choupinets peinent avec le temps (particulièrement en troisième) mais je ne cède pas pour autant : au pire, ceux qui connaissent le sens d'un mot que les autres ont oublié le leur rappellent (avec toutes les formes).
@Leil : je me suis mal fait comprendre. Ils traduisent régulièrement depuis la cinquième, donc qu'ils traduisent un peu moins d'un texte qu'attendu ne les handicape pas. Et ce genre de saut ou de raccourci n'intervient pas avant la troisième.
@henriette : mes élèves parviennent à traduire un à deux paragraphes par séance, sachant qu'un texte en compte en moyenne de quatre à six (parfois plus, mais plus courts). Je passe généralement une semaine/une semaine et demi sur un texte mais il m'est arrivé d'en traîner un pendant près d'un mois (plus jamais cela!) mais c'était dû à un manque de motivation de certains élèves qui ralentissaient le cours (et qui arrêtaient de toute façon en fin de quatrième) : plus jamais ça. Quant à l'assistanat, cela dépend des phrases, celles qui sont difficiles me voient les remttre sur la bonne voie mais JAMAIS en traduisant à leur place : ils doivent tout de même arriver à la solution par une réflexion personnelle. Sinon, les trois-quarts du temps, ce sont les élèves qui se corrigent spontanément entre eux à l'oral quand le besoin s'en fait sentir.
Pour les versions, en général, elles font de dix à quinze lignes : je prends celles du Gason-Lambert ou d'autres textes du même acabit.
- LeilEsprit éclairé
henriette a écrit:Du reste, j'enchaîne sur le propos avec une question : quelle quantité de texte parvenez-vous à faire traduire vraiment aux élèves en une heure de cours ? Cette traduction est assistée à combien de %, si vous voyez ce que je veux dire ? Combien de temps par cours consacrez-vous à la traduction autonomes des élèves ?
Et en 3e, quand vous donnez des versions, quelle longueur et quelle difficulté ?
J'aimerai confronter ce que je fais avec d'autres : quelqu'un veut-il bien jeter un oeil à mes éval de version en fin de 3e et me dire si cela lui semble trop dur ou dans les clous ?
Je vais avoir du mal à répondre à ta question car je ne fais jamais une heure de traduction.
Par exemple, je ne donne jamais de longs textes à traduire entièrement. Je fais généralement ce qu'on appelle du "caviardage", et le plus souvent la traduction d'un paragraphe entraîne une leçon de grammaire et des exercices. En somme, mes élèves ne traduisent jamais plus d'un ou deux paragraphes d'un texte.
Concrètement, page 56 du Magnard 3ème, le paragraphe à traduire (6 lignes) a été traduit en 20/25 min par les élèves (en autonomie totale).
En contrôle, les versions que je donne varient, mais elles ne dépassent jamais 7/8 lignes. S'il y a des tournures que nous n'avons pas vues, je leur donne la traduction de l'expression.
Je veux bien regarder ce que tu donnes en éval', Henriette, mais je pense déjà savoir que le niveau n'est pas le même.
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- henrietteMédiateur
Leil, à vrai dire moi non plus je ne fais jamais une heure de
traduction : comme toi, les passages traduits appellent des points de
morpho ou de syntaxe, ou de civi. Et je pense être à peu près au même
rythme que toi.
Paffutella, j'ai posé la question car j'ai aussi à la base le sentiment d'aller lentement : si je veux qu'ils construisent et traduisent le plus possible seuls, on traduit au bout du compte trois ou quatre phrases maximum.
Or il se trouve que j'ai eu la chance d'être inspectée par un IG remarquable, avec lequel je m'étais longuement entretenue de ce problème de "rythme" : il m'a conseillé très clairement la démarche suivante :
1. lire moi-même le texte de façon expressive en regroupant les mots qui vont ensemble pour déjà dégager une construction des phrases (jusque là, je les faisais lire aux élèves pour vérifier leur prononciation par exemple)
2. cibler ce qu'on veut qu'ils élucident seuls : cela n'est pas 100 % du texte. Pour le reste, on peut aigiller beaucoup, voir donner la construction et les faire traduire, ou l'inverse, pour donner du rythme et ne pas stagner trop longtemps sur la même phrase.
J'ai essayé de mettre ces conseils en pratique, et c'est vrai que cela dynamise le cours, mais j'ai encore du mal à limiter la quantité que je veux qu'ils traduisent vraiment seuls...
A propos des versions, Leil, comme je rentre en France, je vais retrouver des élèves d'un niveau "normal" : or je voudrais savoir quelles peuvent être légitimement mes attentes (cela fait 10 ans que j'ai quitté la France... et de l'eau a dû couler sous les ponts) : si tu veux bien, je t'envoie un exemple et tu me dis ?
JE voudrais savoir aussi pour les versions sur table comment vous rpocédez : pour ma part, je donne le texte avec le voc sans traduction (les formes avec genre, génitif, tps prim, +cas, etc... mais pas les sens) et les élèves doivent construire : selon le cas, un certain nombre de points est accordé à l'identification de construction spécifique, et si les élèves avaient construit +/- juste mais traduit mal, je leur donne alors tout de même qelques points pour leur travail d'analyse.
Au bout de 25 min environ, je redonne le voc avec cette fois la traduction : je donne toujours plusieurs sens du mot, à eux de choisir le bon.
Je privilégie à présent des textes à traduire entrecoupés de passages bilingues ou en traduction, pour leur permettre de se raccrocher à quelque chose et d'aller jusqu'au bout de la version sans trop enchaîner les faux sens.
Pour l'évaluation, je donne des points pour ce qui est juste (je compte x points/phrase ou proposition selon la difficulté), je n'en enlève pas pour ce qui est faux, si vous voyez la nuance. Et il y a en plus un certain nombre de points fixé pour des analyses (genre 10 points sur un total de 70 par exemple). Globalement pour le public que j'avais jusqu'à présent, cela fonctionnait bien et permettait d'avoir des notes sur toute l'échelle de notation. Mais je suis bien consciente que ces élèves n'étaient pas représentatifs des élèves du collège lambda en France.
Et vous , comment faites-vous concrètement ? Je suis désolée de vous bombarder de questions, mais je suis en plein doute...
traduction : comme toi, les passages traduits appellent des points de
morpho ou de syntaxe, ou de civi. Et je pense être à peu près au même
rythme que toi.
Paffutella, j'ai posé la question car j'ai aussi à la base le sentiment d'aller lentement : si je veux qu'ils construisent et traduisent le plus possible seuls, on traduit au bout du compte trois ou quatre phrases maximum.
Or il se trouve que j'ai eu la chance d'être inspectée par un IG remarquable, avec lequel je m'étais longuement entretenue de ce problème de "rythme" : il m'a conseillé très clairement la démarche suivante :
1. lire moi-même le texte de façon expressive en regroupant les mots qui vont ensemble pour déjà dégager une construction des phrases (jusque là, je les faisais lire aux élèves pour vérifier leur prononciation par exemple)
2. cibler ce qu'on veut qu'ils élucident seuls : cela n'est pas 100 % du texte. Pour le reste, on peut aigiller beaucoup, voir donner la construction et les faire traduire, ou l'inverse, pour donner du rythme et ne pas stagner trop longtemps sur la même phrase.
J'ai essayé de mettre ces conseils en pratique, et c'est vrai que cela dynamise le cours, mais j'ai encore du mal à limiter la quantité que je veux qu'ils traduisent vraiment seuls...
A propos des versions, Leil, comme je rentre en France, je vais retrouver des élèves d'un niveau "normal" : or je voudrais savoir quelles peuvent être légitimement mes attentes (cela fait 10 ans que j'ai quitté la France... et de l'eau a dû couler sous les ponts) : si tu veux bien, je t'envoie un exemple et tu me dis ?
JE voudrais savoir aussi pour les versions sur table comment vous rpocédez : pour ma part, je donne le texte avec le voc sans traduction (les formes avec genre, génitif, tps prim, +cas, etc... mais pas les sens) et les élèves doivent construire : selon le cas, un certain nombre de points est accordé à l'identification de construction spécifique, et si les élèves avaient construit +/- juste mais traduit mal, je leur donne alors tout de même qelques points pour leur travail d'analyse.
Au bout de 25 min environ, je redonne le voc avec cette fois la traduction : je donne toujours plusieurs sens du mot, à eux de choisir le bon.
Je privilégie à présent des textes à traduire entrecoupés de passages bilingues ou en traduction, pour leur permettre de se raccrocher à quelque chose et d'aller jusqu'au bout de la version sans trop enchaîner les faux sens.
Pour l'évaluation, je donne des points pour ce qui est juste (je compte x points/phrase ou proposition selon la difficulté), je n'en enlève pas pour ce qui est faux, si vous voyez la nuance. Et il y a en plus un certain nombre de points fixé pour des analyses (genre 10 points sur un total de 70 par exemple). Globalement pour le public que j'avais jusqu'à présent, cela fonctionnait bien et permettait d'avoir des notes sur toute l'échelle de notation. Mais je suis bien consciente que ces élèves n'étaient pas représentatifs des élèves du collège lambda en France.
Et vous , comment faites-vous concrètement ? Je suis désolée de vous bombarder de questions, mais je suis en plein doute...
- paffutellaNiveau 8
Sur le post concernant le manuel de latin BL, nous avons commencé une discussion sur notre pratique en classe. Que faisons-nous traduire? Comment? En combien de temps? Pour quels résultats?
Je copie-colle le dernier post de Henriette à ce propos - que Dwarf et Leil m'excusent de ne pas avoir pu coller également leurs interventions- pour que nous puissions continuer cette confrontation:
Henriette:
" j'ai aussi à la base le sentiment d'aller lentement : si je veux qu'ils construisent et traduisent le plus possible seuls, on traduit au bout du compte trois ou quatre phrases maximum.
Or il se trouve que j'ai eu la chance d'être inspectée par un IG remarquable, avec lequel je m'étais longuement entretenue de ce problème de "rythme" : il m'a conseillé très clairement la démarche suivante :
1. lire moi-même le texte de façon expressive en regroupant les mots qui vont ensemble pour déjà dégager une construction des phrases (jusque là, je les faisais lire aux élèves pour vérifier leur prononciation par exemple)
2. cibler ce qu'on veut qu'ils élucident seuls : cela n'est pas 100 % du texte. Pour le reste, on peut aigiller beaucoup, voir donner la construction et les faire traduire, ou l'inverse, pour donner du rythme et ne pas stagner trop longtemps sur la même phrase.
J'ai essayé de mettre ces conseils en pratique, et c'est vrai que cela dynamise le cours, mais j'ai encore du mal à limiter la quantité que je veux qu'ils traduisent vraiment seuls...
A propos des versions, Leil, comme je rentre en France, je vais retrouver des élèves d'un niveau "normal" : or je voudrais savoir quelles peuvent être légitimement mes attentes (cela fait 10 ans que j'ai quitté la France... et de l'eau a dû couler sous les ponts) : si tu veux bien, je t'envoie un exemple et tu me dis ?
JE voudrais savoir aussi pour les versions sur table comment vous rpocédez : pour ma part, je donne le texte avec le voc sans traduction (les formes avec genre, génitif, tps prim, +cas, etc... mais pas les sens) et les élèves doivent construire : selon le cas, un certain nombre de points est accordé à l'identification de construction spécifique, et si les élèves avaient construit +/- juste mais traduit mal, je leur donne alors tout de même qelques points pour leur travail d'analyse.
Au bout de 25 min environ, je redonne le voc avec cette fois la traduction : je donne toujours plusieurs sens du mot, à eux de choisir le bon.
Je privilégie à présent des textes à traduire entrecoupés de passages bilingues ou en traduction, pour leur permettre de se raccrocher à quelque chose et d'aller jusqu'au bout de la version sans trop enchaîner les faux sens.
Pour l'évaluation, je donne des points pour ce qui est juste (je compte x points/phrase ou proposition selon la difficulté), je n'en enlève pas pour ce qui est faux, si vous voyez la nuance. Et il y a en plus un certain nombre de points fixé pour des analyses (genre 10 points sur un total de 70 par exemple). Globalement pour le public que j'avais jusqu'à présent, cela fonctionnait bien et permettait d'avoir des notes sur toute l'échelle de notation. Mais je suis bien consciente que ces élèves n'étaient pas représentatifs des élèves du collège lambda en France.
Et vous , comment faites-vous concrètement ? Je suis désolée de vous bombarder de questions, mais je suis en plein doute...."
Je copie-colle le dernier post de Henriette à ce propos - que Dwarf et Leil m'excusent de ne pas avoir pu coller également leurs interventions- pour que nous puissions continuer cette confrontation:
Henriette:
" j'ai aussi à la base le sentiment d'aller lentement : si je veux qu'ils construisent et traduisent le plus possible seuls, on traduit au bout du compte trois ou quatre phrases maximum.
Or il se trouve que j'ai eu la chance d'être inspectée par un IG remarquable, avec lequel je m'étais longuement entretenue de ce problème de "rythme" : il m'a conseillé très clairement la démarche suivante :
1. lire moi-même le texte de façon expressive en regroupant les mots qui vont ensemble pour déjà dégager une construction des phrases (jusque là, je les faisais lire aux élèves pour vérifier leur prononciation par exemple)
2. cibler ce qu'on veut qu'ils élucident seuls : cela n'est pas 100 % du texte. Pour le reste, on peut aigiller beaucoup, voir donner la construction et les faire traduire, ou l'inverse, pour donner du rythme et ne pas stagner trop longtemps sur la même phrase.
J'ai essayé de mettre ces conseils en pratique, et c'est vrai que cela dynamise le cours, mais j'ai encore du mal à limiter la quantité que je veux qu'ils traduisent vraiment seuls...
A propos des versions, Leil, comme je rentre en France, je vais retrouver des élèves d'un niveau "normal" : or je voudrais savoir quelles peuvent être légitimement mes attentes (cela fait 10 ans que j'ai quitté la France... et de l'eau a dû couler sous les ponts) : si tu veux bien, je t'envoie un exemple et tu me dis ?
JE voudrais savoir aussi pour les versions sur table comment vous rpocédez : pour ma part, je donne le texte avec le voc sans traduction (les formes avec genre, génitif, tps prim, +cas, etc... mais pas les sens) et les élèves doivent construire : selon le cas, un certain nombre de points est accordé à l'identification de construction spécifique, et si les élèves avaient construit +/- juste mais traduit mal, je leur donne alors tout de même qelques points pour leur travail d'analyse.
Au bout de 25 min environ, je redonne le voc avec cette fois la traduction : je donne toujours plusieurs sens du mot, à eux de choisir le bon.
Je privilégie à présent des textes à traduire entrecoupés de passages bilingues ou en traduction, pour leur permettre de se raccrocher à quelque chose et d'aller jusqu'au bout de la version sans trop enchaîner les faux sens.
Pour l'évaluation, je donne des points pour ce qui est juste (je compte x points/phrase ou proposition selon la difficulté), je n'en enlève pas pour ce qui est faux, si vous voyez la nuance. Et il y a en plus un certain nombre de points fixé pour des analyses (genre 10 points sur un total de 70 par exemple). Globalement pour le public que j'avais jusqu'à présent, cela fonctionnait bien et permettait d'avoir des notes sur toute l'échelle de notation. Mais je suis bien consciente que ces élèves n'étaient pas représentatifs des élèves du collège lambda en France.
Et vous , comment faites-vous concrètement ? Je suis désolée de vous bombarder de questions, mais je suis en plein doute...."
- paffutellaNiveau 8
Je ne fais pas de version sur table pour plusieurs raisons
- mes élèves n'ont pas de dictionnaire ( ayant une majorité d'élèves "défavorisés", je rechigne à leur en faire acheter un)
-je l'ai fait une fois: ils ont eu beaucoup de mal et les notes ont été relativement basses. Or la compétition avec la DP3 dans mon établissement est telle que pour maintenir mon option, je n'ai pas intérêt à ce que les moyennes des élèves soient trop modestes ( par rapport à l'effort investi en tout cas. Je ne fais pas dans la charité non plus)
Donc maintenant, je les fais traduire tout seul ou par deux des textes de version sur collatinus et ils ne sont notés que si la version est réussie ( sur 10 quand ils sont par deux, sur 20 quand ils sont tout seul). Bien entendu, je valorise les réussites ( notation plus avantageuse). Je m'oblige en troisième à faire un exercice de ce type par séquence.
Cela dit, ta façon de procéder en version, Henriette, me semble très bien. Je pense que j'essaierai. Tu notes?
Le reste du temps, je "caviarde" comme Leil ( joli mot!) et je fais une lecture suivie dans l'année ( en quatrième, c'était la lettre de Pline sur la maison hantée) mais je trouve que plusieurs séances de suite uniquement de traduction les épuise et tend à en dégoûter certains du latin.
- mes élèves n'ont pas de dictionnaire ( ayant une majorité d'élèves "défavorisés", je rechigne à leur en faire acheter un)
-je l'ai fait une fois: ils ont eu beaucoup de mal et les notes ont été relativement basses. Or la compétition avec la DP3 dans mon établissement est telle que pour maintenir mon option, je n'ai pas intérêt à ce que les moyennes des élèves soient trop modestes ( par rapport à l'effort investi en tout cas. Je ne fais pas dans la charité non plus)
Donc maintenant, je les fais traduire tout seul ou par deux des textes de version sur collatinus et ils ne sont notés que si la version est réussie ( sur 10 quand ils sont par deux, sur 20 quand ils sont tout seul). Bien entendu, je valorise les réussites ( notation plus avantageuse). Je m'oblige en troisième à faire un exercice de ce type par séquence.
Cela dit, ta façon de procéder en version, Henriette, me semble très bien. Je pense que j'essaierai. Tu notes?
Le reste du temps, je "caviarde" comme Leil ( joli mot!) et je fais une lecture suivie dans l'année ( en quatrième, c'était la lettre de Pline sur la maison hantée) mais je trouve que plusieurs séances de suite uniquement de traduction les épuise et tend à en dégoûter certains du latin.
- DwarfVénérable
Pour continuer notre discussion de l'autre sujet, je parle bien de séance, pas d'heure entière de traduction. Effectivement, il est nécessaire de faire régulièrement des points de grammaire, d'histoire, de civilisation, de culture générale (je pratique souvent l'excursus). Le latin ramené à la seule traduction ne devient plus qu'un exercice effectivement assez vite inintéressant pour les élèves.
- paffutellaNiveau 8
Attends, je ne comprends pas, pour moi une séance = une heure. Effectivement, quand je leur fais des lectures suivies, nous traduisons et commentons en même temps. J'intercalle parfois des lectures d'image en lien ou autres prolongements si j'en trouve d'assez éclairant/ intéressant. Mais quand tu leur fais traduire un texte de plusieurs paragraphes entièrement, tu passes bien aussi plusieurs heures de suite dessus?
- DwarfVénérable
Exactement.
Une séance = une heure mais pas seulement consacrée à la traduction (pour cela d'ailleurs que j'avance "seulement" d'un ou deux paragraphes à chaque fois).
Une séance = une heure mais pas seulement consacrée à la traduction (pour cela d'ailleurs que j'avance "seulement" d'un ou deux paragraphes à chaque fois).
- paffutellaNiveau 8
Mon dieu! un ou deux paragraphes sans même y consacrer toute l'heure...
Est-ce moi ou mes élèves qui sont nuls? je crains que ce ne soit moi...
Est-ce moi ou mes élèves qui sont nuls? je crains que ce ne soit moi...
- Reine MargotDemi-dieu
J'ai un vrai problème avec ça: les élèves que j'ai sont absolument incapables de traduire ne serait-ce qu'une phrase simple.
Je mets la phrase au tableau, je demande oralement de repèrer verbe, sujet et COD-COI, j'entoure chaque groupe syntaxique dans uen couleur différente, et je mets la signification des mots en dessous.
Ensuite, toujours à l'oral, on décortique et on traduit. Et là, ils me disent ne rien comprendre, qu'ils ne voient pas à quoi ça sert, etc. Il y a certes de la mauvaise volonté mais pas seulement. Même repèrer un nom, son cas, et l'entourer pose pb. Ils ne savent pas leurs déclinaisons pour 90% d'entre eux.
Faut-il renoncer à la traduc en latin, je commence à me poser la question.
Je mets la phrase au tableau, je demande oralement de repèrer verbe, sujet et COD-COI, j'entoure chaque groupe syntaxique dans uen couleur différente, et je mets la signification des mots en dessous.
Ensuite, toujours à l'oral, on décortique et on traduit. Et là, ils me disent ne rien comprendre, qu'ils ne voient pas à quoi ça sert, etc. Il y a certes de la mauvaise volonté mais pas seulement. Même repèrer un nom, son cas, et l'entourer pose pb. Ils ne savent pas leurs déclinaisons pour 90% d'entre eux.
Faut-il renoncer à la traduc en latin, je commence à me poser la question.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LeilEsprit éclairé
Et voilà, les premiers messages ont retrouvé leur chemin !
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- InvitéInvité
marquisedemerteuil a écrit:J'ai un vrai problème avec ça: les élèves que j'ai sont absolument incapables de traduire ne serait-ce qu'une phrase simple.
Je mets la phrase au tableau, je demande oralement de repèrer verbe, sujet et COD-COI, j'entoure chaque groupe syntaxique dans uen couleur différente, et je mets la signification des mots en dessous.
Ensuite, toujours à l'oral, on décortique et on traduit. Et là, ils me disent ne rien comprendre, qu'ils ne voient pas à quoi ça sert, etc. Il y a certes de la mauvaise volonté mais pas seulement. Même repèrer un nom, son cas, et l'entourer pose pb. Ils ne savent pas leurs déclinaisons pour 90% d'entre eux.
Faut-il renoncer à la traduc en latin, je commence à me poser la question.
Fais-tu cours à des collégiens, Marquise ?
Je suis sidérée.... Ils semblent en fait ne pas connaître le monde de l'écrit, et ne pas l'avoir pratiqué - et ce, dès la plus tendre enfance...
- LeilEsprit éclairé
marquisedemerteuil a écrit:J'ai un vrai problème avec ça: les élèves que j'ai sont absolument incapables de traduire ne serait-ce qu'une phrase simple.
Je mets la phrase au tableau, je demande oralement de repèrer verbe, sujet et COD-COI, j'entoure chaque groupe syntaxique dans uen couleur différente, et je mets la signification des mots en dessous.
Ensuite, toujours à l'oral, on décortique et on traduit. Et là, ils me disent ne rien comprendre, qu'ils ne voient pas à quoi ça sert, etc. Il y a certes de la mauvaise volonté mais pas seulement. Même repèrer un nom, son cas, et l'entourer pose pb. Ils ne savent pas leurs déclinaisons pour 90% d'entre eux.
Faut-il renoncer à la traduc en latin, je commence à me poser la question.
Pour les 5èmes ?
En 5ème, je pense que c'est tout à fait normal, mais en fin de 5ème, ils peuvent dans l'ensemble repérer les différentes parties d'une phrase (pas trop longue tout de même.)
Je crois que Stered commence chaque cours par une petite phrase à traduire : je vais suivre cette méthode l'an prochain.
@ Henriette : Oui, envoie-moi une évaluation, et je t'en enverrai une des miennes ...
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- LeilEsprit éclairé
Dwarf a écrit:Exactement.
Une séance = une heure mais pas seulement consacrée à la traduction (pour cela d'ailleurs que j'avance "seulement" d'un ou deux paragraphes à chaque fois).
Deux paragraphes en moins d'une heure ?
Eh bien, tes élèves sont meilleurs que les terminales que j'ai pu suivre deux ans de suite (et le lycée était loin d'être un des derniers de la région.)
Aussi, je suis vraiment curieuse de savoir comment tes séances sont montées. J'avoue que ta réponse à mon précédent message ne m'a pas assouvie, puisque tu ne m'as pas vraiment répondu sur les méthodes employées.
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- InvitéInvité
J'étais en 5e il y a bien moins d'un siècle... et nous savions (tous) repérer les GN, COD, COI, etc. Et en latin, je me souviens que nous trouvions cela plus facile, grâce aux désinences.
Faut pas exagérer !
Faut pas exagérer !
- LeilEsprit éclairé
henriette a écrit:Pour l'évaluation, je donne des points pour ce qui est juste (je compte x points/phrase ou proposition selon la difficulté), je n'en enlève pas pour ce qui est faux, si vous voyez la nuance. Et il y a en plus un certain nombre de points fixé pour des analyses (genre 10 points sur un total de 70 par exemple). Globalement pour le public que j'avais jusqu'à présent, cela fonctionnait bien et permettait d'avoir des notes sur toute l'échelle de notation. Mais je suis bien consciente que ces élèves n'étaient pas représentatifs des élèves du collège lambda en France.
Et vous , comment faites-vous concrètement ? Je suis désolée de vous bombarder de questions, mais je suis en plein doute...
Quand les élèves doivent traduire les quelques phrases en version, je leur donne le vocabulaire (enfin, les mots qu'ils ne connaissent pas) et je procède comme toi : s'ils ont trouvé la syntaxe attendue (car ils notent toute leur analyse sur leur feuille, ça me permet de connaître leur raisonnement), je leur donne tous les points. J'insiste pour qu'ils me notent toute leur analyse : si la traduction est bonne, mais sans analyse, les élèves ont la moitié des points.
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Eh bien, sur mon groupe de 48 élèves en 5ème, seule la moitié se repère dans la phrase en français en début d'année. Avec les exercices, cela rentre au fil du temps, mais tous ne savent pas le faire.CampusStellae a écrit:J'étais en 5e il y a bien moins d'un siècle... et nous savions (tous) repérer les GN, COD, COI, etc. Et en latin, je me souviens que nous trouvions cela plus facile, grâce aux désinences.
Faut pas exagérer !
Pourquoi parler d'exagération ? On discute de nos pratiques et nous sommes tous dans des collèges différents, avec des niveaux différents ...
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- Reine MargotDemi-dieu
Leil a écrit:marquisedemerteuil a écrit:J'ai un vrai problème avec ça: les élèves que j'ai sont absolument incapables de traduire ne serait-ce qu'une phrase simple.
Je mets la phrase au tableau, je demande oralement de repèrer verbe, sujet et COD-COI, j'entoure chaque groupe syntaxique dans uen couleur différente, et je mets la signification des mots en dessous.
Ensuite, toujours à l'oral, on décortique et on traduit. Et là, ils me disent ne rien comprendre, qu'ils ne voient pas à quoi ça sert, etc. Il y a certes de la mauvaise volonté mais pas seulement. Même repèrer un nom, son cas, et l'entourer pose pb. Ils ne savent pas leurs déclinaisons pour 90% d'entre eux.
Faut-il renoncer à la traduc en latin, je commence à me poser la question.
Pour les 5èmes ?
En 5ème, je pense que c'est tout à fait normal, mais en fin de 5ème, ils peuvent dans l'ensemble repérer les différentes parties d'une phrase (pas trop longue tout de même.)
Je crois que Stered commence chaque cours par une petite phrase à traduire : je vais suivre cette méthode l'an prochain.
@ Henriette : Oui, envoie-moi une évaluation, et je t'en enverrai une des miennes ...
Ce sont des collégiens, en 3e...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- henrietteMédiateur
Leil, c'est parti sur ta BAL !
- InvitéInvité
Leil : je voulais dire que ce sont les élèves qui exagèrent (d'être si nuls), pas les enseignants.
- DwarfVénérable
paffutella a écrit:Mon dieu! un ou deux paragraphes sans même y consacrer toute l'heure...
Est-ce moi ou mes élèves qui sont nuls? je crains que ce ne soit moi...
marquisedemerteuil a écrit:J'ai un vrai problème avec ça: les élèves que j'ai sont absolument incapables de traduire ne serait-ce qu'une phrase simple.
Je mets la phrase au tableau, je demande oralement de repèrer verbe, sujet et COD-COI, j'entoure chaque groupe syntaxique dans uen couleur différente, et je mets la signification des mots en dessous.
Ensuite, toujours à l'oral, on décortique et on traduit. Et là, ils me disent ne rien comprendre, qu'ils ne voient pas à quoi ça sert, etc. Il y a certes de la mauvaise volonté mais pas seulement. Même repèrer un nom, son cas, et l'entourer pose pb. Ils ne savent pas leurs déclinaisons pour 90% d'entre eux.
Faut-il renoncer à la traduc en latin, je commence à me poser la question.
Soit vous avez des crétins congénitaux soit des feignasses de premier ordre (je pencherais plutôt spontanément pour la seconde solution...). Ne culpabilisez pas, en tout cas!
- DwarfVénérable
Leil a écrit:
Aussi, je suis vraiment curieuse de savoir comment tes séances sont montées. J'avoue que ta réponse à mon précédent message ne m'a pas assouvie, puisque tu ne m'as pas vraiment répondu sur les méthodes employées.
Déjà, je ne bosse pas en séquence mais en suivant les chapitres du livre (ce qui équivaut formellement à la même chose mais en plus souple). Pas de questionnaires, si ce ne sont des questionnements oraux en fonction des passages, qui appellent des commentaires de types différents (cf. ci-dessus).
Sinon, je fais traduire mes élèves dès la 5ème.
Cependant, j'utilise une progression précise.
Après avoir commencé l'année par les origines du latin (les Indo-européens et les langues indo-européennes), j'aborde des révisions sur les fonctions du nom en français pour que les élèves n'aient aucun mal à les mettre en relation avec les cas correspondants. Au passage, je le fais de manière ludique en suivant le principe d'une enquête policière. Un sujet y était consacré mais je ne lretrouve pas (seulement celui qui l'a inspiré : "je ne fais pas de grammaire").
Une fois cette mise au point effectuée, nous passons à leurs premières traductions sur textes qui correspondent à leur savoir du moment (donc pas encore de texte d'auteur!). Pour ce faire, je leur apprends à repérer trois types de propositions ou phrases :
- celles dont le verbe est un verbe d'état
- celles dont le verbe est un verbe d'action (avec fiche et exercices sur la transitivité)
- celles dont le verbe est à la voix passive (comme cadre par rapport au complément d'agent, même s'ils n'étudient pas avec moi le passif avant la troisième), avec fiche idoine (et révision de français au passage).
Une fois ceci acquis, ils doivent toujours justifier leur traduction en construisant : traduction de la phrase par groupes de mots latins dans l'ordre français. Cela développe la logique et leur fait faire des progrès foudroyants en grammaire française. C'est ainsi que mes 5 ème deviennent généralement incollables sur les fonctions en français, et mes 4ème sur l'analyse logique des phrases en connaissant les cinq types de subordonnées.
Mais cela demande de la méthode, de la rigueur et surtout de la rigueur. En outre, je ne corrige pas les fautes des élèves, ils le font entre eux (et dans un bon esprit, merci : les ricaneurs professionnels hautains en sont pour leurs frais).
Et cela ne concerne que la part grammaticale. Un inconvénient à cette méthode : avec le temps, la traduction peut devenir pour ainsi dire mécanique et la vue d'ensemble du sens du texte se perdre. Je leur demande donc à chaque paragraphe de refaire un point "narratif", "argumentatif", etc., selon le type de texte que nous traitons.
Et pour m'assurer que tout cela ne tombe pas aux oubliettes, j'offre chaque année aux 3 ème qui continuent en seconde un exemplaire du De Viris de Lhomond pour qu'ils fassent du petit latin pendant les vacances et au-delà. mais bon, j'en suis pour mes frais, vous vous en doutez.
Voilà, Leil, j'espère avoir répondu à tes questions, sinon, dis-moi précisément ce que tu veux savoir car je n'organise jamais mes séances de manière prédéterminée à cause des immanquables excursus qui interviennent inévitablement. La seule logique de progression à laquelle je me plie est de suivre les chapitres du manuel et, partant, l'histoire de Rome. Mais cela m'oblige en général à consacrer la première moitié de la troisième (voire parfois les deux tiers-trois quarts les années où je suis en retard) à finir la République avant d'aborder et de traiter l'Empire.
- InvitéInvité
Je me souviens du De Viris en 3e ! Très bon souvenir de ma vie d'élève ! (nous commencions à la traduire en 3e, et il fallait continuer pendant les vacances d'été)
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