- naujeNiveau 9
Hello Sifi !!sifi a écrit:Je demande aussi de lire les textes à l'avance : soit les groupements que je propose (chaque groupe travaille ensuite sur un texte et nous mettons en commun / comparons les résultats), soit des extraits longs. En terminale ils ont une œuvre intégrale par objet d'étude, en 1re je pense proposer une œuvre par grande partie. Je pense leur faire lire 3 versions différentes d'Electre (pour l'autorité de la parole) : Eschyle, Sophocle et Euripide, et ensuite les confronter, pourquoi pas sous forme de débat.
Cette année en Théâtre en Terminale pour le thème Générations, nous avons organisé le procès d'Electre et Oreste, plus qu'un débat les élèves ont adoré, nous avions les accusés, les avocats et les appelés à la barre : les Dieux, Clytemnestre, Egisthe etc. !
Top nous avons tous passé un bon moment !
Les élèves avaient écrit leurs textes chez eux en autonomie car ils voulaient faire la surprise du procès leurs camarades, tout cela après la lecture de L'Orestie (qu'il a fallu bien accompagner) mais faisable avec une bonne classe. Et ce fut l'occasion de travailler l'éloquence.
- sifiÉrudit
Oh excellente idée, merci Nauje ! Je vais y réfléchir, d'autant que j'avais déjà fait ça (avec des 6èmes, le procès du loup ), mais si j'y suis arrivée avec des 6èmes, à plus forte raison avec des 1res HLP !
Oui et non, ils ne lisent qu'une oeuvre en fait, mais on comparera les 3.
Oui et non, ils ne lisent qu'une oeuvre en fait, mais on comparera les 3.
- The PaperHabitué du forum
Il n'y a plus d'épreuve d'Humanités pour le bac en Première, c'est bien ça ou je me trompe ?
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- Une passanteEsprit éclairé
Non, c'est exact. Les élèves qui abandonnent la spé en première reçoivent une note de contrôle continu, seuls ceux qui poursuivent en terminale passent une épreuve.
- The PaperHabitué du forum
Merci.
Dans mon lycée, entre la Première et la Terminale, les effectifs ont fondu...
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- sifiÉrudit
Je pense que c'est partout pareil. Nous sommes passés de 40 élèves en 1re à 12 en terminale ... En discutant avec ceux qui ont abandonné, nombreux sont ceux qui auraient aimé poursuivre mais dont la spé ne correspond pas vraiment à leur orientation. En fait, la spé HLP est trop "littéraire" par rapport à LLCE, HGGSP ou SES, du coup c'est celle qui est abandonnée le plus souvent. Ne restent que les passionnés, "vrais" littéraires, et ceux qui étaient trop mauvais dans d'autres spé...
- BartleboothNiveau 7
Chez nous les abandons sont à peu près équilibrés entre les spécialités.... mais peut-être nos élèves cherchent-ils à se faire plaisir plus qu’à servir leur projet d’orientation... L’an passé en terminale j’avais des profils HLP/SVT et cette année j’ai même un profil HLP/mathématiques !
Peut-être aussi que c’est lié au fait que nous avons déjà un petit groupe en première, ceux qui ont des idées très arrêtées concernant l’orientation n’envisagent même pas HLP.
Peut-être aussi que c’est lié au fait que nous avons déjà un petit groupe en première, ceux qui ont des idées très arrêtées concernant l’orientation n’envisagent même pas HLP.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
D'après mon CDE, notre spé fait partie des plus abandonnées au niveau national.
Constat personnel : un certain nombre d'élèves font un choix douloureux avec l'Anglais ou HGGSP, par exemple, et regrettent de ne pas poursuivre. D'autres savent déjà en entrant en 1ère qu'ils vont l'abandonner, pour des raisons d'orientation, ou parce qu'ils l'ont prise par défaut (comme les anciens L).
Cette année mon groupe est plus littéraire, semble plus globalement intéressé. Peut-être l'effectif fondra-t-il moins.
Constat personnel : un certain nombre d'élèves font un choix douloureux avec l'Anglais ou HGGSP, par exemple, et regrettent de ne pas poursuivre. D'autres savent déjà en entrant en 1ère qu'ils vont l'abandonner, pour des raisons d'orientation, ou parce qu'ils l'ont prise par défaut (comme les anciens L).
Cette année mon groupe est plus littéraire, semble plus globalement intéressé. Peut-être l'effectif fondra-t-il moins.
- NLM76Grand Maître
Question de fond. Quand je fais cours de français, de latin ou de grec, je sais exactement pourquoi je suis là. Je vois où, quelles que soient les variations conjoncturelles liées à l'air du temps, je veux aller : leur faire connaître davantage la langue française (ou latine, ou grecque) et la littérature francophone (ou latine, ou grecque). En "humanités", je navigue encore. Bon, j'ai la partie "littérature". Donc il s'agit de leur faire connaître "la" littérature en général, à commencer par la française, et la littérature latine et grecque en second, et les littératures étrangères en général.
Soit. Mais d'une part la désarticulation d'avec l'enseignement de la langue me déboussole. D'autre part, il faut que j'arrive à bien concevoir, comme j'y parviens assez naturellement pour le français et les exercices scolaires qui s'y raccrochent, le lien entre apprendre à "connaître la littérature" et les exercices scolaires afférents à la matière "humanités, etc." Interprétation et essai littéraire. En soi ça me va. Mais est-ce décrochable de l'enseignement de la langue ?
Autrement dit, je ne leur ai pas annoncé en commençant le cours : "Bon écoutez, jeunesse, ceci est aussi un cours de français... Il va falloir apprendre le français si vous comptez y réussir". Sans doute parce que j'ai eu le sentiment que c'était politiquement incorrect. Mais en fait, je ne vois pas bien comment je pourrais y renoncer.
Soit. Mais d'une part la désarticulation d'avec l'enseignement de la langue me déboussole. D'autre part, il faut que j'arrive à bien concevoir, comme j'y parviens assez naturellement pour le français et les exercices scolaires qui s'y raccrochent, le lien entre apprendre à "connaître la littérature" et les exercices scolaires afférents à la matière "humanités, etc." Interprétation et essai littéraire. En soi ça me va. Mais est-ce décrochable de l'enseignement de la langue ?
Autrement dit, je ne leur ai pas annoncé en commençant le cours : "Bon écoutez, jeunesse, ceci est aussi un cours de français... Il va falloir apprendre le français si vous comptez y réussir". Sans doute parce que j'ai eu le sentiment que c'était politiquement incorrect. Mais en fait, je ne vois pas bien comment je pourrais y renoncer.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- The PaperHabitué du forum
Question d'interprétation = mini commentaire composé
Question de réflexion = mini dissertation
Effectivement on continue à faire ce qu'on fait déjà en cours de français.
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Effectivement on continue à faire ce qu'on fait déjà en cours de français.
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- uneodysséeNeoprof expérimenté
J'y ai si peu renoncé que je prends le temps de faire des fiches de correction de la langue pour les devoirs.
Et je m'en excuse très narquoisement en disant : je suis prof de français, je ne peux pas m'en empêcher.
Et je m'en excuse très narquoisement en disant : je suis prof de français, je ne peux pas m'en empêcher.
- NLM76Grand Maître
A propos de l'essai en cours d'humanités. Une proposition de corrigé, que je viens de rédiger pour mes élèves.
S'il y en a qui ont le courage de lire et de critiquer, pendant que je retourne à mes copies...
- https://www.lettresclassiques.fr/2023/01/15/lessai-litteraire-en-cours-dhumanites/
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- MinerveNiveau 4
Quel combat que celui contre soi-même ...
Merci pour ce bel exemple d'essai, qui effectivement aurait été très bien noté si fait par un élève de première ! Surtout avec de telles qualités calligraphiques (où ce mot prend tout son sens ici de belle graphie ...) !
Merci pour ce bel exemple d'essai, qui effectivement aurait été très bien noté si fait par un élève de première ! Surtout avec de telles qualités calligraphiques (où ce mot prend tout son sens ici de belle graphie ...) !
- NLM76Grand Maître
Je peux te piquer ça pour le mettre sur mon site ? Je te crédite ?Ruthven a écrit:La liste des essais de la banque classée en fonction de la discipline pour 1S1 (cela peut toujours être utile) :
Question de réflexion (littérature)
Aimer le « beau langage » suffit-il à bien parler ? (4, Denys d’Halicarnasse)
A-t-on besoin d’un guide pour la lecture des textes littéraires et philosophiques ? (18, Galilée)
Comment s’assurer de la sincérité d’une parole ? (79, Machiavel)
Dans quelle mesure une œuvre littéraire peut-elle être transgressive ? (76, Foucault)
Faut-il connaître le sens de chaque mot pour apprécier une œuvre littéraire ? (75, Aristote)
Jusqu’où peut-on se laisser abuser par la parole (45, Arendt)
La création littéraire et artistique vise-t-elle à « partager le monde avec d’autres hommes » ? (77, Arendt)
La création littéraire vous semble-t-elle permettre de « relativiser le monde » ? (53, Wolff)
La littérature est-elle, elle aussi, une « technique de combat » ? (88, Platon)
La parole a-t-elle davantage de pouvoir sur scène ? (49, Nietzsche)
La parole d’un écrivain est-elle toujours une quête de vérité ? (47, Foucault)
La parole engagée peut-elle être séduisante ? (44, Sartre)
La parole théâtrale peut-elle séduire tous les publics ? (48, Molière)
La rhétorique s’éloigne-t-elle « presque toujours » du bon sens et de la sagesse ? (37, Hobbes)
On appelle « déontologie » la morale propre à un métier, une profession. Selon vous, la création littéraire implique-t-elle le respect d’une déontologie ? (51, Wolff)
Pensez-vous que « les hommes aiment trompés et être trompés » dans le domaine de la parole ? (40, Locke)
Poètes, romanciers et dramaturges vous semblent-ils, comme l’orateur, « envoyer promener le vrai » ? (52, Platon)
Qu’apporte la littérature à la consolation ? (80, Cicéron)
Qu'est-ce que bien parler ? (19, Arnauld/Nicole)
Selon vous, à quel(s) « usage(s) spécifique(s) » de la parole, tels que les entend Hobbes, la création littéraire pourrait-elle correspondre ? (55, Hobbes)
Selon vous, peut-on distinguer ce qu’on a à dire de la manière de le dire ? (46, Arnauld/Nicole)
Selon vous, qui parle quand un auteur écrit ? (54, Wolff)
Selon vous, une œuvre littéraire ou artistique peut-elle ne pas être politique ? (78, Arendt)
Y a-t-il des dangers à susciter les émotions d’un auditoire ? (86, Cicéron)
Question de réflexion (philosophie)
Avons-nous un devoir de parole envers ceux qui souffrent ? (71, Malherbe)
Bavarder, est-ce renoncer à toute raison ? (5, La Bruyère)
Des paroles peuvent-elles apaiser la fureur ? (30, Virgile)
En quoi la parole séductrice a-t-elle besoin du consentement de ses auditeurs ? (41, Donneau de Visé, Corneille)
Face à deux personnes qui argumentent de manière opposée sur un même sujet, sommes-nous en mesure de savoir qui a raison ? (31, Chrétien de Troyes)
Faut-il maîtriser la parole pour avoir le droit de parler ? (43, Modiano)
Faut-il opposer la parole à l’action ? (67, Démosthène)
L’éloquence peut-elle être naturelle ? (39, De Scudéry)
La parole a-t-elle toujours pour seul but de révéler une vérité ? (72, Racine)
La parole peut-elle être violente ? (26, La Fontaine)
La parole peut-elle vraiment dissimuler nos intentions ? (33, Molière)
La parole qui pardonne est-elle suffisamment forte pour effacer la faute ? (45, Corneille)
La puissance symbolique de la parole permet-elle une juste représentation de la réalité ? (68, Eschyle)
Le discours doit-il toujours être utile ? (6, La Fontaine)
Le discours savant peut-il engendrer un abus de pouvoir ? (9, Molière)
Le pouvoir de persuader a-t-il pour seule limite le manque d’habileté de celui qui parle ? (73, Roman de Renart)
Ne pas tout dévoiler, est-ce nécessairement dissimuler ? (3, Du Bellay)
Parler habilement, est-ce toujours mentir ? (74, Beaujeu)
Parler, n’est-ce que communiquer ? (89, Novarina)
Pour convaincre, ne s’adresse-on qu’à la raison ? (28, Homère)
Pourquoi la censure est-elle nécessaire à la parole ? (1, Castiglione)
Que risque-t-on à défendre une cause en s’appuyant sur des sentiments ? (34, De StaËl)
Que vaut la parole, sans le geste ? (38, Shakespeare)
Quel rôle la parole joue-t-elle dans l’amour ? (8, Guillaume de Lorris)
Quel sens donner au silence ? (36, La Rochefoucauld)
Quelle est la place de la parole dans le sentiment amoureux ? (50, Rostand)
Quels bénéfices peut-on tirer du faire d’exprimer ses émotions par la parole ? (32, Garnier)
Séduire autrui par la parole, est-ce nécessairement le tromper ? (7, La Fontaine)
Suffit-il de dialoguer pour surmonter un désaccord ? (70, Rotrou)
Tenter de convaincre le passionné par des arguments peut-il réussir ? (29, Sophocle)
Toute démonstration requiert-elle de l’éloquence ? (2, Cicéron)
Un discours peut-il n’avoir aucun sens ? (35, De Staël)
Une parole qui cherche à séduire peut-elle être sincère ? (69, Ovide)
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- RuthvenGuide spirituel
C'est libre de droit, pas la peine de me créditer ! C'était en libre accès.
- NLM76Grand Maître
D'accord. Simplement tu as fais le boulot de lister les sujets.
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- uneodysséeNeoprof expérimenté
Je ne sais pas si c’est le bon fil.
Mon collègue de philo semble persuadé qu’il y aura deux sujets au bac, comme l’an dernier. Je n’en suis pas persuadée. Avez-vous cette information ?
Mon collègue de philo semble persuadé qu’il y aura deux sujets au bac, comme l’an dernier. Je n’en suis pas persuadée. Avez-vous cette information ?
- DorineHabitué du forum
Un seul sujet ! J'ai vu passer l'info dans un courrier reçu début février, je crois.
- Clecle78Bon génie
On le sait depuis des mois, enfin ! C'est pénible.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Désolée si je suis pénible, je ne savais pas où retrouver l’information de manière sûre. Je vais partir à la recherche de ce courrier. Le collègue en question croyait que tout le programme était à traiter pour l’écrit, c’est moi qui l’ai détrompé… c’est toujours inconfortable.
- DorineHabitué du forum
Tu as le droit de te renseigner ! On est là pour ça aussi.uneodyssée a écrit:Désolée si je suis pénible, je ne savais pas où retrouver l’information de manière sûre. Je vais partir à la recherche de ce courrier. Le collègue en question croyait que tout le programme était à traiter pour l’écrit, c’est moi qui l’ai détrompé… c’est toujours inconfortable.
- Clecle78Bon génie
Mais mieux vaut tard que jamais, surtout pour les élèves. Ce serait moche pour eux de découvrir ça le jour de l'épreuve.
- The PaperHabitué du forum
A ce moment de l'année et en comparant avec mes cours des années précédentes, je me rends compte que je sors de plus en plus des bornes chronologiques préconisées. Un peu moins d'Aristote pour avoir le temps d'aborder Jakobson, un peu moins de grands discours passés (par exemple cette année j'ai renoncé aux Catilinaires) pour parler de la langue de bois politique dans l'époque moderne et de l'art de la manipulation dans la publicité. J'ai réduit à peu d'extraits mon cours sur la parole magique (imprécations de Médée, etc.) pour avoir le temps de parler de l'expérience de Milgram...
Je précise que je ne fais pas cela seulement parce qu'un extrait de De oratore, ça passe plus difficilement auprès des élèves qu'un extrait de Douze hommes en colère, mais parce qu'il me semble vraiment dommage de se limiter à ces bornes chronologiques. Je sais, on a le droit d'en sortir, mais d'après les textes elles restent majoritaires et ce qui en sort est l'exception. Je reste d'accord avec la fameuse phrase "Nous sommes comme des nains sur des épaules de géants. Nous voyons mieux et plus loin qu'eux, non que notre vue soit plus perçante ou notre taille plus élevée, mais parce que nous sommes portés et soulevés par leur stature gigantesque", mais de plus en plus je me dis que, même si c'est intéressant de pointer tout ce que l'on doit aux géants, c'est aussi très intéressant de s'attarder sur ce que voient les nains sur leurs épaules...
Je précise que je ne fais pas cela seulement parce qu'un extrait de De oratore, ça passe plus difficilement auprès des élèves qu'un extrait de Douze hommes en colère, mais parce qu'il me semble vraiment dommage de se limiter à ces bornes chronologiques. Je sais, on a le droit d'en sortir, mais d'après les textes elles restent majoritaires et ce qui en sort est l'exception. Je reste d'accord avec la fameuse phrase "Nous sommes comme des nains sur des épaules de géants. Nous voyons mieux et plus loin qu'eux, non que notre vue soit plus perçante ou notre taille plus élevée, mais parce que nous sommes portés et soulevés par leur stature gigantesque", mais de plus en plus je me dis que, même si c'est intéressant de pointer tout ce que l'on doit aux géants, c'est aussi très intéressant de s'attarder sur ce que voient les nains sur leurs épaules...
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- Clecle78Bon génie
Mes collègues de lettres ne voient quasiment que du contemporain et je trouve ça extrêmement dommage de ne pas respecter les bornes du programme. Pour ma part j'apprécie énormément, mais je suis lettres classiques et elles modernes ...
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Puis-je enfoncer une porte ouverte ? ,) il me semble qu’il y a une question de dosage… évacuer tout l’antique, ce serait une erreur ; s’interdire toute modernité, ce ne serait pas mieux. Ce n’est pas toujours évident mais tricoter les liens entre le passé et le présent, en montrant à la fois l’ampleur de ce qui évolue et l’ampleur de ce qui demeure, c’est vraiment un travail intéressant (mais de Titan, quand on n’est pas spécialiste de quelque chose ; et j’ai beau être Lettres classiques, je ressens souvent l’étendue de mon inculture…).
Le dilemme se résout à la fin du programme de Terminale . J’ai utilisé un certain nombre de textes très récents (moins de 10 ans voire moins de six mois !), issus de mes lectures, dans le dernier chapitre, sans que ce soit en soi une garantie de qualité ni d’intérêt : tout simplement en pesant à la fois leur pertinence par rapport au programme et leurs qualités littéraires.
Le dilemme se résout à la fin du programme de Terminale . J’ai utilisé un certain nombre de textes très récents (moins de 10 ans voire moins de six mois !), issus de mes lectures, dans le dernier chapitre, sans que ce soit en soi une garantie de qualité ni d’intérêt : tout simplement en pesant à la fois leur pertinence par rapport au programme et leurs qualités littéraires.
- Clecle78Bon génie
C'est normal en terminale d'utiliser des textes récents puisque c'est dans les bornes, mais c'est dommage de ne pas voir de textes antiques en première alors que le programme le demande expressément .
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