- Clecle78Bon génie
C'est normal en terminale d'utiliser des textes récents puisque c'est dans les bornes, mais c'est dommage de ne pas voir de textes antiques en première alors que le programme le demande expressément .
- BartleboothNiveau 7
Je me rends compte que finalement sur le premier semestre de première j’ai plutôt étudié les textes antiques en classe et utilisé les textes modernes en lecture cursive ou pour des travaux en autonomie. Ça n’était pas du tout réfléchi.
- Clecle78Bon génie
Courrier reçu pour la hlp ici à Bordeaux hier à 23h des inspecteurs. On nous ordonne de corriger 5 copies test d'ici vendredi matin (rien que ça, alors que la réunion a été déplacée pour cause de grève jeudi !). Et la meilleure est que les profs de français doivent aussi évaluer la philo et les profs de philo évaluer le français sur 2 copies. Je dis bien évaluer, hein, noter, comme si j'étais compétente pour juger de la philo ...Et ce sont nos inspecteurs qui nous demandent de faire ça... Je suis dans une colère noire devant un tel mépris et tout ce que ça cache bien entendu (un seul correcteur à l'avenir, un seul prof pour la matière ?). J'ai bien l'impression qu'on est les cobayes de quelque chose là. Qu'en pensez vous les collègues ?
- NicétasNiveau 9
C'est irrespectueux au possible... Et complètement d'accord avec toi : ils pensent très certainement à n'employer qu'un seul correcteur.
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- RuthvenGuide spirituel
Clecle78 a écrit:Courrier reçu pour la hlp ici à Bordeaux hier à 23h des inspecteurs. On nous ordonne de corriger 5 copies test d'ici vendredi matin (rien que ça, alors que la réunion a été déplacée pour cause de grève jeudi !). Et la meilleure est que les profs de français doivent aussi évaluer la philo et les profs de philo évaluer le français sur 2 copies. Je dis bien évaluer, hein, noter, comme si j'étais compétente pour juger de la philo ...Et ce sont nos inspecteurs qui nous demandent de faire ça... Je suis dans une colère noire devant un tel mépris et tout ce que ça cache bien entendu (un seul correcteur à l'avenir, un seul prof pour la matière ?). J'ai bien l'impression qu'on est les cobayes de quelque chose là. Qu'en pensez vous les collègues ?
Il faut absolument refuser (quelles conséquences franchement à ne pas le faire ?) et faire passer l'information aux associations de spécialistes (APPEP notamment pour la philo).
- lene75Prophète
Ruthven a écrit:Clecle78 a écrit:Courrier reçu pour la hlp ici à Bordeaux hier à 23h des inspecteurs. On nous ordonne de corriger 5 copies test d'ici vendredi matin (rien que ça, alors que la réunion a été déplacée pour cause de grève jeudi !). Et la meilleure est que les profs de français doivent aussi évaluer la philo et les profs de philo évaluer le français sur 2 copies. Je dis bien évaluer, hein, noter, comme si j'étais compétente pour juger de la philo ...Et ce sont nos inspecteurs qui nous demandent de faire ça... Je suis dans une colère noire devant un tel mépris et tout ce que ça cache bien entendu (un seul correcteur à l'avenir, un seul prof pour la matière ?). J'ai bien l'impression qu'on est les cobayes de quelque chose là. Qu'en pensez vous les collègues ?
Il faut absolument refuser (quelles conséquences franchement à ne pas le faire ?) et faire passer l'information aux associations de spécialistes (APPEP notamment pour la philo).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Clecle78Bon génie
Les correcteurs de Bordeaux qui sont sur le groupe Facebook de hlp sont très remontés. J'étais dans un état de rage incroyable hier soir. Je ne corrigerai rien du tout avant vendredi, j'ai autre chose à faire et il est inenvisageable de corriger une matière où je suis incompétente. J'espère qu'on sera unis dans ce combat. Dites vous bien que la demande vient de nos inspecteurs. Ils ont vraiment vendu leur âme ...
- lene75Prophète
Les copies test, c'est un coup des nôtres : ça fait des années qu'on fait ça pour l'épreuve de juin. 3 copies par sujet donc 9 copies à corriger pour l'entente. Cela dit personne ne vérifie si on a fait notre travail et les copies sont relues en réunion.
Le coup de faire évaluer des copies de philo à des professeurs de Lettres et réciproquement, c'est une autre dimension.
Le coup de faire évaluer des copies de philo à des professeurs de Lettres et réciproquement, c'est une autre dimension.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Clecle78Bon génie
Je trouve ça extrêmement grave et ça ressemble à un coup de sonde pour la suite. Ils ont prévu 4h de réunion, rien que ça, pour une réunion déplacée au dernier moment ...Dans le contexte de tension actuel j'estime que cette demande est une véritable provocation.
- RuthvenGuide spirituel
lene75 a écrit:Les copies test, c'est un coup des nôtres : ça fait des années qu'on fait ça pour l'épreuve de juin. 3 copies par sujet donc 9 copies à corriger pour l'entente. Cela dit personne ne vérifie si on a fait notre travail et les copies sont relues en réunion.
Le coup de faire évaluer des copies de philo à des professeurs de Lettres et réciproquement, c'est une autre dimension.
Les copies tests, c'est quand même utile pour l'harmonisation ; ce qui est scandaleux, c'est le délai et surtout la demande d'évaluation d'une discipline qui n'est pas la vôtre.
- IphigénieProphète
Si c’est harmoniser et non surévaluer qui est recherché , admettons. Le reste est scandaleux : les IPR sont les fossoyeurs du système….
- Clecle78Bon génie
On a une réunion de 4h. Je pense que c'est bien suffisant pour harmoniser d'autant que c'est dans moins de 48h et qu'accessoirement on a autre chose à faire entre temps. Mais me demander de noter une copie de philo ? Franchement on voit bien le but. Un seul correcteur suffira bien et bientôt un seul prof. A moins que je ne sois parano. Vous les profs de philo vous vous voyez noter une copie d'interprétation littéraire, je dis bien noter, pas seulement lire la copie et en discuter avec les collègues ? Pour moi c'est une ligne rouge que je ne franchirai pas
- MilicusNiveau 6
Petite digression sur les sujets mais le texte de Nietzsche (Aurore, « Ce qu’on appelle le « moi » ») tombé hier était totalement inaccessible pour la jeune fille que j’accompagne, heureusement qu’il y avait l’essai littéraire (elle est bien meilleure en littérature). J’ai essayé de la faire réfléchir linéairement au texte en lui indiquant le problème de la disjonction entre la langue et son caractère limitant et la nuance présente dans les émotions qui nous traversent mais même comme ça elle avait beaucoup de mal à répondre. Elle a pu rendre un vague propos paraphrastique et je pense que beaucoup d’élèves faibles seront dans sa situation.
- MinerveNiveau 4
Milicus a écrit:Petite digression sur les sujets mais le texte de Nietzsche (Aurore, « Ce qu’on appelle le « moi » ») tombé hier était totalement inaccessible pour la jeune fille que j’accompagne, heureusement qu’il y avait l’essai littéraire (elle est bien meilleure en littérature). J’ai essayé de la faire réfléchir linéairement au texte en lui indiquant le problème de la disjonction entre la langue et son caractère limitant et la nuance présente dans les émotions qui nous traversent mais même comme ça elle avait beaucoup de mal à répondre. Elle a pu rendre un vague propos paraphrastique et je pense que beaucoup d’élèves faibles seront dans sa situation.
Je pense même que dans la dernière phrase "ne laisse pas de participer" a du faire saigner des nez ... et change considérablement le sens du texte si on la comprend comme il se doit ! On va s'amuser en réunion d'entente ...
- MilicusNiveau 6
C’est Oui, et ce n’était pas la seule phrase absconse…
(Blondel est-il vraiment le meilleur traducteur de Nietzsche ?)
Je lui ai dit que ça voulait dire « ne manque pas de participer à l’être et à son destin = y participe inévitablement. » mais quelle complexité inutile dans la tournure. Dans le texte original, ça se justifie certainement.
La traduction d’Henri Albert est tout aussi problématique mais plus claire sur cette dernière phrase du fragment :
« 115.
Ce que l’on appelle le « moi ». — Le langage et les préjugés sur quoi s’édifie le langage forment souvent obstacle à l’approfondissement des phénomènes intérieurs et des instincts : par le fait qu’il n’existe de mots que pour les degrés superlatifs de ces phénomènes et de ces instincts. — Or nous sommes habitués à ne plus observer exactement dès que les mots nous manquent, puisqu’il est alors pénible de penser avec précision ; on allait même autrefois jusqu’à décréter involontairement que là où cesse le règne des mots, cesse aussi le règne de l’existence. Colère, haine, amour, pitié, désir, connaissance, joie, douleur, — ce ne sont là que des noms pour des conditions extrêmes ; les degrés plus pondérés, plus moyens nous échappent, plus encore les degrés inférieurs, sans cesse en jeu, et c’est pourtant eux qui tissent la toile de notre caractère et de notre destinée. Il arrive souvent que ces explosions extrêmes — et le plaisir ou le déplaisir les plus médiocres, dont nous sommes conscients, soit en mangeant un mets, soit en écoutant un son, constituent peut-être encore, selon une évaluation exacte, des explosions extrêmes — déchirent la toile et forment alors des exceptions violentes, le plus souvent par suite de surrections : — et combien, comme telles, peuvent-elles induire l’observateur en erreur ! Tout comme elles trompent, d’ailleurs, l’homme actif. Tous, tant que nous sommes, nous ne sommes pas ce que nous paraissons être selon les conditions en vue desquelles nous avons seuls la conscience et les paroles — et, par conséquent, le blâme et la louange ; nous nous méconnaissons d’après ces explosions grossières qui nous sont seules connues, nous tirons des conclusions d’après une matière où les exceptions l’emportent sur la règle, nous nous trompons en lisant ce grimoire de notre moi, clair en apparence. Cependant, l’opinion que nous avons de nous-mêmes, cette opinion que nous nous sommes formée par cette fausse voie, ce que l’on appelle le « moi », travaille dès lors à former notre caractère et notre destinée. »
(Blondel est-il vraiment le meilleur traducteur de Nietzsche ?)
Je lui ai dit que ça voulait dire « ne manque pas de participer à l’être et à son destin = y participe inévitablement. » mais quelle complexité inutile dans la tournure. Dans le texte original, ça se justifie certainement.
La traduction d’Henri Albert est tout aussi problématique mais plus claire sur cette dernière phrase du fragment :
« 115.
Ce que l’on appelle le « moi ». — Le langage et les préjugés sur quoi s’édifie le langage forment souvent obstacle à l’approfondissement des phénomènes intérieurs et des instincts : par le fait qu’il n’existe de mots que pour les degrés superlatifs de ces phénomènes et de ces instincts. — Or nous sommes habitués à ne plus observer exactement dès que les mots nous manquent, puisqu’il est alors pénible de penser avec précision ; on allait même autrefois jusqu’à décréter involontairement que là où cesse le règne des mots, cesse aussi le règne de l’existence. Colère, haine, amour, pitié, désir, connaissance, joie, douleur, — ce ne sont là que des noms pour des conditions extrêmes ; les degrés plus pondérés, plus moyens nous échappent, plus encore les degrés inférieurs, sans cesse en jeu, et c’est pourtant eux qui tissent la toile de notre caractère et de notre destinée. Il arrive souvent que ces explosions extrêmes — et le plaisir ou le déplaisir les plus médiocres, dont nous sommes conscients, soit en mangeant un mets, soit en écoutant un son, constituent peut-être encore, selon une évaluation exacte, des explosions extrêmes — déchirent la toile et forment alors des exceptions violentes, le plus souvent par suite de surrections : — et combien, comme telles, peuvent-elles induire l’observateur en erreur ! Tout comme elles trompent, d’ailleurs, l’homme actif. Tous, tant que nous sommes, nous ne sommes pas ce que nous paraissons être selon les conditions en vue desquelles nous avons seuls la conscience et les paroles — et, par conséquent, le blâme et la louange ; nous nous méconnaissons d’après ces explosions grossières qui nous sont seules connues, nous tirons des conclusions d’après une matière où les exceptions l’emportent sur la règle, nous nous trompons en lisant ce grimoire de notre moi, clair en apparence. Cependant, l’opinion que nous avons de nous-mêmes, cette opinion que nous nous sommes formée par cette fausse voie, ce que l’on appelle le « moi », travaille dès lors à former notre caractère et notre destinée. »
- MinerveNiveau 4
Effectivement, pour des élèves de terminale, l'une et l'autre version ne sont pas du tout le même texte ... il me semble pourtant avoir vu passer des traductions "arrangées" pour les épreuves, mais peut-être n'est-ce qu'un souvenir erroné.
Toujours est-il que les commissions d'entente ne devraient pas être inutiles ... ni rapides ! Sauf à dire que c'était trop inaccessible pour les candidats ... du déjà vu aussi malheureusement.
Toujours est-il que les commissions d'entente ne devraient pas être inutiles ... ni rapides ! Sauf à dire que c'était trop inaccessible pour les candidats ... du déjà vu aussi malheureusement.
- MilicusNiveau 6
À mon avis, la consigne sera de valoriser toute copie ayant perçu cette faiblesse du langage à dire précisément ce que nous éprouvons et donc à parler de notre « moi » en profondeur en le simplifiant par le discours emphatique superficiel.
- MinerveNiveau 4
Et à valoriser aussi celles qui auront vu sa force à le modifier (participer de notre caractère et de notre destin) quitte à osciller entre un moi "naturel" dont on ne peut parler adéquatement et un moi "construit" bien réel aussi - pas uniquement sa connaissance - par ce langage imprécis. Comment penser leur coexistence ? L'idée même du texte me semble très difficile, au delà de sa formulation.
- MilicusNiveau 6
Oui ! D’ailleurs c’est surtout cet argument qui permettait de bien répondre à la question d’interprétation!
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"J'ai seul la clef de cette parade sauvage." Arthur Rimbaud
- Astolphe33Niveau 5
Clecle78 a écrit:Courrier reçu pour la hlp ici à Bordeaux hier à 23h des inspecteurs. On nous ordonne de corriger 5 copies test d'ici vendredi matin (rien que ça, alors que la réunion a été déplacée pour cause de grève jeudi !). Et la meilleure est que les profs de français doivent aussi évaluer la philo et les profs de philo évaluer le français sur 2 copies. Je dis bien évaluer, hein, noter, comme si j'étais compétente pour juger de la philo ...Et ce sont nos inspecteurs qui nous demandent de faire ça... Je suis dans une colère noire devant un tel mépris et tout ce que ça cache bien entendu (un seul correcteur à l'avenir, un seul prof pour la matière ?). J'ai bien l'impression qu'on est les cobayes de quelque chose là. Qu'en pensez vous les collègues ?
Le saviez-vous ? Au Capes Lettres modernes, à l'épreuve de langue, les mêmes examinateurs corrigent la partie histoire de la langue, la partie grammaire moderne ou la partie didactique. Un inspecteur d'académie ou un formateur INSPE est donc amené à corriger en histoire de la langue, réciproquement un universitaire grammairien le fait en didactique. Mais oui, c'est l'avenir. Comme l'a dit si bien notre président en majesté, "Je ne vis pas de regrets, je vis de volonté".
Et comme dit une collègue : lettres, grammaire, philo, didactique, tout ça c'est pareil, des trucs qui ne servent à rien.
- MinerveNiveau 4
Astolphe33 a écrit:
Et comme dit une collègue : lettres, grammaire, philo, didactique, tout ça c'est pareil, des trucs qui ne servent à rien.
C'est d'ailleurs très vrai ! dans le monde moderne, les humanités sont sans aucun intérêt direct, pratique ; au nom du pragmatisme on nous rayera de la carte scolaire avec un sentiment du devoir fait, sans aucun soubresaut de la part des non initiés (la philo, comme rappelé plus haut, n'a plus qu'une valeur "patrimoniale" ; c'est comme l'urne funéraire de l'aïeul, on la bazarde sans scrupule au moindre changement de décoration intérieure ...)
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Plus mesquinement, un seul correcteur… ça ferait une seule copie à payer, non ?
Chez nous il n’en a pas été question… j’espère que nous tiendrons bon, tous et toutes là-dessus !
Chez nous il n’en a pas été question… j’espère que nous tiendrons bon, tous et toutes là-dessus !
- Clecle78Bon génie
Reçu 6 copies dont 2 de philo ( je suis en lettres bien entendu) à 20h30. Avec ordre de les corriger pour vendredi 9h. C'est hallucinant. Ces gens n'ont aucun respect.
- lene75Prophète
Clecle78 a écrit:Vous les profs de philo vous vous voyez noter une copie d'interprétation littéraire, je dis bien noter, pas seulement lire la copie et en discuter avec les collègues ?
Une copie d'interprétation littéraire, oui, je me vois bien le faire : j'ai un escalier qui a 10 marches. Une copie numérisée c'est plus difficile. Je crois toutefois qu'on peut faire un tirage de chiffre aléatoire sur internet. Ça me demanderait une petite recherche mais ça ne me paraît pas insurmontable.
- MilicusNiveau 6
Clecle78 a écrit:Reçu 6 copies dont 2 de philo ( je suis en lettres bien entendu) à 20h30. Avec ordre de les corriger pour vendredi 9h. C'est hallucinant. Ces gens n'ont aucun respect.
Du bricolage, du bidouillage…à l’image de ces sujets.
Entre le sujet de HLP tombé lundi (Mirabeau) et le sujet d’hier (Nietzsche) aucune équité entre les candidats.
- Clecle78Bon génie
Dernier mail reçu à l'instant. C'est hallucinant. Ça s'apparente à une forme de harcèlement. Nous aussi nous sommes une académie test pour le notfoutage de g ...
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