- LeclochardEmpereur
Rendash a écrit:Leclochard a écrit:alanne a écrit:Je raconte régulièrement à mes élèves que des amis ont été recrutés sur .... la ligne loisirs de leur CV !!!En effet , à grand diplôme égal , c'est la culture G et le savoir être (et également l'orthographe mais vu la mienne ....) qui prime.
C'est subtil: celui qui pratique les échecs ou le jeu de Go dans un club développe certaines qualités intellectuelles; celui qui exerce la fonction d'arbitre de foot ou de basket sera perçu comme un meneur; celui qui est bénévole dans une association sera considéré comme quelqu'un de dévoué etc... On peut même imaginer que certaines activités renvoient de façon suggestive à une catégorie sociale (l'équitation, le golf ou la voile ne sont pas le foot ou le vélo).
La rubrique "loisirs" n'est pas du tout à négliger quand on vise certains postes.
La façon de se présenter, de s'exprimer, de se déplacer, tout est pris en compte lors de l'entretien.
Le gardien de handball sera perçu comme particulièrement dur au mal et ne craignant pas de prendre des coups ?
... ou comme une espèce de cinglé aux tendances solidement sadomasochistes, peut-être :|
Et le collectionneur de cordes de pendu comme un psychopathe, alors que sa passion témoigne d'un certain sens de la compassion.
- CarabasVénérable
Certes. Pourtant, on en croise dans le monde du travail, qui sont pourtant passés à travers les mailles du filet...Leclochard a écrit:Zagara a écrit:Iphigénie a écrit:
Et la réponse définit quelle compétence?
Garder la tête froide lors des crises ; adaptabilité ; réactivité ; "finesse" (au sens de répartie).
C'est une autre manière de concevoir les concours.
Ça correspond parfaitement aux valeurs dominantes de notre société en fait : s'adapter, réagir vite et bien, efficacité, être "sorti de sa zone de confort", etc.
D'un autre côté, la lourdeur d'esprit, le manque de finesse ou d'humour etc.. sont rarement des qualités dans le cadre professionnel.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- CarabasVénérable
Au collège, je me suis fait payer ma tête par une petite péronnelle parce que je croyais que c'était une cours de bagnoles, effectivement. "Quoi, tu ne sais pas ce que c'est qu'un rallye!!!!!" :choc:Prezbo a écrit:Zagara a écrit:Ça c'est pour les petites joueuses qui n'ont pas accès aux vrais rallies.
J'étais très mal dégrossi quand j'étais jeune : jusqu'à 21 ans au moins, je pensais qu'un rallye était une course avec des bagnoles.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- CeladonDemi-dieu
Il faudrait envoyer les tisseurs de filets en formation professionnelle, parce que pour tailler des mailles aussi larges, soit ils sont de sacrés fainéants, soit ils sont miros et ne voient pas la différence entre un tissage fin et un lâche, soit ils savent et laissent faire...
- IphigénieProphète
Rigolez pas: ça m’intéresse tellement que je viens de l’apprendre:mdr2:Carabas a écrit:Au collège, je me suis fait payer ma tête par une petite péronnelle parce que je croyais que c'était une cours de bagnoles, effectivement. "Quoi, tu ne sais pas ce que c'est qu'un rallye!!!!!" :choc:Prezbo a écrit:Zagara a écrit:Ça c'est pour les petites joueuses qui n'ont pas accès aux vrais rallies.
J'étais très mal dégrossi quand j'étais jeune : jusqu'à 21 ans au moins, je pensais qu'un rallye était une course avec des bagnoles.
Pour moi ça s’appelait de la retape:mdr2:
- IphigénieProphète
D’un autre côté, de l’audace et un humour de comptoir pour décider fièrement des k.honneries, nous vla bien avancés !Carabas a écrit:Certes. Pourtant, on en croise dans le monde du travail, qui sont pourtant passés à travers les mailles du filet...Leclochard a écrit:Zagara a écrit:Iphigénie a écrit:
Et la réponse définit quelle compétence?
Garder la tête froide lors des crises ; adaptabilité ; réactivité ; "finesse" (au sens de répartie).
C'est une autre manière de concevoir les concours.
Ça correspond parfaitement aux valeurs dominantes de notre société en fait : s'adapter, réagir vite et bien, efficacité, être "sorti de sa zone de confort", etc.
D'un autre côté, la lourdeur d'esprit, le manque de finesse ou d'humour etc.. sont rarement des qualités dans le cadre professionnel.
Hanouna versus Modiano
- LeclochardEmpereur
Carabas a écrit:Certes. Pourtant, on en croise dans le monde du travail, qui sont pourtant passés à travers les mailles du filet...Leclochard a écrit:Zagara a écrit:Iphigénie a écrit:
Et la réponse définit quelle compétence?
Garder la tête froide lors des crises ; adaptabilité ; réactivité ; "finesse" (au sens de répartie).
C'est une autre manière de concevoir les concours.
Ça correspond parfaitement aux valeurs dominantes de notre société en fait : s'adapter, réagir vite et bien, efficacité, être "sorti de sa zone de confort", etc.
D'un autre côté, la lourdeur d'esprit, le manque de finesse ou d'humour etc.. sont rarement des qualités dans le cadre professionnel.
On ne cherche pas des personnes parfaites et ce ne sont pas des critères qui priment. Je me moque que mon boulanger soit bête, s'il fait du bon pain ou que le gestionnaire de paye soit sans humour, s'il accompli bien sa mission.
En fait, quelques défauts seulement rendent absolument impossible l'insertion professionnelle: l'incapacité à arriver à l'heure, l'usage de la violence, la paresse ou la maladie qui empêche d'accomplir ses obligations (l'insuffisance pro).
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- alanneFidèle du forum
Le Clochard, tu me fais penser à Sarkozy et son propos sur la Princesse de Cleve.
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Wait and see
- ZagaraGuide spirituel
Fait rigolo : même en cumulant tous ces défauts, on peut trouver un excellent travail très rémunéré, à condition d'avoir aussi pour affliction d'être né dans une bonne famille.Leclochard a écrit:
On ne cherche pas des personnes parfaites et ce ne sont pas des critères qui priment. Je me moque que mon boulanger soit bête, s'il fait du bon pain ou que le gestionnaire de paye soit sans humour, s'il accompli bien sa mission.
En fait, quelques défauts seulement rendent absolument impossible l'insertion professionnelle: l'incapacité à arriver à l'heure, l'usage de la violence, la paresse ou la maladie qui empêche d'accomplir ses obligations (l'insuffisance pro).
- User17095Érudit
En fait, c'est aussi simple que de traverser la rue !
- DesolationRowEmpereur
alanne a écrit:Le Clochard, tu me fais penser à Sarkozy et son propos sur la Princesse de Cleve.
Il y a une tragique ironie dans ce message.
- KimberliteExpert
Certains boulots n'ont pas d'horaires (paiement à la quantité de travail effectuée... j'ai aussi vu pas mal de chercheurs incapables d'être à l'heure, et mon père, pourtant médecin hospitalier, n'a jamais été très doué de ce côté. Par contre, évidemment, appelé sur son bip il rappliquait, et ma maman veillait aussi au grain...).Leclochard a écrit:
On ne cherche pas des personnes parfaites et ce ne sont pas des critères qui priment. Je me moque que mon boulanger soit bête, s'il fait du bon pain ou que le gestionnaire de paye soit sans humour, s'il accompli bien sa mission.
En fait, quelques défauts seulement rendent absolument impossible l'insertion professionnelle: l'incapacité à arriver à l'heure, l'usage de la violence, la paresse ou la maladie qui empêche d'accomplir ses obligations (l'insuffisance pro).
La violence peut être un atout pour quelques boulots (mais probablement de moins en moins): videurs de boîte, etc., ou si la personne à tendance violente fait un boulot où il est seul (veilleur de nuit...), ça n'est pas un handicap pour le boulot (par contre, socialement, oui...).
La paresse, oui, c'est un véritable handicap pour le travail (ou alors il faut être bien pistonné, trouver la bonne planque, ou être bon par ailleurs en manipulation des autres et réussir à exploiter le travail des autres... ça se voit chez pas mal de chefs...).
La maladie: oui, là évidemment, ça complique les choses (mais tout dépend de l'invalidité que ça entraîne...).
K.
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- Spoiler:
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
La paresse se dissimule parfois fort bien. Les stagiaires peuvent la corriger, quand elle ne permet pas de rassurer le supérieur direct. Dans certains contextes, tout le monde s'en fout.
J'aurais plutôt pensé au fait de ne pas parler correctement la langue locale.
J'aurais plutôt pensé au fait de ne pas parler correctement la langue locale.
- RendashBon génie
Kimberlite a écrit:
La violence peut être un atout pour quelques boulots (mais probablement de moins en moins): videurs de boîte, etc.
K.
Alors, non, être violent n'est pas un atout pour être videur, au contraire. Ne pas avoir peur de la violence, oui, ce qui est très différent. Il faut surtout être imposant et avoir du sang-froid ; la première chose qu'on m'a expliquée, c'est précisément qu'on n'est pas là pour se bastonner, mais pour dissuader les gens de le faire.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ZagaraGuide spirituel
Être violent est la principale compétence demandée aux chargés de mission de l'Elysée par contre.
- A TuinVénérable
Carabas a écrit:
Au collège, je me suis fait payer ma tête par une petite péronnelle parce que je croyais que c'était une cours de bagnoles, effectivement. "Quoi, tu ne sais pas ce que c'est qu'un rallye!!!!!" :choc:
Et alors, c'est quoi ? Des soirées de bourges cooptés entre eux par leurs parents francs-maçons ? La robe rouge d'ayatollah en moins ?
- ZagaraGuide spirituel
Ce sont des rituels de copulations pour enfants d'aristocrates. C'est exactement comme l'élevage d'animaux mais avec des humains, puisque le but est de rapprocher les individus dont on veut qu'ils s'accouplent afin de préserver la race.
Ce que j'adore avec l'aristocratie c'est que leurs marqueurs sociaux sont si glauques, si décadents, que les décrire est un loisir en soi.
Ce que j'adore avec l'aristocratie c'est que leurs marqueurs sociaux sont si glauques, si décadents, que les décrire est un loisir en soi.
- RendashBon génie
C'est marrant, tu en parles exactement sur le même ton qu'un Macron emploie pour causer des ouvriers, ou un Le Pen et un Pasqua des basanés.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- PrezboGrand Maître
Leclochard a écrit:
C'est subtil: celui qui pratique les échecs ou le jeu de Go dans un club développe certaines qualités intellectuelles; celui qui exerce la fonction d'arbitre de foot ou de basket sera perçu comme un meneur; celui qui est bénévole dans une association sera considéré comme quelqu'un de dévoué etc... On peut même imaginer que certaines activités renvoient de façon suggestive à une catégorie sociale (l'équitation, le golf ou la voile ne sont pas le foot ou le vélo).
La rubrique "loisirs" n'est pas du tout à négliger quand on vise certains postes.
La façon de se présenter, de s'exprimer, de se déplacer, tout est pris en compte lors de l'entretien.
C'est aussi pour ces raisons que c'est probablement une des lignes les plus bidonnée ou enjolivée sur les CV.
Zagara a écrit:Moui enfin ça dit quelque chose de la hiérarchie de valeurs des examinateurs. Certains concours promeuvent encore la réflexion, la connaissance et le propos articulé. Pas ce type d'épreuves, qui sont de la rhétorique pure.
Par ailleurs, ça promeut aussi la soumission : se soumettre au petit jeu, au rire imposé, etc. Comme tous les concours tu me diras. Mais je préfère quand même me soumettre à une rigueur de pensée qu'à une contrainte de divertissement.
C'est d'autant plus vrai, que, dans le cas présent, on parle d'une question posée à une jeune fille à un jury composé majoritairement (l'imagine) de vieux messieurs.
On valorise la répartie, le caractère, l'humour, mais à la subtile condition de rester dans les limites du rapport hiérarchique et du des normes de communication imposées. "Qu'est ce ça peut te f**tre, c****rd, je te demande si ta femme suce ?" n'est probablement pas une réponse admissible, alors qu'elle ne serait pas volée.
- KimberliteExpert
Bon, je me suis mal exprimé. Je ne pense pas, personnellement, que ce soit un atout. Cependant, m'est avis que, de la part de certains recruteurs, ça peut être conçu comme un avantage.Rendash a écrit:Kimberlite a écrit:
La violence peut être un atout pour quelques boulots (mais probablement de moins en moins): videurs de boîte, etc.
K.
Alors, non, être violent n'est pas un atout pour être videur, au contraire. Ne pas avoir peur de la violence, oui, ce qui est très différent. Il faut surtout être imposant et avoir du sang-froid ; la première chose qu'on m'a expliquée, c'est précisément qu'on n'est pas là pour se bastonner, mais pour dissuader les gens de le faire.
Notons aussi que, dans le monde commercial, certains considèrent qu'une certaine agressivité est un atout.
Il est aussi possible (mais de moins en moins) que des boulots demandant une force physique importante et une certaine cadence conviennent à des personnes ayant en elle une certaine quantité d'agressivité à décharger.
L'agressivité n'est d'ailleurs pas un truc uniforme, mais souvent contextuel: des personnes très calmes dans certains contextes peuvent se révéler agressives dans d'autres...
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- Spoiler:
- AiônNiveau 8
8 pages de réactions (très intéressantes) pour commenter ce qui n'est au fond qu'une publicité :
"Le Monde lance Mémorable, une application pour cultiver sa mémoire et ses connaissances", "Avec Mémorable, apprenez, comprenez, mémorisez. Cultivez votre mémoire de façon ludique et personnalisée et approfondissez vos connaissances en vous appuyant sur la richesse éditoriale du Monde. Avec Mémorable, offrez-vous dix minutes par jour de plaisir cérébral et la satisfaction de progresser sans avoir l'impression de travailler.". "Vous pouvez tester gratuitement Mémorable en cliquant sur ce lien. Le service nécessitera ensuite un abonnement.".
Un truc pour exploiter financièrement le complexe d'infériorité du prolétariat, dont les causes structurelles ne peuvent être résolues par l'éducation mais supposent de couper des têtes et de vider des comptes en banque. C'est peut-être fait pour les hédonistes incapables d'étudier sans se distraire. Ou alors ça vise éventuellement les crétins qui n'ont pas remarqué qu'aujourd'hui l'essentiel du savoir est accessible gratuitement, et que sur le fond une tête bien faite vaut mieux qu'une tête bien pleine.
Je suis à titre personnel sur la ligne qu'étudier pour se distinguer socialement ou briller en société est moralement douteux. C'est aussi vrai pour les pauvres, quoique plus compréhensible, et encore... En effet ce type d'arrières-pensées menace l'autonomie intellectuelle et détourne dangereusement de la recherche de la vérité - qui ne progresse que grâce à un partage fondamentalement communiste - au nom d'un rapport utilitaire à la connaissance ou d'une volonté égoïste de ne pas être économiquement l'égal de chacun de ses concitoyens. Bref, c'est vraiment aux antipodes de toute éthique de la connaissance digne de ce nom.
"Le Monde lance Mémorable, une application pour cultiver sa mémoire et ses connaissances", "Avec Mémorable, apprenez, comprenez, mémorisez. Cultivez votre mémoire de façon ludique et personnalisée et approfondissez vos connaissances en vous appuyant sur la richesse éditoriale du Monde. Avec Mémorable, offrez-vous dix minutes par jour de plaisir cérébral et la satisfaction de progresser sans avoir l'impression de travailler.". "Vous pouvez tester gratuitement Mémorable en cliquant sur ce lien. Le service nécessitera ensuite un abonnement.".
Un truc pour exploiter financièrement le complexe d'infériorité du prolétariat, dont les causes structurelles ne peuvent être résolues par l'éducation mais supposent de couper des têtes et de vider des comptes en banque. C'est peut-être fait pour les hédonistes incapables d'étudier sans se distraire. Ou alors ça vise éventuellement les crétins qui n'ont pas remarqué qu'aujourd'hui l'essentiel du savoir est accessible gratuitement, et que sur le fond une tête bien faite vaut mieux qu'une tête bien pleine.
Je suis à titre personnel sur la ligne qu'étudier pour se distinguer socialement ou briller en société est moralement douteux. C'est aussi vrai pour les pauvres, quoique plus compréhensible, et encore... En effet ce type d'arrières-pensées menace l'autonomie intellectuelle et détourne dangereusement de la recherche de la vérité - qui ne progresse que grâce à un partage fondamentalement communiste - au nom d'un rapport utilitaire à la connaissance ou d'une volonté égoïste de ne pas être économiquement l'égal de chacun de ses concitoyens. Bref, c'est vraiment aux antipodes de toute éthique de la connaissance digne de ce nom.
- ElaïnaDevin
Zagara a écrit:Ce sont des rituels de copulations pour enfants d'aristocrates. C'est exactement comme l'élevage d'animaux mais avec des humains, puisque le but est de rapprocher les individus dont on veut qu'ils s'accouplent afin de préserver la race.
Ce que j'adore avec l'aristocratie c'est que leurs marqueurs sociaux sont si glauques, si décadents, que les décrire est un loisir en soi.
Non, pas nécessairement. La "bonne bourgeoisie" aussi y participe. Il y a aussi des rallyes pour les néobourgeois (ceux qui ne vont pas à la messe et parlent de Mamie et pas de Bonne Maman).
Bien sûr, c'est de la cooptation. Après j'ai plein de copines du milieu scout qui participaient à ce genre de trucs et ma foi, hein, c'est pas pire que de draguer sur Meetic où les critères à remplir peuvent être autrement plus sélectifs que l'appartenance familiale. A titre personnel ça me fait plus sourire qu'autre chose.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- MathadorEmpereur
Je pense que ceux qui étudient pour la jactance intellectuelle sont comme ceux qui apprennent à danser en couple pour se rapprocher du sexe opposé: ils n'iront pas bien loin s'ils ne prennent pas goût pour ce qu'ils étudient (le savoir intellectuel/la danse). Il n'y a donc pas, selon moi, à s'inquiéter outre-mesure de ce phénomène.Aiôn a écrit:Je suis à titre personnel sur la ligne qu'étudier pour se distinguer socialement ou briller en société est moralement douteux. C'est aussi vrai pour les pauvres, quoique plus compréhensible, et encore... En effet ce type d'arrières-pensées menace l'autonomie intellectuelle et détourne dangereusement de la recherche de la vérité - qui ne progresse que grâce à un partage fondamentalement communiste - au nom d'un rapport utilitaire à la connaissance ou d'une volonté égoïste de ne pas être économiquement l'égal de chacun de ses concitoyens. Bref, c'est vraiment aux antipodes de toute éthique de la connaissance digne de ce nom.
Je ne vois d'ailleurs pas en quoi le fait de tirer profit de sa supériorité intellectuelle est incompatible avec l'éthique de la connaissance que tu évoques.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- LaverdureEmpereur
Elaïna a écrit:Zagara a écrit:Ce sont des rituels de copulations pour enfants d'aristocrates. C'est exactement comme l'élevage d'animaux mais avec des humains, puisque le but est de rapprocher les individus dont on veut qu'ils s'accouplent afin de préserver la race.
Ce que j'adore avec l'aristocratie c'est que leurs marqueurs sociaux sont si glauques, si décadents, que les décrire est un loisir en soi.
Non, pas nécessairement. La "bonne bourgeoisie" aussi y participe. Il y a aussi des rallyes pour les néobourgeois (ceux qui ne vont pas à la messe et parlent de Mamie et pas de Bonne Maman).
Bien sûr, c'est de la cooptation. Après j'ai plein de copines du milieu scout qui participaient à ce genre de trucs et ma foi, hein, c'est pas pire que de draguer sur Meetic où les critères à remplir peuvent être autrement plus sélectifs que l'appartenance familiale. A titre personnel ça me fait plus sourire qu'autre chose.
C'est aussi une façon d'entretenir un réseau de relations sociales donc un capital social qui se transmet. C'est ce qui fait, entre autres, que la (haute) bourgeoisie est considérée comme la dernière classe sociale au sens de Marx.
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- ElaïnaDevin
Laverdure a écrit:Elaïna a écrit:Zagara a écrit:Ce sont des rituels de copulations pour enfants d'aristocrates. C'est exactement comme l'élevage d'animaux mais avec des humains, puisque le but est de rapprocher les individus dont on veut qu'ils s'accouplent afin de préserver la race.
Ce que j'adore avec l'aristocratie c'est que leurs marqueurs sociaux sont si glauques, si décadents, que les décrire est un loisir en soi.
Non, pas nécessairement. La "bonne bourgeoisie" aussi y participe. Il y a aussi des rallyes pour les néobourgeois (ceux qui ne vont pas à la messe et parlent de Mamie et pas de Bonne Maman).
Bien sûr, c'est de la cooptation. Après j'ai plein de copines du milieu scout qui participaient à ce genre de trucs et ma foi, hein, c'est pas pire que de draguer sur Meetic où les critères à remplir peuvent être autrement plus sélectifs que l'appartenance familiale. A titre personnel ça me fait plus sourire qu'autre chose.
C'est aussi une façon d'entretenir un réseau de relations sociales donc un capital social qui se transmet. C'est ce qui fait, entre autres, que la (haute) bourgeoisie est considérée comme la dernière classe sociale au sens de Marx.
Après il ne faut pas non plus trop fantasmer sur les familles des rallyes.
Parmi celles que je connais, il y a beaucoup de gens vraiment pas friqués - eh oui, faire de nombreux enfants, ça appauvrit. Avec des pères au chômage depuis des années (ben oui, c'est pas parce qu'on a une particule qu'on a les capacités de garder un boulot, même ultra protégé), des mères au foyer ou qui font des petits boulot pour gagner un peu de sous (genre faire le secrétariat de la paroisse). Evidemment le rallye ça coûte cher et pour beaucoup c'est un gros effort financier.
On peut ricaner bien sûr (c'est facile, je l'ai fait aussi). Mais je pense qu'il faut se garder de fantasmer sur la puissance supposée de tous les rallyes. Pour beaucoup, ça n'est pas aussi clinquant que ça en a la réputation.
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- CeladonDemi-dieu
Euh... j'ai un peu de mal à comprendre le raisonnement : essayer de refiler fifille à un bourgeois/aristo plein ôzas quand on est sur la paille... ça marche encore cette fable ??
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