- RogerMartinBon génie
Oui, FoP est un cas très inquiétant de latinisme précoce. Enfin, elle va sur ses treize ans maintenant, non ?
- ipomeeGuide spirituel
De nos jours, 13 ans, c'est l'adolescence attardée (zut, encore un accord de fait, je ne sais comment m'amender).
- JPhMMDemi-dieu
Le deinonychus me semble plus grec que latin, malgré les apparences. Mais je ne suis pas spécialiste...ipomee a écrit:Personne n'a dit que le latin devait être inclusif.
Aussi je m'insurge contre ces nouveautés.
Tout le monde sait que le latin est affaire de dinosaures.
D'ailleurs parle-t-on du genre ou du sexe des dinosaures : tyranna regina, diplodoca etc.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ipomeeGuide spirituel
Oui, c'est un peu un hybride. C'est du grec (terribles griffes) mais avec une finale latine, comme le veut la classification des espèces.
Tyrannosaurus rex (Grec à finale latine + latin) c'est encore hybride.
Mais je te ferais remarquer que dans le Cyrano de Rostand, l'hippocampéléphantocamelos est à finale grecque).
Donc, en ce qui concerne l'accord, on ne saurait jurer de rien.
- OlympiasProphète
Les blagues belges les plus courtes sont les meilleures.
- JPhMMDemi-dieu
meilleurs.Olympias a écrit:Les blagues belges les plus courtes sont lesmeilleures.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- pseudo-intelloSage
Je viens d'écouter France Culture.
Heureusement qu'il y a Bentolila.
Les deux pro-"réforme", sont navrants. Surtout quand ils parlent de temps perdu à enseigner la règle, et de discrimination sociale.
Alors que leur coup des "80 heures" perdues à enseigner la règle, ça ne tient pas. La règle est d'une simplicité enfantine. Les problèmes qui allongent le temps de sa transmission aux élèves sont ailleurs :
- ça oblige à faire un raisonnement en deux étapes, et les élèves ne savent plus raisonner
- ça requiert de savoir identifier un auxiliaire, un sujet et un COD, et nos élèves ne savent plus le faire, alors que, les PE me corrigeront si je me trompe, mais on est dans des notions de CE2 en moyenne
La règle du participe passé est honnie des "progressistes" parce que les cafouillages d'application mettent en lumière la faillite de leurs lubies pédagogiques : nos élèves sont à la ramasse, point, et avec les participes passés, ça se voit particulièrement. Alors jetons le thermomètre aux oubliettes, et le problème est réglé.
En plus, ces vieux bourges sont hypocrites, parce que personne ici n'est dupe : leurs petits-enfants sauront accorder un participe passé comme nous, et seront de ce fait identifiés comme personnes bien nées. La simplification, ce sera pour le tout venant. :baoum:
Heureusement qu'il y a Bentolila.
Les deux pro-"réforme", sont navrants. Surtout quand ils parlent de temps perdu à enseigner la règle, et de discrimination sociale.
Alors que leur coup des "80 heures" perdues à enseigner la règle, ça ne tient pas. La règle est d'une simplicité enfantine. Les problèmes qui allongent le temps de sa transmission aux élèves sont ailleurs :
- ça oblige à faire un raisonnement en deux étapes, et les élèves ne savent plus raisonner
- ça requiert de savoir identifier un auxiliaire, un sujet et un COD, et nos élèves ne savent plus le faire, alors que, les PE me corrigeront si je me trompe, mais on est dans des notions de CE2 en moyenne
La règle du participe passé est honnie des "progressistes" parce que les cafouillages d'application mettent en lumière la faillite de leurs lubies pédagogiques : nos élèves sont à la ramasse, point, et avec les participes passés, ça se voit particulièrement. Alors jetons le thermomètre aux oubliettes, et le problème est réglé.
En plus, ces vieux bourges sont hypocrites, parce que personne ici n'est dupe : leurs petits-enfants sauront accorder un participe passé comme nous, et seront de ce fait identifiés comme personnes bien nées. La simplification, ce sera pour le tout venant. :baoum:
- KimberliteExpert
Personnellement, j'ai failli m'étrangler en écoutant sur France Info (ou Inter) un "spécialiste de la pédagogie" suisse (d'ailleurs, à son accent, il pourrait bien être un exilé français) commencer à cracher sur l'horrible système français: l'horreur du retour à la semaine de 4 jours, les vacances, les élèves trop stressés à cause des notes, à qui on devrait plus apprendre à travailler par eux-même plutôt que de subir les explications des profs, etc... la totale quoi, et il a terminé en beauté en réagissant à un propos de la journaliste qui lui parlait de fondamentaux pourtant enseignés de longues heures en France que "tout dépend de ce qu'on appelle fondamentaux", et ce monsieur a prix l'exemple des accords avec le verbe avoir pour assurer qu'en fait ça n'avait aucun intérêt d'y passer du temps et qu'il fallait réformer les règles du français, langue bien trop compliquée (la façon dont c'était exprimé était encore pire, mais je ne retrouve pas cette intervention sur le site). Je ne comprends pas comment des journalistes peuvent oser donner la parole à de pareils marioles...
- Un peu HS...:
- C'est encore plus rageant quand on connaît un peu le système d'éducation suisse, avec l'évacuation rapide du système des élèves ayant des problèmes (pratique pour les résultats PISA!), le faible niveau de culture, le très faible niveau scientifique.... En gros, la Suisse forme en masse du "bon travailleur docile, qui sait juste ce dont on a besoin pour faire tourner l'économie", ses universités sont délaissées par les helvètes eux-même qui préfèrent nettement aller rapidement bosser... mais les suisses pleurnichent (rancœur bien attisée par l'extrême droite) qu'on prenne dans certains emplois qualifiés en priorité des étranger par rapport aux suisses.
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- Spoiler:
- ZagaraGuide spirituel
Oui il est nécessaire de simplifier cette horrible langue qui est porteuse d'inégalités et de discriminations : je propose de reconstruire notre langue pour la fonder sur l'interchangeabilité des parties du discours et la régularité (aucune exception autorisée), puis de diviser son vocabulaire en 3 groupes de mots.
Le groupe A regrouperait les 500 mots utiles à la vie quotidienne (boire, manger, obéir... pardon boirer, manger, obéirer, puisqu'on régularise la langue en étendant le 1er groupe), ce serait le seul vocabulaire enseigné jusqu'au collège, fin de la scolarité obligatoire. Pour gagner de la place, on supprimerait chaque mot inverse inutile. Par exemple, puisqu'on a "bon" dans notre vocabulaire, il est inutile d'enseigner "mauvais" puisqu'on peut dire "pas bon". De même, "excellent" est inutile, puisqu'on peut dire "super bon". Ou "bonbon", "plusbon", choix à débattre en commission mixte paritaire.
Le groupe B regrouperait tous les mots utiles à la compréhension du monde institutionnel et politique et serait uniquement enseigné au lycée général. Pour être cohérent avec l'étranger (notre modèle absolu et parfait), ce groupe serait peuplé d'anglicismes : manager, business plan (nouveau nom de "politique publique" ; raccourcis en "bizplan" pour ne pas perdre de temps), boss (nouveau nom de "président de la république"), etc.
Le groupe C serait composé de jargons techniques nécessaires pour construire un pont ou maintenir le réseau électrique, entre autres. Il ne serait enseigné que dans les écoles d'ingénieurs, seules institutions du supérieur qu'on conserverait avec l'ENA, puisqu'il est bien connu que tout ce qui n'est pas utile doit aller à la poubelle.
Bon il va falloir construire de grandes institutions pour faire advenir cette simplification bienveillante permettant d'abolir l'inégalité des chances face à la langue. Il va nous falloir refonder le MEN. D'ailleurs "Ministère de l'éducation nationale" c'est trop long, appelons-le Minéduc.
Demain je vous parlerai de ma politique de santé publique fondée sur la distribution gratuite de psychotropes et un programme de pré-sélection des fœtus.
Le groupe A regrouperait les 500 mots utiles à la vie quotidienne (boire, manger, obéir... pardon boirer, manger, obéirer, puisqu'on régularise la langue en étendant le 1er groupe), ce serait le seul vocabulaire enseigné jusqu'au collège, fin de la scolarité obligatoire. Pour gagner de la place, on supprimerait chaque mot inverse inutile. Par exemple, puisqu'on a "bon" dans notre vocabulaire, il est inutile d'enseigner "mauvais" puisqu'on peut dire "pas bon". De même, "excellent" est inutile, puisqu'on peut dire "super bon". Ou "bonbon", "plusbon", choix à débattre en commission mixte paritaire.
Le groupe B regrouperait tous les mots utiles à la compréhension du monde institutionnel et politique et serait uniquement enseigné au lycée général. Pour être cohérent avec l'étranger (notre modèle absolu et parfait), ce groupe serait peuplé d'anglicismes : manager, business plan (nouveau nom de "politique publique" ; raccourcis en "bizplan" pour ne pas perdre de temps), boss (nouveau nom de "président de la république"), etc.
Le groupe C serait composé de jargons techniques nécessaires pour construire un pont ou maintenir le réseau électrique, entre autres. Il ne serait enseigné que dans les écoles d'ingénieurs, seules institutions du supérieur qu'on conserverait avec l'ENA, puisqu'il est bien connu que tout ce qui n'est pas utile doit aller à la poubelle.
Bon il va falloir construire de grandes institutions pour faire advenir cette simplification bienveillante permettant d'abolir l'inégalité des chances face à la langue. Il va nous falloir refonder le MEN. D'ailleurs "Ministère de l'éducation nationale" c'est trop long, appelons-le Minéduc.
Demain je vous parlerai de ma politique de santé publique fondée sur la distribution gratuite de psychotropes et un programme de pré-sélection des fœtus.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Oh la la Zagara, tu es tellement disruptive...
- DeliaEsprit éclairé
Orwell va crier au plagiat !
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- Fires of PompeiiGuide spirituel
RogerMartin a écrit:Oui, FoP est un cas très inquiétant de latinisme précoce. Enfin, elle va sur ses treize ans maintenant, non ?
On est absous, à 13 ans ? Je vais pouvoir latiniser en toute impunité ?
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- MathadorEmpereur
Toi discours doublepluspasbon. Ça pasconstruirer bizplan minéduc. Économie Eurasie pascroîtrer à cause ça. Toi commettrer crimepensée.Zagara a écrit:Le groupe A regrouperait les 500 mots utiles à la vie quotidienne (boire, manger, obéir... pardon boirer, manger, obéirer, puisqu'on régularise la langue en étendant le 1er groupe), ce serait le seul vocabulaire enseigné jusqu'au collège, fin de la scolarité obligatoire. Pour gagner de la place, on supprimerait chaque mot inverse inutile. Par exemple, puisqu'on a "bon" dans notre vocabulaire, il est inutile d'enseigner "mauvais" puisqu'on peut dire "pas bon". De même, "excellent" est inutile, puisqu'on peut dire "super bon". Ou "bonbon", "plusbon", choix à débattre en commission mixte paritaire.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- amelienNiveau 6
C'est un problème de pseudo-discrimination sociale ("grievance studies") entre ceux maîtrisant l'accord et ceux ne le maîtrisant pas, débouchant sur une réforme éducative, comme toujours.
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Epuisé après sa longue marche, K. ne songe plus qu'à se reposer dans le petit village qu'il vient d'atteindre. Il lui faut toutefois une autorisation du château pour y passer la nuit. K. tente un coup de bluff en prétendant être un arpenteur recruté par le comte, et, à la surprise générale, l'administration du château confirme K. dans ses fonctions, et lui adjoint même deux aides pour l'assister dans sa tâche.
Au petit matin, K. tente d'éclaircir ce mystère, d'autant plus qu'on lui confirme rapidement qu'aucun travail d'arpentage n'est nécessaire dans le village. Mais tous ses efforts pour contacter l'administration se révèlent vains. On refuse de le recevoir, les fonctionnaires qu'il guette à la sortie de leur bureau préfèrent rester cloîtrés. Son comportement choque d'ailleurs les habitants du village, habitués à plus de respect pour cette prestigieuse organisation et incapables de comprendre autant d'obstination à déranger des personnalités respectables pour une requête aussi insignifiante. — Franz Kafka
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