Grande réforme du statut des professeurs

Lord Steven a écrit:Se rendent ils compte un instant qu'en nous rajoutant des obligations ce sera nécessairement au détriment de la qualité de nos cours? Au risque de passer pour un vieux c...., je ne travaillerai pas davantage pour le même traitement, conclusion je recyclerai mes vieux cours et il n'y aura pas plus de deux notes par trimestre.

Je crois qu'ils s'en foutent depuis un moment de la qualité des cours.

A la lecture du peu que j’ai parcouru, je suis déjà énervée. :baoum: :baoum: :chev:

Ajoutons à tout ce bouzin une accélération de l'école inclusive, qui nous entrainera vers l'infini et au-delà, et le tableau sera complet.
https://informations.handicap.fr/art-blanquer-ecole-inclusive-aesh-24-11017.php

La formation des enseignants, ritournelle entendue depuis déjà trop longtemps, fait évidemment partie des priorités. Le gouvernement prévoit la création d'une plateforme numérique nationale permettant d'accéder facilement aux adaptations scolaires mais également un pôle d'enseignants ressources maillés sur le territoire, mobilisables depuis la plateforme. Parce que rien ne peut se faire sans la volonté de l'ensemble des équipes pédagogiques, les établissements est au cœur de ce dispositif. L'outil d'auto-évaluation Qualinclus leur permet, dans le premier comme dans le second degré, de planifier et d'améliorer la qualité de leur démarche inclusive, en intégrant la relation aux parents et la coopération avec les partenaires. Des pôles inclusifs d'accompagnement localisés (PIAL) seront par ailleurs expérimentés dans chaque académie à la rentrée 2018. Leur objectif ? Impliquer toute la communauté éducative dans un projet d'inclusion collectif.
D'autres mesures…
Le gouvernement promet également des unités d'enseignement (UE) deux fois plus nombreuses pour scolariser les élèves des établissements et services médico-sociaux dans l'école, ainsi que 38 ULIS en plus des 40 déjà mises en place au cours de l'année scolaire 2017-2018. Ces unités pourront s'appuyer sur une « coopération optimisée entre les établissements scolaires et le secteur médico-social », ce dernier étant en mesure d'apporter son « expertise handicap » au sein de l'école.

Isis39 a écrit:

Ajonc35 a écrit:

Isis39 a écrit:Ajonc, tu veux dire que ton chef refuse vos demandes de formation ?

OUI....

Super votre chef ! Peut-être faudrait-il signaler le problème à vos IPR. La formation disciplinaire faut partie des choses attendues pour les RV de carrière.

Petite parenthèse, ça m'est arrivé cette année. Sur toutes mes demandes de formation (toutes disciplinaires), mon chef m'en a refusé deux d'office.
Raison invoquée : "j'ai préféré vous inscrire à la formation sur les techniques d'entretien avec les parents d'élève et le management humain en classe de seconde".

Elaïna a écrit:

Isis39 a écrit:

Ajonc35 a écrit:

Isis39 a écrit:Ajonc, tu veux dire que ton chef refuse vos demandes de formation ?

OUI....

Super votre chef ! Peut-être faudrait-il signaler le problème à vos IPR. La formation disciplinaire faut partie des choses attendues pour les RV de carrière.

Petite parenthèse, ça m'est arrivé cette année. Sur toutes mes demandes de formation (toutes disciplinaires), mon chef m'en a refusé deux d'office.
Raison invoquée : "j'ai préféré vous inscrire à la formation sur les techniques d'entretien avec les parents d'élève et le management humain en classe de seconde".

Sentirait-il chez toi une diplomatie d'un style un peu trop direct ?

Bouboule a écrit:

Lord Steven a écrit:Se rendent ils compte un instant qu'en nous rajoutant des obligations ce sera nécessairement au détriment de la qualité de nos cours? Au risque de passer pour un vieux c...., je ne travaillerai pas davantage pour le même traitement, conclusion je recyclerai mes vieux cours et il n'y aura pas plus de deux notes par trimestre.

Je crois qu'ils s'en foutent depuis un moment de la qualité des cours.

Je pense effectivement qu'en haut lieu, la qualité des cours, on s'en fiche.

Bouboule a écrit:

Sentirait-il chez toi une diplomatie d'un style un peu trop direct ?

Je pense qu'il estime surtout que la formation disciplinaire ça sert à rien et que l'avenir est au management et autres joyeusetés.

Elaïna a écrit:

Bouboule a écrit:

Sentirait-il chez toi une diplomatie d'un style un peu trop direct ?

Je pense qu'il estime surtout que la formation disciplinaire ça sert à rien et que l'avenir est au management et autres joyeusetés.

Et alors, elles étaient bien ces formations?

Orlanda a écrit:

Elaïna a écrit:

Bouboule a écrit:

Sentirait-il chez toi une diplomatie d'un style un peu trop direct ?

Je pense qu'il estime surtout que la formation disciplinaire ça sert à rien et que l'avenir est au management et autres joyeusetés.

Et alors, elles étaient bien ces formations?

Je sais pas, le jour J c'était annulé (à cause de la neige) et le jour où ça a été reporté, j'ai oublié d'y aller (j'avais une commission éducative au lycée à midi, du coup j'ai complètement occulté la formation). Je me suis contentée de m'excuser platement.

Honchamp a écrit:

Bouboule a écrit:

Lord Steven a écrit:Se rendent ils compte un instant qu'en nous rajoutant des obligations ce sera nécessairement au détriment de la qualité de nos cours? Au risque de passer pour un vieux c...., je ne travaillerai pas davantage pour le même traitement, conclusion je recyclerai mes vieux cours et il n'y aura pas plus de deux notes par trimestre.

Je crois qu'ils s'en foutent depuis un moment de la qualité des cours.

Je pense effectivement qu'en haut lieu, la qualité des cours, on s'en fiche.

J'ai peur que vous n'ayez raison mais à l'impossible nul n'est tenu. Je travaille pour vivre et non le contraire. Et j'en serai le premier marri pour mes élèves.

trompettemarine a écrit:

New Zealand a écrit:

lessay a écrit:http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/201807/le_metier_denseignant.html

C’est quasiment fait...

Je n'ai pas encore lu la note de synthèse pour "renouer avec l'attractivité" du métier d'enseignant, mais je trouve édifiante la première réponse, surtout ce qui est en gras:

"Dans les différentes rencontres que nous avons eues avec les acteurs de l’enseignement, la rémunération, les conditions de travail, la gestion des carrières et la formation sont pointées du doigt. Mais ce qui nous semble le plus révélateur et qui peut expliquer les raisons du "non choix" de ce métier, c’est le décalage croissant entre les jeunes du XXIème siècle et un cadre d’exercice peu en phase avec leurs aspirations."

C'est sûr que "la rémunération, les conditions de travail, la gestion des carrières et la formation", c'est accessoire...

C'est la grande mode dans les propos de certains IPR : nous sommes poussiéreux, tout est de notre faute, les enfants ont changé.
Il ne vient pas à l'idée que le métier de professeur n'est plus choisi parce que depuis Allègre on nous traite de fainéants, de personnes toujours en vacances. Puis, on voit le salaire, les mutations, la pénibilité du travail... tout cela se règlera par des projets zinnovants en repensant notre logiciel grâce aux padlets qui intéressent les élèves et leur donnent envie de faire le métier de professeur...
C'est un raisonnement des plus stupides. Et il est en vogue aujourd'hui.

Si j'entends encore une phrase comme "les enfants ont changé" , je crois que je saute à la gorge de celui qui la prononce.
Qui éduque les élèves ? Quels choix avons-nous faits ?

Et c'est le Senat qui dit ça ?
Ce monde devient fou.....

C'est drôle à quel point tout dans ce quinquennat est prévisible dès le premier jour.

Zagara a écrit:C'est drôle à quel point tout dans ce quinquennat est prévisible dès le premier jour.

Seul le nombre d'adeptes m'effraie, m'étonne.

Moi j'm'en fous je me serais certainement barrée du MEN avant que tout ça se mette en place.
Tant pis pour les plus jeunes collègues et les enfants, ils avaient qu'à pas avoir des parents assez dépolitisés pour voter la néolibéralisation de la France.
Et dans 15-20 ans tout le monde va se réveiller (15-20 ans après les Anglosaxons qui commencent à revenir sur toutes ces conneries d'ailleurs) en disant "houlala ça marche encore moins bien". On aura eu une génération perdue ; au final, à l'échelle de l'histoire, c'est assez court. Alors autant aller manger des kebabs dans un autre ministère, ou dans le privé, ou à l'étranger, en attendant que l'épidémie de fanatisme politique passe.

Et ce que beaucoup refusent de voir c’est le rouleau compresseur qui avance en transcendant les clivages D/G, en dégradant toujours plus le système. Réformes de droite conservées par la gauche et/ou aggravées. Mais on va me dire que non ce n’est pas possible que la gauche détruise ...eh bien si, elle le fait. En ne revenant pas sur des réformes de droite. Et en ayant dans les cartons une réforme du lycée mais en me jurant la main sur le cœur que non non, il n’y a pas de projet de réforme ...que la gauche, ce n’est pas la droite ...et gnagnagna ...

Spoiler:

Olympias a écrit:Et ce que beaucoup refusent de voir c’est le rouleau compresseur qui avance en transcendant les clivages D/G, en dégradant toujours plus le système. Réformes de droite conservées par la gauche et/ou aggravées. Mais on va me dire que non ce n’est pas possible que la gauche détruise ...eh bien si, elle le fait. En ne revenant pas sur des réformes de droite. Et en ayant dans les cartons une réforme du lycée mais en me jurant la main sur le cœur que non non, il n’y a pas de projet de réforme ...que la gauche, ce n’est pas la droite ...et gnagnagna ...

Spoiler:

C'est mignon de découvrir en 2017-2018 la droitisation du PS, fait majeur dans ce parti depuis au moins 2002. Peut-être qu'il faut bien avoir ce degré d'aveuglement pour pouvoir devenir dircab de NVB.

Rendash a écrit:Et la pondé, c'est pas cool, ça fait du boulot en moins pour ces fainéants de professeurs.

Dans un contexte de tension sur la ressource enseignante, ces dispositions [de pondération] « présentent l’inconvénient d’être fondées sur la diminution du temps de travail devant la classe et d’accroître la tension sur les moyens de remplacement » et créent un besoin de remplacement. Notre collègue Jean-Claude Carle recommandait ainsi d’évaluer et de revoir ces « régimes d’allégement du temps d’enseignement, le cas échéant en compensant leur remise en cause par des avantages statutaires et indemnitaires »

C'est la pente naturelle : puisque personne ne veut être enseignant, il est naturel de vouloir exploiter plus largement la ressource existante.

Rendash a écrit:Quelques réactions :

Olivier Paccaud (LR) a écrit:[...]

...jusqu'ici, ça va, ça m'étonnait de Paccaud ; puis j'ai lu la suite :

Le mouvement national des affectations profite d’abord à ceux qui sont syndiqués et la cogestion doit être reconsidérée.

Ce qui est extraordinaire, c'est que personne ne se rende compte que le cogestionnaire de l'EN, c'est la FCPE.

Dans le cadre des affectations, les syndicats obtiennent-ils des passe-droit ? L'absence de réaction sur ce point me laisse penser que c'est une absurdité, mais pouvez-vous me le confirmer ? (Pour le supérieur, les coteries qui président à certains recrutements discutables, au demeurant assez rares, sont encore plus rarement syndicales).

Rendash a écrit:Bon, pour le reste, rien d'intéressant, des remarques à l'emporte-pièce qui montrent surtout que les gros sacs du Palais du Luxembourg ne connaissent pas grand chose à ce dont on les fait causer.

Il y a évidemment une énorme dose de fantasme sur les avantages indus des enseignants. Mais en règle général, ceux que tu appellent les "gros sacs", et qui souffrent effectivement souvent d'un malheureux embonpoint, sont généralement mieux informés, plus pertinents et moins malveillants que leurs collègues du palais Bourbon ou que les petits marquis de la Cour des Comptes.

Spoiler:

Zagara a écrit:

Olympias a écrit:Et ce que beaucoup refusent de voir c’est le rouleau compresseur qui avance en transcendant les clivages D/G, en dégradant toujours plus le système. Réformes de droite conservées par la gauche et/ou aggravées. Mais on va me dire que non ce n’est pas possible que la gauche détruise ...eh bien si, elle le fait. En ne revenant pas sur des réformes de droite. Et en ayant dans les cartons une réforme du lycée mais en me jurant la main sur le cœur que non non, il n’y a pas de projet de réforme ...que la gauche, ce n’est pas la droite ...et gnagnagna ...

Spoiler:

C'est mignon de découvrir en 2017-2018 la droitisation du PS, fait majeur dans ce parti depuis au moins 2002. Peut-être qu'il faut bien avoir ce degré d'aveuglement pour pouvoir devenir dircab de NVB.

Ne partageant nullement les orientations de la dircab citée qui croit encore être de gauche, j’ai perçu l’évolution libérale du PS depuis pas mal de temps. Donc, je sais parfaitement à quoi m’en tenir.

archeboc a écrit:
Dans le cadre des affectations, les syndicats obtiennent-ils des passe-droit ? L'absence de réaction sur ce point me laisse penser que c'est une absurdité, mais pouvez-vous me le confirmer ? (Pour le supérieur, les coteries qui président à certains recrutements discutables, au demeurant assez rares, sont encore plus rarement syndicales).

Non.

Pour le mouvement classique, collègue syndiqué ou pas, si il doit se voir retirer des points, ce sera réclamé. Et inversement s'il lui en manque. Et puis, concernant les bonifications médicales, dans mon académie, le rectorat est très réticent et n'écoute pas les organisations syndicales. Quant aux postes spécifiques, les syndicats demandent de la transparence, pendant que chefs et inspecteurs essayent de magouiller. En 4 ans (mais d'autres ici pourront dire la même chose avec une expérience beaucoup plus ancienne), je n'ai pas vu l'ombre d'une magouille côté syndical (ni de la part de mon syndicat, ni d'un autre). Par contre, des AFA en tous genres décidées par le rectorat, pour des raisons parfois douteuses, ça oui... Il y a de la co-gestion évidemment, mais pour garantir l'équité de traitement et l'application des circulaires.

Lord Steven a écrit:

Honchamp a écrit:

Bouboule a écrit:

Lord Steven a écrit:Se rendent ils compte un instant qu'en nous rajoutant des obligations ce sera nécessairement au détriment de la qualité de nos cours? Au risque de passer pour un vieux c...., je ne travaillerai pas davantage pour le même traitement, conclusion je recyclerai mes vieux cours et il n'y aura pas plus de deux notes par trimestre.

Je crois qu'ils s'en foutent depuis un moment de la qualité des cours.

Je pense effectivement qu'en haut lieu, la qualité des cours, on s'en fiche.

J'ai peur que vous n'ayez raison mais à l'impossible nul n'est tenu. Je travaille pour vivre et non le contraire. Et j'en serai le premier marri pour mes élèves.

Mais moi aussi cela me désole.
Je suis effarée aussi par le statut éventuel des sorties.
Je pense que quand nous faisons des sorties avec les élèves (ou des voyages), nous semons des graines (qui germeront , ou pas), nous donnons des envies (de métier, de mobilités), bref, nous les ouvrons.
(Perso, en 4ème et 3ème, mes sorties sont toujours dans une grande ville ou en région parisienne, lieux divers, musées, thème évolution de l'urbanisme, etc)

Les chefs n'en voient pas forcément l'utilité.
Le mien ne s'y oppose pas, accepte de financer, mais dit ne pas voir en quoi cela aide à la réussite au DNB !!!! Et il n'impulse pas.
Je dois admettre que quand les profs d'HG sortent toutes les classes de chaque niveau, avec les profs qui accompagnent, cela fait du monde qui n'assure pas ses cours et de la désorganisation. Mais pour nous, cela fait partie du métier !

Ma collectivité territoriale a une petite politique d'aide aux sorties, réduite depuis le changement de majorité.
Mais on arrive encore à "sortir".

Mais s'il faut se remplacer mutuellement, cela va coincer.
J'ai fait un échange avec une Realschule allemande. Les profs devaient remplacer ceux d'entre eux qui partaient en voyage ou en sortie. Leur cheffe acceptait quelques voyages par an, ils n'avaient pas le choix: remplacer, même auprès d'élèves qui n'étaient pas les leurs.
Avec les mêmes profs qui étaient toujours dans les partants.
Moralité : quand nous avons séjourné chez eux, nous avons été boycottés. Aucun de nos élèves ou nous-mêmes n'avons pu aller en immersion. Ambiance à notre égard polie, sans plus.  Pas en tant que "Nous", Français. Mais parce que c'était la manière de protester des "non-partants/remplaçants" allemands.

Là encore, rendre voyages et sorties plus difficiles, en haut lieu, on s'en fiche. Je pense même qu'on s'en félicite.
Qu'un gamin de 5ème ne soit jamais allé à Chambord qui est à 50 KM, ou, en 3ème, à Paris qui est à 2 h, ils s'en tapent...
Chacun chez soi, dans sa catégorie socio-professionnelle ou dans sa ségrégation socio-spatiale, et les vaches seront bien gardées...

Ils sont désespérants, mais le PS de Hollande-NVB l'a été encore plus, car on n'attendait pas ça d'eux.

Comme vous Lord Steven, j'essaie de faire ce que je crois bon , par ailleurs, je n'ai plus énormément d'années à faire, mais il n'empêche que l'avenir de notre système scolaire m'effraie.

Zagara a écrit:Moi j'm'en fous je me serais certainement barrée du MEN avant que tout ça se mette en place.
Tant pis pour les plus jeunes collègues et les enfants, ils avaient qu'à pas avoir des parents assez dépolitisés pour voter la néolibéralisation de la France.
Et dans 15-20 ans tout le monde va se réveiller (15-20 ans après les Anglosaxons qui commencent à revenir sur toutes ces conneries d'ailleurs) en disant "houlala ça marche encore moins bien". On aura eu une génération perdue ; au final, à l'échelle de l'histoire, c'est assez court. Alors autant aller manger des kebabs dans un autre ministère, ou dans le privé, ou à l'étranger, en attendant que l'épidémie de fanatisme politique passe.

C'est inexplicable, la jeunesse de mon époque, donc celle qui a voté à droite était, au contraire trés politisée! Imagine tu aujourd'hui voir distribuer au collége des tracts contre le régime chilien....ou voir la cour du lycée taguée pour prévenir l'exécution de Puig Antich?

Balthazaard a écrit:

Zagara a écrit:Moi j'm'en fous je me serais certainement barrée du MEN avant que tout ça se mette en place.
Tant pis pour les plus jeunes collègues et les enfants, ils avaient qu'à pas avoir des parents assez dépolitisés pour voter la néolibéralisation de la France.
Et dans 15-20 ans tout le monde va se réveiller (15-20 ans après les Anglosaxons qui commencent à revenir sur toutes ces conneries d'ailleurs) en disant "houlala ça marche encore moins bien". On aura eu une génération perdue ; au final, à l'échelle de l'histoire, c'est assez court. Alors autant aller manger des kebabs dans un autre ministère, ou dans le privé, ou à l'étranger, en attendant que l'épidémie de fanatisme politique passe.

C'est inexplicable, la jeunesse de mon époque, donc celle qui a voté à droite était, au contraire trés politisée! Imagine tu aujourd'hui voir distribuer au collége des tracts contre le régime chilien....ou voir la cour du lycée taguée pour prévenir l'exécution de Puig Antich?

Non, en même temps aujourd'hui le rebelle catalan s'appelle Carles Puigdemont (même s'il en reste des post-franquistes)...

Puig Antich a été garroté...Puigdemont risque au plus de la prison avec régime amélioré. Cela dit il reste des causes à défendre.

Rendash a écrit:

Il pourrait être exigé, après une certaine durée d’exercice (par exemple, 10 à 12 ans) dans un même établissement et sauf mobilité fonctionnelle (responsable de discipline, direction d’école dans le premier degré), que les professeurs changent d’établissement au sein de la même ville ou du même bassin de formation.

 Lutain de bougisme.

Ah c'est beau, les Parisiens, ils pensent tous qu'on habite à Paris... Euh sinon un sénateur c'est pas censé être le représentant des territoires? Avec une petite connaissance du terrain?
Parce que tout le monde n'habite pas une ville où il y a plusieurs écoles et encore moins plusieurs établissements secondaires... Je ne voudrais pas être désagréable mais la mut' dans l'autre établissement secondaire de la ville pour moi, c'est de l'autre côté de la cour de ma cité scolaire et j'y vais régulièrement depuis que je suis ici. Les autres établissements secondaires du bassin de formation sont soit des bahuts extrêmement demandés (situés sur le littoral pour la plupart, tout près de la 4 voies vers la Grande Ville pour les autres), soit le petit établissement rural où j'ai passé 10 ans avant d'atterrir ici.
Et pour la mobilité fonctionnelle, j'ai déjà exprimé à mon chef ce que j'en pensais ("plutôt crever") quand il a évoqué les concours de PERDIR. Parce que clairement être coordo de discipline (ce que je suis) ne fait en rien de moi le "chef" de mes camarades de jeu, et donc il n'y a là aucune mobilité "fonctionnelle", je suis prof, je reste prof, je me fais juste suer à assister à plein de réunions, puisque c'est moi qui habite le plus près, c'est tout.

*** de bougisme, comme tu dis.

Pareil pour les députés ou les sénateurs, qu'on leur impose un changement de circonscription à chaque mandat. Histoire de rire un peu.

Balthazaard a écrit:Pareil pour les députés ou les sénateurs, qu'on leur impose un changement de circonscription à chaque mandat. Histoire de rire un peu.

Bof... avec la voiture de fonction et le chauffeur, les frais de restauration et d'hôtel généreusement offert par les contribuables, ce ne sera pas un gros sacrifice.