- Isis39Enchanteur
Ajonc, tu veux dire que ton chef refuse vos demandes de formation ?
- CathEnchanteur
Dans mon académie il n'y a pas de formations, ou presque.
- trompettemarineMonarque
Isis39 a écrit:Ils veulent justement changer les ORS.trompettemarine a écrit:J'avoue ne pas m'y connaître en droit, mais la formation continue (stages zinnovants et compagnie) ne fait pas partie des ORS.
La question est sérieuse, j'ai l'impression qu'il y a là un problème.
Eh bé !
S'ils changent les ORS, qu'en est-il par rapport aux autres catégories sociales qui sont formées sur leur temps de travail ?
-ou alors, il y aura les agrégés et les certifiés qui seront déchargés de cours et les professeurs-nouvelle-génération-exploitée qui devront se former en plus ?
-Pour le coup, j'espère que la solidarité va jouer entre les enseignants de tout poil.
Ces nouveaux professeurs ne tiendront pas 10 ans avant de partir voir ailleurs.
- ElyasEsprit sacré
Paleoprof a écrit:@Elyas : peux-tu développer un peu plus en quoi consiste ce statut ?
Au Québec, après l'équivalent du MEEF, les jeunes professeurs sont des sortes de super-TZR. Ils peuvent être appelés n'importe quand pour enseigner n'importe quelle matière pendant plusieurs années jusqu'à ce qu'ils réussissent à obtenir un recrutement effectué par les établissements. C'est très mal payé. C'est pour ça que lorsque je lis certaines remarques sur les échecs des réformes pédagogiques au Québec, je repense toujours aux conditions de travail et à la formation initiale (sciences de l'éducation et multi-disciplinaire).
A noter aussi qu'à la DGESCO, il y a depuis un an la réflexion de mettre dans les ORS des enseignants du secondaire l'équivalent des 108h des PE. Je regarde ça avec circonspection étant Formateur Académique. A tous les coups, ils vont nous mettre les formations le soir, les mercredis après-midi et pendant les petites vacances (les grandes vacances ont déjà leurs moyens de faire rester les professeurs, les semaines de préparation à l'entrée en 6e / 2de, il y a eu une très forte pression chez nous à ce sujet).
- Isis39Enchanteur
Les profs québécois doivent enseigner n'importe quelle matière ? Et bien l'enseignement doit être d'une rare qualité !
- trompettemarineMonarque
Bref à prévoir :
-pénurie de locaux
-pénurie d'enseignants (vu les conditions)
-pénurie de CDE (jouer aux managers : tous n'ont pas ce souhait-là)
-pénurie de formateurs (vu les horaires et la paie)
-pénurie d'IPR : pourquoi se déplacer dans les établissements où pas un professeur ne ressemblera à l'autre
-suppression des IG (vu que tout va se faire par le dasen et le recteur au niveau du -3/+3) dans nos nouvelles régions (si j'ai bien compris un précédent fil)
-Faut éviter la pénurie de BAFA...
parce qu'il n'est pas encore prévu de pénurie d'élèves.
(Et encore : on va tous redevenir précepteurs pour les gosses de riches)
-pénurie de locaux
-pénurie d'enseignants (vu les conditions)
-pénurie de CDE (jouer aux managers : tous n'ont pas ce souhait-là)
-pénurie de formateurs (vu les horaires et la paie)
-pénurie d'IPR : pourquoi se déplacer dans les établissements où pas un professeur ne ressemblera à l'autre
-suppression des IG (vu que tout va se faire par le dasen et le recteur au niveau du -3/+3) dans nos nouvelles régions (si j'ai bien compris un précédent fil)
-Faut éviter la pénurie de BAFA...
parce qu'il n'est pas encore prévu de pénurie d'élèves.
(Et encore : on va tous redevenir précepteurs pour les gosses de riches)
- ElyasEsprit sacré
Isis39 a écrit:Les profs québécois doivent enseigner n'importe quelle matière ? Et bien l'enseignement doit être d'une rare qualité !
De ce qu'on m'a dit. Je préfère laisser à vérification parce que ça m'avait étonné. Mais j'ai vu des cours de leur équivalent du MEEF et j'ai été traumatisé en histoire.
- BoubouleDoyen
Elyas a écrit:Paleoprof a écrit:@Elyas : peux-tu développer un peu plus en quoi consiste ce statut ?
Au Québec, après l'équivalent du MEEF, les jeunes professeurs sont des sortes de super-TZR. Ils peuvent être appelés n'importe quand pour enseigner n'importe quelle matière pendant plusieurs années jusqu'à ce qu'ils réussissent à obtenir un recrutement effectué par les établissements. C'est très mal payé. C'est pour ça que lorsque je lis certaines remarques sur les échecs des réformes pédagogiques au Québec, je repense toujours aux conditions de travail et à la formation initiale (sciences de l'éducation et multi-disciplinaire).
A noter aussi qu'à la DGESCO, il y a depuis un an la réflexion de mettre dans les ORS des enseignants du secondaire l'équivalent des 108h des PE. Je regarde ça avec circonspection étant Formateur Académique. A tous les coups, ils vont nous mettre les formations le soir, les mercredis après-midi et pendant les petites vacances (les grandes vacances ont déjà leurs moyens de faire rester les professeurs, les semaines de préparation à l'entrée en 6e / 2de, il y a eu une très forte pression chez nous à ce sujet).
Les collègues québécois avec lesquels j'avais discuté lors de vacances m'avaient parlé de salaires de plus de 4000€. Je trouvais qu'ils enseignaient des notions plus approfondies en physique-chimie mais c'était la tranche d'âge 1ère-T.
- ElyasEsprit sacré
Bouboule a écrit:Elyas a écrit:Paleoprof a écrit:@Elyas : peux-tu développer un peu plus en quoi consiste ce statut ?
Au Québec, après l'équivalent du MEEF, les jeunes professeurs sont des sortes de super-TZR. Ils peuvent être appelés n'importe quand pour enseigner n'importe quelle matière pendant plusieurs années jusqu'à ce qu'ils réussissent à obtenir un recrutement effectué par les établissements. C'est très mal payé. C'est pour ça que lorsque je lis certaines remarques sur les échecs des réformes pédagogiques au Québec, je repense toujours aux conditions de travail et à la formation initiale (sciences de l'éducation et multi-disciplinaire).
A noter aussi qu'à la DGESCO, il y a depuis un an la réflexion de mettre dans les ORS des enseignants du secondaire l'équivalent des 108h des PE. Je regarde ça avec circonspection étant Formateur Académique. A tous les coups, ils vont nous mettre les formations le soir, les mercredis après-midi et pendant les petites vacances (les grandes vacances ont déjà leurs moyens de faire rester les professeurs, les semaines de préparation à l'entrée en 6e / 2de, il y a eu une très forte pression chez nous à ce sujet).
Les collègues québécois avec lesquels j'avais discuté lors de vacances m'avaient parlé de salaires de plus de 4000€. Je trouvais qu'ils enseignaient des notions plus approfondies en physique-chimie mais c'était la tranche d'âge 1ère-T.
C'est possible. La question est de savoir s'il n'y a pas des statuts différents en fonction du niveau et du type d'établissement. Je soupçonne un système à l'américaine avec leurs écoles publiques jusqu'à ce qu'ils nomment "college" mais je ne connais pas assez. J'ai juste eu une présentation rapide et peu étayée. Mais ayant vu des cours de formation initiale, ça m'a semblé cohérent. Il doit y avoir plusieurs statuts. Bref, si un Québécois passe dans le coin
- SulfolobusÉrudit
Bah tu le seras sur ton temps de travail puisque tes horaires légaux de travail ne se limitent pas aux cours de cours que tu donnes.trompettemarine a écrit:
S'ils changent les ORS, qu'en est-il par rapport aux autres catégories sociales qui sont formées sur leur temps de travail ?
Tu seras formé le vendredi aprem si tu n'as pas cours le vendredi aprem et ton collègue qui a cours le vendredi aprem le sera le mardi matin, demi-journée sur laquelle il n'a pas cours.
Aure solution : les congés, sachant que la durée légale est de 5 semaines et qu'une année scolaire en contient bien plus, il est facile de vous les coller pendant les vacances des élèves.
Pour des raisons d'organisation, je ne serai pas surprise qu'ils choisissent la seconde solution.
- ElyasEsprit sacré
Sulfolobus a écrit:Bah tu le seras sur ton temps de travail puisque tes horaires légaux de travail ne se limitent pas aux cours de cours que tu donnes.trompettemarine a écrit:
S'ils changent les ORS, qu'en est-il par rapport aux autres catégories sociales qui sont formées sur leur temps de travail ?
Tu seras formé le vendredi aprem si tu n'as pas cours le vendredi aprem et ton collègue qui a cours le vendredi aprem le sera le mardi matin, demi-journée sur laquelle il n'a pas cours.
Aure solution : les congés, sachant que la durée légale est de 5 semaines et qu'une année scolaire en contient bien plus, il est facile de vous les coller pendant les vacances des élèves.
Pour des raisons d'organisation, je ne serai pas surprise qu'ils choisissent la seconde solution.
La 1re version est impossible en l'état de la situation actuelle pour des dizaines de raisons logistiques (déjà, je me demande comment les agents administratifs pourraient gérer ça alors qu'ils sont déjà dépassés dans mon Académie). Le truc que je vois gros comme un éléphant, c'est que les ESPE soient missionnés pour cela avec annexion des FA (et là, je dis en tant que FA : AU SECOUUUUUUUUUUUUUUURS !).
- PaleoprofFidèle du forum
Merci pour les explications.
Je peine à imaginer la pluri disciplinaritė mise en oeuvre au pied levé. On peut avoir une vraie appétence pour d'autres disciplines que celle dans laquelle on a décroché le CAPES (ou celles au pluriel pour le CAPET), et même de réelles connaissances souvent acquises par simple curiosité d'esprit ou par "amour" sincère pour certains domaines , mais de là à enseigner la discipline......!
Comment produire un enseignement de qualité dans ces conditions? On mène nos jeunes et donc notre nation droit vers le mur.
Je peine à imaginer la pluri disciplinaritė mise en oeuvre au pied levé. On peut avoir une vraie appétence pour d'autres disciplines que celle dans laquelle on a décroché le CAPES (ou celles au pluriel pour le CAPET), et même de réelles connaissances souvent acquises par simple curiosité d'esprit ou par "amour" sincère pour certains domaines , mais de là à enseigner la discipline......!
Comment produire un enseignement de qualité dans ces conditions? On mène nos jeunes et donc notre nation droit vers le mur.
_________________
Je construis ma suite......
- BoubouleDoyen
Elyas a écrit:Bouboule a écrit:Elyas a écrit:Paleoprof a écrit:@Elyas : peux-tu développer un peu plus en quoi consiste ce statut ?
Au Québec, après l'équivalent du MEEF, les jeunes professeurs sont des sortes de super-TZR. Ils peuvent être appelés n'importe quand pour enseigner n'importe quelle matière pendant plusieurs années jusqu'à ce qu'ils réussissent à obtenir un recrutement effectué par les établissements. C'est très mal payé. C'est pour ça que lorsque je lis certaines remarques sur les échecs des réformes pédagogiques au Québec, je repense toujours aux conditions de travail et à la formation initiale (sciences de l'éducation et multi-disciplinaire).
A noter aussi qu'à la DGESCO, il y a depuis un an la réflexion de mettre dans les ORS des enseignants du secondaire l'équivalent des 108h des PE. Je regarde ça avec circonspection étant Formateur Académique. A tous les coups, ils vont nous mettre les formations le soir, les mercredis après-midi et pendant les petites vacances (les grandes vacances ont déjà leurs moyens de faire rester les professeurs, les semaines de préparation à l'entrée en 6e / 2de, il y a eu une très forte pression chez nous à ce sujet).
Les collègues québécois avec lesquels j'avais discuté lors de vacances m'avaient parlé de salaires de plus de 4000€. Je trouvais qu'ils enseignaient des notions plus approfondies en physique-chimie mais c'était la tranche d'âge 1ère-T.
C'est possible. La question est de savoir s'il n'y a pas des statuts différents en fonction du niveau et du type d'établissement. Je soupçonne un système à l'américaine avec leurs écoles publiques jusqu'à ce qu'ils nomment "college" mais je ne connais pas assez. J'ai juste eu une présentation rapide et peu étayée. Mais ayant vu des cours de formation initiale, ça m'a semblé cohérent. Il doit y avoir plusieurs statuts. Bref, si un Québécois passe dans le coin
Peut-être à voir avec les Cégeps, je n'ai jamais creusé leur système.
- BoubouleDoyen
Paleoprof a écrit:Merci pour les explications.
Je peine à imaginer la pluri disciplinaritė mise en oeuvre au pied levé. On peut avoir une vraie appétence pour d'autres disciplines que celle dans laquelle on a décroché le CAPES (ou celles au pluriel pour le CAPET), et même de réelles connaissances souvent acquises par simple curiosité d'esprit ou par "amour" sincère pour certains domaines , mais de là à enseigner la discipline......!
Comment produire un enseignement de qualité dans ces conditions? On mène nos jeunes et donc notre nation droit vers le mur.
Le problème c'est que c'est déjà sinistré dans certaines disciplines alors quand le niveau est collège/seconde, ce n'est pas forcément si difficile de faire un remplacement dans une discipline à côté quand on a une grosse formation initiale (et c'est là que ça capotera pour l'avenir) et ça peut même améliorer le suivi des élèves si on remplace dans la même classe mais ça ne peut donc qu'être du cas par cas.
- SulfolobusÉrudit
Oui c'est pour cela qu'ils choisiront je pense l'option vacances qui est beaucoup beaucoup plus simple à gérer administrativement.Elyas a écrit:
La 1re version est impossible en l'état de la situation actuelle pour des dizaines de raisons logistiques (déjà, je me demande comment les agents administratifs pourraient gérer ça alors qu'ils sont déjà dépassés dans mon Académie). Le truc que je vois gros comme un éléphant, c'est que les ESPE soient missionnés pour cela avec annexion des FA (et là, je dis en tant que FA : AU SECOUUUUUUUUUUUUUUURS !).
Ou alors, ils font le calendrier des formations (et les inscriptions) avant que les établissements face les emplois du temps et disent aux établissement de se débrouiller avec. Mais je n'y crois pas trop non plus. L'option vacances me parait immensément plus simple. Cela me surprendrait qu'ils touchent à Noël, mais la Toussaint, Pâques et Février sont de bonnes cibles. D'autant plus que nombre de français n'ont pas de vacances à ces périodes là et ne trouveront pas choquant du tout que les enseignants travaillent à ce moment là.
Il n'y a avait pas non plus des projets de réformes de la date des vacances d'été ?
- Isis39Enchanteur
C'est quoi une discipline à côté ? Et une grosse formation initiale ?Bouboule a écrit:Paleoprof a écrit:Merci pour les explications.
Je peine à imaginer la pluri disciplinaritė mise en oeuvre au pied levé. On peut avoir une vraie appétence pour d'autres disciplines que celle dans laquelle on a décroché le CAPES (ou celles au pluriel pour le CAPET), et même de réelles connaissances souvent acquises par simple curiosité d'esprit ou par "amour" sincère pour certains domaines , mais de là à enseigner la discipline......!
Comment produire un enseignement de qualité dans ces conditions? On mène nos jeunes et donc notre nation droit vers le mur.
Le problème c'est que c'est déjà sinistré dans certaines disciplines alors quand le niveau est collège/seconde, ce n'est pas forcément si difficile de faire un remplacement dans une discipline à côté quand on a une grosse formation initiale (et c'est là que ça capotera pour l'avenir) et ça peut même améliorer le suivi des élèves si on remplace dans la même classe mais ça ne peut donc qu'être du cas par cas.
- SulfolobusÉrudit
Isis39 a écrit:
C'est quoi une discipline à côté ? Et une grosse formation initiale ?
Bah par exemple à la fac, j'ai enseigné des probas pour étudiants biologistes et de la physique pour le même type d'étudiants. A priori, si je suis capable de le faire à la fac, je devrais être capable de le faire en lycée.
Les physiciens et les chimistes utilisent énormément de maths : s'ils savent appliquer les théorèmes en physique et apprendre aux élèves à les utiliser, ils devraient être capables d'apprendre aux élèves à les utiliser en cours de maths aussi.
Tu as aussi des chapitres qui à une époque étaient étudiés tant en PC et en SVT. Bon si les deux types d'enseignants savaient l'enseigner il y a 10 ans, a priori, il n'y a pas de raisons de penser que ça ne soit plus le cas aujourd'hui.
Bon, le truc, c'est que même si le côté outils/techniques doit pouvoir se faire si l'enseignant a eu une formation solide dans les disciplines liées (ce n'est malheureusement pas toujours le cas), ça le fait beaucoup moins pour la vision d'ensemble et le recul. Il y a une différence entre être enseignant et savoir faire un soutien ponctuel.
- cassiopellaNiveau 9
J'ai une question: que faites vous le mercredi? Pourquoi le mercredi ne peut pas être une vrai journée d'étude comme les 4 autres jours de la semaine?
Sinon, il y a certes des gros soucis de fonctionnement du système comme mentionné. Et certains objectifs de la nouvelle réforme sont bons:
Sinon, il y a certes des gros soucis de fonctionnement du système comme mentionné. Et certains objectifs de la nouvelle réforme sont bons:
Mais la réalisation... Comme d'habitude? En tout cas ce ne sont pas les économistes du Science Po Paris qui vont proposer quelques choses d’intéressant. Ils n'ont aucune idée de la vie réelle des gens.- obligation de remplacer les collègues absents
- temps de formation uniquement à distance ou hors des horaires de classe (5 jours dans les obligations de service)
- contrat de travail de droit privé
- obligation de rattraper les cours quand une classe est absente ou accompagnement sortie/voyage
_________________
Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
- BoubouleDoyen
Isis39 a écrit:C'est quoi une discipline à côté ? Et une grosse formation initiale ?Bouboule a écrit:Paleoprof a écrit:Merci pour les explications.
Je peine à imaginer la pluri disciplinaritė mise en oeuvre au pied levé. On peut avoir une vraie appétence pour d'autres disciplines que celle dans laquelle on a décroché le CAPES (ou celles au pluriel pour le CAPET), et même de réelles connaissances souvent acquises par simple curiosité d'esprit ou par "amour" sincère pour certains domaines , mais de là à enseigner la discipline......!
Comment produire un enseignement de qualité dans ces conditions? On mène nos jeunes et donc notre nation droit vers le mur.
Le problème c'est que c'est déjà sinistré dans certaines disciplines alors quand le niveau est collège/seconde, ce n'est pas forcément si difficile de faire un remplacement dans une discipline à côté quand on a une grosse formation initiale (et c'est là que ça capotera pour l'avenir) et ça peut même améliorer le suivi des élèves si on remplace dans la même classe mais ça ne peut donc qu'être du cas par cas.
En sciences quand tu as fait une CPGE puis une école ou un magistère, tu n'as pas trop de mal à gérer physique ou maths au niveau secondaire.
Une discipline "à côté" c'est parce que je ne trouve pas de meilleure expression pour qualifier ceux qui ont suivi des cursus pluridisciplinaires solides.
- SulfolobusÉrudit
Ça c'est une ânerie : pour bien enseigner il faut un suivi, pas un recours ponctuel. L'élève va très peu bénéficier d'un cours ponctuel donné par un autre enseignant sans concertation préalable (en règle générale, on en prévoit pas de tomber malade). Par contre, ça alourdit la charge des enseignants.cassiopella a écrit:
- obligation de remplacer les collègues absents
À la condition que tu puisses mettre un véto sur la sortie/voyage du collègue si aucune solution de rattrapage convenable pour toi n'a été trouvée, pourquoi pas. Mais sinon, c'est n'importe quoi. Tu as un service, tu t'organises vis-à-vis de ce service, je ne vois pas de quel droit les collègues et/ou l'administration pourraient te le changer parce que ça les arrange de coller aux élèves un cours " apprendre à traverser la route" sur ton heure de cours.
- obligation de rattraper les cours quand une classe est absente ou accompagnement sortie/voyage
Et si un prof veut faire une sortie, c'est à lui de se débrouiller pour que ses collègues ne pâtissent de sa sortie. C'est quand même du respect de base pour le travail des collègues en question.
Edit : correction de la citation : j'avais cité le mauvais item
- Isis39Enchanteur
Bouboule a écrit:Isis39 a écrit:C'est quoi une discipline à côté ? Et une grosse formation initiale ?Bouboule a écrit:Paleoprof a écrit:Merci pour les explications.
Je peine à imaginer la pluri disciplinaritė mise en oeuvre au pied levé. On peut avoir une vraie appétence pour d'autres disciplines que celle dans laquelle on a décroché le CAPES (ou celles au pluriel pour le CAPET), et même de réelles connaissances souvent acquises par simple curiosité d'esprit ou par "amour" sincère pour certains domaines , mais de là à enseigner la discipline......!
Comment produire un enseignement de qualité dans ces conditions? On mène nos jeunes et donc notre nation droit vers le mur.
Le problème c'est que c'est déjà sinistré dans certaines disciplines alors quand le niveau est collège/seconde, ce n'est pas forcément si difficile de faire un remplacement dans une discipline à côté quand on a une grosse formation initiale (et c'est là que ça capotera pour l'avenir) et ça peut même améliorer le suivi des élèves si on remplace dans la même classe mais ça ne peut donc qu'être du cas par cas.
En sciences quand tu as fait une CPGE puis une école ou un magistère, tu n'as pas trop de mal à gérer physique ou maths au niveau secondaire.
Une discipline "à côté" c'est parce que je ne trouve pas de meilleure expression pour qualifier ceux qui ont suivi des cursus pluridisciplinaires solides.
J'ai fait des études d'histoire et beaucoup de géographie et j'enseigne justement ces deux disciplines. Je n'ai pas de discipline à côté. Juste l'EMC pour laquelle j'ai dû me former seule.
Il n'y a pas d'autre discipline que je pourrais enseigner.
- henrietteMédiateur
Si on doit rattraper les cours non assurés alors qu'on accompagne une sortie ou un voyage, donc qu'on travaille déjà, il s'agit alors d'exiger un travail non rémunéré. Je ne pense pas que cela puisse être légal, si ?
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- BoubouleDoyen
Isis39 a écrit:Bouboule a écrit:Isis39 a écrit:C'est quoi une discipline à côté ? Et une grosse formation initiale ?Bouboule a écrit:
Le problème c'est que c'est déjà sinistré dans certaines disciplines alors quand le niveau est collège/seconde, ce n'est pas forcément si difficile de faire un remplacement dans une discipline à côté quand on a une grosse formation initiale (et c'est là que ça capotera pour l'avenir) et ça peut même améliorer le suivi des élèves si on remplace dans la même classe mais ça ne peut donc qu'être du cas par cas.
En sciences quand tu as fait une CPGE puis une école ou un magistère, tu n'as pas trop de mal à gérer physique ou maths au niveau secondaire.
Une discipline "à côté" c'est parce que je ne trouve pas de meilleure expression pour qualifier ceux qui ont suivi des cursus pluridisciplinaires solides.
J'ai fait des études d'histoire et beaucoup de géographie et j'enseigne justement ces deux disciplines. Je n'ai pas de discipline à côté. Juste l'EMC pour laquelle j'ai dû me former seule.
Il n'y a pas d'autre discipline que je pourrais enseigner.
Je n'ai pas dit que c'était le cas de tout le monde. J'ai même dit que c'était incompatible avec la plupart des formations initiales (et avec l'état d'esprit des enseignants).
- Isis39Enchanteur
Bouboule a écrit:Isis39 a écrit:Bouboule a écrit:Isis39 a écrit:
C'est quoi une discipline à côté ? Et une grosse formation initiale ?
En sciences quand tu as fait une CPGE puis une école ou un magistère, tu n'as pas trop de mal à gérer physique ou maths au niveau secondaire.
Une discipline "à côté" c'est parce que je ne trouve pas de meilleure expression pour qualifier ceux qui ont suivi des cursus pluridisciplinaires solides.
J'ai fait des études d'histoire et beaucoup de géographie et j'enseigne justement ces deux disciplines. Je n'ai pas de discipline à côté. Juste l'EMC pour laquelle j'ai dû me former seule.
Il n'y a pas d'autre discipline que je pourrais enseigner.
Je n'ai pas dit que c'était le cas de tout le monde. J'ai même dit que c'était incompatible avec la plupart des formations initiales (et avec l'état d'esprit des enseignants).
Malheureusement les sénateurs ne pensent pas comme toi. Régulièrement revient l'idée que les profs d'HGEMC devrait enseigner le français. J'en suis bien incapable.
- Volo'Neoprof expérimenté
Isis39 a écrit:Bouboule a écrit:Isis39 a écrit:Bouboule a écrit:
En sciences quand tu as fait une CPGE puis une école ou un magistère, tu n'as pas trop de mal à gérer physique ou maths au niveau secondaire.
Une discipline "à côté" c'est parce que je ne trouve pas de meilleure expression pour qualifier ceux qui ont suivi des cursus pluridisciplinaires solides.
J'ai fait des études d'histoire et beaucoup de géographie et j'enseigne justement ces deux disciplines. Je n'ai pas de discipline à côté. Juste l'EMC pour laquelle j'ai dû me former seule.
Il n'y a pas d'autre discipline que je pourrais enseigner.
Je n'ai pas dit que c'était le cas de tout le monde. J'ai même dit que c'était incompatible avec la plupart des formations initiales (et avec l'état d'esprit des enseignants).
Malheureusement les sénateurs ne pensent pas comme toi. Régulièrement revient l'idée que les profs d'HGEMC devrait enseigner le français. J'en suis bien incapable.
Et on fait rentrer tout ça dans un programme ? :3 Joie.
Une épreuve de Français-HG-EMC... ?
- cassiopellaNiveau 9
Je n'ai pas compris ton premier point. J'ai compris la réforme dans ce sens: une classe doit avoir X heures/an pour une matière donnée. Ces heures doivent être enseignées. Donc pas de formation pendant ces heures là. Si un professeur fait 4h lundi de 9h à 12h et de 14h à 16h, il ne peut pas suivre une formation pendant ces heures là.Sulfolobus a écrit:Ça c'est une ânerie : pour bien enseigner il faut un suivi, pas un recours ponctuel. L'élève va très peu bénéficier d'un cours ponctuel donné par un autre enseignant sans concertation préalable (en règle générale, on en prévoit pas de tomber malade). Par contre, ça alourdit la charge des enseignants.cassiopella a écrit:
- temps de formation uniquement à distance ou hors des horaires de classe (5 jours dans les obligations de service)
À la condition que tu puisses mettre un véto sur la sortie/voyage du collègue si aucune solution de rattrapage convenable pour toi n'a été trouvée, pourquoi pas. Mais sinon, c'est n'importe quoi. Tu as un service, tu t'organises vis-à-vis de ce service, je ne vois pas de quel droit les collègues et/ou l'administration pourraient te le changer parce que ça les arrange de coller aux élèves un cours " apprendre à traverser la route" sur ton heure de cours.
- obligation de rattraper les cours quand une classe est absente ou accompagnement sortie/voyage
Et si un prof veut faire une sortie, c'est à lui de se débrouiller pour que ses collègues ne pâtissent de sa sortie. C'est quand même du respect de base pour le travail des collègues en question.
Je suis d'accord avec ton deuxième point. Ces sorties doivent se faire soit en dehors du cours, soit être programmé avant septembre.
Est-ce que vous êtes obligé d'accompagner la classe? Les cours ne doivent pas être remplacé par les sorties des classes.henriette a écrit:Si on doit rattraper les cours non assurés alors qu'on accompagne une sortie ou un voyage, donc qu'on travaille déjà, il s'agit alors d'exiger un travail non rémunéré. Je ne pense pas que cela puisse être légal, si ?
_________________
Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
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