- New ZealandNiveau 9
Il y a des propositions qui me plaisent, mais ils ne parlent pas des reconversions (mon cas). Je n'ai pas envie de passer 3 ans en formation sur le terrain avec un salaire de misère.
Plus généralement, j'ai bien aimé l'idée de la formation obligatoire de 5 jours car elle est rémunérée, d'autant qu'ils insistent bien sur l'inutilité et l'indigence de la plupart des formations actuelles. Mais pas sûre que le gouvernement les suive sur la rémunération de la formation. Enfin, s'ils pouvaient développer des formations en ligne intéressantes, ce serait déjà bien, ça éviterait aux enseignants de réaliser eux-mêmes les recherches (chronophage). Ils souhaitent également une refonte des ESPE. Globalement, la formation en prend pour son grade !
Ils souhaitent la bivalence mais ne parlent pas de la formation nécessaire à cette bivalence. Je me vois mal enseigner autre chose que l'anglais dans le 2nd degré sans formation universitaire, disciplinaire et didactique.
Je n'ai pas compris ce qu'ils entendent par "décloisonnement entre le premier et le second degré" (dernier paragraphe). Ça se fait déjà au sein des ULIS, non ? Je ne vois pas de quoi ils parlent.
Je trouve qu'il y a contradiction entre le fait que le mouvement des enseignants participe "de la perte d'attractivité" du métier et l'introduction d'une obligation de mobilité. Cela dit, il existe bel et bien des déserts éducatifs, donc je comprends leurs propositions. Le problème, c'est que la mise en oeuvre serait mal faite, comme d'habitude. Et "Passer d’une gestion de masse à une gestion individualisée et de proximité", ça veut dire recrutement par le CDE, non ?
"Concentrer les futurs efforts de revalorisation du traitement sur le début de carrière" : Mais je rêve...
J'ai bien aimé ça :"Les conditions matérielles de travail des professeurs ne sont pas à la hauteur de leur investissement, notamment en matière informatique et d’espaces de travail." Mais de là à ce que ce soit suivi par le gouvernement...
Ils souhaitent l'annualisation du temps de travail. Quelqu'un pourrait m'expliquer en quoi annualiser le temps de travail serait bénéfique pour les élèves ? Le professeur devrait rattraper ses cours en cas d'arrêt maladie ? En cas de voyage scolaire ? Autre(s) raison(s) ?
"calibrage académique des concours de recrutement," ça veut dire faire comme pour les PE ?
Plus généralement, j'ai bien aimé l'idée de la formation obligatoire de 5 jours car elle est rémunérée, d'autant qu'ils insistent bien sur l'inutilité et l'indigence de la plupart des formations actuelles. Mais pas sûre que le gouvernement les suive sur la rémunération de la formation. Enfin, s'ils pouvaient développer des formations en ligne intéressantes, ce serait déjà bien, ça éviterait aux enseignants de réaliser eux-mêmes les recherches (chronophage). Ils souhaitent également une refonte des ESPE. Globalement, la formation en prend pour son grade !
Ils souhaitent la bivalence mais ne parlent pas de la formation nécessaire à cette bivalence. Je me vois mal enseigner autre chose que l'anglais dans le 2nd degré sans formation universitaire, disciplinaire et didactique.
Je n'ai pas compris ce qu'ils entendent par "décloisonnement entre le premier et le second degré" (dernier paragraphe). Ça se fait déjà au sein des ULIS, non ? Je ne vois pas de quoi ils parlent.
Je trouve qu'il y a contradiction entre le fait que le mouvement des enseignants participe "de la perte d'attractivité" du métier et l'introduction d'une obligation de mobilité. Cela dit, il existe bel et bien des déserts éducatifs, donc je comprends leurs propositions. Le problème, c'est que la mise en oeuvre serait mal faite, comme d'habitude. Et "Passer d’une gestion de masse à une gestion individualisée et de proximité", ça veut dire recrutement par le CDE, non ?
"Concentrer les futurs efforts de revalorisation du traitement sur le début de carrière" : Mais je rêve...
J'ai bien aimé ça :"Les conditions matérielles de travail des professeurs ne sont pas à la hauteur de leur investissement, notamment en matière informatique et d’espaces de travail." Mais de là à ce que ce soit suivi par le gouvernement...
Ils souhaitent l'annualisation du temps de travail. Quelqu'un pourrait m'expliquer en quoi annualiser le temps de travail serait bénéfique pour les élèves ? Le professeur devrait rattraper ses cours en cas d'arrêt maladie ? En cas de voyage scolaire ? Autre(s) raison(s) ?
"calibrage académique des concours de recrutement," ça veut dire faire comme pour les PE ?
- celitianSage
New Zealand a écrit:Il y a des propositions qui me plaisent, mais ils ne parlent pas des reconversions (mon cas). Je n'ai pas envie de passer 3 ans en formation sur le terrain avec un salaire de misère.
Plus généralement, j'ai bien aimé l'idée de la formation obligatoire de 5 jours car elle est rémunérée, d'autant qu'ils insistent bien sur le fait de l'inutilité et de l'indigence de la plupart des formations actuelles. Mais pas sûre que le gouvernement les suive sur la rémunération de la formation. Enfin, s'ils pouvaient développer des formations en ligne intéressantes, ce serait déjà bien, ça éviterait aux enseignants de réaliser eux-mêmes les recherches (chronophage). Ils souhaitent également une refonte des ESPE. Globalement, la formation en prend pour son grade !
Ils souhaitent la bivalence mais ne parlent pas de la formation nécessaire à cette bivalence. Je me vois mal enseigner autre chose que l'anglais dans le 2nd degré sans formation universitaire, disciplinaire et didactique.
Je n'ai pas compris ce qu'ils entendent par "décloisonnement entre le premier et le second degré" (dernier paragraphe). Ça se fait déjà au sein des ULIS, non ? Je ne vois pas de quoi ils parlent.
Je trouve qu'il y a contradiction entre le fait que le mouvement des enseignants participe "de la perte d'attractivité" du métier et l'introduction d'une obligation de mobilité. Cela dit, il existe bel et bien des déserts éducatifs, donc je comprends leurs propositions. Le problème, c'est que la mise en oeuvre serait mal faite, comme d'habitude. Et "Passer d’une gestion de masse à une gestion individualisée et de proximité", ça veut dire recrutement par le CDE, non ?
"Concentrer les futurs efforts de revalorisation du traitement sur le début de carrière" : Mais je rêve...
J'ai bien aimé ça :"Les conditions matérielles de travail des professeurs ne sont pas à la hauteur de leur investissement, notamment en matière informatique et d’espaces de travail." Mais de là à ce que ce soit suivi par le gouvernement...
Ils souhaitent l'annualisation du temps de travail. Quelqu'un pourrait m'expliquer en quoi annualiser le temps de travail serait bénéfique pour les élèves ? Le professeur devrait rattraper ses cours en cas d'arrêt maladie ? En cas de voyage scolaire ? Autre(s) raison(s) ?
"calibrage académique des concours de recrutement," ça veut dire faire comme pour les PE ?
C'est pas plutôt indemnisée ? donc on te rembourse les frais de déplacement et la moitié des repas, surtout que je suis persuadée que les formations se feront majoritairement à distance donc pas de frais à rembourser.
Cela donne l'impression que les certifiés et les PE seront "un corps unique".
Pour l'annualisation, il faut savoir que dans certaines formations il y a des stages qui font "sauter" des heures de cours professeurs (en pro, en bts, en iut).
- trompettemarineMonarque
New Zealand a écrit:lessay a écrit:http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/201807/le_metier_denseignant.html
C’est quasiment fait...
Je n'ai pas encore lu la note de synthèse pour "renouer avec l'attractivité" du métier d'enseignant, mais je trouve édifiante la première réponse, surtout ce qui est en gras:
"Dans les différentes rencontres que nous avons eues avec les acteurs de l’enseignement, la rémunération, les conditions de travail, la gestion des carrières et la formation sont pointées du doigt. Mais ce qui nous semble le plus révélateur et qui peut expliquer les raisons du "non choix" de ce métier, c’est le décalage croissant entre les jeunes du XXIème siècle et un cadre d’exercice peu en phase avec leurs aspirations."
C'est sûr que "la rémunération, les conditions de travail, la gestion des carrières et la formation", c'est accessoire...
C'est la grande mode dans les propos de certains IPR : nous sommes poussiéreux, tout est de notre faute, les enfants ont changé.
Il ne vient pas à l'idée que le métier de professeur n'est plus choisi parce que depuis Allègre on nous traite de fainéants, de personnes toujours en vacances. Puis, on voit le salaire, les mutations, la pénibilité du travail... tout cela se règlera par des projets zinnovants en repensant notre logiciel grâce aux padlets qui intéressent les élèves et leur donnent envie de faire le métier de professeur...
C'est un raisonnement des plus stupides. Et il est en vogue aujourd'hui.
Si j'entends encore une phrase comme "les enfants ont changé" , je crois que je saute à la gorge de celui qui la prononce.
Qui éduque les élèves ? Quels choix avons-nous faits ?
- Archie LeachNiveau 2
New Zealand a écrit:Je n'ai pas compris ce qu'ils entendent par "décloisonnement entre le premier et le second degré" (dernier paragraphe). Ça se fait déjà au sein des ULIS, non ? Je ne vois pas de quoi ils parlent.
Facile : les collègues PE pourront venir enseigner en collège. Et théoriquement, les Certifiés et Agrégés pourront aller enseigner en primaire, mais ce n'est pas ça qui les intéresse. Les PE doivent 24 heures de cours, et avec eux, on n'est même plus dans la bivalence, mais dans l'omnivalence . On pourra leur faire enseigner n'importe quelle matière ! Même l'anglais, vu qu'ils se le tartinent déjà dans le primaire et généralement sans formation. Tout bénef ! Et avec la réforme de :censure: de notre phare de la pensée, j'ai nommé Najat Vallaud-Belkacem, qui a vu la création d'un cycle 3 à cheval sur le primaire et le secondaire, la 6e constituant la dernière année de ce cycle, tout est déjà prêt ! On pourrait d'ailleurs imaginer des CDE qui choisiraient de ne nommer QUE des PE en 6e s'ils en avaient la possibilité ! Why not ? Tout est possible avec ce nouveau système, puisque ce qui est visé, c'est la garderie universelle à très très bas coût pour les enfants des pauvres et des pas-très-riches. Les autres (comprendre : les rejetons des premiers de cordée) iront dans des établissements privés d'élite, français ou étrangers, financés par les comptes en banque bien fournis de papa et maman.
On va peut-être dire que j'ai mauvais esprit mais c'est comme ça que je le vois.
- New ZealandNiveau 9
celitian a écrit:
C'est pas plutôt indemnisée ? donc on te rembourse les frais de déplacement et la moitié des repas, surtout que je suis persuadée que les formations se feront majoritairement à distance donc pas de frais à rembourser.
Cela donne l'impression que les certifiés et les PE seront "un corps unique".
Pour l'annualisation, il faut savoir que dans certaines formations il y a des stages qui font "sauter" des heures de cours professeurs (en pro, en bts, en iut).
Ah ! oui, c'est ça !
- BoubouleDoyen
Paleoprof a écrit:@Bouboule : je n'ai pas été précise dans ma question. Du cas par cas dans le statut et les missions des enseignants, penses tu sincèrement que ce soit possible?
Moi pas. L'EN taille dans la masse, gère tout le monde pareillement, et se fiche des individualités. De plus, nous sommes plusieurs centaines de milliers, c'est impossible, même avec une gestion humaine "au plus près"? Sauf si c'est le CDE qui gère toutes les missions, comme en entreprise privée, où il existe néanmoins le cadre général du code du travail. Est ce cela que tu veux dire?
Les CDE sont-ils prêts à ça ?
Non, pas de cas par cas dans le statut, Bercy trouve d'ailleurs qu'il y en a trop. On s'est effectivement mal compris.
Je remarque simplement que dans certains lycées, "on" (CDE et quelques enseignants) a bien su saisir les marges d'autonomie proposées ; attention, je ne défends pas l'autonomie (ni les mesures proposées), je pense que dans la majorité des cas elle est catastrophique mais certains exemples réussis méritent qu'on les laisse tranquille voire qu'on y pense (mais qu'on laisse tomber quand ce n'est pas adapté).
Alors quelques exemples qui tournent autour de la bivalence et de l'annualisation (et qui font rêver les politiciens alors que ce n'est pas généralisable, je le répète, car j'ai l'impression que certains pensent que je défends les propositions sénatoriales) :
- un collègue solide peut obtenir d'enseigner deux matières dans certaines classes (physique et maths, 2 LV,...)
- l'AP a vu des lycées mettre en place de véritables enseignements qui préparent à l'enseignement supérieur mais qui ne sont pas réalisés avec la même quotité horaire hebdomadaire (mini-stage à destination de paces, de CPGE, de droit, sciences-po, ...)
- des edt modulables sur l'année à la demande de collègues (2 jours d'anglais consécutifs (mini-stage), une journée dédiée à l'expérimentation, etc...)
Un politicien ne sait en général pas faire la distinction entre un truc qui marche car la personnalité des enseignants y est parfaitement adaptée et un truc qu'il faut proposer pour que le système ait une certaine efficacité.
On le voit d'ailleurs bien dans les programmes de physique. Le précédent était très bien défini, facile à enseigner même sur des parties où l'enseignant n'avait pas reçu de formation initiale, le nouveau programme ne peut convenir qu'à des collègues sacrément solides. C'était foutu dès le départ.
- BoubouleDoyen
clemiecamie a écrit:Je rebondis sur les questions liées au Québec. J'ai enseigné un an dans une école de Colombie britannique, je sais qu'il y a de grandes différences, mais aussi des points communs alors je partage.
Le salaire
Oui les enseignants gagnent 4000$ par mois (hors taxe, avec une échelle d'ancienneté) mais sur 10 mois, ils ne sont pas payés pendant l'été. Par conséquent, il n'est pas question de rogner ces deux mois d'été. Il y a, comme ici un système d'école ouverte, un peu plus complexe que le nôtre, puisque les élèves peuvent valider l'été les semestres qu'ils ont ratés ou s'avancer sur ceux à venir. Le tout est bien rénuméré. Beaucoup de mes collègues ont un boulot d'été.
Mais les activités extra-scolaires (type coaching, théâtre - en dehors du cours de théâtre, préparation des fêtes, levée de fonds) ne sont pas payées. Il y a une très forte pression. Et lors de tout entretien d'embauche, on vous demandera comment vous comptez vous impliquer dans l'établissement.
La pluridisciplinarité:
Oui les enseignants ont un diplôme d'enseignement. On peut en tant qu'enseignant vous demander de tout enseigner du CP à la terminale. Bien-sûr, il y a des domaines de prédilection (une licence par exemple) mais encore une fois, il faut se faire recruter avant tout. Une de mes collègues de chimie a fait des maths et de la bio pendant 8 ans avant qu'un poste de chimie se libère. Il y a beaucoup (trop, selon le district) de profs d'anglais. Dans ce cas la bivalence est un grand atout. Ainsi, une amie a enseigné le français, les humanités (équivalent de la super matière français-HG évoquée ci dessus) et l'art avant de pouvoir enseigner l'anglais. Son français est du niveau de mon espagnol, mais considéré suffisant pour les classes débutantes.
En revanche, si la pluridisciplinarité est un atout lors de l'embauche, après c'est le régime de l'ancienneté: plus on est ancien dans l'établissement, plus on peut choisir, et refuser. J'ai vu au contraire des collègues "s'ennuyer" et demander à un ou deux cours en dehors de leur champ de compétences.
Les remplacements:
En effets les super TZR sont payés à la journée (270$ hors taxes). Il y a un vivier d'enseignants diplômés mais qui n'ont pas l'ancienneté suffisante pour avoir un poste. Il y a un calendrier, et on les réserve (si possible à l'avance). En revanche, on ne leur demande pas d'enseigner: les cours doivent être prêts sur le bureau, ou au pire, envoyés le matin. Bien des enseignants en profitent pour demander aux remplaçants de passer des films, parce qu'il faut corriger les exercices. Je ne juge pas, hein (je l'ai fait aussi) mais être absent n'est pas exactement de tout repos. En cas d'absence imprévisible, c'est le principal ou un vice principal qui assure le remplacement lors du premier cours: pas de perm, un adulte devant les élèves. Puis, il demande aux autres collègues. Le remplacement des collègues au pied levé se fait sur la base du volontariat et permet de "s'acheter" une journée. Quand vous avez remplacé 4 fois, vous demandez à ne pas travailler mardi 17 mai ou n'importe quel autre jour, ce qui a des avantages.
Les sorties:
Il faut ajouter au prix de la sortie, le prix du remplaçant: si j'emmene mes élèves au cinéma, je dois payer le transport, l'entrée et mon remplaçant.
La formation:
Il y a des jours de formation obligatoires. Ils sont hors temps de travail mais obligatoires (et parfois payants mais remboursés par l'établissement ou le syndicat). Ils sont sur le calendrier scolaire : lors de ces jours, les écoles sont fermées. En contrepartie, les enseignants ont vu leur temps de travail se rajouter d'autant de minutes sur les autres jours. Je crois que chaque cours a été augmenté de 3 minutes.
Ce que je sais c'est que cette négociation a été obtenue à l'issue d'un mouvement social très dur.
Les formations sont vaguement au choix, mais les places partent vite. En revanche, on peut proposer au principal de se concerter avec les collègues sur ce temps-là, autour d'un objectif précis.
Ce qui m'amène à mon dernier point : le syndicat.
Il y a un seul syndicat et l'adhésion y est obligatoire. Les luttes idéologiques sont intestines et s'effacent (il me semble) quand il s'agit de vraiment servir la cause enseignante.
Je ne crois pas qu'on saura se réunir pour se défendre, malheureusement.
Merci d'avoir pris le temps de faire cette présentation très détaillée !
- MajuFidèle du forum
Archie Leach a écrit:Facile : les collègues PE pourront venir enseigner en collège. Et théoriquement, les Certifiés et Agrégés pourront aller enseigner en primaire, mais ce n'est pas ça qui les intéresse. Les PE doivent 24 heures de cours, et avec eux, on n'est même plus dans la bivalence, mais dans l'omnivalence yesyes . On pourra leur faire enseigner n'importe quelle matière ! Même l'anglais, vu qu'ils se le tartinent déjà dans le primaire et généralement sans formation. Tout bénef ! Et avec la réforme de de notre phare de la pensée, j'ai nommé Najat Vallaud-Belkacem, qui a vu la création d'un cycle 3 à cheval sur le primaire et le secondaire, la 6e constituant la dernière année de ce cycle, tout est déjà prêt vache
Je le comprends comme cela aussi.
- zemacebeNiveau 6
Maju a écrit:Archie Leach a écrit:Facile : les collègues PE pourront venir enseigner en collège. Et théoriquement, les Certifiés et Agrégés pourront aller enseigner en primaire, mais ce n'est pas ça qui les intéresse. Les PE doivent 24 heures de cours, et avec eux, on n'est même plus dans la bivalence, mais dans l'omnivalence yesyes . On pourra leur faire enseigner n'importe quelle matière ! Même l'anglais, vu qu'ils se le tartinent déjà dans le primaire et généralement sans formation. Tout bénef ! Et avec la réforme de de notre phare de la pensée, j'ai nommé Najat Vallaud-Belkacem, qui a vu la création d'un cycle 3 à cheval sur le primaire et le secondaire, la 6e constituant la dernière année de ce cycle, tout est déjà prêt vache
Je le comprends comme cela aussi.
Le risque c'est que les PE demandent une revalorisation à hauteur des certifiés. Pour l'enseignement de l'anglais ce ne serait pas un mal que les cours soient assurés par des certifiés en primaire (aucun reproche pour les PE qui ne sont pas formés à cela et font comme ils peuvent).
- User20401Vénérable
Le salaire (hors prime PP et heures supp') est déjà le même…zemacebe a écrit:Maju a écrit:Archie Leach a écrit:Facile : les collègues PE pourront venir enseigner en collège. Et théoriquement, les Certifiés et Agrégés pourront aller enseigner en primaire, mais ce n'est pas ça qui les intéresse. Les PE doivent 24 heures de cours, et avec eux, on n'est même plus dans la bivalence, mais dans l'omnivalence yesyes . On pourra leur faire enseigner n'importe quelle matière ! Même l'anglais, vu qu'ils se le tartinent déjà dans le primaire et généralement sans formation. Tout bénef ! Et avec la réforme de de notre phare de la pensée, j'ai nommé Najat Vallaud-Belkacem, qui a vu la création d'un cycle 3 à cheval sur le primaire et le secondaire, la 6e constituant la dernière année de ce cycle, tout est déjà prêt vache
Je le comprends comme cela aussi.
Le risque c'est que les PE demandent une revalorisation à hauteur des certifiés. Pour l'enseignement de l'anglais ce ne serait pas un mal que les cours soient assurés par des certifiés en primaire (aucun reproche pour les PE qui ne sont pas formés à cela et font comme ils peuvent).
- DaphnéDemi-dieu
trompettemarine a écrit:New Zealand a écrit:lessay a écrit:http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/201807/le_metier_denseignant.html
C’est quasiment fait...
Je n'ai pas encore lu la note de synthèse pour "renouer avec l'attractivité" du métier d'enseignant, mais je trouve édifiante la première réponse, surtout ce qui est en gras:
"Dans les différentes rencontres que nous avons eues avec les acteurs de l’enseignement, la rémunération, les conditions de travail, la gestion des carrières et la formation sont pointées du doigt. Mais ce qui nous semble le plus révélateur et qui peut expliquer les raisons du "non choix" de ce métier, c’est le décalage croissant entre les jeunes du XXIème siècle et un cadre d’exercice peu en phase avec leurs aspirations."
C'est sûr que "la rémunération, les conditions de travail, la gestion des carrières et la formation", c'est accessoire...
C'est la grande mode dans les propos de certains IPR : nous sommes poussiéreux, tout est de notre faute, les enfants ont changé.
Il ne vient pas à l'idée que le métier de professeur n'est plus choisi parce que depuis Allègre on nous traite de fainéants, de personnes toujours en vacances. Puis, on voit le salaire, les mutations, la pénibilité du travail... tout cela se règlera par des projets zinnovants en repensant notre logiciel grâce aux padlets qui intéressent les élèves et leur donnent envie de faire le métier de professeur...
C'est un raisonnement des plus stupides. Et il est en vogue aujourd'hui.
Si j'entends encore une phrase comme "les enfants ont changé" , je crois que je saute à la gorge de celui qui la prononce.
Qui éduque les élèves ? Quels choix avons-nous faits ?
Sans blague !
Non, je t'assure que ça se fait depuis bien plus longtemps que ça, ma mère a entendu ça toute sa carrière, et déjà dans Pagnol son père instituteur s'entend la réflexion en arrivant dans le collines...
Disons qu'Allègre est le premier ministre de l'Education qui a été aussi détestable, mais le grand public ne l'avait pas attendu pour dire n'importe quoi : avec lui ils se sont sentis confortés, c'est tout.
- CésarionNiveau 6
Le rapport complet de 119 pages vient tout juste d’être mis en ligne sur le site du Sénat; un peu dommage, je trouve, que ce soit fait au cœur de l’été.
Lien :
https://www.senat.fr/rap/r17-690/r17-690.html
Lien :
https://www.senat.fr/rap/r17-690/r17-690.html
- RendashBon génie
Bon, pas vraiment de grande surprise pour le moment, ce sont toujours les mêmes salades.
Des conseillers pédagogiques pour le second degré, et un tutorat en établissement pour les néotits (p. 42), iraient de pair avec " le calibrage académique des concours de recrutement des enseignants du second degré" (p.38)
, derechef. (p. 45)
Des conseillers pédagogiques pour le second degré, et un tutorat en établissement pour les néotits (p. 42), iraient de pair avec " le calibrage académique des concours de recrutement des enseignants du second degré" (p.38)
L’absence d’annualisation, même partielle, des obligations de service est regrettable, dans la mesure où, comme le soulignait notre collègue Gérard Longuet, « la définition d’un temps de travail sur une base hebdomadaire ne permet pas de prendre en compte les variations d’intensité qui peuvent être constatées au cours de l’année scolaire ».
, derechef. (p. 45)
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Ha, tiens, suppression de l'ISOE ?
et, évidemment,
(p. 47)
Et la pondé, c'est pas cool, ça fait du boulot en moins pour ces fainéants de professeurs.
Le maintien de dispositions plus anciennes alimente une certaine ambiguïté quant à leur caractère intrinsèque à l’exercice du métier de professeur : ainsi, si le conseil aux élèves dans le choix de leur orientation constitue une des missions statutaires des enseignants, ces derniers continuent de percevoir une indemnité spécifique à cet effet, l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves (ISOE)
et, évidemment,
Recommandation : Intégrer la participation au remplacement des enseignants absents aux obligations de service des enseignants.
(p. 47)
Et la pondé, c'est pas cool, ça fait du boulot en moins pour ces fainéants de professeurs.
Dans un contexte de tension sur la ressource enseignante, ces dispositions [de pondération] « présentent l’inconvénient d’être fondées sur la diminution du temps de travail devant la classe et d’accroître la tension sur les moyens de remplacement » et créent un besoin de remplacement. Notre collègue Jean-Claude Carle recommandait ainsi d’évaluer et de revoir ces « régimes d’allégement du temps d’enseignement, le cas échéant en compensant leur remise en cause par des avantages statutaires et indemnitaires »
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Ha, la hiérarchie intermédiaire, on y est :
(p. 57)
( )
( )
Vos rapporteurs jugent qu’il serait utile et profitable aux professeurs d’aller plus loin dans la reconnaissance des responsabilités particulières pouvant être exercées au sein de l’établissement.
La multiplication de fonctions intermédiaires permettrait d’associer davantage les professeurs au fonctionnement de l’établissement, leur offrant ainsi une forme de mobilité fonctionnelle (cf. III.B). Elle étofferait l’équipe de direction, réduisant l’isolement des chefs d’établissement.
(p. 57)
( )
Membres à part entière de l’équipe de direction, ils peuvent également être professeurs principaux et établissent un lien permanent entre les enseignants et la direction » [...] Le professeur nommé sur cet emploi à titre temporaire pourrait être déchargé d’une partie de son service d’enseignement pour exercer une fonction d’animation et de coordination auprès de ses pairs ; il pourrait se voir reconnaître la qualité d’adjoint du chef d’établissement.
( )
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Ha, une bonne chose, tout de même :
(p. 72)
(p. 75)
Il semble également anormal à vos rapporteurs que les enseignants travaillent aujourd’hui avec leur matériel informatique personnel, alors même qu’il constitue leur outil de travail premier. Il revient à l’institution de fournir aux enseignants leur matériel de travail. Cela pourrait prendre la forme d’un équipement direct ou d’un crédit pour l’achat d’un équipement, du type « chèque équipement informatique »
(p. 72)
Recommandation : Engager un plan de conventionnement et de recrutement pour assurer un suivi médical des professeurs.
(p. 75)
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- mistinguetteFidèle du forum
Est ce que ça veut dire supression des adjoints? Quid du temporaire...C'est pas en faisant ection 6 mois qu¨n est xompetent
_________________
.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- RendashBon génie
Certains responsables académiques et les membres des services administratifs chargés de l’affectation ont mis en avant « la perte de sens » liée à l’organisation du mouvement, décrit comme « à bout de souffle ». Le mouvement se caractérise également par le développement des stratégies de contournement de ses règles. Ont été cités comme exemple les faux PACS pour bénéficier de la bonification liée au rapprochement de conjoint ou des dossiers médicaux suspects : ainsi, 45 % environ des professeurs des écoles entrant dans le département des Pyrénées-Atlantiques auraient un dossier médical à l’appui de leur demande de mutation.
Ha, les pourris (p. 81)
Plutpot que de réfléchir aux motifs de la sclérose du mouvement, et de se pencher sur la question du retour au mouvement à un tour, ils s'en prennent aux malades. On reconnaît bien là les macronistes, tiens.
mistinguette a écrit:Est ce que ça veut dire supression des adjoints? Quid du temporaire...C'est pas en faisant ection 6 mois qu¨n est xompetent
Non, ce seraient des adjoints supplémentaires. Le "temporaire" signifie ici quelques années. En gros, il s'agirait de faire des coordos disciplinaires et des différents référents d'une hiérarchie intermédiaire entre le CDE (et son adjoint) et les professeurs.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- mathmaxExpert spécialisé
Il me semble me rappeler que des promoteurs de la mirifique reforme des statuts nous avaient expliqué que grâce à ces nouveaux décrets on était protégé durablement de toute nouvelle régression, je me trompe ?
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- RendashBon génie
Une autre classique :
(p. 84)
qui va de pair avec ceci :
Lutain de bougisme.
Recommandation : Engager un plan de redéploiement des agrégés au lycée ; pour ceux demeurant au collège, aligner leurs obligations de service sur les professeurs certifiés.
(p. 84)
qui va de pair avec ceci :
Une fois le poste désiré obtenu, la seconde moitié de carrière des professeurs est marquée par « l’extrême stabilité » évoquée par le rapport Pochard (cf. supra). De la bouche même de certains professeurs, celle-ci peut être dangereuse dans la mesure où elle peut conduire à ce que certains décrivent comme une « stagnation » ou une « ankylose ».
Faudrait-il, dès lors, mettre en œuvre une obligation de mobilité pour les enseignants ? Il pourrait être exigé, après une certaine durée d’exercice (par exemple, 10 à 12 ans) dans un même établissement et sauf mobilité fonctionnelle (responsable de discipline, direction d’école dans le premier degré), que les professeurs changent d’établissement au sein de la même ville ou du même bassin de formation.
Lutain de bougisme.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
mathmax a écrit:Il me semble me rappeler que des promoteurs de la mirifique reforme des statuts nous avaient expliqué que grâce à ces nouveaux décrets on était protégé durablement de toute nouvelle régression, je me trompe ?
Sans parler des foutus promoteurs des foutus cycles, qui devraient se couvrir la tête de cendres et reconnaître à genoux que la suite logique était celle-ci :
Il conviendrait également de favoriser le décloisonnement entre le premier et le second degrés, afin de donner véritablement corps à l’école du socle commun. Ce décloisonnement pourrait prendre la forme d’échanges de services ou de compléments de service réalisés par des enseignants ayant des services incomplets dans leur établissement. De manière plus pérenne, il conviendrait de lever les obstacles aux affectations croisées ; une telle faculté permettrait d’expérimenter des organisations alternatives et lisser la transition au sein du cycle 3 entre les classes de CM2 et de sixième.
Recommandation : Favoriser le décloisonnement entre le premier et le second degrés ainsi que la bivalence au collège.
Sauf, évidemment, les adhérents du SGEN et de l'UNSA, qui en faisaient clairement une revendication. Ils seront heureux, en lisant cela.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- New ZealandNiveau 9
Rendash a écrit:
Une fois le poste désiré obtenu, la seconde moitié de carrière des professeurs est marquée par « l’extrême stabilité » évoquée par le rapport Pochard (cf. supra). De la bouche même de certains professeurs, celle-ci peut être dangereuse dans la mesure où elle peut conduire à ce que certains décrivent comme une « stagnation » ou une « ankylose ».
Faudrait-il, dès lors, mettre en œuvre une obligation de mobilité pour les enseignants ? Il pourrait être exigé, après une certaine durée d’exercice (par exemple, 10 à 12 ans) dans un même établissement et sauf mobilité fonctionnelle (responsable de discipline, direction d’école dans le premier degré), que les professeurs changent d’établissement au sein de la même ville ou du même bassin de formation.
Un bien-être, peut-être, tout simplement ?! Franchement, je me pose des questions quant à ma reconversion dans le secondaire.
- VanGogh59Expert spécialisé
Fesseur Pro a écrit:C'est clair.Isis39 a écrit: Régulièrement revient l'idée que les profs d'HGEMC devrait enseigner le français. J'en suis bien incapable.
Ah le méchant tacle par derrière. Je cherche le smiley carton rouge...
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- RendashBon génie
Quelques réactions :
...jusqu'ici, ça va, ça m'étonnait de Paccaud ; puis j'ai lu la suite :
Carle demande une contractualisation et une territorialisation, évidemment
Grosperrin couine après les syndicats, qu'il juge "néfastes pour m'image des enseignants", et se dit "pas persuadé qu'il faille rémunérer les formations, même obligatoires, en dehors des ORS" puisque ça fait partie du boulot.
Bon, pour le reste, rien d'intéressant, des remarques à l'emporte-pièce qui montrent surtout que les gros sacs du Palais du Luxembourg ne connaissent pas grand chose à ce dont on les fait causer.
Stéphane Piednoir (LR) a écrit:Votre rapport est ambitieux, mais je crains que certaines de vos préconisations, comme l’obligation de mobilité, n’aboutissent pas. Je regrette par ailleurs que rien n’ait été dit sur l’évaluation des professeurs par les inspecteurs. Or, ce sujet est essentiel.
La revalorisation du métier passe en effet par le premier salaire. Bien que la progression salariale soit ensuite plutôt rapide, le salaire d’entrée rebute de nombreux étudiants. Les carrières des agrégés sont très différentes de celles des certifiés, lesquels pourraient bénéficier de nouveaux efforts
Sonia de la Provôté (UDI) a écrit:Les professeurs jouent un rôle polyvalent et assument parfois des fonctions d’assistance sociale ou de conseiller familial, lorsqu’ils ne doivent pas être des éducateurs sportifs et accompagner les élèves en situation de handicap. Quels contenus techniques pourraient être inclus dans la formation des enseignants pour les aider à assumer cette polyvalence des tâches ? [...]
Enfin, l’évolution de la communauté éducative pose problème : l’enseignant a-t-il toujours une voix prépondérante au sein de son établissement ? Force est de constater que la place de l’éducation nationale au sein de l’école de la République demeure, sur ce point, ambiguë.
Olivier Paccaud (LR) a écrit:La problématique financière est l’une des clefs du manque d’attractivité qui se pose tout au long de la carrière. En effet, au bout de vingt ans de carrière, les professeurs des écoles ne perçoivent que 2 000 euros mensuels ! Ils s’estiment lésés : outre leurs 26 heures d’enseignement, ils assument d’autres travaux - comme la rencontre des parents - qui n’ont jamais été pris en compte. Les professeurs agrégés ont plus leur place en lycée qu’en collège mais parfois les demandes de mutation
d’agrégés du collège vers le lycée sont refusées
...jusqu'ici, ça va, ça m'étonnait de Paccaud ; puis j'ai lu la suite :
Le mouvement national des affectations profite d’abord à ceux qui sont syndiqués et la cogestion doit être reconsidérée. La notion de territoire à besoins éducatifs particuliers me semble intéressante. Quant à la bivalence, la situation des professeurs d’enseignement général de collège (PEGC), qui venaient des écoles pour enseigner en collège, pourrait nous inspirer. Enfin, sachez que les enseignants ne reçoivent pas toujours de réponse positive à leurs demandes de formation continue, faute de places.
Carle demande une contractualisation et une territorialisation, évidemment
Grosperrin couine après les syndicats, qu'il juge "néfastes pour m'image des enseignants", et se dit "pas persuadé qu'il faille rémunérer les formations, même obligatoires, en dehors des ORS" puisque ça fait partie du boulot.
Bon, pour le reste, rien d'intéressant, des remarques à l'emporte-pièce qui montrent surtout que les gros sacs du Palais du Luxembourg ne connaissent pas grand chose à ce dont on les fait causer.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Lord StevenExpert
Se rendent ils compte un instant qu'en nous rajoutant des obligations ce sera nécessairement au détriment de la qualité de nos cours? Au risque de passer pour un vieux c...., je ne travaillerai pas davantage pour le même traitement, conclusion je recyclerai mes vieux cours et il n'y aura pas plus de deux notes par trimestre.
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- BoubouleDoyen
Lord Steven a écrit:Se rendent ils compte un instant qu'en nous rajoutant des obligations ce sera nécessairement au détriment de la qualité de nos cours? Au risque de passer pour un vieux c...., je ne travaillerai pas davantage pour le même traitement, conclusion je recyclerai mes vieux cours et il n'y aura pas plus de deux notes par trimestre.
Je crois qu'ils s'en foutent depuis un moment de la qualité des cours.
- Marylise Lebrancu annonce une grande réforme du statut des fonctionnaires !
- Hongrie :les professeurs perdent le statut de fonctionnaire
- IFRAP : Les solutions d'Agnès Verdier-Molinié pour l'éducation.
- DGH et nouveau statut des professeurs pour le lycée année 2015-2016
- Le ministre veut remettre à plat le statut des professeurs: négociations reprises le 6 janvier
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum