- Ajonc35Sage
Mon oui est un peu court.Ajonc35 a écrit:OUI....Isis39 a écrit:Ajonc, tu veux dire que ton chef refuse vos demandes de formation ?
Depuis 5 ou 6 ans ( date du dernier refus), nous n'avons plus que des formations sur un ou deux jours ( rarement trois). De plus ces formations sont limitées à une palette choisie ( et limitée aussi) par le CDE. Autant dire pas de formations disciplinaires mais des formations style Dys... , neurosciences, tablettes, et parfois nouveaux programmes ( je ne mets que les plus intéressants). Ce système n'a pas notre adhésion sauf quelques-uns, mais toujours les mêmes ( suivez mon regard)
Autant dire que je commence à tourner en rond car entre celles que j'ai déjà faites (et certaines il y a longtemps), celles dont je n'ai pas envie, celles qui ne me concernent pas, ou encore celles que le CDE n'a pas envie que je suive.
Ainsi un collègue a suivi deux années de suite, la formation tablette ( la seconde étant pire que la première selon lui- J'avais suivi la première avec lui). Dans un lycée ou il n'y a aucune tablette et où le réseau est pourri!
Formation oui. Je suis en manque de vraies formations intéressantes pour améliorer nos pratiques.
- SulfolobusÉrudit
Évidemment non (je ne sais même pas ce que c'est). Par contre, j'ai enseigné ce qui était au programme de lycée récemment : ce qu'est un coefficient binomial, comment calculer la probabilité d'une intersection ou d'une union, les lois utiles de probabilité en biologie... des choses très simples mais que mes étudiants de L3 ne connaissaient pas. Et je n'aurais aucun problème à enseigner ce qu'est une moyenne, un mode, une médiane, la loi uniforme, comment résoudre une équa diff linéaire ancien niveau TS, calculer une dérivée, une intégrale....Niht a écrit:
Collège à post-bac.
Et je ne suis pas d'accord avec Sulfolobus. Dans le supérieur, quand on "enseigne" une autre matière et qu'on est dans un cursus où cette matière n'est pas la dominante, on n'enseigne que des outils. Les probas pour physiciens, biologistes ou autres ne sont pas les probas que l'on enseigne en cours de maths. Rien à voir. Je ne pense pas que Sulfolobus ait abordé la théorie de la mesure par exemple. Je pourrais parler également des équations différentielles en lycée (quand il y en avait encore)...
Et franchement, vu la portion congrue qu'il reste des programmes de sciences au lycée, ça ne devrait pas poser de problèmes à des gens qui ont eu une formation initiale solide et relativement récente et qui ont une affinité minimale avec la matière. Surtout si le cursus universitaire est dédiée vers cela (par exemple une licence Maths-PC au lieu d'une licence de maths ou de PC).
Mais en effet c'est acter le fait que les programmes de lycée se limitent à portion congrue. C'est malheureusement un fait.
- Isis39Enchanteur
Ajonc35 a écrit:Mon oui est un peu court.Ajonc35 a écrit:OUI....Isis39 a écrit:Ajonc, tu veux dire que ton chef refuse vos demandes de formation ?
Depuis 5 ou 6 ans ( date du dernier refus), nous n'avons plus que des formations sur un ou deux jours ( rarement trois). De plus ces formations sont limitées à une palette choisie ( et limitée aussi) par le CDE. Autant dire pas de formations disciplinaires mais des formations style Dys... , neurosciences, tablettes, et parfois nouveaux programmes ( je ne mets que les plus intéressants). Ce système n'a pas notre adhésion sauf quelques-uns, mais toujours les mêmes ( suivez mon regard)
Autant dire que je commence à tourner en rond car entre celles que j'ai déjà faites (et certaines il y a longtemps), celles dont je n'ai pas envie, celles qui ne me concernent pas, ou encore celles que le CDE n'a pas envie que je suive.
Ainsi un collègue a suivi deux années de suite, la formation tablette ( la seconde étant pire que la première selon lui- J'avais suivi la première avec lui). Dans un lycée ou il n'y a aucune tablette et où le réseau est pourri!
Formation oui. Je suis en manque de vraies formations intéressantes pour améliorer nos pratiques.
Les formations nouveaux programmes ne passent pas par l'accord de ton chef donc il n'a pas le choix. À ta place je contacterais mes IPR. La situation n'est pas normale.
Mon chef m'a refusé cette année une formation sur les deux que j'ai demandée. Mais il ne peut rien sur mes OM en tant que formatrice.
- Eleanor RigbyNiveau 5
Certains d'entre nous sont déjà bivalents : j'enseigne l'histoire et la géographie (en français et en anglais en plus). J'aime bien enseigner l'histoire mais je rêve de n'enseigner que la géo ( avec des programmes solides où on trouveraient aussi de la géomorpho, de la climato...), alors si me propose un nouveau statut qui paye mieux mais m'impose d'enseigner en plus une troisième discipline, je préfère garder ma maigre paye actuelle (on m'a déjà demandé d'assurer des cours d'anglais pour dépanner, j'ai toujours refusé : aprler une langue ne rend pas capable de l'enseigner - et c'est aussi vrai pour le français).
J'avoue que le fourre-tout Histoire, Géo et Sciences-Po de la réforme du lycée ne m'enchante pas et je le vois un peu comme un avant-goût : on s’éloigne des disciplines pour aller vers du saupoudrage façon Social Studies / Découverte du monde...Le prof d'HG fait un peu d'éco et de socio, le prof de SES, un peu d'Histoire et de Géo...
Petite parenthèse : A ma connaissance, la France est le seul pays où histoire et géographie sont enseignées "ensemble". Partout ailleurs, ce sont deux disciplines distinctes (avec une géographie plus "scientifique" : en Amérique du Nord, le masters de géo est un MSc) et souvent pas ou peu enseignée avant le lycée, ou alors en option. On le voit bien en section internationale : les collègues anglais ou américains ont fait des études d'histoire ou de géo "pure" et sont incapables (et n'ont pas envie d'enseigner l'autre discipline (et au final, les épreuves d'histoire et de Géo de l'OIB sont bien mieux conçue que celle Bac classique parce que les démarches des deux disciplines sont mieux respectées). Fin de la parenthèse.
J'avoue que le fourre-tout Histoire, Géo et Sciences-Po de la réforme du lycée ne m'enchante pas et je le vois un peu comme un avant-goût : on s’éloigne des disciplines pour aller vers du saupoudrage façon Social Studies / Découverte du monde...Le prof d'HG fait un peu d'éco et de socio, le prof de SES, un peu d'Histoire et de Géo...
Petite parenthèse : A ma connaissance, la France est le seul pays où histoire et géographie sont enseignées "ensemble". Partout ailleurs, ce sont deux disciplines distinctes (avec une géographie plus "scientifique" : en Amérique du Nord, le masters de géo est un MSc) et souvent pas ou peu enseignée avant le lycée, ou alors en option. On le voit bien en section internationale : les collègues anglais ou américains ont fait des études d'histoire ou de géo "pure" et sont incapables (et n'ont pas envie d'enseigner l'autre discipline (et au final, les épreuves d'histoire et de Géo de l'OIB sont bien mieux conçue que celle Bac classique parce que les démarches des deux disciplines sont mieux respectées). Fin de la parenthèse.
- Isis39Enchanteur
Eleanor Rigby a écrit:Certains d'entre nous sont déjà bivalents : j'enseigne l'histoire et la géographie (en français et en anglais en plus). J'aime bien enseigner l'histoire mais je rêve de n'enseigner que la géo ( avec des programmes solides où on trouveraient aussi de la géomorpho, de la climato...), alors si me propose un nouveau statut qui paye mieux mais m'impose d'enseigner en plus une troisième discipline, je préfère garder ma maigre paye actuelle (on m'a déjà demandé d'assurer des cours d'anglais pour dépanner, j'ai toujours refusé : aprler une langue ne rend pas capable de l'enseigner - et c'est aussi vrai pour le français).
J'avoue que le fourre-tout Histoire, Géo et Sciences-Po de la réforme du lycée ne m'enchante pas et je le vois un peu comme un avant-goût : on s’éloigne des disciplines pour aller vers du saupoudrage façon Social Studies / Découverte du monde...Le prof d'HG fait un peu d'éco et de socio, le prof de SES, un peu d'Histoire et de Géo...
Petite parenthèse : A ma connaissance, la France est le seul pays où histoire et géographie sont enseignées "ensemble". Partout ailleurs, ce sont deux disciplines distinctes (avec une géographie plus "scientifique" : en Amérique du Nord, le masters de géo est un MSc) et souvent pas ou peu enseignée avant le lycée, ou alors en option. On le voit bien en section internationale : les collègues anglais ou américains ont fait des études d'histoire ou de géo "pure" et sont incapables (et n'ont pas envie d'enseigner l'autre discipline (et au final, les épreuves d'histoire et de Géo de l'OIB sont bien mieux conçue que celle Bac classique parce que les démarches des deux disciplines sont mieux respectées). Fin de la parenthèse.
En Allemagne, que l'on montre souvent comme un modèle pour la bivalence, l'histoire et la géographie sont deux disciplines différentes.
D'ailleurs en collège on est trivalent avec l'EMC.
- PaleoprofFidèle du forum
@Niht : je suis tout à fait d'accord avec tes propos. Je sais enseigner ma matière et sa "philosophie" parce que j'en maîtrise tous les aspects à un niveau bien supérieur à celui que je dois inculquer à mes lycéens. Si demain je dois enseigner la physique chimie ou les SVT que je n'ai pas pratiqués depuis plus de 20 ans, cela va se réduire à une suite de recettes et méthodes.
Tout le contraire de ce que j'estime devoir être enseigné, toutes disciplines confondues.
Le gouvernement doit penser qu'enseigner, c'est dérouler des recettes magiques que n'importe qui trouvera dans n'importe quel manuel scolaire.
@Bouboule : tu parles de "cas par cas" . Tu as déjà vu l'EN faire du cas par cas sur quoique ce soit?
Tout le contraire de ce que j'estime devoir être enseigné, toutes disciplines confondues.
Le gouvernement doit penser qu'enseigner, c'est dérouler des recettes magiques que n'importe qui trouvera dans n'importe quel manuel scolaire.
@Bouboule : tu parles de "cas par cas" . Tu as déjà vu l'EN faire du cas par cas sur quoique ce soit?
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Je construis ma suite......
- PaleoprofFidèle du forum
En ce moment sur le JT de France2 : Les Britanniques revalorisent le métier d'enseignant pour palier à la crise du recrutement.
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Je construis ma suite......
- ElevenNeoprof expérimenté
Isis39 a écrit:Eleanor Rigby a écrit:Certains d'entre nous sont déjà bivalents : j'enseigne l'histoire et la géographie (en français et en anglais en plus). J'aime bien enseigner l'histoire mais je rêve de n'enseigner que la géo ( avec des programmes solides où on trouveraient aussi de la géomorpho, de la climato...), alors si me propose un nouveau statut qui paye mieux mais m'impose d'enseigner en plus une troisième discipline, je préfère garder ma maigre paye actuelle (on m'a déjà demandé d'assurer des cours d'anglais pour dépanner, j'ai toujours refusé : aprler une langue ne rend pas capable de l'enseigner - et c'est aussi vrai pour le français).
J'avoue que le fourre-tout Histoire, Géo et Sciences-Po de la réforme du lycée ne m'enchante pas et je le vois un peu comme un avant-goût : on s’éloigne des disciplines pour aller vers du saupoudrage façon Social Studies / Découverte du monde...Le prof d'HG fait un peu d'éco et de socio, le prof de SES, un peu d'Histoire et de Géo...
Petite parenthèse : A ma connaissance, la France est le seul pays où histoire et géographie sont enseignées "ensemble". Partout ailleurs, ce sont deux disciplines distinctes (avec une géographie plus "scientifique" : en Amérique du Nord, le masters de géo est un MSc) et souvent pas ou peu enseignée avant le lycée, ou alors en option. On le voit bien en section internationale : les collègues anglais ou américains ont fait des études d'histoire ou de géo "pure" et sont incapables (et n'ont pas envie d'enseigner l'autre discipline (et au final, les épreuves d'histoire et de Géo de l'OIB sont bien mieux conçue que celle Bac classique parce que les démarches des deux disciplines sont mieux respectées). Fin de la parenthèse.
En Allemagne, que l'on montre souvent comme un modèle pour la bivalence, l'histoire et la géographie sont deux disciplines différentes.
D'ailleurs en collège on est trivalent avec l'EMC.
En Belgique aussi !
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2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- Eleanor RigbyNiveau 5
Eleven a écrit:[
En Belgique aussi !
Tu réponds à Isis ou à moi ? Les deux disciplines sont regroupées en une seule "matière" scolaire ou c'est comme en Allemagne et elles sont séparées ?
- Ajonc35Sage
J'avoue que, comme il refuse les autres formations qui pourraient m'intéresser, je ne m'inscris plus aux formations nouveaux programmes et ouf, je ne suis pas la seule. Tant pis pour moi. Je me contente de ce que nous rapporte les collègues qui ont pu y assister.Isis39 a écrit:Ajonc35 a écrit:Mon oui est un peu court.Ajonc35 a écrit:OUI....Isis39 a écrit:Ajonc, tu veux dire que ton chef refuse vos demandes de formation ?
Depuis 5 ou 6 ans ( date du dernier refus), nous n'avons plus que des formations sur un ou deux jours ( rarement trois). De plus ces formations sont limitées à une palette choisie ( et limitée aussi) par le CDE. Autant dire pas de formations disciplinaires mais des formations style Dys... , neurosciences, tablettes, et parfois nouveaux programmes ( je ne mets que les plus intéressants). Ce système n'a pas notre adhésion sauf quelques-uns, mais toujours les mêmes ( suivez mon regard)
Autant dire que je commence à tourner en rond car entre celles que j'ai déjà faites (et certaines il y a longtemps), celles dont je n'ai pas envie, celles qui ne me concernent pas, ou encore celles que le CDE n'a pas envie que je suive.
Ainsi un collègue a suivi deux années de suite, la formation tablette ( la seconde étant pire que la première selon lui- J'avais suivi la première avec lui). Dans un lycée ou il n'y a aucune tablette et où le réseau est pourri!
Formation oui. Je suis en manque de vraies formations intéressantes pour améliorer nos pratiques.
Les formations nouveaux programmes ne passent pas par l'accord de ton chef donc il n'a pas le choix. À ta place je contacterais mes IPR. La situation n'est pas normale.
Mon chef m'a refusé cette année une formation sur les deux que j'ai demandée. Mais il ne peut rien sur mes OM en tant que formatrice.
Je fais ma mauvaise tête car je considère qu'un prof qui se forme, c'est un plus pour les élèves et pour l'établissement. Je suis en fin de carrière, très près de la porte de secours, et donc je vis sur mes acquis, mais je me désole quand même car je ne rends service à personne.
- fandorineNiveau 9
Paleoprof a écrit:En ce moment sur le JT de France2 : Les Britanniques revalorisent le métier d'enseignant pour palier à la crise du recrutement.
Pas seulement les professeurs, toute la fonction publique apparemment: https://www.dailystar.co.uk/news/latest-news/718532/Britain-million-pay-rise-public-sector-workers-teachers-prison-officers-armed-forces
Daily Star a écrit:A MILLION public sector workers will benefit from the biggest pay rise in almost 10 years, it has been announced this morning. [...] Meanwhile many teachers are quids in with a 3.5% rise – equating to between £800 and £1,366 a year, the Government revealed today.
- OlympiasProphète
Il n’est pas du tout question que le prof d’HG fasse des SES et inversement.Eleanor Rigby a écrit:Certains d'entre nous sont déjà bivalents : j'enseigne l'histoire et la géographie (en français et en anglais en plus). J'aime bien enseigner l'histoire mais je rêve de n'enseigner que la géo ( avec des programmes solides où on trouveraient aussi de la géomorpho, de la climato...), alors si me propose un nouveau statut qui paye mieux mais m'impose d'enseigner en plus une troisième discipline, je préfère garder ma maigre paye actuelle (on m'a déjà demandé d'assurer des cours d'anglais pour dépanner, j'ai toujours refusé : aprler une langue ne rend pas capable de l'enseigner - et c'est aussi vrai pour le français).
J'avoue que le fourre-tout Histoire, Géo et Sciences-Po de la réforme du lycée ne m'enchante pas et je le vois un peu comme un avant-goût : on s’éloigne des disciplines pour aller vers du saupoudrage façon Social Studies / Découverte du monde...Le prof d'HG fait un peu d'éco et de socio, le prof de SES, un peu d'Histoire et de Géo...
Petite parenthèse : A ma connaissance, la France est le seul pays où histoire et géographie sont enseignées "ensemble". Partout ailleurs, ce sont deux disciplines distinctes (avec une géographie plus "scientifique" : en Amérique du Nord, le masters de géo est un MSc) et souvent pas ou peu enseignée avant le lycée, ou alors en option. On le voit bien en section internationale : les collègues anglais ou américains ont fait des études d'histoire ou de géo "pure" et sont incapables (et n'ont pas envie d'enseigner l'autre discipline (et au final, les épreuves d'histoire et de Géo de l'OIB sont bien mieux conçue que celle Bac classique parce que les démarches des deux disciplines sont mieux respectées). Fin de la parenthèse.
- BoubouleDoyen
Niht a écrit:
Collège à post-bac.
Et je ne suis pas d'accord avec Sulfolobus. Dans le supérieur, quand on "enseigne" une autre matière et qu'on est dans un cursus où cette matière n'est pas la dominante, on n'enseigne que des outils. Les probas pour physiciens, biologistes ou autres ne sont pas les probas que l'on enseigne en cours de maths. Rien à voir. Je ne pense pas que Sulfolobus ait abordé la théorie de la mesure par exemple. Je pourrais parler également des équations différentielles en lycée (quand il y en avait encore)... Ou de l'informatique enseignée par les professeurs de maths (ce qui fait hurler mes anciens collègues informaticiens).
Je refuse de dégrader les statuts sous prétexte que le recours à des contractuels est catastrophique.
Personne sur ce fil n'a envie de dégrader les statuts (que tu as d'ailleurs fuis récemment ou je confonds avec quelqu'un d'autre ?), on explique simplement pourquoi ça se fait parfois et pourquoi ça ne peut pas être généralisé.
Une fois dit ça, vu les objectifs au collège et en seconde/1ère en maths et physique, si on arrivait déjà à enseigner les outils...
Paleoprof a écrit:@Niht : je suis tout à fait d'accord avec tes propos. Je sais enseigner ma matière et sa "philosophie" parce que j'en maîtrise tous les aspects à un niveau bien supérieur à celui que je dois inculquer à mes lycéens. Si demain je dois enseigner la physique chimie ou les SVT que je n'ai pas pratiqués depuis plus de 20 ans, cela va se réduire à une suite de recettes et méthodes.
Tout le contraire de ce que j'estime devoir être enseigné, toutes disciplines confondues.
Le gouvernement doit penser qu'enseigner, c'est dérouler des recettes magiques que n'importe qui trouvera dans n'importe quel manuel scolaire.
@Bouboule : tu parles de "cas par cas" . Tu as déjà vu l'EN faire du cas par cas sur quoique ce soit?
Oui, j'ai déjà vu l'EN faire du cas par cas. C'est dans la marge d'autonomie que possède chaque CDE pour organiser le fonctionnement de son établissement. D'un lycée à l'autre, on voit bien que la règle générale est souvent tordue et ce n'est pas toujours pour le pire.
(Mais même si je vois d'excellents exemples, je pense qu'il ne faut pas laisser trop d'autonomie aux établissements.)
- cassiopellaNiveau 9
Dans les pays slaves aussi. La géographie et l'histoire sont enseignées par deux professeurs différents, de même pour physique/chimie: deux enseignants.Eleven a écrit:
En Belgique aussi !
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Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
- clemiecamieHabitué du forum
Je rebondis sur les questions liées au Québec. J'ai enseigné un an dans une école de Colombie britannique, je sais qu'il y a de grandes différences, mais aussi des points communs alors je partage.
Le salaire
Oui les enseignants gagnent 4000$ par mois (hors taxe, avec une échelle d'ancienneté) mais sur 10 mois, ils ne sont pas payés pendant l'été. Par conséquent, il n'est pas question de rogner ces deux mois d'été. Il y a, comme ici un système d'école ouverte, un peu plus complexe que le nôtre, puisque les élèves peuvent valider l'été les semestres qu'ils ont ratés ou s'avancer sur ceux à venir. Le tout est bien rénuméré. Beaucoup de mes collègues ont un boulot d'été.
Mais les activités extra-scolaires (type coaching, théâtre - en dehors du cours de théâtre, préparation des fêtes, levée de fonds) ne sont pas payées. Il y a une très forte pression. Et lors de tout entretien d'embauche, on vous demandera comment vous comptez vous impliquer dans l'établissement.
La pluridisciplinarité:
Oui les enseignants ont un diplôme d'enseignement. On peut en tant qu'enseignant vous demander de tout enseigner du CP à la terminale. Bien-sûr, il y a des domaines de prédilection (une licence par exemple) mais encore une fois, il faut se faire recruter avant tout. Une de mes collègues de chimie a fait des maths et de la bio pendant 8 ans avant qu'un poste de chimie se libère. Il y a beaucoup (trop, selon le district) de profs d'anglais. Dans ce cas la bivalence est un grand atout. Ainsi, une amie a enseigné le français, les humanités (équivalent de la super matière français-HG évoquée ci dessus) et l'art avant de pouvoir enseigner l'anglais. Son français est du niveau de mon espagnol, mais considéré suffisant pour les classes débutantes.
En revanche, si la pluridisciplinarité est un atout lors de l'embauche, après c'est le régime de l'ancienneté: plus on est ancien dans l'établissement, plus on peut choisir, et refuser. J'ai vu au contraire des collègues "s'ennuyer" et demander à un ou deux cours en dehors de leur champ de compétences.
Les remplacements:
En effets les super TZR sont payés à la journée (270$ hors taxes). Il y a un vivier d'enseignants diplômés mais qui n'ont pas l'ancienneté suffisante pour avoir un poste. Il y a un calendrier, et on les réserve (si possible à l'avance). En revanche, on ne leur demande pas d'enseigner: les cours doivent être prêts sur le bureau, ou au pire, envoyés le matin. Bien des enseignants en profitent pour demander aux remplaçants de passer des films, parce qu'il faut corriger les exercices. Je ne juge pas, hein (je l'ai fait aussi) mais être absent n'est pas exactement de tout repos. En cas d'absence imprévisible, c'est le principal ou un vice principal qui assure le remplacement lors du premier cours: pas de perm, un adulte devant les élèves. Puis, il demande aux autres collègues. Le remplacement des collègues au pied levé se fait sur la base du volontariat et permet de "s'acheter" une journée. Quand vous avez remplacé 4 fois, vous demandez à ne pas travailler mardi 17 mai ou n'importe quel autre jour, ce qui a des avantages.
Les sorties:
Il faut ajouter au prix de la sortie, le prix du remplaçant: si j'emmene mes élèves au cinéma, je dois payer le transport, l'entrée et mon remplaçant.
La formation:
Il y a des jours de formation obligatoires. Ils sont hors temps de travail mais obligatoires (et parfois payants mais remboursés par l'établissement ou le syndicat). Ils sont sur le calendrier scolaire : lors de ces jours, les écoles sont fermées. En contrepartie, les enseignants ont vu leur temps de travail se rajouter d'autant de minutes sur les autres jours. Je crois que chaque cours a été augmenté de 3 minutes.
Ce que je sais c'est que cette négociation a été obtenue à l'issue d'un mouvement social très dur.
Les formations sont vaguement au choix, mais les places partent vite. En revanche, on peut proposer au principal de se concerter avec les collègues sur ce temps-là, autour d'un objectif précis.
Ce qui m'amène à mon dernier point : le syndicat.
Il y a un seul syndicat et l'adhésion y est obligatoire. Les luttes idéologiques sont intestines et s'effacent (il me semble) quand il s'agit de vraiment servir la cause enseignante.
Je ne crois pas qu'on saura se réunir pour se défendre, malheureusement.
Le salaire
Oui les enseignants gagnent 4000$ par mois (hors taxe, avec une échelle d'ancienneté) mais sur 10 mois, ils ne sont pas payés pendant l'été. Par conséquent, il n'est pas question de rogner ces deux mois d'été. Il y a, comme ici un système d'école ouverte, un peu plus complexe que le nôtre, puisque les élèves peuvent valider l'été les semestres qu'ils ont ratés ou s'avancer sur ceux à venir. Le tout est bien rénuméré. Beaucoup de mes collègues ont un boulot d'été.
Mais les activités extra-scolaires (type coaching, théâtre - en dehors du cours de théâtre, préparation des fêtes, levée de fonds) ne sont pas payées. Il y a une très forte pression. Et lors de tout entretien d'embauche, on vous demandera comment vous comptez vous impliquer dans l'établissement.
La pluridisciplinarité:
Oui les enseignants ont un diplôme d'enseignement. On peut en tant qu'enseignant vous demander de tout enseigner du CP à la terminale. Bien-sûr, il y a des domaines de prédilection (une licence par exemple) mais encore une fois, il faut se faire recruter avant tout. Une de mes collègues de chimie a fait des maths et de la bio pendant 8 ans avant qu'un poste de chimie se libère. Il y a beaucoup (trop, selon le district) de profs d'anglais. Dans ce cas la bivalence est un grand atout. Ainsi, une amie a enseigné le français, les humanités (équivalent de la super matière français-HG évoquée ci dessus) et l'art avant de pouvoir enseigner l'anglais. Son français est du niveau de mon espagnol, mais considéré suffisant pour les classes débutantes.
En revanche, si la pluridisciplinarité est un atout lors de l'embauche, après c'est le régime de l'ancienneté: plus on est ancien dans l'établissement, plus on peut choisir, et refuser. J'ai vu au contraire des collègues "s'ennuyer" et demander à un ou deux cours en dehors de leur champ de compétences.
Les remplacements:
En effets les super TZR sont payés à la journée (270$ hors taxes). Il y a un vivier d'enseignants diplômés mais qui n'ont pas l'ancienneté suffisante pour avoir un poste. Il y a un calendrier, et on les réserve (si possible à l'avance). En revanche, on ne leur demande pas d'enseigner: les cours doivent être prêts sur le bureau, ou au pire, envoyés le matin. Bien des enseignants en profitent pour demander aux remplaçants de passer des films, parce qu'il faut corriger les exercices. Je ne juge pas, hein (je l'ai fait aussi) mais être absent n'est pas exactement de tout repos. En cas d'absence imprévisible, c'est le principal ou un vice principal qui assure le remplacement lors du premier cours: pas de perm, un adulte devant les élèves. Puis, il demande aux autres collègues. Le remplacement des collègues au pied levé se fait sur la base du volontariat et permet de "s'acheter" une journée. Quand vous avez remplacé 4 fois, vous demandez à ne pas travailler mardi 17 mai ou n'importe quel autre jour, ce qui a des avantages.
Les sorties:
Il faut ajouter au prix de la sortie, le prix du remplaçant: si j'emmene mes élèves au cinéma, je dois payer le transport, l'entrée et mon remplaçant.
La formation:
Il y a des jours de formation obligatoires. Ils sont hors temps de travail mais obligatoires (et parfois payants mais remboursés par l'établissement ou le syndicat). Ils sont sur le calendrier scolaire : lors de ces jours, les écoles sont fermées. En contrepartie, les enseignants ont vu leur temps de travail se rajouter d'autant de minutes sur les autres jours. Je crois que chaque cours a été augmenté de 3 minutes.
Ce que je sais c'est que cette négociation a été obtenue à l'issue d'un mouvement social très dur.
Les formations sont vaguement au choix, mais les places partent vite. En revanche, on peut proposer au principal de se concerter avec les collègues sur ce temps-là, autour d'un objectif précis.
Ce qui m'amène à mon dernier point : le syndicat.
Il y a un seul syndicat et l'adhésion y est obligatoire. Les luttes idéologiques sont intestines et s'effacent (il me semble) quand il s'agit de vraiment servir la cause enseignante.
Je ne crois pas qu'on saura se réunir pour se défendre, malheureusement.
- NihtFidèle du forum
Bouboule a écrit:
Personne sur ce fil n'a envie de dégrader les statuts (que tu as d'ailleurs fuis récemment ou je confonds avec quelqu'un d'autre ?), on explique simplement pourquoi ça se fait parfois et pourquoi ça ne peut pas être généralisé.
Une fois dit ça, vu les objectifs au collège et en seconde/1ère en maths et physique, si on arrivait déjà à enseigner les outils...
Je vous laisse entre vous !
- PaleoprofFidèle du forum
@Bouboule : je n'ai pas été précise dans ma question. Du cas par cas dans le statut et les missions des enseignants, penses tu sincèrement que ce soit possible?
Moi pas. L'EN taille dans la masse, gère tout le monde pareillement, et se fiche des individualités. De plus, nous sommes plusieurs centaines de milliers, c'est impossible, même avec une gestion humaine "au plus près"? Sauf si c'est le CDE qui gère toutes les missions, comme en entreprise privée, où il existe néanmoins le cadre général du code du travail. Est ce cela que tu veux dire?
Les CDE sont-ils prêts à ça ?
Moi pas. L'EN taille dans la masse, gère tout le monde pareillement, et se fiche des individualités. De plus, nous sommes plusieurs centaines de milliers, c'est impossible, même avec une gestion humaine "au plus près"? Sauf si c'est le CDE qui gère toutes les missions, comme en entreprise privée, où il existe néanmoins le cadre général du code du travail. Est ce cela que tu veux dire?
Les CDE sont-ils prêts à ça ?
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- ElevenNeoprof expérimenté
Eleanor Rigby a écrit:Eleven a écrit:[
En Belgique aussi !
Tu réponds à Isis ou à moi ? Les deux disciplines sont regroupées en une seule "matière" scolaire ou c'est comme en Allemagne et elles sont séparées ?
En Belgique, les deux matières sont séparées et personnellement, j'aimerai bien que cela soit le cas en France.
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- lessayNiveau 6
Sera t il possible de choisir sa bivalence ?
Je ne veux pas enseigner la physique chimie pitié !!
Je ne veux pas enseigner la physique chimie pitié !!
_________________
- Encore en vacances ? Déjà fatiguée ?
- Oui, vivement la rentrée que je me repose !
- lessayNiveau 6
http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/201807/le_metier_denseignant.html
C’est quasiment fait...
C’est quasiment fait...
_________________
- Encore en vacances ? Déjà fatiguée ?
- Oui, vivement la rentrée que je me repose !
- ProtonExpert
lessay a écrit:Sera t il possible de choisir sa bivalence ?
Je ne veux pas enseigner la physique chimie pitié !!
Maths et informatique probablement.
- New ZealandNiveau 9
lessay a écrit:http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/201807/le_metier_denseignant.html
C’est quasiment fait...
Je n'ai pas encore lu la note de synthèse pour "renouer avec l'attractivité" du métier d'enseignant, mais je trouve édifiante la première réponse, surtout ce qui est en gras:
"Dans les différentes rencontres que nous avons eues avec les acteurs de l’enseignement, la rémunération, les conditions de travail, la gestion des carrières et la formation sont pointées du doigt. Mais ce qui nous semble le plus révélateur et qui peut expliquer les raisons du "non choix" de ce métier, c’est le décalage croissant entre les jeunes du XXIème siècle et un cadre d’exercice peu en phase avec leurs aspirations."
C'est sûr que "la rémunération, les conditions de travail, la gestion des carrières et la formation", c'est accessoire...
- cassiopellaNiveau 9
Ou mahts et SES.Proton a écrit:lessay a écrit:Sera t il possible de choisir sa bivalence ?
Je ne veux pas enseigner la physique chimie pitié !!
Maths et informatique probablement.
_________________
Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
- InvitéInvité
Le rapport du sénat : http://www.senat.fr/rap/r17-690/r17-690.html
Sa synthèse : http://www.senat.fr/rap/r17-690/r17-690-syn.pdf
Sa synthèse : http://www.senat.fr/rap/r17-690/r17-690-syn.pdf
- New ZealandNiveau 9
Il y a des propositions qui me plaisent, mais ils ne parlent pas des reconversions (mon cas). Je n'ai pas envie de passer 3 ans en formation sur le terrain avec un salaire de misère.
Plus généralement, j'ai bien aimé l'idée de la formation obligatoire de 5 jours car elle est rémunérée, d'autant qu'ils insistent bien sur l'inutilité et l'indigence de la plupart des formations actuelles. Mais pas sûre que le gouvernement les suive sur la rémunération de la formation. Enfin, s'ils pouvaient développer des formations en ligne intéressantes, ce serait déjà bien, ça éviterait aux enseignants de réaliser eux-mêmes les recherches (chronophage). Ils souhaitent également une refonte des ESPE. Globalement, la formation en prend pour son grade !
Ils souhaitent la bivalence mais ne parlent pas de la formation nécessaire à cette bivalence. Je me vois mal enseigner autre chose que l'anglais dans le 2nd degré sans formation universitaire, disciplinaire et didactique.
Je n'ai pas compris ce qu'ils entendent par "décloisonnement entre le premier et le second degré" (dernier paragraphe). Ça se fait déjà au sein des ULIS, non ? Je ne vois pas de quoi ils parlent.
Je trouve qu'il y a contradiction entre le fait que le mouvement des enseignants participe "de la perte d'attractivité" du métier et l'introduction d'une obligation de mobilité. Cela dit, il existe bel et bien des déserts éducatifs, donc je comprends leurs propositions. Le problème, c'est que la mise en oeuvre serait mal faite, comme d'habitude. Et "Passer d’une gestion de masse à une gestion individualisée et de proximité", ça veut dire recrutement par le CDE, non ?
"Concentrer les futurs efforts de revalorisation du traitement sur le début de carrière" : Mais je rêve...
J'ai bien aimé ça :"Les conditions matérielles de travail des professeurs ne sont pas à la hauteur de leur investissement, notamment en matière informatique et d’espaces de travail." Mais de là à ce que ce soit suivi par le gouvernement...
Ils souhaitent l'annualisation du temps de travail. Quelqu'un pourrait m'expliquer en quoi annualiser le temps de travail serait bénéfique pour les élèves ? Le professeur devrait rattraper ses cours en cas d'arrêt maladie ? En cas de voyage scolaire ? Autre(s) raison(s) ?
"calibrage académique des concours de recrutement," ça veut dire faire comme pour les PE ?
Plus généralement, j'ai bien aimé l'idée de la formation obligatoire de 5 jours car elle est rémunérée, d'autant qu'ils insistent bien sur l'inutilité et l'indigence de la plupart des formations actuelles. Mais pas sûre que le gouvernement les suive sur la rémunération de la formation. Enfin, s'ils pouvaient développer des formations en ligne intéressantes, ce serait déjà bien, ça éviterait aux enseignants de réaliser eux-mêmes les recherches (chronophage). Ils souhaitent également une refonte des ESPE. Globalement, la formation en prend pour son grade !
Ils souhaitent la bivalence mais ne parlent pas de la formation nécessaire à cette bivalence. Je me vois mal enseigner autre chose que l'anglais dans le 2nd degré sans formation universitaire, disciplinaire et didactique.
Je n'ai pas compris ce qu'ils entendent par "décloisonnement entre le premier et le second degré" (dernier paragraphe). Ça se fait déjà au sein des ULIS, non ? Je ne vois pas de quoi ils parlent.
Je trouve qu'il y a contradiction entre le fait que le mouvement des enseignants participe "de la perte d'attractivité" du métier et l'introduction d'une obligation de mobilité. Cela dit, il existe bel et bien des déserts éducatifs, donc je comprends leurs propositions. Le problème, c'est que la mise en oeuvre serait mal faite, comme d'habitude. Et "Passer d’une gestion de masse à une gestion individualisée et de proximité", ça veut dire recrutement par le CDE, non ?
"Concentrer les futurs efforts de revalorisation du traitement sur le début de carrière" : Mais je rêve...
J'ai bien aimé ça :"Les conditions matérielles de travail des professeurs ne sont pas à la hauteur de leur investissement, notamment en matière informatique et d’espaces de travail." Mais de là à ce que ce soit suivi par le gouvernement...
Ils souhaitent l'annualisation du temps de travail. Quelqu'un pourrait m'expliquer en quoi annualiser le temps de travail serait bénéfique pour les élèves ? Le professeur devrait rattraper ses cours en cas d'arrêt maladie ? En cas de voyage scolaire ? Autre(s) raison(s) ?
"calibrage académique des concours de recrutement," ça veut dire faire comme pour les PE ?
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