- CleroliDoyen
Un extrait d'un article du Monde de ce jour intitulé "Parcoursup : le gouvernement au pied du mur".
La suite iciLe Monde a écrit:S’il est encore trop tôt pour tirer un véritable bilan des affectations dans l’enseignement supérieur, le nouveau système apparaît à ce stade moins performant en matière de réponses aux candidats, avec un engorgement qui se prolonge. D’après les chiffres officiels, en date du mercredi 22 août,72 % des 812 000 lycéens et étudiants en réorientation inscrits sur la plate-forme ont validé une formation, soit une proportion qui n’a quasiment pas évolué depuis un mois. En revanche, 62 500 candidats demeurent sans aucune proposition. Parmi eux, 15 400 sont considérés par le ministère comme étant toujours en quête d’une inscription, les autres étant comptabilisés comme des « inactifs ».
Le17 août 2017, ils étaient 6 010 « sans-fac » sur APB. Le choix du ministère de ne plus comptabiliser dans la colonne des jeunes en attente ces fameux « inactifs » – soit 47 100 bacheliers et étudiants en réorientation au 21 août – ne fait pas l’unanimité. Il s’agit de candidats qui n’ont « pas manifesté leur souhait d’être accompagnés », auprès du rectorat ou en procédure complémentaire, a détaillé Jérôme Teillard, chargé de mission Parcoursup au ministère, lundi 20 août sur Europe 1. « Pour l’essentiel », des jeunes qui auraient « d’autres projets », a-t-il estimé, citant pêle-mêle la volonté de rejoindre une formation hors Parcoursup, un emploi, un service civique, des formations à l’étranger… (…)
S’il se montre serein pour la rentrée, Gilles Roussel, président de la conférence des présidents d’université, pointe néanmoins une autre « véritable inconnue », qui ne sera levée que courant septembre, au gré des commissions rectorales pour accompagner les « sans-places » : « Dans quelle proportion vont-ils être envoyés à l’université ? », interroge le président de l’université de Marne-La Vallée (Seine-et-Marne), qui souligne que les facs ont déjà largement augmenté leurs capacités d’accueil pour cette rentrée. Et que les principales filières en tension de l’an dernier, le sont toujours, comme les sciences et techniques des activités physiques et sportives ou la psychologie.
- PèpNiveau 8
encore des articles aujourd'hui :
et sur le même site :
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article8393Sauvons l'Université a écrit:
Où l’on apprend que la ministre, qui communique senza vergogna sur France Inter et twitter (Si Parcoursup fonctionne plus lentement c’est parce que, contrairement à l’an passé, on accompagne, on écoute, on aide les candidats et cela prend du temps), reconnaît l’existence d’un plus ou moins confort des recteurs : les élèves et étudiants apprécieront.
Elle évoque 15 000 candidats « qui sont accompagnés », mais le nombre de jeunes sans affectation définie est bien supérieur.
A moins de deux semaines de la rentrée dans plusieurs filières, la ministre de l’enseignement supérieur a tenté, mercredi 22 août, de déminer les critiques sur Parcoursup, le nouveau système d’orientation des bacheliers. Frédérique Vidal a expliqué sur France Inter que « si Parcoursup fonctionne plus lentement dans cette dernière phase, c’est parce qu’on accompagne et qu’on aide les jeunes sans affectation, contrairement à l’année dernière ».
« 15 000 candidats [dont 9 000 bacheliers] sont accompagnés par les commissions et 591 000 savent où ils seront à la rentrée », a-t-elle tenté de rassurer, en citant les chiffres publiés quotidiennement par le ministère. Mais ces données occultent plusieurs dysfonctionnements du système.
95 600 indécis qui bloquent le système
Tout d’abord, tous les candidats qui ont accepté des propositions ne savent pas exactement « où ils seront à la rentrée » : en effet, seuls 490 700 sont sûrs de leur formation définitive, alors que plus de 95 600 ont encore des vœux en attente, potentiellement dans des universités différentes. Ce qui leur pose notamment des problèmes matériels, comme le choix d’un logement.
En attendant d’avoir fait leur choix, ils bloquent plusieurs propositions d’orientation pour d’autres candidats et compliquent considérablement l’organisation des universités, qui ne connaissent pas précisément les effectifs qui se présenteront dans les différentes filières à la rentrée. « Je comprends que ce soit moins confortable pour les recteurs », a admis la ministre mercredi.
47 000 candidats sans affectation
Autre point noir : outre les 15 000 candidats qui ont demandé à être accompagnés pour leur projet d’orientation, 47 000 candidats sont toujours inscrits sur Parcoursup sans avoir obtenu d’affectation. Ils sont désormais qualifiés d’« inactifs » par le ministère, alors qu’ils étaient considérés comme « en attente » avant le 22 juillet.
Enfin, plus de 163 000 candidats qui s’étaient inscrits sur la plateforme d’orientation en juin ont quitté la procédure, parce qu’ils n’ont pas eu le bac, parce qu’ils se sont inscrits à d’autres types de formation ou ont « formé d’autres projets ».
et sur le même site :
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article8394Cachés parmi des tonnes de mensonges (omissions, cafouillages sur les chiffres), quelques aveux :
"Affecter quoiqu’il arrive des étudiants, ce n’est pas une bonne solution. ce n’est pas une bonne façon d’aider les jeunes à réussir leur année universitaire. Si vous voulez que le choix soit mûri, ça prend plus de temps". Comprendre : tous n’y ont pas leur place.
"On a ouvert 30 000 places nouvelles dans les établissements supérieurs, pour faire face aux 35 000 bacheliers supplémentaires". Manquerait-y pas 5000 ?
- RuthvenGuide spirituel
Il y a un point que je ne comprends pas : on annonce une fluidification à partir de cette semaine et "on" reproche aux candidats de maintenir des voeux ; mais les voeux maintenus sont des voeux sur liste d'attente, si les candidats y renoncent, ils vont certes faire baisser les listes d'attente mais ils ne vont pas libérer des places dans les formations. D'où vont sortir ces miraculeuses places libérées ?
- InvitéInvité
Des candidats qui vont définitivement choisir une seule filière sélective en libérant éventuellement d'autres places qu'ils avaient gardé en réserve. La date limite est aujourd'hui pour ces filières.Ruthven a écrit:Il y a un point que je ne comprends pas : on annonce une fluidification à partir de cette semaine et "on" reproche aux candidats de maintenir des voeux ; mais les voeux maintenus sont des voeux sur liste d'attente, si les candidats y renoncent, ils vont certes faire baisser les listes d'attente mais ils ne vont pas libérer des places dans les formations. D'où vont sortir ces miraculeuses places libérées ?
- RuthvenGuide spirituel
Will.T a écrit:Des candidats qui vont définitivement choisir une seule filière sélective en libérant éventuellement d'autres places qu'ils avaient gardé en réserve. La date limite est aujourd'hui pour ces filières.Ruthven a écrit:Il y a un point que je ne comprends pas : on annonce une fluidification à partir de cette semaine et "on" reproche aux candidats de maintenir des voeux ; mais les voeux maintenus sont des voeux sur liste d'attente, si les candidats y renoncent, ils vont certes faire baisser les listes d'attente mais ils ne vont pas libérer des places dans les formations. D'où vont sortir ces miraculeuses places libérées ?
Mais les places en réserve sont nécessairement des places dans les listes d'attente, ils libèrent des places dans la liste d'attente, pas dans la formation.
- celitianSage
Nous avions déjà eu comme écho en juillet que le rectorat envisageait de créer des places en urgence pour caser tout le monde, et donc d'augmenter les effectifs de certains BTS.
- InvitéInvité
Il y a peut-etre des des formations qui finalement après avoir écoulé leur liste d'attente se retrouveront avec un reste de place.Ruthven a écrit:Will.T a écrit:Des candidats qui vont définitivement choisir une seule filière sélective en libérant éventuellement d'autres places qu'ils avaient gardé en réserve. La date limite est aujourd'hui pour ces filières.Ruthven a écrit:Il y a un point que je ne comprends pas : on annonce une fluidification à partir de cette semaine et "on" reproche aux candidats de maintenir des voeux ; mais les voeux maintenus sont des voeux sur liste d'attente, si les candidats y renoncent, ils vont certes faire baisser les listes d'attente mais ils ne vont pas libérer des places dans les formations. D'où vont sortir ces miraculeuses places libérées ?
Mais les places en réserve sont nécessairement des places dans les listes d'attente, ils libèrent des places dans la liste d'attente, pas dans la formation.
- archebocEsprit éclairé
Ruthven a écrit:Mais les places en réserve sont nécessairement des places dans les listes d'attente, ils libèrent des places dans la liste d'attente, pas dans la formation.
Z est en liste d'attente, 26e sur la liste du BTS "réorganisation alphabétique". Il a vraiment très envie d'intégrer ce BTS, à la différence de ces petits camarades A, B, C, et tous les autres, qui sont devant lui sur la liste.
Il y a justement une place disponible. Elle sera proposée demain à A, après demain à B, le jour d'après à C
dans une semaine à F, dans quinze jours à N. Z ne la verra arriver que longtemps après la rentrée.
Libérer un voeux, ce n'est pas offrir une place, mais raccourcir la cascade pour les places qui se libèrent (et il y en a sûrement).
- PèpNiveau 8
Alternatives Economiques a écrit:La procédure ne sera achevée que le 21 septembre, mais les chiffres sont là : au 27 août, seuls 61,3 % des candidats avaient définitivement validé leur affectation. 167 286 autres (20 % des effectifs de départ) avaient, quant à eux, tout simplement quitté la plate-forme, sans que l’on en connaisse les raisons exactes : échec au baccalauréat ? Orientation vers une formation hors Parcoursup ? Ou tout simplement… Résignation ?
Parcoursup soulève ainsi un certain nombre de questions : dans quelle mesure la probabilité de réussite d’un étudiant peut-elle être déduite du dossier scolaire du lycéen qu’il était ? Quel droit à l’erreur accorder aux étudiants les plus fragiles ? Quelle place laisser aux tâtonnements, aux bifurcations, aux réussites improbables ? Le nouveau dispositif prévoit, il est vrai, la possibilité de cursus adaptés (les fameuses réponses « oui, si ») pour les étudiants n’ayant pas toutes les compétences attendues. Selon le ministère, 135 000 réponses « oui, si » ont été données aux candidats. Mais de nombreuses universités ont prévenu qu’elles n’étaient pas en mesure de les proposer, faute de temps… et de moyens.
https://www.alternatives-economiques.fr/parcoursup-y-a-un-bug/00085755
- archebocEsprit éclairé
Un article très intéressant :
https://www.lemonde.fr/campus/article/2018/08/31/que-repondre-aux-desperate-candidates-de-parcoursup_5348568_4401467.html
Malgré une erreur de diagnostic :
Le bon fonctionnement de Parcoursup suppose donc, dans l’absolu, le droit d’accès de tous les bacheliers à toutes les filières. Or, Parcoursup vise précisément à organiser la satisfaction des aspirations dans le cadre d’un nombre de places limitées.
Ce paradoxe se traduit par les conséquences observées cet été : les universitaires qui se plaignent des modifications opérées par Parcoursup dans leurs classements personnalisés ; les candidats acceptés dans plusieurs filières qui attendent le dernier moment avant de libérer les places que leur a temporairement réservées Parcoursup ; les candidats les moins bien classés qui attendent le dernier moment pour découvrir s’ils sont acceptés ou non dans quelque filière que ce soit ; ceux qui abandonnent tant l’attente est longue ; ceux qui, par dépit, s’inscrivent dans une formation privée, oublient de clore leur dossier sur Parcoursup et bloquent autant de places réservées. Toutes ces conséquences sont l’effet mécanique d’une promesse intenable : garantir le libre choix tout en restreignant l’accès.
L’enseignement supérieur n’a pas les moyens de satisfaire l’ambition rhétorique d’un « en même temps » généralisé dans le cadre des procédures d’accès : la liberté de choisir pour les candidats, et, en même temps, la liberté de classement par les universités, et, en même temps, la gestion territoriale des flux par l’algorithme de Parcoursup.
... l'article présente une idée intéressante :
En Grande-Bretagne, on ne parle pas d’« égalité des chances d’accès » mais d’« étendre et de diversifier la participation » (widening participation to higher education) en « élevant les aspirations » (raising aspirations). Cet objectif s’inscrit dans un système dont l’organisation repose sur la demande d’études supérieures (demand-led system), qui relève d’une philosophie d’action mêlant utilitarisme et justice sociale.
Pour que la demande soit à la fois plus massive et plus diversifiée à tous niveaux (social, ethnique, de genre, etc.), les universités britanniques interviennent dès le collège – parfois dès l’école primaire – et accompagnent des dizaines de milliers d’élèves dans l’élaboration de leur projet personnel et, pour cela, dans leur choix de matières, à 13 ans et 15 ans. Enfin, elles les aident dans leurs démarches d’accès à l’université. Et ciblent en priorité ceux dont les parents n’ont pas fait d’études supérieures.
(L'erreur de diagnostic de l'article, c'est qu'une grande partie des problèmes de cet été résulte du choix politique de ne pas demander aux étudiants de classer leurs préférences a priori).
- PonocratesExpert spécialisé
Pour la partie que j'ai graissé, j'ignore comment fonctionne "les universités britanniques" et qui elles envoient dans les établissements pour accompagner les élèves, mais nous avions jusqu'à très récemment des conseillers d'orientation -en nombre insuffisant, certes- dont c'était le travail. Les enseignants de la fac française la font déjà tourner- tâches administratives en plus de l'enseignement, recherche de fonds- en plus de leurs activités d'enseignement et de recherches, s'ils doivent en plus aller faire de l'orientation dans le secondaire voire le primaire...archeboc a écrit:
Un article très intéressant :
https://www.lemonde.fr/campus/article/2018/08/31/que-repondre-aux-desperate-candidates-de-parcoursup_5348568_4401467.html
Malgré une erreur de diagnostic :
Le bon fonctionnement de Parcoursup suppose donc, dans l’absolu, le droit d’accès de tous les bacheliers à toutes les filières. Or, Parcoursup vise précisément à organiser la satisfaction des aspirations dans le cadre d’un nombre de places limitées.
Ce paradoxe se traduit par les conséquences observées cet été : les universitaires qui se plaignent des modifications opérées par Parcoursup dans leurs classements personnalisés ; les candidats acceptés dans plusieurs filières qui attendent le dernier moment avant de libérer les places que leur a temporairement réservées Parcoursup ; les candidats les moins bien classés qui attendent le dernier moment pour découvrir s’ils sont acceptés ou non dans quelque filière que ce soit ; ceux qui abandonnent tant l’attente est longue ; ceux qui, par dépit, s’inscrivent dans une formation privée, oublient de clore leur dossier sur Parcoursup et bloquent autant de places réservées. Toutes ces conséquences sont l’effet mécanique d’une promesse intenable : garantir le libre choix tout en restreignant l’accès.
L’enseignement supérieur n’a pas les moyens de satisfaire l’ambition rhétorique d’un « en même temps » généralisé dans le cadre des procédures d’accès : la liberté de choisir pour les candidats, et, en même temps, la liberté de classement par les universités, et, en même temps, la gestion territoriale des flux par l’algorithme de Parcoursup.
... l'article présente une idée intéressante :
En Grande-Bretagne, on ne parle pas d’« égalité des chances d’accès » mais d’« étendre et de diversifier la participation » (widening participation to higher education) en « élevant les aspirations » (raising aspirations). Cet objectif s’inscrit dans un système dont l’organisation repose sur la demande d’études supérieures (demand-led system), qui relève d’une philosophie d’action mêlant utilitarisme et justice sociale.
Pour que la demande soit à la fois plus massive et plus diversifiée à tous niveaux (social, ethnique, de genre, etc.), les universités britanniques interviennent dès le collège – parfois dès l’école primaire – et accompagnent des dizaines de milliers d’élèves dans l’élaboration de leur projet personnel et, pour cela, dans leur choix de matières, à 13 ans et 15 ans. Enfin, elles les aident dans leurs démarches d’accès à l’université. Et ciblent en priorité ceux dont les parents n’ont pas fait d’études supérieures.
(L'erreur de diagnostic de l'article, c'est qu'une grande partie des problèmes de cet été résulte du choix politique de ne pas demander aux étudiants de classer leurs préférences a priori).
C'est curieux cette piste proposée, cette façon de se défausser sur l'université - pas les grands Écoles, hein, faudrait pas mélanger torchons et serviettes- pour
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- frecheGrand sage
Oui, enfin quand on voit le niveau des élèves de secondaire en GB, le taux d'abandon en fin de cycle obligatoire et le pourcentage d'étudiants étrangers dans les facs anglaises, je ne sais pas si on peut se permettre de les copier...
- RogerMartinBon génie
+1000
Et en GB, on a le droit à trois choix de cursus universitaire à l'issue du secondaire. Trois. Tout le monde s'en fout quand ils ne sont pas pris en compte. Une année de thèse coûte minimum 9000 livres. Les facs ont mis en place dans le premier cycle des tas de pompes à frics pour étudiants étrangers friqués, à qui ils font payer les mêmes droits que les étudiants issus du système britannique, et qui n'ont pas accès aux cours intéressants. Et ils ont un secondaire à la fois pitoyable et bien inégalitaire. Donc qu'on arrête de nous casser les bignoulous avec des comparaisons stupides. Ici quand on inscrit un étudiant étranger, au moins il a accès aux mêmes cours que les autres.
Et en GB, on a le droit à trois choix de cursus universitaire à l'issue du secondaire. Trois. Tout le monde s'en fout quand ils ne sont pas pris en compte. Une année de thèse coûte minimum 9000 livres. Les facs ont mis en place dans le premier cycle des tas de pompes à frics pour étudiants étrangers friqués, à qui ils font payer les mêmes droits que les étudiants issus du système britannique, et qui n'ont pas accès aux cours intéressants. Et ils ont un secondaire à la fois pitoyable et bien inégalitaire. Donc qu'on arrête de nous casser les bignoulous avec des comparaisons stupides. Ici quand on inscrit un étudiant étranger, au moins il a accès aux mêmes cours que les autres.
- Venin inside:
- De toute façon, le Monde est nul sur le Royaume-Uni. Lorsqu'ils y avaient un envoyé permanent et que je lisais encore ce torchon balladurien, je me tordais de rire en lisant ses articles. Il était incapable de traduire correctement l'anglais, et parfois les contresens étaient tels qu'on se demandait s'il comprenait quoi que ce soit à son environnement.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- archebocEsprit éclairé
Ponocrates a écrit:[...] j'ignore comment fonctionne "les universités britanniques" et qui elles envoient dans les établissements pour accompagner les élèves, mais nous avions jusqu'à très récemment des conseillers d'orientation -en nombre insuffisant, certes- dont c'était le travail. Les enseignants de la fac française la font déjà tourner- tâches administratives en plus de l'enseignement, recherche de fonds- en plus de leurs activités d'enseignement et de recherches, s'ils doivent en plus aller faire de l'orientation dans le secondaire voire le primaire...
C'est curieux cette piste proposée, cette façon de se défausser sur l'université - pas les grands Écoles, hein, faudrait pas mélanger torchons et serviettes- pourrattrapergérer la gabegie du primaire/secondaire. Comme avec Parcoursup où elle devient la grande méchante qui refuse les élèves. On voudrait faire payer à ses enseignants leur volonté de maintenir un niveau d'exigence minimal dans ce pays que l'on ne s'y prendrait pas autrement...
Pour la partie que j'ai graissé, les grandes écoles participent déjà aux cordées de la réussite, il n'y a aucune raison qu'elles ne soient pas mise à contribution. On ne parle ici des universités que parce que les grandes écoles sont une spécificité française, exotique dans le reste du monde.
- archebocEsprit éclairé
Filières sélectives sur Parcoursup : les craintes d’une rentrée décalée s’estompent
https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/09/01/filieres-selectives-sur-parcoursup-les-craintes-d-une-rentree-decalee-s-estompent_5348946_3224.html
La titraille est joliment démentie par le contenu de l'article.
De plus, même si les classes ont fait le plein, encore faut-il que les étudiants soient bien présents le jour J. Un constat fait l’unanimité : la rentrée reste encore un grand point d’interrogation. « Qui va vraiment venir, c’est le mystère », reconnaît Philippe Vincent, du SNPDEN. S’il existe toujours une incertitude autour du nombre de candidats inscrits qui s’évaporent durant l’été, personne n’ose s’avancer sur le comportement à venir des futurs étudiants, pour cette année zéro de Parcoursup. D’autant que les chiffres sont difficiles à interpréter : des candidats ont pu s’inscrire dans un établissement, tout en gardant des vœux en attente sur Parcoursup…
Sinon, l'avancement au 27 août, a-t-il été décrété tardivement, au milieu des vacances, comme le laisse entendre l'article ?
- VicomteDeValmontGrand sage
Si même le SNPDEN est inquiet...
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- LaotziSage
archeboc a écrit:
Sinon, l'avancement au 27 août, a-t-il été décrété tardivement, au milieu des vacances, comme le laisse entendre l'article ?
Oui, vers le 7 août, on en a parlé page 28.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- mamieprofEsprit éclairé
Laotzi a écrit:archeboc a écrit:
Sinon, l'avancement au 27 août, a-t-il été décrété tardivement, au milieu des vacances, comme le laisse entendre l'article ?
Oui, vers le 7 août, on en a parlé page 28.
Heureusement il y a eu un peu de souplesse, j'ai 2 élèves (une en prépa ECE et un en IUT Gea) qui étaient très loin et ne rentraient que le 30 août pour l'un et hier pour l autre avec billet d'avion pris depuis des lustres qui ont été autorisés à s'inscrire après leur retour et donc après le 27 suite à un coup de fil de leur famille aux établissements.
- BoubouleDoyen
https://mobile.lemonde.fr/campus/article/2018/09/04/parcoursup-chacun-trouvera-sa-place-mais-desormais-en-toute-connaissance-de-cause_5350303_4401467.html?xtref=https://t.co/cR7S0dY1JY
Emmanuel Roux a écrit:
Par Emmanuel Roux, président de l’université de Nîmes (Gard).
Point de vue. Cela faisait bien longtemps qu’une rentrée universitaire n’avait pas été attendue avec tant de fébrilité. Plusieurs sont ceux qui attendaient l’allumage du dernier étage de la fusée Parcoursup afin d’en dénoncer une nouvelle fois la soi-disant incurie. On nous permettra de ne pas être de ceux-là.
- PrezboGrand Maître
archeboc a écrit:
Filières sélectives sur Parcoursup : les craintes d’une rentrée décalée s’estompent
https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/09/01/filieres-selectives-sur-parcoursup-les-craintes-d-une-rentree-decalee-s-estompent_5348946_3224.html
La titraille est joliment démentie par le contenu de l'article.
Je connais au moins une classe prépa scientifique de l'académie de Lyon n'a pas fait le plein cette année, et de loin, pour la première fois depuis longtemps. Pas au lycée du Parc, évidemment. Visiblement, la lenteur de la procédure a engorgé le système pour les formations qui ne sont généralement pas un premier choix.
A l'autre bout, côté candidats, on se retrouve avec ce genre de situations :
« Qui peut se satisfaire d’une procédure où certains bacheliers ont, à coup sûr, dû accepter un vœu juste pour sortir d’une attente interminable ou parce qu’ils avaient besoin de s’organiser pour la rentrée ? », interroge le professeur de prépa scientifique Mickaël Prost.
- ZagaraGuide spirituel
https://www.marianne.net/societe/pendant-que-parcoursup-deraille-les-etablissements-prives-sont-la-fete
Dis-donc c'était vachement rationnel de remplacer un système qui avait moins de 1% d'échecs par un autre qui en produit 20%. On est bien là, à la fraîche, entre membres d'une nation égarée.
Pendant que Parcoursup déraille, les établissements privés sont à la fête
Alors que la phase principale de Parcoursup vient de se terminer, les chiffres communiqués par le ministère de l'Enseignement supérieur révèlent que près de 180.000 étudiants ont quitté la plateforme depuis le mois de mars. Se seraient-ils tournés vers les formations privées ?
[...]
Le 5 septembre, sur 812.000 candidats à une poursuite d'études au mois de mars, ils étaient encore 113.062 bacheliers ou étudiants en réorientation à ne pas savoir où diable ils allaient étudier cette année… Où en sont-ils aujourd'hui ? Impossible de le savoir, le ministère ayant interrompu la communication de statistiques jusqu'au 21 septembre. Ce que l'on sait, c'est qu'en six mois, près de 180.000 jeunes ont quitté la plateforme sans que l'on connaisse leurs motivations. Soit un peu plus de 20% des personnes qui s'y étaient initialement inscrites sur la plateforme. Reste à retrouver leur trace…
Dis-donc c'était vachement rationnel de remplacer un système qui avait moins de 1% d'échecs par un autre qui en produit 20%. On est bien là, à la fraîche, entre membres d'une nation égarée.
- LaotziSage
Pas d'importance. Ce qui compte, c'est que les premiers de cordée aient pu choisir tranquillement leur affectation en ayant la satisfaction de se voir admis partout, y compris à l'université.
J'ai quand même des élèves qui sont restés jusqu'au bout en attente dans des filières banales de l'université, y compris de leur secteur, sans avoir été admis dans un seul endroit (pas les meilleurs de la classe, j'en conviens, mais ils ont eu leur bac tout de même...). Par exemple, la filière AEI à Créteil, le truc le moins sélectif du monde, n'a pas épuisé sa liste d'attente le 05 septembre (désormais, la phase est close donc la liste n'existe plus).
J'ai quand même des élèves qui sont restés jusqu'au bout en attente dans des filières banales de l'université, y compris de leur secteur, sans avoir été admis dans un seul endroit (pas les meilleurs de la classe, j'en conviens, mais ils ont eu leur bac tout de même...). Par exemple, la filière AEI à Créteil, le truc le moins sélectif du monde, n'a pas épuisé sa liste d'attente le 05 septembre (désormais, la phase est close donc la liste n'existe plus).
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- BoubouleDoyen
Quelques retours d'élèves pas pris pendant tout l'été mais pas trop loin de l'être. Deux ont suivi le conseil de rester en attente jusqu'au bout et ont été appelés la semaine passée pour pallier les absences de rentrée (CPGE scientifiques prestigieuses), tous ceux étant devant en LA ayant démissionné...
Cela se passe vraiment comme prévu jusqu'au bout.
On attend la mouture 2.0 de parcoursup...
Cela se passe vraiment comme prévu jusqu'au bout.
On attend la mouture 2.0 de parcoursup...
- Grrrrr5712Niveau 5
Zagara a écrit:https://www.marianne.net/societe/pendant-que-parcoursup-deraille-les-etablissements-prives-sont-la-fete
Pendant que Parcoursup déraille, les établissements privés sont à la fête
Alors que la phase principale de Parcoursup vient de se terminer, les chiffres communiqués par le ministère de l'Enseignement supérieur révèlent que près de 180.000 étudiants ont quitté la plateforme depuis le mois de mars. Se seraient-ils tournés vers les formations privées ?
[...]
Le 5 septembre, sur 812.000 candidats à une poursuite d'études au mois de mars, ils étaient encore 113.062 bacheliers ou étudiants en réorientation à ne pas savoir où diable ils allaient étudier cette année… Où en sont-ils aujourd'hui ? Impossible de le savoir, le ministère ayant interrompu la communication de statistiques jusqu'au 21 septembre. Ce que l'on sait, c'est qu'en six mois, près de 180.000 jeunes ont quitté la plateforme sans que l'on connaisse leurs motivations. Soit un peu plus de 20% des personnes qui s'y étaient initialement inscrites sur la plateforme. Reste à retrouver leur trace…
Dis-donc c'était vachement rationnel de remplacer un système qui avait moins de 1% d'échecs par un autre qui en produit 20%. On est bien là, à la fraîche, entre membres d'une nation égarée.
Question bête (peut-être y a-t-on déjà répondu ailleurs, désolée) : compte-t-on les 10% d'échecs au bac dans les 20% de "disparus" de Parcoursup? Dans ce cas il n'en reste "que" 10%...
- mamieprofEsprit éclairé
Oui mais c'est curieux quand même ! Pourquoi ne pas avoir précisé combien ont quitté Parcoursup une fois le bac en poche ? ce serait plus lisible quand même de retirer les 12 % qui ont échoué au bac.
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