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- mamieprofExpert spécialisé
Oui mais c'est curieux quand même ! Pourquoi ne pas avoir précisé combien ont quitté Parcoursup une fois le bac en poche ? ce serait plus lisible quand même de retirer les 12 % qui ont échoué au bac.
- InvitéInvité
Parcoursup : la ministre prête à « réfléchir » à un classement des vœux
Frédérique Vidal a ouvert la porte à des aménagements, alors que plusieurs organisations appellent à réintroduire une hiérarchie dans les vœux d’études supérieures pour accélérer les délais de réponse.
« On peut réfléchir » à ce que les candidats à une première année d’études supérieures classent leurs vœux d’orientation sur Parcoursup, a concédé Frédérique Vidal, vendredi 14 septembre, sur Franceinfo, avant d’ajouter qu’« une hiérarchisation a priori [en début de procédure] est absolument délétère si on veut vraiment lutter contre l’autocensure et si on veut vraiment remettre en place une égalité réelle des chances ». Des propos qui marquent une ouverture, alors que la ministre de l’enseignement supérieur s’était jusqu’ici opposée à une quelconque hiérarchisation des vœux sur la nouvelle plate-forme d’orientation vers les études supérieures. Elle en faisait l’un des marqueurs de la différence avec la procédure précédente, Admission post-bac (APB), qui demandait aux candidats de formuler des vœux jusqu’à la fin de mars, puis de les classer par ordre de préférence avant la fin de mai.
▪ lire la suite ▪
- RogerMartinBon génie
Il faut profiter de la "pause" du bac pour faire mouliner Parcoursup sur un nombre réduit de vœux triés après affinement et premier moulinage/période de réflexion, voilà tout. Ça fait à peine un an que c'est préconisé par quiconque a la moindre notion de comment fonctionnait APB ou un bête algorithme de tri. Finalement, elle apprend vite cette ministre (je ne parle pas de comprendre).
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Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- PèpNiveau 8
En même temps, j'ai une réunion demain en tant que PP avec les parents de Terminale, je leur dis quoi ?
J'en ai marre d'avoir toujours à dire la même chose : "pour l'instant c'est comme ça mais ça peut changer en cours de route, demain, dans un mois, dans 6 et vous serez informé comme moi : par la presse", ParcourSup, mode examen pour la calculatrice au bac...etc...
On passe pour des guignols incapables...
J'en ai marre d'avoir toujours à dire la même chose : "pour l'instant c'est comme ça mais ça peut changer en cours de route, demain, dans un mois, dans 6 et vous serez informé comme moi : par la presse", ParcourSup, mode examen pour la calculatrice au bac...etc...
On passe pour des guignols incapables...
- e-WandererGrand sage
Eh bien, je te répondrai que c'est la même chose du côté de l'université. Par exemple, notre reprise des cours a lieu demain (gloups !), et nous ne savons toujours pas qui va assurer 12 des cours prévus (ni d'ailleurs si certains seront assurés tout court !). Pourtant, les services sont répartis depuis la mi-juillet, les emplois du temps sont bordés, les salles sont réservées, les étudiants sont correctement inscrits etc. Mais il y a des impondérables (défection au dernier moment pour Pb de santé grave, par ex.) et SURTOUT, le rectorat, en bloquant le détachement des ATER recrutés en mai (!!), sabote complètement la rentrée. S'il ne cède pas, il faudra trouver des vacataires à la dernière minute. Heureusement que "la rentrée se passe bien" et que "la jeunesse est la priorité de ce gouvernement", comme disent les gens importants devant le micro des journalistes…
À l'université, nous avons malheureusement pris l'habitude de fonctionner comme ça : tout se fait dans l'urgence, au dernier moment, et sans aucun respect de de la personne ou du travail des uns et des autres (enseignants-chercheurs, secrétaires…). Et notre propre rectorat nous demande de mettre des rustines sur une chambre à air qu'il s'ingénie à percer de punaises toujours plus nombreuses.
Pour Parcoursup, c'était le même bazar : les infos (souvent contradictoires) circulaient au compte-goutte, personne n'était au courant de rien, et tout d'un coup ça s'est débloqué et il a fallu tout traiter en quatrième allure. Alors difficile de pronostiquer ce que le ministère va encore inventer cette année, même Mme Vidal n'a pas l'air tout à fait au clair dans sa tête…
À l'université, nous avons malheureusement pris l'habitude de fonctionner comme ça : tout se fait dans l'urgence, au dernier moment, et sans aucun respect de de la personne ou du travail des uns et des autres (enseignants-chercheurs, secrétaires…). Et notre propre rectorat nous demande de mettre des rustines sur une chambre à air qu'il s'ingénie à percer de punaises toujours plus nombreuses.
Pour Parcoursup, c'était le même bazar : les infos (souvent contradictoires) circulaient au compte-goutte, personne n'était au courant de rien, et tout d'un coup ça s'est débloqué et il a fallu tout traiter en quatrième allure. Alors difficile de pronostiquer ce que le ministère va encore inventer cette année, même Mme Vidal n'a pas l'air tout à fait au clair dans sa tête…
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- RogerMartinBon génie
e-Wanderer : même souci ici, sauf que pour une fois on a eu la plupart des détachements nécessaires à temps, miracle. Pour Parcoursup, ça a été le grand bazar, et complètement imprévisible. En histoire, par ex., Paris X et l'ex Paris IV ne remplissent pas du tout au même niveau que les autres années, sans qu'on puisse donner de raison objective. Cata complète en allemand.
Sur le fait de pourvoir à l'arrache, ma foi on a un peu plus de vivier à Paris, mais on est toujours à la merci d'impondérables. Et comme les années universitaires commencent de plus en plus "près" des rentrées du secondaire, les collègues eux aussi sont soit déjà pris, soit dans le flou quant à leur EDT. On a seulement 5 enseignements non pourvus au S1, principalement des groupes de TD en L1 par-ci par-là. J'ai déjà remarqué que certains coordinateurs d'UE sont assez peu réactifs quand il s'agit de trouver des chargés de TD. Si le responsable d'année ne s'en mêle pas, souvent il ne se passe rien. C'est dû au fait que pendant plusieurs années on nous a presque complètement interdit les vacataires, les collègues ont perdu l'habitude de s'en occuper et on a asséché nos carnets d'adresses.
Pour Parcoursup, on avait 160 places en mono licence (on a beaucoup d'autres places en anglais occupées par des étudiants en bi-licence), et 1330 demandes au départ.
On était un petit groupe d'enseignants-chercheurs à avoir les codes et à pouvoir suivre ce qui se passait en se connectant.
On a terminé avec une liste d'attente de moins de dix personnes, et le rectorat nous a imposé un 161e (pour quelle raison, mystère). A la veille des pré-inscriptions en TD par internet, 155 sur les 161 avaient achevé leur inscription administrative, taux plutôt satisfaisant (en tout cas, bien mieux que l'an dernier, mais c'est parce que la scolarité avait totalement foiré la gestion des inscriptions). Reste à voir le niveau des étudiants -- jusqu'à présent en L1 on avait de tout, du génie à la crêpe absolue.
Sur le fait de pourvoir à l'arrache, ma foi on a un peu plus de vivier à Paris, mais on est toujours à la merci d'impondérables. Et comme les années universitaires commencent de plus en plus "près" des rentrées du secondaire, les collègues eux aussi sont soit déjà pris, soit dans le flou quant à leur EDT. On a seulement 5 enseignements non pourvus au S1, principalement des groupes de TD en L1 par-ci par-là. J'ai déjà remarqué que certains coordinateurs d'UE sont assez peu réactifs quand il s'agit de trouver des chargés de TD. Si le responsable d'année ne s'en mêle pas, souvent il ne se passe rien. C'est dû au fait que pendant plusieurs années on nous a presque complètement interdit les vacataires, les collègues ont perdu l'habitude de s'en occuper et on a asséché nos carnets d'adresses.
Pour Parcoursup, on avait 160 places en mono licence (on a beaucoup d'autres places en anglais occupées par des étudiants en bi-licence), et 1330 demandes au départ.
On était un petit groupe d'enseignants-chercheurs à avoir les codes et à pouvoir suivre ce qui se passait en se connectant.
On a terminé avec une liste d'attente de moins de dix personnes, et le rectorat nous a imposé un 161e (pour quelle raison, mystère). A la veille des pré-inscriptions en TD par internet, 155 sur les 161 avaient achevé leur inscription administrative, taux plutôt satisfaisant (en tout cas, bien mieux que l'an dernier, mais c'est parce que la scolarité avait totalement foiré la gestion des inscriptions). Reste à voir le niveau des étudiants -- jusqu'à présent en L1 on avait de tout, du génie à la crêpe absolue.
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- amethysteDoyen
https://www.marianne.net/societe/bilan-de-parcoursup-le-desarroi-des-etudiants-orientes-n-importe-ouBilan de Parcoursup : le désarroi des étudiants orientés n'importe où La phase complémentaire de Parcoursup a pris fin ce vendredi 21 septembre. Les dernières affectations sont donc distribuées aux bacheliers et étudiants en réorientation encore "en attente" sur la plateforme d'orientation. Souvent pour le pire...
https://www.lexpress.fr/education/parcoursup-2018-s-acheve-ce-vendredi_2036260.htmlTrès critiqué, le successeur d'APB devrait connaitre plusieurs ajustements l'année prochaine.
Au 5 septembre, "nous avons 63% d'affectations définitives avec Parcoursup, alors que nous avions 61% dès le premier jour des résultats d'APB", s'agace Hervé Christofol, secrétaire général du Snesup-FSU, syndicat enseignant opposé à la loi ORE et à Parcoursup, qui selon lui introduit de la sélection à l'entrée en fac
- amethysteDoyen
Un calendrier repensé, des délais de réponses raccourcis mais pas de retour à une hiérarchisation des voeux: telles sont les modifications de Parcoursup que devrait annoncer Frédérique Vidal mardi en dévoilant le nombre final de candidats sans affectation.
https://actu.orange.fr/france/parcoursup-vidal-devoile-le-nombre-de-candidats-recales-et-les-amenagements-a-venir-CNT0000016MlFX/photos/plusieurs-organisations-proposent-une-aide-juridique-aux-candidats-refuses-sur-la-plateforme-d-orientation-post-bac-parcoursup-afin-qu-ils-puissent-faire-valoir-leurs-droits-dans-l-intention-clairement-affichee-vendredi-lors-de-sa-presentation-de-creer-un-contentieux-de-masse-bd24e31dd2100fa30e9ac5c0802ae081.html
- e-WandererGrand sage
C'est dingue d'être obstinée à ce point. Pourquoi refuser la hiérarchisation des vœux ? Tout se règlerait très vite et les lycéens comme les universitaires pourraient organiser leur rentrée dans de bien meilleures conditions.
Bon, sinon j'ai appris qu'il y a une formation en éco-gestion dans ma fac qui est totalement submergée.
Bon, sinon j'ai appris qu'il y a une formation en éco-gestion dans ma fac qui est totalement submergée.
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- mamieprofExpert spécialisé
Elles me semblent submergées dans beaucoup de villes ces formations d'éco-gestion...Elle avait dit que l'on reviendrait à la hiérarchisation dans la phase complémentaire au moins...mais finalement non... c'est ce qui huilait APB mais par principe elle ne veut pas en entendre parler.. Un vrai déni de réalisme...J'espère que le temps de 7 jours va passer à 3 jours pour fluidifier dès le départ car entre fin mai et les résultats du bac les élèves ont tous facilement un ordi sous la main pour répondre.
- PonocratesExpert spécialisé
Novlang et écran de fumée. Parce que sinon la seule chose qui différencierait le système d'APB résiderait dans le classement apparent des candidatures et donc - cacher ce mot que je ne veux voir- la sélection. Ce serait trop voyant. Tandis qu'en laissant ce dispositif censé désinhiber les élève - parce que l'attente angoissée et les files d'attente de plusieurs milliers c'est très bon pour l'estime de soi et l'épanouissement personnel, c'est bien connu- on peut arguer qu'il y a une vraie plus-value pour les étudiants.e-Wanderer a écrit:C'est dingue d'être obstinée à ce point. Pourquoi refuser la hiérarchisation des vœux ? Tout se règlerait très vite et les lycéens comme les universitaires pourraient organiser leur rentrée dans de bien meilleures conditions..
Et puis n'oublions pas le boulevard que cela ouvre aux formations privées qui se sont déjà bien engraissées cette année: les parents anxieux avec un peu d'argent et des enfants pas pris immédiatement n'auront pas envie d'attendre.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- VerduretteModérateur
Je m'interroge sur les modalités de recrutement ... ma fille est en DUT GEA, et elle m'a rapporté le comportement insolent, dérangeant ou je-m'en-foutiste de certains de ses condisciples (j'aurais un peu envie de couper le mot en deux, d'ailleurs ) c'est proprement hallucinant, voilà des jeunes qui sont en cours parce qu'ils l'ont demandé, ce ne sont pas des collégiens contraints, je trouverais juste de les mettre dehors pour récupérer des élèves plus sérieux qui sont restés sur la liste d'attente.
- lisa81Habitué du forum
Verdurette a écrit:Je m'interroge sur les modalités de recrutement ... ma fille est en DUT GEA, et elle m'a rapporté le comportement insolent, dérangeant ou je-m'en-foutiste de certains de ses condisciples (j'aurais un peu envie de couper le mot en deux, d'ailleurs ) c'est proprement hallucinant, voilà des jeunes qui sont en cours parce qu'ils l'ont demandé, ce ne sont pas des collégiens contraints, je trouverais juste de les mettre dehors pour récupérer des élèves plus sérieux qui sont restés sur la liste d'attente.
Les modalités de recrutement......
L'IUT GEA de Lyon Villeurbanne, traditionnellement très demandé avait des places en procédure complémentaire pour les bacs techno, tout comme l'IUT Carrières Juridiques de Lyon3 alors que de nombreux candidats( sérieux et motivés) avaient été refusés car titulaires d'un bac général.
Je ne serais pas étonnée que certains bac techno refusés en BTS ( pour cause de bacs pro prioritaires ) se soient vus proposer une place en IUT
Ceci explique peut être cela:
http://cache.media.education.gouv.fr/file/BIR_23/99/2/5SAIO_+_Arrete_pourcentages_minimaux_Bac_techno_-_IUT_921992.pdf#page=4
http://cache.media.education.gouv.fr/file/BIR_23/99/4/6SAIO_+_Arrete_pourcentages_minimaux_Bac_Pro_-_STS_921994.pdf#page=4
- mamieprofExpert spécialisé
J'ai une élève qui est en DUT tec de co dans le 92. Elle me dit que certains de ses camarades ne sont pas capables de faire une phrase qui tient la route !
Elle est sympa, pas prétentieuse, boursière et bosseuse. Elle m'a dit "Madame je suis choquée de leur langage quand ils s'adressent aux autres étudiants et de leurs ricanements ou commentaires débiles en mauvais français quand le prof parle..." Pas de précision sur leur provenance... Pour certains supérieur n'est pas synonyme d'envie d'apprendre alors qu'ils ont été sélectionnés durement...
Elle est sympa, pas prétentieuse, boursière et bosseuse. Elle m'a dit "Madame je suis choquée de leur langage quand ils s'adressent aux autres étudiants et de leurs ricanements ou commentaires débiles en mauvais français quand le prof parle..." Pas de précision sur leur provenance... Pour certains supérieur n'est pas synonyme d'envie d'apprendre alors qu'ils ont été sélectionnés durement...
- celitianSage
Les DUT, peut-être pas tous, avaient comme nous en BTS des listes distinctes de candidats dès le départ (eux c'était certainement bacs généraux et bacs techno) et ils devaient sélectionner tant de candidats dans chaque liste obligatoirement.
Nous, c'était 25 % de bac pro, à gérer c'est un vrai bonheur.
Donc, comme je le dis depuis le début, les quotas vont flinguer toutes les formations courtes.
Nous, c'était 25 % de bac pro, à gérer c'est un vrai bonheur.
Donc, comme je le dis depuis le début, les quotas vont flinguer toutes les formations courtes.
- pseudo-intelloSage
Où sont les journalistes qui viennent de temps en temps à la pêche aux témoignages, quand on aurait besoin d'eux ?
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- CathEnchanteur
Ponocrates a écrit:Novlang et écran de fumée. Parce que sinon la seule chose qui différencierait le système d'APB résiderait dans le classement apparent des candidatures et donc - cacher ce mot que je ne veux voir- la sélection. Ce serait trop voyant. Tandis qu'en laissant ce dispositif censé désinhiber les élève - parce que l'attente angoissée et les files d'attente de plusieurs milliers c'est très bon pour l'estime de soi et l'épanouissement personnel, c'est bien connu- on peut arguer qu'il y a une vraie plus-value pour les étudiants.e-Wanderer a écrit:C'est dingue d'être obstinée à ce point. Pourquoi refuser la hiérarchisation des vœux ? Tout se règlerait très vite et les lycéens comme les universitaires pourraient organiser leur rentrée dans de bien meilleures conditions..
Et puis n'oublions pas le boulevard que cela ouvre aux formations privées qui se sont déjà bien engraissées cette année: les parents anxieux avec un peu d'argent et des enfants pas pris immédiatement n'auront pas envie d'attendre.
Il faut aussi désinhiber les candidats en anonymisant les dossiers. Pasque y a pas de sélection sur le nom et l'adresse, ça la ministre l'a bien assuré. Mais si ça peut rassurer les candidats, ben on va anonymiser. Et ça, c'est important.
- OccamNiveau 2
Je ne suis pas certain de poster mon témoignage au bon endroit, mais comme il concerne directement les "résultats Parcoursup" je me suis dit que ce n'était pas complètement inapproprié. Seulement cette fois il s'agit des résultats Parcoursup... pour l'enseignant que je suis !
Je suis actuellement professeur agrégé de philosophie en lycée dans le Limousin mais je souhaite me reconvertir professionnellement. Si j'ai voulu m'installer en Corrèze, c'est surtout par amour pour cette région, et je me suis rendu compte que j'aspire à bien davantage que seulement y habiter : j'aimerais notamment travailler dans la conservation et la valorisation de son patrimoine naturel (ses tourbières, sa biodiversité...). A ceci s'ajoute le fait que je ressens fortement que je ne pourrais m'épanouir en demeurant prof de lycée toute ma vie, pour beaucoup de raisons mais principalement parce que le rapport aux élèves me rebute de plus en plus (leur immaturité, le besoin constant de discipline, leur manque de curiosité...) et que ce métier n'offre pas vraiment de perspective d'évolution et de changement (malgré les réformes annoncées, qui d'ailleurs ne sont guère rassurantes en matière de programme, en rapprochant encore davantage philosophie et littérature).
Dans l'idéal mon objectif serait à terme de pouvoir travailler avec le Conservatoire des espaces naturels du parc naturel régional de Millevaches. Seulement pour cela il me faut au moins une qualification suffisante, par exemple une licence de biologie (plus précisément de biologie des organismes et des populations, BOP). C'est pourquoi j'ai décidé d'entreprendre les démarches, en juillet dernier, pour m'inscrire à la faculté de Limoges. C'était un peu tard mais j'ai pu participer à la phase complémentaire de Parcoursup, sur indication des responsables pédagogiques que j'avais pu contacter.
Et c'est là que tout a coincé. Apparemment mon profil leur a posé un problème. Malgré mon baccalauréat scientifique (certes datant de 2002) avec mention (14/20 en SVT et 17/20 en physique/chimie) et mon M1 en sciences cognitives (Cogmaster, mention TB), ils ont estimé que je n'avais pas le niveau suffisant pour m'inscrire en première année, et m'ont imposé un parcours "Tremplin" d'une année supplémentaire (le fameux "oui si" de Parcoursup, d'ailleurs à ce sujet on peut lire ces deux articles très récents du Monde ici : https://www.lemonde.fr/campus/article/2018/10/19/annee-test-pour-les-remises-a-niveau-a-l-universite_5371650_4401467.html et ici : https://www.lemonde.fr/universites/article/2018/10/19/a-la-fac-de-toulon-une-licence-en-quatre-ans-mal-vecue_5371562_4468207.html). Cela aurait signifié une année de remise à niveau en compagnie des élèves issus des filières technologiques et professionnelles en matière de rédaction, d'anglais, de méthodologie, etc. Ayant eu moi-même à enseigner à des classes de terminale technologique, je comprends effectivement qu'ils en aient besoin ; mais j'ai un peu de mal à percevoir la pertinence d'une telle remise à niveau forcée pour mon cas. C'est à croire que mon cursus universitaire et/ou l'agrégation en philosophie a rebuté la commission de l'université de Limoges, donnant peut-être l'impression à ces enseignants qu'il s'agissait d'un profil principalement littéraire sans véritable affinité avec le domaine scientifique.
Face à cette situation, j'ai décliné leur proposition, et j'ai repoussé ma reconversion à l'année prochaine. Cependant, malgré cette humiliation (car je suis bien forcé d'admettre que c'est l'effet que cela produit, même si j'essaie de ne pas le vivre ainsi), je compte tout de même retenter de m'inscrire l'année prochaine à cette université, car la proximité du campus est réellement un atout. Le rectorat est d'accord pour m'accorder une mise en disponibilité pour études. Cependant je crains que la commission de l'université de Limoges ne renouvelle son exigence de m'imposer une remise à niveau "Tremplin" d'un an. Pour éviter si possible cela, j'aimerais constituer un dossier "solide" permettant de les convaincre que je suis capable, même si cela requiert des efforts supplémentaires, de réussir en première année de licence. Mon intention est de présenter celui-ci aux responsables pédagogiques de la licence, ainsi qu'au doyen de l'université.
J'en suis donc réduit à demander des lettres de recommandation à des biologistes de ma connaissance, à d'anciens collègues de l'université (j'étais ATER en philosophie des sciences à Paris IV Sorbonne) et à des collègues de lycée dans les matières scientifiques. Je ne sais pas si on peut mettre en fichiers joints des lettres de recommandation directement dans mon futur dossier Parcoursup, donc je pense leur remettre directement ça en mains propres à la Faculté des sciences de Limoges...
Que pensez-vous de cette situation ? Vous apparaît-elle aussi aberrante qu'à moi ? Qu'auriez-vous fait à ma place ? Je vous avoue que je me sens un peu perdu et démoralisé par cette histoire, mais ça ne modifie pas pour autant ma résolution de reprendre ces études (même si cette université de Limoges me dégoûte un peu désormais).
Je suis actuellement professeur agrégé de philosophie en lycée dans le Limousin mais je souhaite me reconvertir professionnellement. Si j'ai voulu m'installer en Corrèze, c'est surtout par amour pour cette région, et je me suis rendu compte que j'aspire à bien davantage que seulement y habiter : j'aimerais notamment travailler dans la conservation et la valorisation de son patrimoine naturel (ses tourbières, sa biodiversité...). A ceci s'ajoute le fait que je ressens fortement que je ne pourrais m'épanouir en demeurant prof de lycée toute ma vie, pour beaucoup de raisons mais principalement parce que le rapport aux élèves me rebute de plus en plus (leur immaturité, le besoin constant de discipline, leur manque de curiosité...) et que ce métier n'offre pas vraiment de perspective d'évolution et de changement (malgré les réformes annoncées, qui d'ailleurs ne sont guère rassurantes en matière de programme, en rapprochant encore davantage philosophie et littérature).
Dans l'idéal mon objectif serait à terme de pouvoir travailler avec le Conservatoire des espaces naturels du parc naturel régional de Millevaches. Seulement pour cela il me faut au moins une qualification suffisante, par exemple une licence de biologie (plus précisément de biologie des organismes et des populations, BOP). C'est pourquoi j'ai décidé d'entreprendre les démarches, en juillet dernier, pour m'inscrire à la faculté de Limoges. C'était un peu tard mais j'ai pu participer à la phase complémentaire de Parcoursup, sur indication des responsables pédagogiques que j'avais pu contacter.
Et c'est là que tout a coincé. Apparemment mon profil leur a posé un problème. Malgré mon baccalauréat scientifique (certes datant de 2002) avec mention (14/20 en SVT et 17/20 en physique/chimie) et mon M1 en sciences cognitives (Cogmaster, mention TB), ils ont estimé que je n'avais pas le niveau suffisant pour m'inscrire en première année, et m'ont imposé un parcours "Tremplin" d'une année supplémentaire (le fameux "oui si" de Parcoursup, d'ailleurs à ce sujet on peut lire ces deux articles très récents du Monde ici : https://www.lemonde.fr/campus/article/2018/10/19/annee-test-pour-les-remises-a-niveau-a-l-universite_5371650_4401467.html et ici : https://www.lemonde.fr/universites/article/2018/10/19/a-la-fac-de-toulon-une-licence-en-quatre-ans-mal-vecue_5371562_4468207.html). Cela aurait signifié une année de remise à niveau en compagnie des élèves issus des filières technologiques et professionnelles en matière de rédaction, d'anglais, de méthodologie, etc. Ayant eu moi-même à enseigner à des classes de terminale technologique, je comprends effectivement qu'ils en aient besoin ; mais j'ai un peu de mal à percevoir la pertinence d'une telle remise à niveau forcée pour mon cas. C'est à croire que mon cursus universitaire et/ou l'agrégation en philosophie a rebuté la commission de l'université de Limoges, donnant peut-être l'impression à ces enseignants qu'il s'agissait d'un profil principalement littéraire sans véritable affinité avec le domaine scientifique.
Face à cette situation, j'ai décliné leur proposition, et j'ai repoussé ma reconversion à l'année prochaine. Cependant, malgré cette humiliation (car je suis bien forcé d'admettre que c'est l'effet que cela produit, même si j'essaie de ne pas le vivre ainsi), je compte tout de même retenter de m'inscrire l'année prochaine à cette université, car la proximité du campus est réellement un atout. Le rectorat est d'accord pour m'accorder une mise en disponibilité pour études. Cependant je crains que la commission de l'université de Limoges ne renouvelle son exigence de m'imposer une remise à niveau "Tremplin" d'un an. Pour éviter si possible cela, j'aimerais constituer un dossier "solide" permettant de les convaincre que je suis capable, même si cela requiert des efforts supplémentaires, de réussir en première année de licence. Mon intention est de présenter celui-ci aux responsables pédagogiques de la licence, ainsi qu'au doyen de l'université.
J'en suis donc réduit à demander des lettres de recommandation à des biologistes de ma connaissance, à d'anciens collègues de l'université (j'étais ATER en philosophie des sciences à Paris IV Sorbonne) et à des collègues de lycée dans les matières scientifiques. Je ne sais pas si on peut mettre en fichiers joints des lettres de recommandation directement dans mon futur dossier Parcoursup, donc je pense leur remettre directement ça en mains propres à la Faculté des sciences de Limoges...
Que pensez-vous de cette situation ? Vous apparaît-elle aussi aberrante qu'à moi ? Qu'auriez-vous fait à ma place ? Je vous avoue que je me sens un peu perdu et démoralisé par cette histoire, mais ça ne modifie pas pour autant ma résolution de reprendre ces études (même si cette université de Limoges me dégoûte un peu désormais).
- AnaxagoreGuide spirituel
C'est tout bonnement ahurissant. Honnêtement je m'inscrirais ailleurs, même à distance.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- OccamNiveau 2
Anaxagore a écrit:C'est tout bonnement ahurissant. Honnêtement je m'inscrirais ailleurs, même à distance.
J'ai eu la même réaction initiale, et j'ai envisagé de m'inscrire à la formation à distance proposée par l'université d'Aix-Marseille. Mais cette formation s'est avérée complète en septembre. Et tout bien réfléchi j'ai quand même vraiment envie de reprendre des cours sur le campus, de pouvoir parler avec les enseignants, etc. Mais effectivement s'ils me rejettent encore ce sera la solution je pense (quitte à rejoindre l'université de Limoges pour la L2 une fois l'année de L1 validée).
En attendant j'ai envoyé un dossier d'inscription à Aix-Marseille comme auditeur libre (on peut télécharger ainsi les cours et faire des exercices), afin d'avoir un élément supplémentaire montrant ma motivation et mon sérieux à la commission de Limoges pour retenter ma chance l'année prochaine.
- AnaxagoreGuide spirituel
Tout est dans le problème du nombre de places je pense.
Priorité ausang frais montants. Le coup du "oui si" est un prétexte.
Priorité au
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- amethysteDoyen
S'inscrire à distance pour une licence de bio me parait quand même compliqué. Pour les cours en magistral aucun souci, mais il y a aussi des TP et là, je ne vois pas comment tu ferais.
- e-WandererGrand sage
Derrière le système, il y a des personnes : essaie de prendre RDV avec le responsable de la licence que tu vises. Il y a de bonnes chances que ce soit lui qui supervise l'examen des dossiers sur Parcoursup et l'attribution des "Oui Si".
Je comprends ta surprise et ta déception, mais il ne faut pas forcément prendre cette première réponse en mauvaise part : il est assez compréhensible de la part des enseignants de la fac de Limoges qu'ils aient eu quelques doutes sur ton profil : tu fais de la philo, tu as passé le bac il y a une quinzaine d'années (si je me fie à l'âge que tu indiques sur ton profil). Les places en "Oui Si" ne sont pas systématiquement attribuées aux étudiants les plus faibles, elles peuvent aussi être données à des étudiants atypiques (notamment ceux en reprise d'études) qui ont de meilleures chances de tirer profit d'un système de soutien que des étudiants complètement largués. C'est en tout cas la logique que j'ai défendue l'an dernier dans mon université, et on a effectivement mis en "oui si" certains dossiers sur lesquels il était compliqué de se prononcer.
J'ai pris en charge au premier semestre un de nos deux groupes de "Oui Si" (je trouvais important que ces étudiants aient en face d'eux un enseignant-chercheur titulaire) et il s'avère que l'une des étudiantes a un niveau tout à fait excellent : je fais donc en sorte de proposer des choses qui puissent lui être profitables (faire de la méthodologie de la dissertation ou du commentaire, regarder comment on rédige une introduction de manière très rigoureuse et efficace, proposer de nouveaux textes qui complètent et illustrent le propos du cours magistral…). Mais il est certain – restons honnête ! – que la présence de cette étudiante dans ce cours correspond à une erreur d'aiguillage, et je vais plaider pour qu'on fasse sauter la clause "Oui Si" au second semestre et qu'elle réintègre le cursus normal à partir du mois de janvier.
Je comprends ta surprise et ta déception, mais il ne faut pas forcément prendre cette première réponse en mauvaise part : il est assez compréhensible de la part des enseignants de la fac de Limoges qu'ils aient eu quelques doutes sur ton profil : tu fais de la philo, tu as passé le bac il y a une quinzaine d'années (si je me fie à l'âge que tu indiques sur ton profil). Les places en "Oui Si" ne sont pas systématiquement attribuées aux étudiants les plus faibles, elles peuvent aussi être données à des étudiants atypiques (notamment ceux en reprise d'études) qui ont de meilleures chances de tirer profit d'un système de soutien que des étudiants complètement largués. C'est en tout cas la logique que j'ai défendue l'an dernier dans mon université, et on a effectivement mis en "oui si" certains dossiers sur lesquels il était compliqué de se prononcer.
J'ai pris en charge au premier semestre un de nos deux groupes de "Oui Si" (je trouvais important que ces étudiants aient en face d'eux un enseignant-chercheur titulaire) et il s'avère que l'une des étudiantes a un niveau tout à fait excellent : je fais donc en sorte de proposer des choses qui puissent lui être profitables (faire de la méthodologie de la dissertation ou du commentaire, regarder comment on rédige une introduction de manière très rigoureuse et efficace, proposer de nouveaux textes qui complètent et illustrent le propos du cours magistral…). Mais il est certain – restons honnête ! – que la présence de cette étudiante dans ce cours correspond à une erreur d'aiguillage, et je vais plaider pour qu'on fasse sauter la clause "Oui Si" au second semestre et qu'elle réintègre le cursus normal à partir du mois de janvier.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- OccamNiveau 2
amethyste a écrit:S'inscrire à distance pour une licence de bio me parait quand même compliqué. Pour les cours en magistral aucun souci, mais il y a aussi des TP et là, je ne vois pas comment tu ferais.
La formation à distance (CTES) de l'université d'Aix-Marseille suppose qu'on se rende un petit nombre de fois à Marseille pour les TP, qui sont alors rassemblés à la même période pour ne pas exiger trop d'allers-retours. C'est bien sûr la même chose pour les examens.
Mais de toute façon je suis bien d'accord que c'est compliqué, et que ce n'est pas du tout l'idéal pour moi...
- OccamNiveau 2
e-Wanderer a écrit:Derrière le système, il y a des personnes : essaie de prendre RDV avec le responsable de la licence que tu vises. Il y a de bonnes chances que ce soit lui qui supervise l'examen des dossiers sur Parcoursup et l'attribution des "Oui Si".
Je comprends ta surprise et ta déception, mais il ne faut pas forcément prendre cette première réponse en mauvaise part : il est assez compréhensible de la part des enseignants de la fac de Limoges qu'ils aient eu quelques doutes sur ton profil : tu fais de la philo, tu as passé le bac il y a une quinzaine d'années (si je me fie à l'âge que tu indiques sur ton profil). Les places en "Oui Si" ne sont pas systématiquement attribuées aux étudiants les plus faibles, elles peuvent aussi être données à des étudiants atypiques (notamment ceux en reprise d'études) qui ont de meilleures chances de tirer profit d'un système de soutien que des étudiants complètement largués. C'est en tout cas la logique que j'ai défendue l'an dernier dans mon université, et on a effectivement mis en "oui si" certains dossiers sur lesquels il était compliqué de se prononcer.
J'ai pris en charge au premier semestre un de nos deux groupes de "Oui Si" (je trouvais important que ces étudiants aient en face d'eux un enseignant-chercheur titulaire) et il s'avère que l'une des étudiantes a un niveau tout à fait excellent : je fais donc en sorte de proposer des choses qui puissent lui être profitables (faire de la méthodologie de la dissertation ou du commentaire, regarder comment on rédige une introduction de manière très rigoureuse et efficace, proposer de nouveaux textes qui complètent et illustrent le propos du cours magistral…). Mais il est certain – restons honnête ! – que la présence de cette étudiante dans ce cours correspond à une erreur d'aiguillage, et je vais plaider pour qu'on fasse sauter la clause "Oui Si" au second semestre et qu'elle réintègre le cursus normal à partir du mois de janvier.
Merci pour ces éclaircissements sur un mécanisme qui du point de vue du candidat apparaît bien opaque.
J'ai cherché des informations sur le dispositif tremplin de Limoges et effectivement ils mettent en avant des cas de reprise d'études. Mais je dois avouer que le cas qu'ils présentaient me semblait plutôt éloigné du mien : un artisan ébéniste qui souhaitait suivre des études universitaires ; alors que personnellement j'étais en majeure partie dans le monde universitaire tout le long de mon cursus (j'étais encore doctorant il y a peu), et en contact presque permanent avec le domaine scientifique (j'avais d'abord suivi un cursus en médecine, puis en sciences cognitives, et enfin en philosophie des sciences).
Je n'ai donc pas pu m'empêcher de vivre comme une rebuffade humiliante le fait de m'imposer des cours de méthodologie pour ne pas que je sois "largué", même si je me doute bien qu'il n'y avait pas de volonté d'humilier derrière cette décision (du moins je l'espère).
En tout cas oui bien sûr je compte rencontrer les responsables de la licence, même si j'ignore qui a pris cette décision (si même il s'agit d'une personne précise, car n'est-ce pas souvent une décision collégiale ?)
- JacqGuide spirituel
pseudo-intello a écrit:Où sont les journalistes qui viennent de temps en temps à la pêche aux témoignages, quand on aurait besoin d'eux ?
Le journaliste "d'investigation" ne pousse que lorsque c'est rentable d'en parler, donc en juin et en septembre. Pour le reste, aucune analyse. Le temps médiatique. Une information chasse l'autre. Il est tout de même plus important de parler de la sortie du dernier Halliday, de Laetitia qui vient chouiner à la TV, de Ben Ouille Ouille (ah, lui on n'en parle plus depuis que Mélenchon...), des tests de positionnement, de la rentrée en musique ...
Pourquoi leur demander l'impossible : enquêter, trier l'information, recouper les info.... nan, mais c'est un travail de journaliste ça, pas de quelqu'un qui sort d'une école de communication (comme eux) !
Tu es vraiment un "pseudo-intello" ( ) toi pour oser leur demander de faire leur travail !
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