- amethysteDoyen
Reçu ce message ce matin :
J'ai bien l'impression qu'ils viennent de se rendre compte que ça coince...
Bonjour,
Vous avez accepté une proposition d’admission sur Parcoursup. Depuis votre acceptation, vous avez peut-être décidé de poursuivre une autre formation, qui n’est pas proposée sur Parcoursup (IEP, certaines écoles de commerce et d’ingénieur, formations à l’étranger…) ou bien de poursuivre un autre projet pour la rentrée (projet d’insertion professionnelle, service civique, etc.).
Si c’est votre cas, et pour éviter que la place que vous occupez ne puisse être proposée à d’autres candidats, il est indispensable que vous renonciez à la proposition d’admission que vous avez reçue sur Parcoursup et que vous libériez vos éventuels vœux en attente.
Nous vous rappelons également qu’une attestation de désinscription de la plateforme Parcoursup est exigée pour toute inscription administrative dans les établissements qui ne sont pas référencés sur Parcoursup.
Cette démarche ne prend que quelques minutes : rendez-vous sur votre dossier personnel Parcoursup, onglet « Admission » ; cliquez sur « Je démissionne de Parcoursup » et téléchargez le formulaire de désinscription.
Nous restons à votre disposition pour répondre à vos questions, ainsi que le numéro vert de Parcoursup (ouvert du lundi au vendredi de 10h à 16h – 0 800 400 070) et la rubrique « Contact » de votre académie.
L’équipe Parcoursup
J'ai bien l'impression qu'ils viennent de se rendre compte que ça coince...
- ben2510Expert spécialisé
Mouton a écrit:Jacq a écrit:celitian a écrit:Sauf que, et c'est pour ça que je parle de dynamitage des filières, en obligeant les dut à prendre de plus en plus de bac techo, il va se passer la même chose que pour les bts.
Il faut bien caser les bacs techno qui verront des bacs pro leur passer devant.
Vases communicants qui communiquent mal : en BTS on va exclure des bac techno pour prendre des bac pro sans niveau, en DUT un prof expliquait au fils d'une collègue sortant de filière scientifique qu'une partie des places étaient bloqués par des bac techno. Le fils en question a demandé : "au lieu de faire et réussir une filière scientifique il aurait donc fallu que je m'oriente en bac techno ?". Le prof de DUT ne pouvait rien répondre puisqu'il n'en pensait pas moins.
Oui enfin ça, il faudrait aussi arrêter avec le "je vais en S parce que ça m'ouvre toutes les portes". C'est comme ça qu'on en arrive avec un bac "scientifique" qui n'a rien de scientifique mais qui est "le bac généraliste des bons élèves".
Le contrat est clair dès le départ : le bac S est un bac qui ouvre la voie vers des études longues.
Les bacs techno sont des bacs qui ouvrent vers des études plus courtes, ce à quoi correspondent les DUT. Quitte à ce que les étudiants aient des passerelles pour continuer s'ils en ont les moyens.
Donc oui, si ce jeune homme voulait faire un DUT, il aurait donc fallu qu'il s'oriente en bac techno. Qu'il aurait réussi brillamment, permettant de relever le niveau de sa classe et donc de participer à revaloriser la filière.
Et puis bon, il lui a bien été dit "une partie des places sont bloquées". Preuve que la situation est bien moins caricaturale que ce qu'il en a retenu.
Oui, on peut faire un DUT avec un bac S ET avec un bac techno. Où est le problème?
Mais tu as une idée du nombre de places affectées à chaque filière pour le recrutement ?
- Spoiler:
- Par exemple, près de chez moi, le BTS bâtiment réserve un nombre de places tout à fait amusant pour les élèves issus de la filière S.
- Spoiler:
- une place
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- mamieprofEsprit éclairé
Mon fils avait déjà reçu un tel message début juillet alors qu'il avait accepté une proposition et en avait 2 en attente...
- amethysteDoyen
Mon fils a accepté une proposition depuis juin et annulé tous ses autres voeux en attente. Le dossier d'inscription est rempli depuis longtemps, alors ce message rappelle que pour encore trop d'étudiants, c'est encore l'attente.mamieprof a écrit:Mon fils avait déjà reçu un tel message début juillet alors qu'il avait accepté une proposition et en avait 2 en attente...
- mamieprofEsprit éclairé
Message reçu à nouveau ce jour donc tous les inscrits ayant accepté une proposition (à titre définitif ou avec encore des vœux en attente) l'ont eu ce matin... Effectivement le ministère souhaite que ça avance...
- MoutonNiveau 5
ben2510 a écrit:
Mais tu as une idée du nombre de places affectées à chaque filière pour le recrutement ?
- Spoiler:
Par exemple, près de chez moi, le BTS bâtiment réserve un nombre de places tout à fait amusant pour les élèves issus de la filière S.
- Spoiler:
une place
Je suis d'accord avec les intervenants précédents : si les règles changent en cours de route, il y a effectivement un problème. Qui n'est d'ailleurs a priori pas lié à ParcourSup, à moins que les écoles aient profité du changement de mode de tri pour changer leurs quotas? Avec APB aussi des places étaient réservées pour telle ou telle filière. Et ça pouvait probablement changer d'une année sur l'autre...
Mais si le contrat est annoncé dès le départ, ça ne me choque pas. Ça pourrait même être zéro... D'autant que le bac STI2D a une option "construction" je crois. Après, combien d'élèves de 2nde se renseignent sur les voies d'accès préférentielles des filières post-bac? Trop peu...
Voilà une vision qui me paraitrait plus saine du système, sans trop savoir si elle est faisable à "grande" échelle : j'ai un bac S, je me suis rendu compte en terminale que je voulais absolument faire le BTS Bâtiment, je n'ai pas été pris. Je me réoriente, comme n'importe qui dans le supérieur qui veut changer de filière, et je passe un bac STI2D. On pourrait même imaginer le ré-attaquer juste en terminale. Ça me demandera plus de travail, de temps et d'efforts que si j'avais su dès la 2nde que c'est ce que je voulais faire? Ben heureusement! Ça poussera peut-être certains à se préoccuper de leur avenir...
J'ai eu en STMG quelques élèves déjà titulaires d'un bac Pro, ils étaient parmi les plus matures, motivés et travailleurs (et en réussite) des classes. Étaient-ils des exceptions? Peut-être.
Mais si eux ont deux bacs, je ne vois pas pourquoi on n'envisage pas cette possibilité pour un bac S qui n'a pas eu ce qu'il voulait...
Je le redis : avoir fait du bac S celui "pour les bons élèves qui ne savent pas ce qu'ils veulent faire, ils verront plus tard, ils ont encore deux ans pour choisir, ça leur ouvre un maximum de portes" est une bêtise sans nom qui amène forcément des frustrations du type "je ne comprends pas, j'ai un bon dossier de bac S, mais je suis pas pris dans ce que je veux..."
- ElaïnaDevin
Bien sûr, plein d'élèves chez nous ont bloqué pendant longtemps des voeux "pour voir si je suis pris à Bidule" juste pour avoir la gloire de dire "j'étais pris à Bidule". Si tout le monde joue à ce petit jeu, ça coince...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- blancoNiveau 6
Certains proviseurs ont diffusé les places réservées au bac pro dans les différents BTS existants sur mon académie. Certains BTS n'avaient qu'une seule place réservée pour un bac pro! Il était prévu au départ la moitié des places pour les bacs pro mais la réalité est bien différente.
- VerduretteModérateur
Jacq a écrit:
Vases communicants qui communiquent mal : en BTS on va exclure des bac techno pour prendre des bac pro sans niveau, en DUT un prof expliquait au fils d'une collègue sortant de filière scientifique qu'une partie des places étaient bloqués par des bac techno. Le fils en question a demandé : "au lieu de faire et réussir une filière scientifique il aurait donc fallu que je m'oriente en bac techno ?". Le prof de DUT ne pouvait rien répondre puisqu'il n'en pensait pas moins.
1/ En Seconde, les élèves ne sont pas toujours sûrs de ce qu'ils veulent faire et je trouve cela relativement normal
2/ Il faudrait savoir : le bac techno c'est une vraie filière porteuse choisie ou une poubelle? parce qu'en lisant certains propos proférés ici-même ça n'encourage pas à faire ce choix.
- CathEnchanteur
Je pense que tu te trompes de cible et que tu interprètes mal les propos de Jacq.
Je suis titulaire en LP depuis 1992 (pfff) et je partage entièrement ses propos. Il n'a pas écrit, jamais, que le LP était une voie de garage ou une filière poubelle ou je ne sais quoi du même tonneau.
Il rappelle simplement qu'initialement, le bac pro était voué à insérer directement les jeunes dans le monde du travail. Avec 4 années d'études dont une sélection à la fin du BEP, on formait à la fois de bons professionnels et quelques très très très rares futurs bons étudiants.
On est passé à 3 ans d'études et fait s'effondrer le niveau, ne formant plus du tout des professionnels dans beaucoup de secteurs, mais distillé l'idée (bonjour le chômage) que la poursuite d'études post-bac-pro était la voie naturelle de ces élèves, ce qui est historiquement faux et disciplinairement suicidaire (voir les taux d'échec en fac, la baisse du niveau des BTS etc.)
Alors dire "Ils ont le droit de faire des études !", c'est mal poser le problème.
Je suis titulaire en LP depuis 1992 (pfff) et je partage entièrement ses propos. Il n'a pas écrit, jamais, que le LP était une voie de garage ou une filière poubelle ou je ne sais quoi du même tonneau.
Il rappelle simplement qu'initialement, le bac pro était voué à insérer directement les jeunes dans le monde du travail. Avec 4 années d'études dont une sélection à la fin du BEP, on formait à la fois de bons professionnels et quelques très très très rares futurs bons étudiants.
On est passé à 3 ans d'études et fait s'effondrer le niveau, ne formant plus du tout des professionnels dans beaucoup de secteurs, mais distillé l'idée (bonjour le chômage) que la poursuite d'études post-bac-pro était la voie naturelle de ces élèves, ce qui est historiquement faux et disciplinairement suicidaire (voir les taux d'échec en fac, la baisse du niveau des BTS etc.)
Alors dire "Ils ont le droit de faire des études !", c'est mal poser le problème.
- celitianSage
Dans les BTS où j'enseigne malheureusement si, les bacs pro 3 ans ont un niveau très mauvais dans les matières générales (problème de lecture, de vocabulaire, de rédaction, de calcul...), et de plus en plus dans les matières professionnelles.blanco a écrit:Bon, je m'excuse mais je trouve certains propos inadmissibles et m’écœurent tels que le post de @Jacq:
1- Les élèves en bac pro ne sont pas sans niveau. Venez faire un tour dans certaines matières et vous verrez (J'ai enseigné en général et en LP et quelle surprise j'ai pu avoir en biologie humaine...)
Les rares échecs sont très très souvent d'anciens bacs pro, lorsqu'ils passent l'examen et n'ont pas abandonné avant.
Non ce n'est pas un droit, c'est une possibilité, cela doit être réservé aux meilleurs et ils sont logiquement destinés à travailler, c'est la logique de ce diplôme.blanco a écrit:2- Ils ont le droit de faire des études!
blanco a écrit:3- Le LP n'est pas une voie de garage pour élèves en difficulté (Là je reste plus que polie)
Donc les bac pro sont bons à rentrer directement dans le monde du travail comme simples ouvriers et n'ont pas droit à une qualification? Merci la considération qu'on nous accorde et qu'on accorde à nos élèves!
Malheureusement si dans certains bacs pro de plus en plus nombreux, comme de plus en plus de bacs techno d'ailleurs et certaines filières du général (ici les ES sont presque aussi mauvais que les STMG), il suffit d'assister à certains conseils pour voir comment se fait l'orientation.
Et pour avoir un mari travaillant dans le bâtiment, il aimerait bien avoir déjà des "simples ouvriers" comme tu dis, compétents.
Les JPO ne changent rien, nous cette année on nous a obligé à prendre 25% de bacs pro, on sait déjà que cela va être une catastrophe pour la majorité.blanco a écrit:4- Pour mettre occuper de parcours sup cette année , l'orientation et ses choix ne tombent pas du ciel. Il faut se bouger aussi : les JPO ne sont pas organisées pour rien et les CIO sont là. Les directives de sélection y sont claires et bien expliquées.
Pour te redire ce que nous sommes plusieurs à répéter, c'est qu'en fait cette situation catastrophique du LP est notamment due au passage à 3 ans du bac pro qui a complétement dégradé le diplôme alors que pour celui que je connais, le bac pro compta, le niveau était vraiment très bien et les élèves sérieux n'avaient aucune difficulté à suivre en BTS voire en DUT pour les meilleurs, maintenant le bac pro GA a un niveau catastrophique.
- Grrrrr5712Niveau 5
celitian a écrit:
Dans les BTS où j'enseigne malheureusement si, les bacs pro 3 ans ont un niveau très mauvais dans les matières générales (problème de lecture, de vocabulaire, de rédaction, de calcul...), et de plus en plus dans les matières professionnelles.
Les rares échecs sont très très souvent d'anciens bacs pro, lorsqu'ils passent l'examen et non pas abandonnés avant.
- ben2510Expert spécialisé
Même constat dans mon BTS, >90% de réussite chez les bacs généraux et technologiques,
<10% chez les bacs pro.
<10% chez les bacs pro.
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- Ramanujan974Érudit
blanco a écrit:
Donc les bac pro sont bons à rentrer directement dans le monde du travail comme simples ouvriers et n'ont pas droit à une qualification?
Déjà, un ouvrier a une qualification.
Ou alors tu confonds avec manoeuvre, manutentionnaire, etc..
Tout le monde peut pousser une brouette, tout le monde ne peut pas installer une prise électrique ou couler du béton.
Ensuite, où va-t-on trouver les maçons, peintres, carreleurs, électriciens, etc à peu près compétents qui font de plus en plus défaut aujourd'hui ? Chez les ingénieurs en reconversion, chez les réfugiés syriens ?
Un bac pro, sauf exception, c'est fait pour aller bosser. Et d'être formé pour ça. Ce qui est loin d'être le cas actuellement.
- VerduretteModérateur
J'ai vu une fois un reportage sur une classe de bac pro électrotechnique, les élèves étaient motivés, parlaient -et fort bien- de leurs projets, du stage que certains avaient fait en Suède, et plusieurs entreprises guettaient les bacheliers à leur sortie.
Ma fille aînée a passé un bac agricole -encore un autre statut- et elle a fait un BTS Anabiotec ensuite, ça ne l'a pas empêchée de repartir à la fac et d'avoir son doctorat.
Ce qui est gênant, c'est qu'on s'obstine à envoyer tous les élèves en difficulté en bac pro avec ceux qui ont vraiment envie d'y aller. Si les premiers sont en minorité, ça plombe la classe mais ça passe. S'ils sont trop nombreux, la filière coule. Donc l'erreur, c'est l'obligation scolaire pour ceux qui, clairement, n'ont pas envie de bosser. Personnellement, je pense qu'il faudrait justement les employer comme manutentionnaires et autres emplois non qualifiés, en leur laissant la possibilité de revenir à des études adaptées à leur niveau une fois qu'ils ont compris. (mais comment comprendre quand faire le chouf rapporte trois fois plus qu'un boulot "honnête" pas qualifié ? Souvent ils mettent le souk au LP et vont ensuite faire le chouf ...
Donc le système actuel ne leur apporte rien, tout en enlevant des chances à ceux qu pourraient réussir. C'est injuste.
Ma fille aînée a passé un bac agricole -encore un autre statut- et elle a fait un BTS Anabiotec ensuite, ça ne l'a pas empêchée de repartir à la fac et d'avoir son doctorat.
Ce qui est gênant, c'est qu'on s'obstine à envoyer tous les élèves en difficulté en bac pro avec ceux qui ont vraiment envie d'y aller. Si les premiers sont en minorité, ça plombe la classe mais ça passe. S'ils sont trop nombreux, la filière coule. Donc l'erreur, c'est l'obligation scolaire pour ceux qui, clairement, n'ont pas envie de bosser. Personnellement, je pense qu'il faudrait justement les employer comme manutentionnaires et autres emplois non qualifiés, en leur laissant la possibilité de revenir à des études adaptées à leur niveau une fois qu'ils ont compris. (mais comment comprendre quand faire le chouf rapporte trois fois plus qu'un boulot "honnête" pas qualifié ? Souvent ils mettent le souk au LP et vont ensuite faire le chouf ...
Donc le système actuel ne leur apporte rien, tout en enlevant des chances à ceux qu pourraient réussir. C'est injuste.
- celitianSage
Merci beaucoup du signalement, cela me prouve encore une fois que je suis incapable d'écrire et surtout de me relire sur smartphone.Grrrrr5712 a écrit:celitian a écrit:
Dans les BTS où j'enseigne malheureusement si, les bacs pro 3 ans ont un niveau très mauvais dans les matières générales (problème de lecture, de vocabulaire, de rédaction, de calcul...), et de plus en plus dans les matières professionnelles.
Les rares échecs sont très très souvent d'anciens bacs pro, lorsqu'ils passent l'examen et non pas abandonnés avant.
- MathadorEmpereur
Verdurette a écrit:Donc l'erreur, c'est l'obligation scolaire pour ceux qui, clairement, n'ont pas envie de bosser.
En LP, les élèves ne relèvent souvent plus de l'obligation scolaire. Le problème vient de la loi scélérate de 1989 qui oblige l'institution à garder les élèves que les parents leur envoie jusqu'à l'obtention d'un CAP, BEP ou du bac.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- VicomteDeValmontGrand sage
A deux semaines seulement de la rentrée, 16 100 candidats seraient toujours à la recherche d'une affectation, contre près de 60 000 à la même période l'an dernier. Un bond impressionnant, survenu entre le 22 et le 23 juillet dernier, lorsque le nombre de personnes en recherche d'affectation dans l'enseignement supérieur est subitement passé de près de 90 000 à 18 390. Comment en est-on arrivé à une amélioration si soudaine du dispositif Parcoursup ?
https://www.lexpress.fr/education/parcoursup-le-gouvernement-a-t-il-fausse-le-decompte_2030832.html
https://www.lexpress.fr/education/parcoursup-le-gouvernement-a-t-il-fausse-le-decompte_2030832.html
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- ZagaraGuide spirituel
Effectivement la réaction du gouv a été de casser le thermomètre en modifiant les catégories pour faire croire au lampiste qui regarde le 20h que, miracle !, 90% des lâchés avaient trouvé du jour au lendemain une solution. L'express n'est pas dupe, d'ailleurs.
Des chiffres plus plausibles dans l'article du Parisien (ils parlent aussi de la réaction du gouv) :
http://www.leparisien.fr/societe/parcoursup-la-machine-est-grippee-09-08-2018-7847820.php
18.9% de rebuts. A mettre en rapport avec les 0.2% de tirage au sort d'APB.
C'est beau la décision par l'émotion.
Le vrai avenir réservé aux rebuts de Parcoursup :
Express a écrit: Il soupçonne la mise en place de ces nouvelles catégories pour, en apparence, diminuer le nombre de candidats toujours sans affectation. En somme, plutôt que de faire baisser la fièvre, l'exécutif aurait choisi de casser le thermomètre. Ce que le ministère assume auprès de L'Express : il ne s'agit pas selon lui d'une manipulation mais d'une volonté de se montrer "transparent".
Des chiffres plus plausibles dans l'article du Parisien (ils parlent aussi de la réaction du gouv) :
http://www.leparisien.fr/societe/parcoursup-la-machine-est-grippee-09-08-2018-7847820.php
La nouvelle procédure d’admission dans le supérieur tourne au ralenti. À un mois de la rentrée, plus d’un candidat sur cinq ignore toujours où il étudiera.
À moins d’un mois de la rentrée, le 3 septembre, certains commencent à perdre patience et d’autres demandent… qu’on repense le rond-point pour l’année prochaine. La Conférence des présidents d’université (CPU), qui soutient depuis le début le gouvernement dans sa réforme de l’orientation, s’apprête à demander un remaniement en profondeur de la procédure.
18.9% de rebuts. A mettre en rapport avec les 0.2% de tirage au sort d'APB.
C'est beau la décision par l'émotion.
Le vrai avenir réservé aux rebuts de Parcoursup :
Express a écrit:Résigné, et sans autre possibilité, Nathan multiplie les envois de CV pour travailler dans les grandes surfaces et les fast-foods du coin. Et rejoindre, à défaut de n'avoir pu intégrer le corps étudiant, une toute autre catégorie d'actifs à la rentrée. Ou d'inactifs...
- archebocEsprit éclairé
Je ne comprends pas la formulation. Qui chercherait à éviter que la place qu'il occupe ne puisse être proposée à d'autres candidats ? On veut éviter le contraire, non ?A amethyste, parcoursup a écrit:
[..]
Si c’est votre cas, et pour éviter que la place que vous occupez ne puisse être proposée à d’autres candidats, il est indispensable que vous renonciez à la proposition d’admission que vous avez reçue sur Parcoursup et que vous libériez vos éventuels vœux en attente.
Suis-je le seul à trouver que le "ne" explétif n'a pas lieu d'être ici, et introduit une ambiguïté quasi désastreuse ?
Nous vous rappelons également qu’une attestation de désinscription de la plateforme Parcoursup est exigée pour toute inscription administrative dans les établissements qui ne sont pas référencés sur Parcoursup.
Il y a au moins un cas où ceci est très sûrement faux, ce sont les poursuites d'étude à l'étranger. Par ailleurs, j'imagine que pas mal de formations privées qui demandent des arrhes se moquent de l'attestation parcoursup comme d'une guigne.
- lisa81Habitué du forum
archeboc a écrit:Je ne comprends pas la formulation. Qui chercherait à éviter que la place qu'il occupe ne puisse être proposée à d'autres candidats ? On veut éviter le contraire, non ?A amethyste, parcoursup a écrit:
[..]
Si c’est votre cas, et pour éviter que la place que vous occupez ne puisse être proposée à d’autres candidats, il est indispensable que vous renonciez à la proposition d’admission que vous avez reçue sur Parcoursup et que vous libériez vos éventuels vœux en attente.
Suis-je le seul à trouver que le "ne" explétif n'a pas lieu d'être ici, et introduit une ambiguïté quasi désastreuse ?
Je trouve surtout que c'est très lourd, " pour permettre que la place que vous occupez puisse être proposée..." aurait probablement été plus clair.
- reco33Niveau 2
18.9% de rebuts. A mettre en rapport avec les 0.2% de tirage au sort d'APB.
C'est beau la décision par l'émotion.
c’est plutot partial de considérer les recalés du bac, ceux qui ont choisi Dauphine, sciences-po, les futurs infirmiers/infirmieres, ceux qui ont choisi la gendarmerie l’armée, les prépas privées, l’étranger les écoles d’ingé, et j’en passe plein d’autre pour des rebuts.
Je m’en fait plutot pour ceux qui se bougent et qui n’ont toujours rien.
- JacqGuide spirituel
ben2510 a écrit:
Mais tu as une idée du nombre de places affectées à chaque filière pour le recrutement ?
- Spoiler:
Par exemple, près de chez moi, le BTS bâtiment réserve un nombre de places tout à fait amusant pour les élèves issus de la filière S.
- Spoiler:
une place
Caricature d'orientation positive qui remplace la caricature d'une orientation parfois totalement négative au détriment des élèves de bac pro.
Les quotas sont la pire des discriminations qui entend répondre à la discrimination qu'il y avait parfois dans certains BTS (des BTS ne prenant parfois aucun bac pro, peu de techno). J'ai souvenir de BTS pro dans les métiers de la mode qui ne prenaient aucun bac pro et en majorité des élèves issus du général ou revenant de faculté. Réponse du gouvernement : on impose des quotas. Si je condamne certains de ces BTS je condamne aussi totalement la politique des quotas lorsqu'elle arrive à ce point et surtout lorsqu'elle a en réalité pour objectif de masquer par ces quotas les responsabilités de gouvernements successifs qui ont conduit à l'effondrement du niveau de nos élèves (pas seulement au LP). Les politiques successives ont conduit à l'effondrement du niveau global et donc, nécessairement, à une politique encore plus sélective et discriminante pour la poursuite d'étude. Les responsables de l'effondrement des niveaux sont les responsables des nouvelles politiques délirantes d'orientation. C'est personnes n'assument rien. Et après ils viennent devant les médias nous parler de "compétences" et en réalité poursuivent ces politiques désastreuses en LP, en techno et au général.
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