- New ZealandNiveau 9
Mathador a écrit:New Zealand a écrit:Ils ont fait la même chose avec les maths. Comme les écoles de maths françaises étaient très performantes (les meilleures, à l'époque), ils ont utilisé ce qui se faisait dans ces grandes écoles (par des méga tronches en maths... Franchement, autant tout le monde peut, avec la pratique, apprendre à lire vite et comprendre, autant pour atteindre le niveau de Villani...). Evidemment, ça ne marche pas, c'est beaucoup trop abstrait.
Ce n'est pas une histoire de niveau, mais une histoire d'organisation des savoirs: la communauté mathématique part d'axiomes, aussi peu nombreux et aussi évidents que possible, pour en déduire tout le reste. Cela donne une structure logique qui permet de déduire de ces axiomes l'extrême majorité des mathématiques actuelles, et une telle construction des mathématiques à partir de (presque) zéro se trouve dans les ouvrages de Nicolas Bourbaki.
Les « mathématiques modernes » dès le primaire ont pour origine l'idée que comme cette structuration des mathématiques est la plus efficace pour les mathématiciens experts, elle fera de l'apprenant acratopège un mathématicien expert.
Le problème est que le cerveau ne fonctionne pas vraiment comme un système de preuve formel…
Oups ! un Sheldon !
C'est ce que j'expliquais, mais je ne suis pas rentrée dans les détails : le cerveau d'un adulte n'est pas celui d'un enfant, et c'est vrai pour le français comme pour les maths, et probablement pour toutes les matières. C'est vrai aussi pour le rapport à l'autorité et... à peu près tout, en fait.
C'est Freud qui, pour la première fois, avait expliqué que les enfants n'étaient pas des petits d'hommes, les mêmes en petits. Mais depuis 2 décennies, j'ai l'impression qu'on revient en arrière, alors que c'est la base de toute éducation (quoi qu'on pense de Freud).
- BalthazaardVénérable
Mathador a écrit:New Zealand a écrit:Ils ont fait la même chose avec les maths. Comme les écoles de maths françaises étaient très performantes (les meilleures, à l'époque), ils ont utilisé ce qui se faisait dans ces grandes écoles (par des méga tronches en maths... Franchement, autant tout le monde peut, avec la pratique, apprendre à lire vite et comprendre, autant pour atteindre le niveau de Villani...). Evidemment, ça ne marche pas, c'est beaucoup trop abstrait.
Ce n'est pas une histoire de niveau, mais une histoire d'organisation des savoirs: la communauté mathématique part d'axiomes, aussi peu nombreux et aussi évidents que possible, pour en déduire tout le reste. Cela donne une structure logique qui permet de déduire de ces axiomes l'extrême majorité des mathématiques actuelles, et une telle construction des mathématiques à partir de (presque) zéro se trouve dans les ouvrages de Nicolas Bourbaki.
Les « mathématiques modernes » dès le primaire ont pour origine l'idée que comme cette structuration des mathématiques est la plus efficace pour les mathématiciens experts, elle fera de l'apprenant acratopège un mathématicien expert.
Le problème est que le cerveau ne fonctionne pas vraiment comme un système de preuve formel…
Certainement pas!!! mais comme beaucoup de monde parle dessus sans les avoir vécues ou connues c'est ce que l'histoire retiendra...
- archebocEsprit éclairé
Je n'ai pas l'habitude de propager sur ce forum -ni nulle part ailleurs de toute façon- la propagande de SOS Education. Je tiens pour utile de faire une exception aujourd'hui, avec le message suivant que j'ai reçu il y a quelques jours.
- Spoiler:
- SOS Education a écrit:
Chère amie, cher ami,
Il faut croire que le ministre écoute aux portes !
Je m’apprêtais à vous annoncer notre grande opération à destination des professeurs des écoles chargés d’enseigner la lecture, quand le ministre a lui même dévoilé hier ses recommandations pédagogiques en matière de maîtrise des savoirs fondamentaux à l'École Primaire. Le tout est accompagné d’un guide sur la lecture et l’écriture, édité par le ministère.
J’ai feuilleté ce guide qui réaffirme que seule la méthode syllabique pure (la méthode alphabétique, le b.a.-ba) peut permettre d’apprendre à lire à tous les élèves :
« 100% de réussite au CP est une ambition réaliste »
proclame Jean Michel Blanquer.
Et je suis bien d’accord.
Choisir son manuel renforce la liberté pédagogique
Le guide préconise également fortement aux enseignants l'usage d'un manuel scolaire.
En effet, aujourd'hui encore, 30% d'entre eux n’utilisent aucun manuel et conçoivent eux-mêmes leurs propres supports. Ce qui est souvent problématique, car la progression d’apprentissage doit être réglée avec précision, validée et éprouvée ; et les professeurs des écoles n’ont ni le temps, ni les ressources pour le faire.
Utiliser un manuel libère l’enseignant qui n’a pas besoin d’inventer une progression et peut consacrer sa créativité à ce qui compte vraiment : l’accompagnement de ses élèves.
Franchement, je crois que bon nombre de professeurs des écoles sont prêts à suivre ces recommandations, car ils sont de bonne volonté et veulent le meilleur pour leurs élèves.
Mais encore faut-il qu’ils puissent choisir le manuel qui leur convient.
Car dans la profusion des manuels syllabiques, le choix n’est pas évident, particulièrement pour les jeunes professeurs des écoles, qui n’ont pas été formés à l’enseignement de la lecture.
Comment reconnaître un vrai manuel syllabique ? En effet, beaucoup de manuels annoncés « syllabiques » ne le sont pas !
Le guide d'accompagnement, édité hier par le ministère, consacre quelques pages à l’analyse des manuels.
Mais, le chapitre dédié à ce sujet ne fait que survoler la question, il jette quelques éléments de repère et charge le professeur des écoles d’aller lui-même y travailler.
Bonne nouvelle !
Chez SOS Éducation, nous travaillons justement depuis plusieurs mois en partenariat avec l’association Lire-Écrire sur un comparatif très détaillé des manuels syllabiques.
Nous en avons fait un guide professionnel à destination des professeurs des écoles en charge d'enseignement de la lecture :
Enseigner la lecture eu CP
Les professeurs des écoles commencent à se demander quel manuel il vont pouvoir choisir pour l'année prochaine.
Le guide "Enseigner la lecture au cp" arrive à point : il leur apporte les réponses dont ils ont besoin.
Il sera disponible dans toutes les librairies dès le 9 mai, mais les enseignants peuvent déjà le commander avant sa sortie sur Amazon.
Enseigner la lecture au CP - Guide des manuels syllabiques a été conçu pour accompagner le professeur des écoles dans son analyse des manuels et l'aider à trouver celui qui correspond à son approche pédagogique. C'est le premier guide qui traite de ce sujet et qui apporte des éléments concrets de réponse.
Si vous connaissez un professeur des écoles en charge d’un CP, transmettez-lui ce lien vers la présentation plus exhaustive :
soseducation.org/enseigner-la-lecture-au-cp
Nouveau : ce guide donne les clés des manuels syllabiques aux enseignants
C’est une grande nouveauté, car c’est la première fois qu’on donne ainsi les clés aux enseignants. Enseigner la lecture au CP - Guide des manuels syllabiques ne met pas un manuel en avant plus qu’un autre. Il en montre les multiples différences et permet de les comparer.
Il permet de reconnaître les manuels réellement syllabiques et de ne pas tomber dans des pièges, en expliquant le fonctionnement de la méthode syllabique.
Là où la circulaire ministérielle se contente de donner une direction, il accompagne le professeur dans son choix, tout en restant conforme aux directives ministérielles.
En effet, ce guide montre les multiples différences qui existent entre les vrais manuels syllabiques et permet de les comparer entre eux.
Enseigner la lecture au CP - Guide des manuels syllabiques ne se contente pas de donner des pistes, il donne des outils précis, et montre comment les utiliser en analysant 11 manuels syllabiques.
C’est pour cela qu’il faut absolument que les professeurs des écoles puissent le découvrir au plus vite.
Et c’est pour cela que j’ai besoin de vous.
Le succès de cette opération majeure repose vraiment sur votre participation : alors partagez cette information sur les réseaux sociaux, parlez-en autour de vous.
Il faut le faire dès aujourd’hui car les médias en parlent. Le sujet est brûlant !
Participez ce moment historique : tout peut basculer grâce à vous.
Nous allons nous mobiliser et nous avons besoin de chacun de vous.
C'est maintenant qu'il faut agir.
C'est maintenant que le changement de manuel se fait pour la prochaine rentrée scolaire. Imaginez tous ces enfants qui pourront à nouveau apprendre avec une méthode syllabique, et cela peut être simplement parce que vous aurez pris le temps de transmettre l'information sur la sortie du guide !
soseducation.org/enseigner-la-lecture-au-cp
Merci par avance de votre action.
Claire Polin
Claire Polin
Présidente de SOS Éducation
P.S. : Vous pouvez être fier de votre association. Grâce aux membres qui ont financé la majeure partie du livre, nous pouvons le sortir dans toute la France, dans les librairies de quartier comme dans les librairies en ligne. Il est déjà en précommande :
Cliquez ici pour découvrir une présentation qui décrit tous les bénéfices pour les professeurs des écoles… et les futurs lecteurs de CP !
P.P.S. : L'enjeu est gigantesque. Aujourd'hui, il n'y a pas plus de 10% des enseignants du CP qui utilisent un manuel syllabique. Ensemble, efforçons nous de doubler au moins ce chiffre, et d'offrir ainsi à 70 000 élèves la joie d'avoir un manuel syllabique, structuré, rassurant et efficace.
Partagez maintenant ce lien à tous les professeurs des écoles que vous connaissez :
soseducation.org/enseigner-la-lecture-au-cp
Pour soutenir les actions de SOS Éducation
Je fais un don >>
Le montant de vos dons est déductible à 66 % de votre impôt sur le revenu (limite 20% de votre revenu imposable).
SOS Éducation
- LouisBarthasExpert
Non, la lecture globale n'existe pas. globale signifie lire les mots comme on voit une image. Notre cerveau est incapable de retenir plus de quelques mots de cette façon. D'ailleurs, si nous pouvions lire globalement, comme on voit des images, nous n'aurions pas besoin d'apprendre à lire : il suffirait de faire défiler sous les yeux d'un enfant les mots d'un dictionnaire en les nommant, sans lui apprendre la correspondance entre les lettres et les sons ni la signification des lettres muettes.New Zealand a écrit:
La méthode globale, c'est partir de la fin pour arriver au début, en fait. Ils sont partis du principe que le cerveau d'un expert lisait le mot dans sa globalité (si on garde les première et dernière lettre, on peut mélanger les autres lettres au milieu, notre cerveau lit le mot normalement), ce qui est vrai.
Au contraire, tous les résultats de l'expérimentation neuro-cérébrale montrent chez l'enfant qui apprend à lire un déplacement de l'activité cérébrale de l'aire de l'hémisphère droit du cerveau dédiée aux images vers la région occipito-temporale de l'hémisphère gauche dédiée à la lecture.
Donc, contrairement à ce que croient la plupart des professeurs d'école, mieux on lit et moins on lit globalement, c'est à dire mieux on lit et plus on déchiffre. Le lecteur expert est un grand déchiffreur (le traitement des lettres composant un mot est de 170-200 millisecondes chez le bon lecteur - quelle que soit sa longueur, ce qui peut paraître étonnant - et il faut attendre le début de l'adolescence pour que la région cérébrale dédiée à la lecture atteigne à sa maturité physiologique).
Normalement, la quasi-totalité des enfants quittant l'école primaire devraient lire couramment (en l'absence de handicap physiologique ou trouble psychologique) ; c'était le cas à mon époque, dans les années 60.
A noter, chez le dyslexique, une persistance de l'activité de l'hémisphère droit lors de la lecture, à laquelle on remédie par un travail alphabétique accru permettant le déplacement de l'activité neuronale de lecture vers l'aire de l'hémisphère gauche qui lui est dédiée. Les méthodes mixtes d'apprentissage de la lecture freinent ce déplacement nécessaire, ce qui explique pourquoi vous vous retrouvez, dans le secondaire, avec tant de mauvais lecteurs. Et c'est pourquoi l'une des meilleures spécialistes de la dyslexie en France, l'orthophoniste Colette Ouzilou, auteur d'un remarquable manuel d'apprentissage de la lecture (J'apprends à lire et à écrire, méthode simple et rapide, Belize), a intitulé l'un de ses livres : Dyslexie, une vraie-fausse épidémie (Presses de la Renaissance, 2010).
_________________
Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- InvitéInvité
N'est-il pas un peu risqué de présenter Colette Ouzilou comme une des meilleures spécialistes de la dyslexie en France. Je ne dis pas qu'elle a forcément tort mais ce n'est pas une chercheuse non ?
- LouisBarthasExpert
En effet, elle est orthophoniste, avec une longue carrière, et c'est par sa pratique qu'elle a compris que seule une méthode alphabétique permet d'apprendre à lire correctement. Moi même, je ne suis qu'instituteur et pourtant, par ma pratique, avec mes élèves, je constate de manière évidente que la reconnaissance des mots comme des images n'est pas le bon moyen d'apprendre à lire.Tamerlan a écrit:N'est-il pas un peu risqué de présenter Colette Ouzilou comme une des meilleures spécialistes de la dyslexie en France. Je ne dis pas qu'elle a forcément tort mais ce n'est pas une chercheuse non ?
Il y a une convergence entre les scientifiques spécialistes du cerveau, les orthophonistes et les professeurs d'école clairvoyants pour affirmer que la lecture globale n'existe pas.
L'utilisation de méthodes dites mixtes est un phénomène idéologique qui devrait beaucoup intéresser les historiens et les philosophes. Contre toute évidence, la plupart des professeurs d'école croient à la lecture globale.
« Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances, ils n'ont pas fait naître celles-ci, ils ne les détruisent pas. Ils peuvent leur infliger les plus constants démentis, sans les affaiblir. » a écrit Marcel Proust.
Et ils ne changeront pas pour des raisons qui, je pense, touchent au plus profond de notre mentalité d'aujourd'hui.
« Une vérité scientifique ne s'impose pas tant par le fait que ses adversaires soient convaincus de sa valeur et s'y convertissent, mais bien plutôt que ses adversaires disparaissent progressivement en passant de vie à trépas et que la nouvelle génération fait d'office confiance à cette vérité. » a aussi dit Max Planck.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- ChocolatGuide spirituel
LouisBarthas a écrit:Non, la lecture globale n'existe pas. globale signifie lire les mots comme on voit une image. Notre cerveau est incapable de retenir plus de quelques mots de cette façon. D'ailleurs, si nous pouvions lire globalement, comme on voit des images, nous n'aurions pas besoin d'apprendre à lire : il suffirait de faire défiler sous les yeux d'un enfant les mots d'un dictionnaire en les nommant, sans lui apprendre la correspondance entre les lettres et les sons ni la signification des lettres muettes.New Zealand a écrit:
La méthode globale, c'est partir de la fin pour arriver au début, en fait. Ils sont partis du principe que le cerveau d'un expert lisait le mot dans sa globalité (si on garde les première et dernière lettre, on peut mélanger les autres lettres au milieu, notre cerveau lit le mot normalement), ce qui est vrai.
Au contraire, tous les résultats de l'expérimentation neuro-cérébrale montrent chez l'enfant qui apprend à lire un déplacement de l'activité cérébrale de l'aire de l'hémisphère droit du cerveau dédiée aux images vers la région occipito-temporale de l'hémisphère gauche dédiée à la lecture.
Donc, contrairement à ce que croient la plupart des professeurs d'école, mieux on lit et moins on lit globalement, c'est à dire mieux on lit et plus on déchiffre. Le lecteur expert est un grand déchiffreur (le traitement des lettres composant un mot est de 170-200 millisecondes chez le bon lecteur - quelle que soit sa longueur, ce qui peut paraître étonnant - et il faut attendre le début de l'adolescence pour que la région cérébrale dédiée à la lecture atteigne à sa maturité physiologique).
Normalement, la quasi-totalité des enfants quittant l'école primaire devraient lire couramment (en l'absence de handicap physiologique ou trouble psychologique) ; c'était le cas à mon époque, dans les années 60.
A noter, chez le dyslexique, une persistance de l'activité de l'hémisphère droit lors de la lecture, à laquelle on remédie par un travail alphabétique accru permettant le déplacement de l'activité neuronale de lecture vers l'aire de l'hémisphère gauche qui lui est dédiée. Les méthodes mixtes d'apprentissage de la lecture freinent ce déplacement nécessaire, ce qui explique pourquoi vous vous retrouvez, dans le secondaire, avec tant de mauvais lecteurs. Et c'est pourquoi l'une des meilleures spécialistes de la dyslexie en France, l'orthophoniste Colette Ouzilou, auteur d'un remarquable manuel d'apprentissage de la lecture (J'apprends à lire et à écrire, méthode simple et rapide, Belize), a intitulé l'un de ses livres : Dyslexie, une vraie-fausse épidémie (Presses de la Renaissance, 2010).
Tes messages ainsi que ceux de Volubilys devraient être diffusés dans toutes les écoles de France ainsi qu'auprès de tous les IEN&CPC de toutes les académies.
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- VolubilysGrand sage
Je vais me permettre de préciser un peu pour les dyslexiques : il n'y a pas une mais des dyslexies. La dyslexie étant un symptôme et non une maladie. On peut les classer ainsi :
- problème de conscience phonologique
- problème de vue (symdrome Irlen par exemple)
- problème de mémoire
- problème de langage/vocabulaire
- problème psychologique (certains enfants s'interdisent/refusent d'apprendre à lire, plus ou moins consciemment)
- dyspédagogie
Concernant l'apprentissage "seul" de la lecture avant le CP, l'apprentissage analytique, il existe plusieurs fonctionnement à ce que j'ai pu comprendre des témoignages que j'ai lus.
- L'enfant a remarqué l'existence de lettres dans les mots et a posé des questions à leur propos et l'adulte lui a donné le code qui va avec. J'ai en tête l'exemple d'Arno Stern qu'il raconte dans "Et je ne suis jamais allé à l'école", le moment où à l'age de 3 ou 4 ans il avait remarqué dans les écritures ce qu'il a pris pour un oeuf dans son coquetier (« CO »), et où Maman Stern (ex-enseignante en maternelle) avait expliqué que c'était les lettres C et O et qu'ensemble ça faisait [ko]...
- L'enfant qui lorsqu'on lui lit un texte (livre, journal...) va remarquer certaines régularités entre l'écriture et la prononciation des mots, par exemple quand l'adulte lit abricot, ananas, âne, arbre... tous ces mots commencent par le même son [a] mais aussi par la même lettre «a» et donc que a = [a].
- L'enfant qui a retenu par coeur un texte et qui va en pointant les mots écrits en récitant le texte découvrir les régularités entre écrit «a» et oral [a].
- L'enfant qui lorsque que l'on écrit (devant lui en disant ce que l'on écrit) va remarquer que quand on entent [a], on écrit « a ».
Ensuite, quand l'enfant connait assez de code, il peut commencer à lire et déduire par le contexte les mots qu'il ne déchiffre pas, et en déduire le reste du code.
(Tous ces fonctionnements sous-entendent que l'enfant est dans un milieu où on lit, écrit, où on valorise la lecture, où il a accès aux livres...)
La méthode mixte c'est faire apprendre par coeur des textes et des mots (phase globale) pour que l'enfant en déduise les régularités du code (phase "syllabique").
La méthode naturelle (petite soeur de la méthode mixte), c'est faire écrire pour que l'enfant déduise le code.
C'est séduisant pour les PE car souvent ils ont eux-mêmes appris comme cela et pensent que c'est donc la meilleure/seule méthode pour tous.
C'est séduisant aussi car cela va dans le sens du mouvement de l'éducation nouvelle initié par Ovide Decroly dans les années 1920...
«On ne sait vraiment bien à fond que ce que l'on a compris, et le meilleur moyen de comprendre et de vérifier ce qu'on a compris, c'est d'avoir trouvé soi-même.»
«L'enfant voit globalement, il reconnaît les objets et les êtres sans en reconnaître les parties, il dessine globalement, il lit globalement, il écrit globalement...»
«C'est dans cet amas, sans autre ordre que celui imposé par les nécessités de la vie, qu'il puisera spontanément lorsque son cerveau en sera capable pour classer, systématiser, établir lui-même les règles, des lois et comprendre les classements et les lois qu'on lui enseignera.»
...qui est de plus en plus prégnant dans l'école actuellement, poussé par l'éducation positive, par l'enfant constructeur de son savoir, l'enfant comme seul maître de sa vie, par la valorisation du "maître ignorant"...
- problème de conscience phonologique
- problème de vue (symdrome Irlen par exemple)
- problème de mémoire
- problème de langage/vocabulaire
- problème psychologique (certains enfants s'interdisent/refusent d'apprendre à lire, plus ou moins consciemment)
- dyspédagogie
Concernant l'apprentissage "seul" de la lecture avant le CP, l'apprentissage analytique, il existe plusieurs fonctionnement à ce que j'ai pu comprendre des témoignages que j'ai lus.
- L'enfant a remarqué l'existence de lettres dans les mots et a posé des questions à leur propos et l'adulte lui a donné le code qui va avec. J'ai en tête l'exemple d'Arno Stern qu'il raconte dans "Et je ne suis jamais allé à l'école", le moment où à l'age de 3 ou 4 ans il avait remarqué dans les écritures ce qu'il a pris pour un oeuf dans son coquetier (« CO »), et où Maman Stern (ex-enseignante en maternelle) avait expliqué que c'était les lettres C et O et qu'ensemble ça faisait [ko]...
- L'enfant qui lorsqu'on lui lit un texte (livre, journal...) va remarquer certaines régularités entre l'écriture et la prononciation des mots, par exemple quand l'adulte lit abricot, ananas, âne, arbre... tous ces mots commencent par le même son [a] mais aussi par la même lettre «a» et donc que a = [a].
- L'enfant qui a retenu par coeur un texte et qui va en pointant les mots écrits en récitant le texte découvrir les régularités entre écrit «a» et oral [a].
- L'enfant qui lorsque que l'on écrit (devant lui en disant ce que l'on écrit) va remarquer que quand on entent [a], on écrit « a ».
Ensuite, quand l'enfant connait assez de code, il peut commencer à lire et déduire par le contexte les mots qu'il ne déchiffre pas, et en déduire le reste du code.
(Tous ces fonctionnements sous-entendent que l'enfant est dans un milieu où on lit, écrit, où on valorise la lecture, où il a accès aux livres...)
La méthode mixte c'est faire apprendre par coeur des textes et des mots (phase globale) pour que l'enfant en déduise les régularités du code (phase "syllabique").
La méthode naturelle (petite soeur de la méthode mixte), c'est faire écrire pour que l'enfant déduise le code.
C'est séduisant pour les PE car souvent ils ont eux-mêmes appris comme cela et pensent que c'est donc la meilleure/seule méthode pour tous.
C'est séduisant aussi car cela va dans le sens du mouvement de l'éducation nouvelle initié par Ovide Decroly dans les années 1920...
«On ne sait vraiment bien à fond que ce que l'on a compris, et le meilleur moyen de comprendre et de vérifier ce qu'on a compris, c'est d'avoir trouvé soi-même.»
«L'enfant voit globalement, il reconnaît les objets et les êtres sans en reconnaître les parties, il dessine globalement, il lit globalement, il écrit globalement...»
«C'est dans cet amas, sans autre ordre que celui imposé par les nécessités de la vie, qu'il puisera spontanément lorsque son cerveau en sera capable pour classer, systématiser, établir lui-même les règles, des lois et comprendre les classements et les lois qu'on lui enseignera.»
...qui est de plus en plus prégnant dans l'école actuellement, poussé par l'éducation positive, par l'enfant constructeur de son savoir, l'enfant comme seul maître de sa vie, par la valorisation du "maître ignorant"...
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- ChocolatGuide spirituel
Volubilys a écrit:Je vais me permettre de préciser un peu pour les dyslexiques : il n'y a pas une mais des dyslexies. La dyslexie étant un symptôme et non une maladie. On peut les classer ainsi :
- problème de conscience phonologique
- problème de vue (symdrome Irlen par exemple)
- problème de mémoire
- problème de langage/vocabulaire
- problème psychologique (certains enfants s'interdisent/refusent d'apprendre à lire, plus ou moins consciemment)
- dyspédagogie
Concernant l'apprentissage "seul" de la lecture avant le CP, l'apprentissage analytique, il existe plusieurs fonctionnement à ce que j'ai pu comprendre des témoignages que j'ai lus.
- L'enfant a remarqué l'existence de lettres dans les mots et a posé des questions à leur propos et l'adulte lui a donné le code qui va avec. J'ai en tête l'exemple d'Arno Stern qu'il raconte dans "Et je ne suis jamais allé à l'école", le moment où à l'age de 3 ou 4 ans il avait remarqué dans les écritures ce qu'il a pris pour un oeuf dans son coquetier (« CO »), et où Maman Stern (ex-enseignante en maternelle) avait expliqué que c'était les lettres C et O et qu'ensemble ça faisait [ko]...
- L'enfant qui lorsqu'on lui lit un texte (livre, journal...) va remarquer certaines régularités entre l'écriture et la prononciation des mots, par exemple quand l'adulte lit abricot, ananas, âne, arbre... tous ces mots commencent par le même son [a] mais aussi par la même lettre «a» et donc que a = [a].
- L'enfant qui a retenu par coeur un texte et qui va en pointant les mots écrits en récitant le texte découvrir les régularités entre écrit «a» et oral [a].
- L'enfant qui lorsque que l'on écrit (devant lui en disant ce que l'on écrit) va remarquer que quand on entent [a], on écrit « a ».
Ensuite, quand l'enfant connait assez de code, il peut commencer à lire et déduire par le contexte les mots qu'il ne déchiffre pas, et en déduire le reste du code.
(Tous ces fonctionnements sous-entendent que l'enfant est dans un milieu où on lit, écrit, où on valorise la lecture, où il a accès aux livres...)
La méthode mixte c'est faire apprendre par coeur des textes et des mots (phase globale) pour que l'enfant en déduise les régularités du code (phase "syllabique").
La méthode naturelle (petite soeur de la méthode mixte), c'est faire écrire pour que l'enfant déduise le code.
C'est séduisant pour les PE car souvent ils ont eux-mêmes appris comme cela et pensent que c'est donc la meilleure/seule méthode pour tous.
C'est séduisant aussi car cela va dans le sens du mouvement de l'éducation nouvelle initié par Ovide Decroly dans les années 1920...
«On ne sait vraiment bien à fond que ce que l'on a compris, et le meilleur moyen de comprendre et de vérifier ce qu'on a compris, c'est d'avoir trouvé soi-même.»
«L'enfant voit globalement, il reconnaît les objets et les êtres sans en reconnaître les parties, il dessine globalement, il lit globalement, il écrit globalement...»
«C'est dans cet amas, sans autre ordre que celui imposé par les nécessités de la vie, qu'il puisera spontanément lorsque son cerveau en sera capable pour classer, systématiser, établir lui-même les règles, des lois et comprendre les classements et les lois qu'on lui enseignera.»
...qui est de plus en plus prégnant dans l'école actuellement, poussé par l'éducation positive, par l'enfant constructeur de son savoir, l'enfant comme seul maître de sa vie, par la valorisation du "maître ignorant"...
Merci pour ces rappels.
Il y a d'ailleurs un très bon article qui invite à la plus grande prudence au sujet de toute généralisation concernant les origines de la dyslexie. Il a été publié l'an dernier, en réponse à une surexcitation des médias suite à la publication de résultats scientifiques offrant de nouvelles pistes de résolution de ce trouble :
http://www.cortex-mag.net/non-on-na-pas-encore-trouve-la-cause-de-la-dyslexie/
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- VolubilysGrand sage
Article très intéressant.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- archebocEsprit éclairé
Une seule réserve, technique, au message de LouisBarthas :
LouisBarthas a écrit:Au contraire, tous les résultats de l'expérimentation neuro-cérébrale montrent chez l'enfant qui apprend à lire un déplacement de l'activité cérébrale de l'aire de l'hémisphère droit du cerveau dédiée aux images vers la région occipito-temporale de l'hémisphère gauche dédiée à la lecture.
Dire qu'une région cérébrale est dédiée à la lecture semble indiqué soit qu'une intelligence supérieure l'a organisé tel, soit que c'est le résultat d'une sélection darwinienne.
Il me semble que ce n'est pas le cas pour la lecture : si l'on excepte l'argument théologique qui n'a pas cours sur ce forum, la pression de sélection favorisant les individus portant la capacité d'automatiser la lecture me semble assez faible. La faculté de lire avec aisance se développe y compris chez des individus dont les ancêtres n'ont jamais eu le moindre accès à l'écrit.
La solution, c'est que l'aire cérébrale de la lecture automatisée n'est pas dédié à la lecture, du moins pas à la lecture du signe écrit, mais au décodage automatisé d'autre chose - et je crois me rappeler qu'il s'agit du décodage des mimiques faciales. Le logement de la lecture à cet emplacement est un détournement de la fonction initiale, et sans doute sans ajustement biologique.
- ChocolatGuide spirituel
Volubilys a écrit:Article très intéressant.
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- LouisBarthasExpert
C'est exact, merci d'avoir rectifié le terme.archeboc a écrit:
...l'aire cérébrale de la lecture automatisée n'est pas dédié à la lecture, du moins pas à la lecture du signe écrit, mais au décodage automatisé d'autre chose - et je crois me rappeler qu'il s'agit du décodage des mimiques faciales. Le logement de la lecture à cet emplacement est un détournement de la fonction initiale, et sans doute sans ajustement biologique.
Il s'agit effectivement d'un recyclage neuronal et non d'une aire spécifiquement dédiée à la lecture. Les aires visuelles qui servent initialement à reconnaître les objets, les visages et les formes géométriques vont connaître un recyclage d'un morceau de ce cortex par une réorientation d'une partie des neurones vers la forme des lettres et leur combinaison. Ce recyclage n'est pas naturel mais résulte de l'apprentissage ; un nombre croissant de neurones se spécialisent dans cette tâche de reconnaissance des lettres et de leur combinaison. La lecture entre en compétition avec les connaissances installées dans ce secteur du cortex.
C'est pourquoi le cerveau d'une personne alphabétisée diffère de celui d'un illettré. Apprendre à lire induit de très profondes modifications de l'anatomie et de l'activité cérébrale, tout au long de la chaîne qui relie la vision au langage parlé.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- BoubouleDoyen
LouisBarthas a écrit:C'est exact, merci d'avoir rectifié le terme.archeboc a écrit:
...l'aire cérébrale de la lecture automatisée n'est pas dédié à la lecture, du moins pas à la lecture du signe écrit, mais au décodage automatisé d'autre chose - et je crois me rappeler qu'il s'agit du décodage des mimiques faciales. Le logement de la lecture à cet emplacement est un détournement de la fonction initiale, et sans doute sans ajustement biologique.
Il s'agit effectivement d'un recyclage neuronal et non d'une aire spécifiquement dédiée à la lecture. Les aires visuelles qui servent initialement à reconnaître les objets, les visages et les formes géométriques vont connaître un recyclage d'un morceau de ce cortex par une réorientation d'une partie des neurones vers la forme des lettres et leur combinaison. Ce recyclage n'est pas naturel mais résulte de l'apprentissage ; un nombre croissant de neurones se spécialisent dans cette tâche de reconnaissance des lettres et de leur combinaison. La lecture entre en compétition avec les connaissances installées dans ce secteur du cortex.
C'est pourquoi le cerveau d'une personne alphabétisée diffère de celui d'un illettré. Apprendre à lire induit de très profondes modifications de l'anatomie et de l'activité cérébrale, tout au long de la chaîne qui relie la vision au langage parlé.
Est-ce qu'on a une idée de la nature de ce qui est en compétition.
- VolubilysGrand sage
De mémoire, il y a des neurones servant à la reconnaissance de symétries et d'orientation dans l'espace par exemple...
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- BoubouleDoyen
Volubilys a écrit:De mémoire, il y a des neurones servant à la reconnaissance de symétries et d'orientation dans l'espace par exemple...
Ok, je crois qu'il faudra que je m'y penche un jour (voeu pieu sans doute).
- Padre P. LucasNiveau 10
Allez, un peu de saignant pour commencer la journée :
Scandale rue de Grenelle !
Scandale rue de Grenelle !
- ChocolatGuide spirituel
Padre P. Lucas a écrit:Allez, un peu de saignant pour commencer la journée :
Scandale rue de Grenelle !
Le texte de Brighelli, bien que très acide (mais bon, ça, c'est du brighelli, on a l'habitude) aurait pu être très drôle sans les allusions sm et fn à peine voilées.
En agissant de la sorte, il aide ses détracteurs à décrédibiliser ses propos et empêche les autres de ne pas considérer qu'il vieillit très mal...
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- Padre P. LucasNiveau 10
Même si on n'y croit guère, ça ne coûte rien de le demander : Encore un effort Monsieur le Ministre
- AnaxagoreGuide spirituel
Mon Père, voilà qui est bien dit.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- NLM76Grand Maître
Je viens de lire le texte; je dois être complètement stupide... ou complètement facho, mais je ne vois pas. Vous pouvez m'éclairer ?Chocolat a écrit:Le texte de Brighelli, bien que très acide (mais bon, ça, c'est du Brighelli, on a l'habitude) aurait pu être très drôle sans les allusions sm et fn à peine voilées.Padre P. Lucas a écrit:Allez, un peu de saignant pour commencer la journée :
Scandale rue de Grenelle !
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Sites du grip :
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- verdurinHabitué du forum
Un article où l'on apprend l'écriture arabe n'est pas alphabétique ( comme le chinois ) me semble peu digne de confiance.Chocolat a écrit:[. . .]
Il y a d'ailleurs un très bon article qui invite à la plus grande prudence au sujet de toute généralisation concernant les origines de la dyslexie. Il a été publié l'an dernier, en réponse à une surexcitation des médias suite à la publication de résultats scientifiques offrant de nouvelles pistes de résolution de ce trouble :
http://www.cortex-mag.net/non-on-na-pas-encore-trouve-la-cause-de-la-dyslexie/
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Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- MathadorEmpereur
verdurin a écrit:Un article où l'on apprend l'écriture arabe n'est pas alphabétique ( comme le chinois ) me semble peu digne de confiance.Chocolat a écrit:[. . .]
Il y a d'ailleurs un très bon article qui invite à la plus grande prudence au sujet de toute généralisation concernant les origines de la dyslexie. Il a été publié l'an dernier, en réponse à une surexcitation des médias suite à la publication de résultats scientifiques offrant de nouvelles pistes de résolution de ce trouble :
http://www.cortex-mag.net/non-on-na-pas-encore-trouve-la-cause-de-la-dyslexie/
On peut éventuellement débattre du caractère alphabétique ou non du système d'écriture arabe, qui n'a pas de lettre spécifique pour les voyelles lorsqu'on l'utilise pour écrire l'arabe; mais cette distinction n'est de toute façon pas pertinente dans le cadre de l'article sus-cité étant donné qu'il y a tout de même dans ce système une correspondance entre lettres et phonèmes.
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Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ChocolatGuide spirituel
verdurin a écrit:Un article où l'on apprend l'écriture arabe n'est pas alphabétique ( comme le chinois ) me semble peu digne de confiance.Chocolat a écrit:[. . .]
Il y a d'ailleurs un très bon article qui invite à la plus grande prudence au sujet de toute généralisation concernant les origines de la dyslexie. Il a été publié l'an dernier, en réponse à une surexcitation des médias suite à la publication de résultats scientifiques offrant de nouvelles pistes de résolution de ce trouble :
http://www.cortex-mag.net/non-on-na-pas-encore-trouve-la-cause-de-la-dyslexie/
Je crois que tu y vas un peu vite.
L'écriture arabe et l'écriture chinoise (évidemment différentes l'une de l'autre) sont très différentes toutes les deux de l'écriture alphabétique des langues qui sont habituellement utilisées dans le cadre des recherches scientifiques sur la dyslexie dite "occidentale".
Les dyslexiques de langue chinoise ou ceux de langue arabes souffrent de troubles neurologiques différents, à étudier donc différemment.
Après, libre à toi de te lancer dans une étude comparative détaillée des systèmes d'écriture, ce qui n'était ni l'objet de l'article cité ni celui de ce fil.
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- PonocratesExpert spécialisé
Il y a une mention du Burkini.nlm76 a écrit:Je viens de lire le texte; je dois être complètement stupide... ou complètement facho, mais je ne vois pas. Vous pouvez m'éclairer ?Chocolat a écrit:Le texte de Brighelli, bien que très acide (mais bon, ça, c'est du Brighelli, on a l'habitude) aurait pu être très drôle sans les allusions sm et fn à peine voilées.Padre P. Lucas a écrit:Allez, un peu de saignant pour commencer la journée :
Scandale rue de Grenelle !
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- ChocolatGuide spirituel
Ponocrates a écrit:Il y a une mention du Burkini.nlm76 a écrit:Je viens de lire le texte; je dois être complètement stupide... ou complètement facho, mais je ne vois pas. Vous pouvez m'éclairer ?Chocolat a écrit:Le texte de Brighelli, bien que très acide (mais bon, ça, c'est du Brighelli, on a l'habitude) aurait pu être très drôle sans les allusions sm et fn à peine voilées.Padre P. Lucas a écrit:Allez, un peu de saignant pour commencer la journée :
Scandale rue de Grenelle !
Qui est totalement hors-sujet...
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