- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:Elyas a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:
Ensuite, tu repars sur l'idée que l'heure d'étude doit être une heure d'aide. Or, ce sont deux choses différentes. Il y a des heures d'études pour bosser et faire ses devoirs et des heures pour être aidés. A un moment, il faut arrêter les béquilles et mettre les élèves devant l'autonomie sinon tout le reste ne sert à rien.
Les MI-SE et leurs ancêtres ont disparu. On a peur de regrouper des élèves car ça ferait trop le bazar. On ne pense plus que par "aider". On voit bien qu'il y a eu intériorisation d'une dégradation du niveau et qu'on ne cherche plus qu'à pallier, pas à hausser le niveau.
D'ailleurs, ce que tu cites dans ton dernier paragraphe relève des palliatifs. Parfois, j'ai l'impression qu'on impose aux élèves des dispositifs qui relèvent des craintes fantaisistes des adultes et non de leurs besoins réels.
Ce n'est pas moi qui ai estimé qu'il fallait que les devoirs soient faits au collège pour réduire les inégalités entre ceux qui sont aidés à la maison et ceux qui ne le sont pas. En revanche, l'aide que j'évoque consiste à apporter aux élèves les méthodes de travail qui leur manquent, et je maintiens que c'est indispensable. Il faut commencer quelque part, et je pense que c'est là. Quant à la "peur de regrouper les élèves sinon ça ferait trop le bazar", ma foi, peut-être qu'Elyas est capable de gérer parfaitement des groupes d'étude de trente élèves en REP+, mais Elyas étant un modèle unique en son genre, il faut aussi penser au commun des collègues. Dans l'état actuel des choses, si trente élèves en permanence en cours de journée surveillés par des AED mettent parfois un bazar monstre, je ne vois pas comment ces trente élèves en étude en fin de journée surveillés par un bénévole pourront changer d'attitude.
Il existait dans l'EN, autrefois, des gens dont c'était le boulot dans le secondaire d'assurer un temps de travail personnel et autonome de dizaines d'élèves dans le silence. Cela a disparu. Je ne parle ni de toi, ni de moi. Je parle du fait que l'EN a renoncé à ces dispositifs et a laissé disparaître ces professionnels et ces savoir-faire. On en arrive maintenant à des gens qui pensent que c'est impossible. Avec ce défaitisme, il est clair que rien ne changera.
Le professeur n'est pas le seul professionnel dans un établissement. Cependant, il risque d'être le dernier dans les prochaines années car on amène à l'extinction toutes les professions avec formation qui participait à la réussite scolaire des élèves.
Mais sur ces points on est évidemment d'accord. Sauf qu'il ne s'agit pas de regretter un passé disparu, mais de ce qui nous attend, très prochainement, et qui ne va pas dans le sens de faire appel à des professionnels, mais à des bénévoles.
On n'en sait strictement rien, en réalité. Nous n'avons que des craintes. La probabilité que ces craintes se réalisent est forte mais cela en reste à de la probabilité. Ensuite, on peut espérer que la majorité ne soit pas une majorité en faveur de cela. Les élections n'ont pas encore eu lieu. On est défait quand on a été tué, pas avant la bataille. Et même si on perd la bataille et qu'on est toujours là, on se bat encore.
- RendashBon génie
Elyas a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:
Il existait dans l'EN, autrefois, des gens dont c'était le boulot dans le secondaire d'assurer un temps de travail personnel et autonome de dizaines d'élèves dans le silence. Cela a disparu. Je ne parle ni de toi, ni de moi. Je parle du fait que l'EN a renoncé à ces dispositifs et a laissé disparaître ces professionnels et ces savoir-faire. On en arrive maintenant à des gens qui pensent que c'est impossible. Avec ce défaitisme, il est clair que rien ne changera.
Le professeur n'est pas le seul professionnel dans un établissement. Cependant, il risque d'être le dernier dans les prochaines années car on amène à l'extinction toutes les professions avec formation qui participait à la réussite scolaire des élèves.
Mais sur ces points on est évidemment d'accord. Sauf qu'il ne s'agit pas de regretter un passé disparu, mais de ce qui nous attend, très prochainement, et qui ne va pas dans le sens de faire appel à des professionnels, mais à des bénévoles.
On n'en sait strictement rien, en réalité. Nous n'avons que des craintes. La probabilité que ces craintes se réalisent est forte mais cela en reste à de la probabilité. Ensuite, on peut espérer que la majorité ne soit pas une majorité en faveur de cela. Les élections n'ont pas encore eu lieu. On est défait quand on a été tué, pas avant la bataille. Et même si on perd la bataille et qu'on est toujours là, on se bat encore.
Très jolie phrase, ça ferait bien dans un scénario de jeu de rôle. Pour autant, partir du peu d'éléments qu'on a (programme de Macron + déclarations, ITW et livres de notre ministre actuel) permet d'anticiper et de ne pas se laisser surprendre comme ça a été le cas lors de la réforme du collège - au cours de laquelle nos collègues de lettres classiques et d'allemand ont péri au champ d'honneur, donc, selon ta métaphore -, et d'organiser un peu mieux la bataille. Et ça passe, entre autres, par lister les craintes plausibles, telles que celle que j'évoque, et en faire part à un maximum de monde, pour ne pas voir les gens se laisser berner bêtement par des effets d'annonce sans consistance.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:Elyas a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:
Il existait dans l'EN, autrefois, des gens dont c'était le boulot dans le secondaire d'assurer un temps de travail personnel et autonome de dizaines d'élèves dans le silence. Cela a disparu. Je ne parle ni de toi, ni de moi. Je parle du fait que l'EN a renoncé à ces dispositifs et a laissé disparaître ces professionnels et ces savoir-faire. On en arrive maintenant à des gens qui pensent que c'est impossible. Avec ce défaitisme, il est clair que rien ne changera.
Le professeur n'est pas le seul professionnel dans un établissement. Cependant, il risque d'être le dernier dans les prochaines années car on amène à l'extinction toutes les professions avec formation qui participait à la réussite scolaire des élèves.
Mais sur ces points on est évidemment d'accord. Sauf qu'il ne s'agit pas de regretter un passé disparu, mais de ce qui nous attend, très prochainement, et qui ne va pas dans le sens de faire appel à des professionnels, mais à des bénévoles.
On n'en sait strictement rien, en réalité. Nous n'avons que des craintes. La probabilité que ces craintes se réalisent est forte mais cela en reste à de la probabilité. Ensuite, on peut espérer que la majorité ne soit pas une majorité en faveur de cela. Les élections n'ont pas encore eu lieu. On est défait quand on a été tué, pas avant la bataille. Et même si on perd la bataille et qu'on est toujours là, on se bat encore.
Très jolie phrase, ça ferait bien dans un scénario de jeu de rôle. Pour autant, partir du peu d'éléments qu'on a (programme de Macron + déclarations, ITW et livres de notre ministre actuel) permet d'anticiper et de ne pas se laisser surprendre comme ça a été le cas lors de la réforme du collège - au cours de laquelle nos collègues de lettres classiques et d'allemand ont péri au champ d'honneur, donc, selon ta métaphore -, et d'organiser un peu mieux la bataille. Et ça passe, entre autres, par lister les craintes plausibles, telles que celle que j'évoque, et en faire part à un maximum de monde, pour ne pas voir les gens se laisser berner bêtement par des effets d'annonce sans consistance.
Au combat, grand héros
- RendashBon génie
Elyas a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:Rendash a écrit:
Mais sur ces points on est évidemment d'accord. Sauf qu'il ne s'agit pas de regretter un passé disparu, mais de ce qui nous attend, très prochainement, et qui ne va pas dans le sens de faire appel à des professionnels, mais à des bénévoles.
On n'en sait strictement rien, en réalité. Nous n'avons que des craintes. La probabilité que ces craintes se réalisent est forte mais cela en reste à de la probabilité. Ensuite, on peut espérer que la majorité ne soit pas une majorité en faveur de cela. Les élections n'ont pas encore eu lieu. On est défait quand on a été tué, pas avant la bataille. Et même si on perd la bataille et qu'on est toujours là, on se bat encore.
Très jolie phrase, ça ferait bien dans un scénario de jeu de rôle. Pour autant, partir du peu d'éléments qu'on a (programme de Macron + déclarations, ITW et livres de notre ministre actuel) permet d'anticiper et de ne pas se laisser surprendre comme ça a été le cas lors de la réforme du collège - au cours de laquelle nos collègues de lettres classiques et d'allemand ont péri au champ d'honneur, donc, selon ta métaphore -, et d'organiser un peu mieux la bataille. Et ça passe, entre autres, par lister les craintes plausibles, telles que celle que j'évoque, et en faire part à un maximum de monde, pour ne pas voir les gens se laisser berner bêtement par des effets d'annonce sans consistance.
Au combat, grand héros
Nous y sommes tous, je crois
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ChocolatGuide spirituel
V.Marchais a écrit:celinesud a écrit:henriette a écrit:
Je suis maman d'une fille en 4e, et je peste contre ces travaux de groupes qui sont systématiquement à faire pour 1/3 minimum hors temps de classe (mais parfois, c'est en totalité à faire à la maison, mais en groupe !). Cela pourrit tout simplement les week-end à devoir trimbaler les filles chez les unes ou les autres pour la tâche finale/l'exposé/l'EPI/le diaporama/etc. Parce que quand tu es en zone rurale, que les élèves habitent dans des villages différents, des hameaux, des lieux-dits, pas d'autre choix que de faire toi-même le taxi.
Et ce n'est pas un souci d'organisation : des heures de perm, ils n'en ont pas tant que ça (et ma fille fait latin et japonais), et pas la possibilité assurée d'aller au CDI particulièrement souvent réservé cette année par les profs d'Histoire apparemment (je vois d'ailleurs le même phénomène dans mon collège).
Alors heureusement que ma fille est très bonne élève, très organisée, et ses copines aussi, qu'elles se répartissent le travail pour faire les recherches en amont, préparer séparément tout ce qu'elles peuvent, parce que sinon, je ne sais pas comment elles se débrouilleraient avec tout ces travaux communs donnés en math, en histoire-géo, en anglais, en allemand, en SVT (liste de mémoire, j'en oublie sans doute).
Je ne suis donc pas seule à avoir le même genre de vécu ...
Je confirme.
Exiger des professeurs de faire de la pédagogie de projet sans leur en donner les moyens concrets conduit à ce genre de dérives.
Entre ça et la mode des capsules vidéos à regarder en sortant de cours (vous en reprendrez bien une couche à l'heure de l'apéro), ça devient infernal. Il faut redéfinir ce qui relève de l'école et ce qui relève de la maison, qui doit rester raisonnable et limité. Et effectivement, apprendre, rédiger, répondre à une consigne conformément aux attentes, justifier, développer, ça s'apprend. Je suis moi aussi tout à fait favorable à la restauration des études surveillées. Mais si c'est pris en charge par des bénévoles gentils mais pas forcément très au point question méthodes, justement, ça risque d'accoucher d'une souris, une fois de plus, faute de moyens sérieux investis.
Et pour ma part, je ne suis pas bénévole. Même pas volontaire pour les HSE. Un tel système ne peut se généraliser que si ces heures sont incluses dans notre VS. Ça tombe bien, depuis cette réforme qui a enlevé toute souplesse dans l'attribution des heures, il devient très difficile de composer des services exactement à 18 heures ou à 15 heures. Ce serait un moyen.
Refuser ce genre de mascarade collectivement, en tant que parents et en tant qu'enseignants est aussi une possibilité.
Les EPI, chez nous, il y en a deux par niveau et la "réalisation finale", modeste, se fait au collège.
Dans le collège de mon fiston : pas d'EPIs pour l'instant : tout est programmé pour la fin de l'année scolaire, so wait&see.
Pour les travaux de groupe lourds, nous répondons en tant que parents que nous ne sommes pas en mesure de passer nos we ensemble. Nos gamins bossent à distance et il y en a un, à tour de rôle qui regroupe le tout. Les gamins sans ordis ne font rien et sont pris dans les groupes pour la forme. Ce qui est du n'importe quoi, au final, en termes de fiabilité de l'évaluation de ce type de devoir, qu'elle soit chiffrée ou par compétences.
Il y a aussi des enseignants qui font réaliser les travaux de groupe pendant leurs cours respectifs, ce qui me paraît plus pertinent, bien évidemment, à condition de constituer des groupes cohérents avec des objectifs précis, histoire que les gamins ne perdent pas leur temps.
_________________
- V.MarchaisEmpereur
Je suis d'accord, Chocolat, mais en matière de refus des situations aberrantes, j'ai l'impression que notre profession, hébétée par les coups successifs, n'en est plus capable de façon significative (je veux dire d'une façon qui ait un impact sur cette situation). Tu as de la chance si ton établissement est à peu près préservé. Chez nous, comme dans bien des bahuts, la conjugaison de la pression d'un CDE zélé et du caractère moutonnier des collègues soucieux de bien faire (mais fort peu critiques) / de s'économiser après des années de lutte vaine / de sauver leur peau / de se faire bien voir et tirer si possible quelques marrons du feu, cette conjugaison a accouché de la situation décrite plus haut. Et sois bien assurée que c'est pas faute d'avoir tenté de mobiliser...
(Et je ne parle même pas du texte sur l'évaluation des EPI, sorti si tard que l'équipe a pu se rendre compte que ce qu'elle avait fait tant bien que mal pendant un an n'est même pas dans les clou...)
(Et je ne parle même pas du texte sur l'évaluation des EPI, sorti si tard que l'équipe a pu se rendre compte que ce qu'elle avait fait tant bien que mal pendant un an n'est même pas dans les clou...)
- RendashBon génie
V.Marchais a écrit:Je suis d'accord, Chocolat, mais en matière de refus des situations aberrantes, j'ai l'impression que notre profession, hébétée par les coups successifs, n'en est plus capable de façon significative (je veux dire d'une façon qui ait un impact sur cette situation). Tu as de la chance si ton établissement est à peu près préservé. Chez nous, comme dans bien des bahuts, la conjugaison de la pression d'un CDE zélé et du caractère moutonnier des collègues soucieux de bien faire (mais fort peu critiques) / de s'économiser après des années de lutte vaine / de sauver leur peau / de se faire bien voir et tirer si possible quelques marrons du feu, cette conjugaison a accouché de la situation décrite plus haut. Et sois bien assurée que c'est pas faute d'avoir tenté de mobiliser...
(Et je ne parle même pas du texte sur l'évaluation des EPI, sorti si tard que l'équipe a pu se rendre compte que ce qu'elle avait fait tant bien que mal pendant un an n'est même pas dans les clou...)
+1, c'était particulièrement criant pour moi cette année en étant à cheval sur deux établissements.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Isis39Enchanteur
Rendash a écrit:Isis39 a écrit:Rendash a écrit:
Quant à "apprendre à s'organiser", il me semble tout de même qu'il y a beaucoup de dispositifs mis en place en 6e, qui sont ensuite dévoyés pour faire du rien. Les heures d'accueil en début d'année, les heures de vie de classe, les heures d'AE, et j'en passe, peuvent aussi servir à ça. Je le fais en vie de classe avec les 4e, mais les enveloppes HSE ne sont pas extensibles...
Je n'en ai pas l'impression. D'autant que l'accompagnement éducatif a été supprimé en dehors des REP. Et les profs principaux ne font pas forcément cela en HVC.
Je le fait dans le cadre de mon cours, mais les heures d'HGEMC sont comptées alors....
J'ai bien écrit "peuvent servir à ça". Et même, "peuvent aussi servir à ça". Parce que je n'ai pas voulu écrire "doivent" servir à ça, à vrai dire.
Il me semblait que malgré la suppression de l'AE, des dispositifs similaires avaient été mis en place en 6e. Autrement dit, tous les élèves de 6e se tapent un grand nombre d'heures de permanence avec le plafond à 26 heures hebdomadaires et 6h quotidiennes ?
Des dispositifs ? Avec quels moyens ? Ils ont justement été supprimés. Les élèves se tapent donc comme tu dis un grand nombre d'heures de permanence...
- ChocolatGuide spirituel
V.Marchais a écrit:Je suis d'accord, Chocolat, mais en matière de refus des situations aberrantes, j'ai l'impression que notre profession, hébétée par les coups successifs, n'en est plus capable de façon significative (je veux dire d'une façon qui ait un impact sur cette situation). Tu as de la chance si ton établissement est à peu près préservé. Chez nous, comme dans bien des bahuts, la conjugaison de la pression d'un CDE zélé et du caractère moutonnier des collègues soucieux de bien faire (mais fort peu critiques) / de s'économiser après des années de lutte vaine / de sauver leur peau / de se faire bien voir et tirer si possible quelques marrons du feu, cette conjugaison a accouché de la situation décrite plus haut. Et sois bien assurée que c'est pas faute d'avoir tenté de mobiliser...
(Et je ne parle même pas du texte sur l'évaluation des EPI, sorti si tard que l'équipe a pu se rendre compte que ce qu'elle avait fait tant bien que mal pendant un an n'est même pas dans les clou...)
Oh mais les situations que tu décris existent chez nous aussi mais je reconnais que nous avons au moins réussi à éviter le pire, ce qui est loin d'être satisfaisant...
Et je reconnais bien volontiers que j'en veux aux collègues qui ne dénoncent pas haut et fort les absurdités du système, que ce soit par peur ou par manque d'information.
_________________
- RendashBon génie
Isis39 a écrit:Rendash a écrit:Isis39 a écrit:Rendash a écrit:
Quant à "apprendre à s'organiser", il me semble tout de même qu'il y a beaucoup de dispositifs mis en place en 6e, qui sont ensuite dévoyés pour faire du rien. Les heures d'accueil en début d'année, les heures de vie de classe, les heures d'AE, et j'en passe, peuvent aussi servir à ça. Je le fais en vie de classe avec les 4e, mais les enveloppes HSE ne sont pas extensibles...
Je n'en ai pas l'impression. D'autant que l'accompagnement éducatif a été supprimé en dehors des REP. Et les profs principaux ne font pas forcément cela en HVC.
Je le fait dans le cadre de mon cours, mais les heures d'HGEMC sont comptées alors....
J'ai bien écrit "peuvent servir à ça". Et même, "peuvent aussi servir à ça". Parce que je n'ai pas voulu écrire "doivent" servir à ça, à vrai dire.
Il me semblait que malgré la suppression de l'AE, des dispositifs similaires avaient été mis en place en 6e. Autrement dit, tous les élèves de 6e se tapent un grand nombre d'heures de permanence avec le plafond à 26 heures hebdomadaires et 6h quotidiennes ?
Des dispositifs ? Avec quels moyens ? Ils ont justement été supprimés. Les élèves se tapent donc comme tu dis un grand nombre d'heures de permanence...
OK, je le savais pour l'AE, mais j'ignorais que rien n'était fait pour les 6e en particulier. Depuis la réforme, cette année, je n'ai vu que deux collèges REP+, je ne savais pas que ce qui se faisait ailleurs avant avait été totalement sucré même en 6e. Ce qui montre une fois de plus l'inanité de ces foutus cycles et de cette réforme à la noix, soit dit en passant.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Docteur OXGrand sage
Rendash a écrit:V.Marchais a écrit:Je suis d'accord, Chocolat, mais en matière de refus des situations aberrantes, j'ai l'impression que notre profession, hébétée par les coups successifs, n'en est plus capable de façon significative (je veux dire d'une façon qui ait un impact sur cette situation). Tu as de la chance si ton établissement est à peu près préservé. Chez nous, comme dans bien des bahuts, la conjugaison de la pression d'un CDE zélé et du caractère moutonnier des collègues soucieux de bien faire (mais fort peu critiques) / de s'économiser après des années de lutte vaine / de sauver leur peau / de se faire bien voir et tirer si possible quelques marrons du feu, cette conjugaison a accouché de la situation décrite plus haut. Et sois bien assurée que c'est pas faute d'avoir tenté de mobiliser...
(Et je ne parle même pas du texte sur l'évaluation des EPI, sorti si tard que l'équipe a pu se rendre compte que ce qu'elle avait fait tant bien que mal pendant un an n'est même pas dans les clou...)
+1, c'était particulièrement criant pour moi cette année en étant à cheval sur deux établissements.
L'an prochain, ce sera pour moi... J'ai horreur de ça. Des bénévoles pour faire mon complément ? Non, personne ? 3h et demi seulement avec un emploi du temps de m.... qui s'annonce. Il paraît que ce sera du binôme en HG pour de l'EPI sans gluten ou de l'AP biodégradable... Oh, pfffff.
- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:Isis39 a écrit:Rendash a écrit:Isis39 a écrit:
Je n'en ai pas l'impression. D'autant que l'accompagnement éducatif a été supprimé en dehors des REP. Et les profs principaux ne font pas forcément cela en HVC.
Je le fait dans le cadre de mon cours, mais les heures d'HGEMC sont comptées alors....
J'ai bien écrit "peuvent servir à ça". Et même, "peuvent aussi servir à ça". Parce que je n'ai pas voulu écrire "doivent" servir à ça, à vrai dire.
Il me semblait que malgré la suppression de l'AE, des dispositifs similaires avaient été mis en place en 6e. Autrement dit, tous les élèves de 6e se tapent un grand nombre d'heures de permanence avec le plafond à 26 heures hebdomadaires et 6h quotidiennes ?
Des dispositifs ? Avec quels moyens ? Ils ont justement été supprimés. Les élèves se tapent donc comme tu dis un grand nombre d'heures de permanence...
OK, je le savais pour l'AE, mais j'ignorais que rien n'était fait pour les 6e en particulier. Depuis la réforme, cette année, je n'ai vu que deux collèges REP+, je ne savais pas que ce qui se faisait ailleurs avant avait été totalement sucré même en 6e. Ce qui montre une fois de plus l'inanité de ces foutus cycles et de cette réforme à la noix, soit dit en passant.
L'AE a disparu chez moi bien avant la réforme. Ce qui y était fait d'ailleurs n'était jamais évalué et il y avait dedans le club Warhammer 40k.
- RendashBon génie
Elyas a écrit:Rendash a écrit:Isis39 a écrit:Rendash a écrit:
J'ai bien écrit "peuvent servir à ça". Et même, "peuvent aussi servir à ça". Parce que je n'ai pas voulu écrire "doivent" servir à ça, à vrai dire.
Il me semblait que malgré la suppression de l'AE, des dispositifs similaires avaient été mis en place en 6e. Autrement dit, tous les élèves de 6e se tapent un grand nombre d'heures de permanence avec le plafond à 26 heures hebdomadaires et 6h quotidiennes ?
Des dispositifs ? Avec quels moyens ? Ils ont justement été supprimés. Les élèves se tapent donc comme tu dis un grand nombre d'heures de permanence...
OK, je le savais pour l'AE, mais j'ignorais que rien n'était fait pour les 6e en particulier. Depuis la réforme, cette année, je n'ai vu que deux collèges REP+, je ne savais pas que ce qui se faisait ailleurs avant avait été totalement sucré même en 6e. Ce qui montre une fois de plus l'inanité de ces foutus cycles et de cette réforme à la noix, soit dit en passant.
L'AE a disparu chez moi bien avant la réforme. Ce qui y était fait d'ailleurs n'était jamais évalué et il y avait dedans le club Warhammer 40k.
Note que ça doit bien pouvoir rentrer dans une case "éducation à" et un projet en arts plastiques
Cela étant, c'est un loisir sain, en dehors des cours. A condition de ne pas jouer les Tyranides, évidemment, ou les Skavens dans le défunt Battle.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Isis39Enchanteur
Rendash a écrit:Isis39 a écrit:Rendash a écrit:Isis39 a écrit:
Je n'en ai pas l'impression. D'autant que l'accompagnement éducatif a été supprimé en dehors des REP. Et les profs principaux ne font pas forcément cela en HVC.
Je le fait dans le cadre de mon cours, mais les heures d'HGEMC sont comptées alors....
J'ai bien écrit "peuvent servir à ça". Et même, "peuvent aussi servir à ça". Parce que je n'ai pas voulu écrire "doivent" servir à ça, à vrai dire.
Il me semblait que malgré la suppression de l'AE, des dispositifs similaires avaient été mis en place en 6e. Autrement dit, tous les élèves de 6e se tapent un grand nombre d'heures de permanence avec le plafond à 26 heures hebdomadaires et 6h quotidiennes ?
Des dispositifs ? Avec quels moyens ? Ils ont justement été supprimés. Les élèves se tapent donc comme tu dis un grand nombre d'heures de permanence...
OK, je le savais pour l'AE, mais j'ignorais que rien n'était fait pour les 6e en particulier. Depuis la réforme, cette année, je n'ai vu que deux collèges REP+, je ne savais pas que ce qui se faisait ailleurs avant avait été totalement sucré même en 6e. Ce qui montre une fois de plus l'inanité de ces foutus cycles et de cette réforme à la noix, soit dit en passant.
Les 6e n'ont que 26h de cours (hors bilangue). Avec les absences de cette année pour la formation, certaines semaines étaient infernales niveau heures d'études. On a essayé nous-mêmes d'arranger les EDT : le CPE ne fait rien et notre chef rale quand on libère les mômes 1/2 journée. Il pense qu'on devrait prendre en charge les gamins toute la journée. Il aurait voulu qu'on poursuivre l'AE, notamment les clubs du midi, bénévolement. Car 1h30 de pause à midi sans plus aucune activité, ça le gêne. Sauf qu'on refuse le bénévolat...
- RendashBon génie
Isis39 a écrit:Rendash a écrit:Isis39 a écrit:Rendash a écrit:
J'ai bien écrit "peuvent servir à ça". Et même, "peuvent aussi servir à ça". Parce que je n'ai pas voulu écrire "doivent" servir à ça, à vrai dire.
Il me semblait que malgré la suppression de l'AE, des dispositifs similaires avaient été mis en place en 6e. Autrement dit, tous les élèves de 6e se tapent un grand nombre d'heures de permanence avec le plafond à 26 heures hebdomadaires et 6h quotidiennes ?
Des dispositifs ? Avec quels moyens ? Ils ont justement été supprimés. Les élèves se tapent donc comme tu dis un grand nombre d'heures de permanence...
OK, je le savais pour l'AE, mais j'ignorais que rien n'était fait pour les 6e en particulier. Depuis la réforme, cette année, je n'ai vu que deux collèges REP+, je ne savais pas que ce qui se faisait ailleurs avant avait été totalement sucré même en 6e. Ce qui montre une fois de plus l'inanité de ces foutus cycles et de cette réforme à la noix, soit dit en passant.
Les 6e n'ont que 26h de cours (hors bilangue). Avec les absences de cette année pour la formation, certaines semaines étaient infernales niveau heures d'études. On a essayé nous-mêmes d'arranger les EDT : le CPE ne fait rien et notre chef rale quand on libère les mômes 1/2 journée. Il pense qu'on devrait prendre en charge les gamins toute la journée. Il aurait voulu qu'on poursuivre l'AE, notamment les clubs du midi, bénévolement. Car 1h30 de pause à midi sans plus aucune activité, ça le gêne. Sauf qu'on refuse le bénévolat...
Il attend sans doute que ce soit inclus dans les ORS
Patience, c'était dans le projet Fillon que devait mener Blanquer.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Docteur OXGrand sage
Warhammer 40k...
Le prof d'HG du collège de mon fiston 2 en a ouvert un. Ils foutent rien ces profs...
Le prof d'HG du collège de mon fiston 2 en a ouvert un. Ils foutent rien ces profs...
- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:Elyas a écrit:Rendash a écrit:Isis39 a écrit:
Des dispositifs ? Avec quels moyens ? Ils ont justement été supprimés. Les élèves se tapent donc comme tu dis un grand nombre d'heures de permanence...
OK, je le savais pour l'AE, mais j'ignorais que rien n'était fait pour les 6e en particulier. Depuis la réforme, cette année, je n'ai vu que deux collèges REP+, je ne savais pas que ce qui se faisait ailleurs avant avait été totalement sucré même en 6e. Ce qui montre une fois de plus l'inanité de ces foutus cycles et de cette réforme à la noix, soit dit en passant.
L'AE a disparu chez moi bien avant la réforme. Ce qui y était fait d'ailleurs n'était jamais évalué et il y avait dedans le club Warhammer 40k.
Note que ça doit bien pouvoir rentrer dans une case "éducation à" et un projet en arts plastiques
Cela étant, c'est un loisir sain, en dehors des cours. A condition de ne pas jouer les Tyranides, évidemment, ou les Skavens dans le défunt Battle.
Il y a sans doute d'autres priorités que de faire un club pour un hobby très coûteux et qui était pépère pour la collègue qui engrangeait comme ça les HSE.
- Isis39Enchanteur
Rendash a écrit:Isis39 a écrit:Rendash a écrit:Isis39 a écrit:
Des dispositifs ? Avec quels moyens ? Ils ont justement été supprimés. Les élèves se tapent donc comme tu dis un grand nombre d'heures de permanence...
OK, je le savais pour l'AE, mais j'ignorais que rien n'était fait pour les 6e en particulier. Depuis la réforme, cette année, je n'ai vu que deux collèges REP+, je ne savais pas que ce qui se faisait ailleurs avant avait été totalement sucré même en 6e. Ce qui montre une fois de plus l'inanité de ces foutus cycles et de cette réforme à la noix, soit dit en passant.
Les 6e n'ont que 26h de cours (hors bilangue). Avec les absences de cette année pour la formation, certaines semaines étaient infernales niveau heures d'études. On a essayé nous-mêmes d'arranger les EDT : le CPE ne fait rien et notre chef rale quand on libère les mômes 1/2 journée. Il pense qu'on devrait prendre en charge les gamins toute la journée. Il aurait voulu qu'on poursuivre l'AE, notamment les clubs du midi, bénévolement. Car 1h30 de pause à midi sans plus aucune activité, ça le gêne. Sauf qu'on refuse le bénévolat...
Il attend sans doute que ce soit inclus dans les ORS
Patience, c'était dans le projet Fillon que devait mener Blanquer.
Ça lui ferait plaisir. Déjà qu'il voudrait qu'on remplace au pied levé le jour même un collègue absent en nous explicant qu'un cours peut s'improviser... c'est un ancien prof d'EPS, je ne sais pas si ceci explique cela...
- RendashBon génie
Elyas a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:Rendash a écrit:
OK, je le savais pour l'AE, mais j'ignorais que rien n'était fait pour les 6e en particulier. Depuis la réforme, cette année, je n'ai vu que deux collèges REP+, je ne savais pas que ce qui se faisait ailleurs avant avait été totalement sucré même en 6e. Ce qui montre une fois de plus l'inanité de ces foutus cycles et de cette réforme à la noix, soit dit en passant.
L'AE a disparu chez moi bien avant la réforme. Ce qui y était fait d'ailleurs n'était jamais évalué et il y avait dedans le club Warhammer 40k.
Note que ça doit bien pouvoir rentrer dans une case "éducation à" et un projet en arts plastiques
Cela étant, c'est un loisir sain, en dehors des cours. A condition de ne pas jouer les Tyranides, évidemment, ou les Skavens dans le défunt Battle.
Il y a sans doute d'autres priorités que de faire un club pour un hobby très coûteux et qui était pépère pour la collègue qui engrangeait comme ça les HSE.
Est-il vraiment besoin que je précise que je suis totalement d'accord ?
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Isis39Enchanteur
Docteur OX a écrit:Warhammer 40k...
Le prof d'HG du collège de mon fiston 2 en a ouvert un. Ils foutent rien ces profs...
Je vais passer pour une idiote, mais tant pis. C'est quoi ???
- RendashBon génie
Isis39 a écrit:Rendash a écrit:Isis39 a écrit:Rendash a écrit:
OK, je le savais pour l'AE, mais j'ignorais que rien n'était fait pour les 6e en particulier. Depuis la réforme, cette année, je n'ai vu que deux collèges REP+, je ne savais pas que ce qui se faisait ailleurs avant avait été totalement sucré même en 6e. Ce qui montre une fois de plus l'inanité de ces foutus cycles et de cette réforme à la noix, soit dit en passant.
Les 6e n'ont que 26h de cours (hors bilangue). Avec les absences de cette année pour la formation, certaines semaines étaient infernales niveau heures d'études. On a essayé nous-mêmes d'arranger les EDT : le CPE ne fait rien et notre chef rale quand on libère les mômes 1/2 journée. Il pense qu'on devrait prendre en charge les gamins toute la journée. Il aurait voulu qu'on poursuivre l'AE, notamment les clubs du midi, bénévolement. Car 1h30 de pause à midi sans plus aucune activité, ça le gêne. Sauf qu'on refuse le bénévolat...
Il attend sans doute que ce soit inclus dans les ORS
Patience, c'était dans le projet Fillon que devait mener Blanquer.
Ça lui ferait plaisir. Déjà qu'il voudrait qu'on remplace au pied levé le jour même un collègue absent en nous explicant qu'un cours peut s'improviser... c'est un ancien prof d'EPS, je ne sais pas si ceci explique cela...
Je ne sais pas si ceci explique cela : ma CDE efficace était prof de maths, son adjoint efficace CPE, mon CDE zélé était PE et son adjoint enseignait les SVT
Un gland est un gland, quelle que soit la forêt dans laquelle il est né.
Isis39 a écrit:Docteur OX a écrit:Warhammer 40k...
Le prof d'HG du collège de mon fiston 2 en a ouvert un. Ils foutent rien ces profs...
Je vais passer pour une idiote, mais tant pis. C'est quoi ???
Un jeu de bataille sur table dans un univers futuriste, qui mêle modélisme (assemblage et peinture des figurines, conception et réalisation des décors, etc.), science-fiction, fantasy et roleplay. Et qui coûte un bras.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- olocNiveau 6
celinesud a écrit: Sans compter que ma fille fait partie des privilégiées, puisque je la suis. Mais ceux qui n'ont pas cette chance feront le truc à l'arrache et en plus se le verront reproché par leur prof. Pourquoi mettre aussi une note à ce genre de projet ? Cela évalue quoi au juste ?
L'étape d'après, c'est "who cares ?" ; la bonne volonté scolaire a ses limites, et dans ces conditions, qui pourrait reprocher aux eleves d'adopter une position calculatrice/rationnelle ? Donc reviser les maths, torcher le projet sans réel enjeu, et arbitrer le reste de son temps pour les loisirs ?
- MoonchildSage
Pour avoir pu observer le fonctionnement des TPE en lycée, j'ai constaté que la plupart des élèves n'en fiche pas lourd mais il arrive tout de même assez souvent que les plus sérieux surinvestissent ce travail et y passent un temps déraisonnable tout au long de la période qui y est consacrée.Rendash a écrit:Je continue à me demander comment il est possible de passer "tout un weekend" pour faire des devoirs dont tous n'ont pas été donnés le mercredi pour le lundi suivant, après deux jours et demi de vacance due au pont.
Je crois que, de manière plus générale, bien avant le lycée, les devoirs de type "exposé" ou "production finale" induisent ce genre de travers car en fait c'est l'élève lui-même qui fixe le degré de qualité du travail qu'il fournira et cela a pour effet de conduire des élèves soucieux de bien faire à la saturation, pour un rendement en terme d'apprentissage qui en plus est finalement assez faible - ce dont ils ne peuvent pas vraiment avoir conscience car on ne peut pas demander à un collégien ou à un lycéen d'avoir un recul critique sur les types de tâches qu'exigent leurs enseignants.
- AnaxagoreGuide spirituel
Je suis d'accord.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- RendashBon génie
Moi aussi, mais ce n'était pas vraiment la question :lol: De manière générale, je pense des TPE ce que je pense des EPI, et des travaux de groupe qui nécessitent de se réunir hors temps de cours. Mais quoi qu'il en soit, même (surtout ?) dans ce genre de situations, intervient la notion d'organisation que je soulevais au début. Et, donc, l'intérêt d'aider ces élèves à s'organiser, faute de leur avoir appris à le faire.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- PseudoDemi-dieu
Et si on appelait cela "les afters" ? ca sonnerait mieux non ? Plus moderne.
d'autant que j'ai connu ça, dans un collège difficile. Une assos envoyait des bénévoles pour une "after". Comme j'étais doc, je restais sur place des fois qu'on ait besoin de mes services. C'est arrivé une ou deux fois avant que je me rende compte qu'on m’envoyait des gamins désœuvrés et qui avait surtout échappés plus ou moins à la surveillance du valeureux bénévole (l'affaire était floue autant que louche, et les gamins rigolards). En revanche, les couloirs de l'établissement étaient transformés en gigantesque foutoir. Il n'y avait pas de détecteurs à devoirs faits à la sortie, et c'est surement heureux. Une vrai "after", avec des morceaux de délire dedans.
d'autant que j'ai connu ça, dans un collège difficile. Une assos envoyait des bénévoles pour une "after". Comme j'étais doc, je restais sur place des fois qu'on ait besoin de mes services. C'est arrivé une ou deux fois avant que je me rende compte qu'on m’envoyait des gamins désœuvrés et qui avait surtout échappés plus ou moins à la surveillance du valeureux bénévole (l'affaire était floue autant que louche, et les gamins rigolards). En revanche, les couloirs de l'établissement étaient transformés en gigantesque foutoir. Il n'y avait pas de détecteurs à devoirs faits à la sortie, et c'est surement heureux. Une vrai "after", avec des morceaux de délire dedans.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum