- PseudoDemi-dieu
Et si on appelait cela "les afters" ? ca sonnerait mieux non ? Plus moderne.
d'autant que j'ai connu ça, dans un collège difficile. Une assos envoyait des bénévoles pour une "after". Comme j'étais doc, je restais sur place des fois qu'on ait besoin de mes services. C'est arrivé une ou deux fois avant que je me rende compte qu'on m’envoyait des gamins désœuvrés et qui avait surtout échappés plus ou moins à la surveillance du valeureux bénévole (l'affaire était floue autant que louche, et les gamins rigolards). En revanche, les couloirs de l'établissement étaient transformés en gigantesque foutoir. Il n'y avait pas de détecteurs à devoirs faits à la sortie, et c'est surement heureux. Une vrai "after", avec des morceaux de délire dedans.
d'autant que j'ai connu ça, dans un collège difficile. Une assos envoyait des bénévoles pour une "after". Comme j'étais doc, je restais sur place des fois qu'on ait besoin de mes services. C'est arrivé une ou deux fois avant que je me rende compte qu'on m’envoyait des gamins désœuvrés et qui avait surtout échappés plus ou moins à la surveillance du valeureux bénévole (l'affaire était floue autant que louche, et les gamins rigolards). En revanche, les couloirs de l'établissement étaient transformés en gigantesque foutoir. Il n'y avait pas de détecteurs à devoirs faits à la sortie, et c'est surement heureux. Une vrai "after", avec des morceaux de délire dedans.
- almuixeNeoprof expérimenté
Tu vends du rêve pseudo.
Pour les tpe, en effet c'est parfois un abîme pour les élèves sérieux. Je me souviens d'un groupe de 3 filles consciencieuses qui avait rendu une centaine de pages manuscrite sur un magnifique carnet grand format paperblank. Leur production ressemblait à un bible du moyen âge. C'était superbe, elles y avaient consacré leur vacances de Pâques. Mais scientifiquement, cela ne valait pas tripette (sujet fumeux comme l'homéopathie je crois bien).
Pour les tpe, en effet c'est parfois un abîme pour les élèves sérieux. Je me souviens d'un groupe de 3 filles consciencieuses qui avait rendu une centaine de pages manuscrite sur un magnifique carnet grand format paperblank. Leur production ressemblait à un bible du moyen âge. C'était superbe, elles y avaient consacré leur vacances de Pâques. Mais scientifiquement, cela ne valait pas tripette (sujet fumeux comme l'homéopathie je crois bien).
_________________
Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
- RendashBon génie
almuixe a écrit:Tu vends du rêve pseudo.
Pour les tpe, en effet c'est parfois un abîme pour les élèves sérieux. Je me souviens d'un groupe de 3 filles consciencieuses qui avait rendu une centaine de pages manuscrite sur un magnifique carnet grand format paperblank. Leur production ressemblait à un bible du moyen âge. C'était superbe, elles y avaient consacré leur vacances de Pâques. Mais scientifiquement, cela ne valait pas tripette (sujet fumeux comme l'homéopathie je crois bien).
Oui, mais là ça pose surtout la question du boulot des encadrants.
(et l'homéopathie n'est pas un sujet fumeux, mais une escroquerie foireuse )
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- archebocEsprit éclairé
Chocolat a écrit:Les postures idéologiques ont détruit l'école française et j'ai la nette impression que tout le système est à reconstruire en mettant fermement de côté toutes les aberrations, d'où qu'elles viennent !
Est-ce que tu comptes dans les aberrations idéologiques la contrainte de scolariser 99% des enfants, où bien acceptes-tu qu'on descende à 97 ou 96% ?
Isis39 a écrit: [..] et notre chef rale quand on libère les mômes 1/2 journée. Il pense qu'on devrait prendre en charge les gamins toute la journée. Il aurait voulu qu'on poursuivre l'AE, notamment les clubs du midi, bénévolement. Car 1h30 de pause à midi sans plus aucune activité, ça le gêne. Sauf qu'on refuse le bénévolat...
Et lui, que prend-il en charge de ce bénévolat ?
- RendashBon génie
archeboc a écrit:Chocolat a écrit:Les postures idéologiques ont détruit l'école française et j'ai la nette impression que tout le système est à reconstruire en mettant fermement de côté toutes les aberrations, d'où qu'elles viennent !
Est-ce que tu comptes dans les aberrations idéologiques la contrainte de scolariser 99% des enfants, où bien acceptes-tu qu'on descende à 97 ou 96% ?
On fait quoi des 2% restant ? On les enferme, ou on les pique tout de suite ?
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- V.MarchaisEmpereur
J'ai du mal à comprendre le sens de la question, archeboc. Fais-tu allusion à la fermeture progressive de tous les dispositifs spécialisés - ULIS, SEGPA, IME, ITEP... - sous couvert d'intégration de tous les enfants ? Si oui, dans la mesure où il s'agit de fermer ces dispositifs sans mettre aucun moyen dans un accueil décent de ces enfants, c'est effectivement une mesure hypocrite et comptable.
- NLM76Grand Maître
Pas le courage de lire tout le fil. Mais j'ai l'impression que personne ne dit ce qui me semble une évidence. Ce à quoi il faut revenir, c'est 27 heures par semaine de cours pour chaque élèves avec son instituteur, avec cours le samedi matin. L'étude du soir surveillée par un instituteur pour faire une partie des devoirs, jusqu'à 18 heures.
L'étude avec une journée de cours qui reste raccourcie... pfff.
Et puis cette idée que le fait qu'il y ait des devoirs pourrit l'ambiance à la maison. Quelle crétinerie. Il s'agit surtout de libérer le cerveau des enfants pour qu'ils aient le temps pour les écrans divers et variés dans leurs facultés d'abrutissement.
L'étude avec une journée de cours qui reste raccourcie... pfff.
Et puis cette idée que le fait qu'il y ait des devoirs pourrit l'ambiance à la maison. Quelle crétinerie. Il s'agit surtout de libérer le cerveau des enfants pour qu'ils aient le temps pour les écrans divers et variés dans leurs facultés d'abrutissement.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- DesolationRowEmpereur
Je suis entièrement d'accord avec ça.
- ChocolatGuide spirituel
archeboc a écrit:Chocolat a écrit:Les postures idéologiques ont détruit l'école française et j'ai la nette impression que tout le système est à reconstruire en mettant fermement de côté toutes les aberrations, d'où qu'elles viennent !
Est-ce que tu comptes dans les aberrations idéologiques la contrainte de scolariser 99% des enfants, où bien acceptes-tu qu'on descende à 97 ou 96% ?
Peux-tu préciser ta pensée, s'il te plaît ?
Merci.
_________________
- CNFANiveau 10
Moi aussi !DesolationRow a écrit:Je suis entièrement d'accord avec ça.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Moi aussi.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- VerduretteModérateur
-Maitresse j'ai pas fait mes devoirs parce que j'avais cours de roller.
- Maitresse j'ai pas fait mes devoirs parce qu'on était à Car***four jusqu'à 21 heures.
Ils ont huit ans. A qui la faute ?
- Maitresse j'ai pas fait mes devoirs parce qu'on était à Car***four jusqu'à 21 heures.
Ils ont huit ans. A qui la faute ?
- archebocEsprit éclairé
Rendash a écrit:archeboc a écrit:Chocolat a écrit:Les postures idéologiques ont détruit l'école française et j'ai la nette impression que tout le système est à reconstruire en mettant fermement de côté toutes les aberrations, d'où qu'elles viennent !
Est-ce que tu comptes dans les aberrations idéologiques la contrainte de scolariser 99% des enfants, où bien acceptes-tu qu'on descende à 97 ou 96% ?
On fait quoi des 2% restant ? On les enferme, ou on les pique tout de suite ?
C'est une bonne question -Il faudrait voir comment font les pays qui ont de tels taux de scolarisation, je doute qu'ils enferment ni qu'ils piquent- c'est une bonne question, certes, mais c'est une autre question.
- VerduretteModérateur
Personnellement, oui, je considère cela comme une aberration idéologique. En tout cas dans les conditions actuelles. La scolarisation inclusive telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui, le plus souvent au nom d'un égalitarisme mal pensé, parfois pour satisfaire des familles dans le déni, est à mes yeux une forme de maltraitance, en tout premier lieu pour les enfants concernés, et dans une moindre mesure pour les personnels en charge de ces enfants, qui sont rapidement épuisés, démunis et qui le vivent comme un échec, les autres élèves étant bien souvent aussi des victimes collatérales.
Exemple : une école maternelle à trois classes, avec trois enfants autistes sans AVS par classe (3 x 3 = 9). Dont deux autistes "lourds".
J'ajoute que bien des familles, dans cette situation, sacrifient le bien-être de leur enfant à une trompeuse apparence de "normalité".
La place de ces enfants est dans des structures mieux adaptées à leur situation réelle, en attendant qu'une véritable école inclusive fonctionne. Pour l'instant, à de rares exceptions près, elle n'existe que sur le papier.
Exemple : une école maternelle à trois classes, avec trois enfants autistes sans AVS par classe (3 x 3 = 9). Dont deux autistes "lourds".
J'ajoute que bien des familles, dans cette situation, sacrifient le bien-être de leur enfant à une trompeuse apparence de "normalité".
La place de ces enfants est dans des structures mieux adaptées à leur situation réelle, en attendant qu'une véritable école inclusive fonctionne. Pour l'instant, à de rares exceptions près, elle n'existe que sur le papier.
- RendashBon génie
Verdurette a écrit:Personnellement, oui, je considère cela comme une aberration idéologique. En tout cas dans les conditions actuelles. La scolarisation inclusive telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui, le plus souvent au nom d'un égalitarisme mal pensé, parfois pour satisfaire des familles dans le déni, est à mes yeux une forme de maltraitance, en tout premier lieu pour les enfants concernés, et dans une moindre mesure pour les personnels en charge de ces enfants, qui sont rapidement épuisés, démunis et qui le vivent comme un échec, les autres élèves étant bien souvent aussi des victimes collatérales.
Exemple : une école maternelle à trois classes, avec trois enfants autistes sans AVS par classe (3 x 3 = 9). Dont deux autistes "lourds".
J'ajoute que bien des familles, dans cette situation, sacrifient le bien-être de leur enfant à une trompeuse apparence de "normalité".
La place de ces enfants est dans des structures mieux adaptées à leur situation réelle, en attendant qu'une véritable école inclusive fonctionne. Pour l'instant, à de rares exceptions près, elle n'existe que sur le papier.
Ha, mais sur ce point je suis d'accord. Ronin en particulier n'a cessé d'alerter sur ce problème depuis plusieurs années.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Entièrement d'accord aussi. L'école inclusive n'a été qu'une manière de faire des économies sur le dos des familles, en leur jetant de la poudre aux yeux : "pas de stigmatisation, que c'est beau". Ben en attendant tout le monde en pâtit, surtout les premiers intéressés, id est ces gamins qu'on n'aide pas et qu'on n'arme pas pour la vie.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- ElyasEsprit sacré
Verdurette a écrit:Personnellement, oui, je considère cela comme une aberration idéologique. En tout cas dans les conditions actuelles. La scolarisation inclusive telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui, le plus souvent au nom d'un égalitarisme mal pensé, parfois pour satisfaire des familles dans le déni, est à mes yeux une forme de maltraitance, en tout premier lieu pour les enfants concernés, et dans une moindre mesure pour les personnels en charge de ces enfants, qui sont rapidement épuisés, démunis et qui le vivent comme un échec, les autres élèves étant bien souvent aussi des victimes collatérales.
Exemple : une école maternelle à trois classes, avec trois enfants autistes sans AVS par classe (3 x 3 = 9). Dont deux autistes "lourds".
J'ajoute que bien des familles, dans cette situation, sacrifient le bien-être de leur enfant à une trompeuse apparence de "normalité".
La place de ces enfants est dans des structures mieux adaptées à leur situation réelle, en attendant qu'une véritable école inclusive fonctionne. Pour l'instant, à de rares exceptions près, elle n'existe que sur le papier.
Même si tu as précisé par la suite "dans tous les cas, dans les conditions actuelles", le fait de nommer l'inclusion des personnes handicapées comme une aberration idéologique est affligeant. D'ailleurs, c'est toujours la question du handicap mental qui est mis en avant, et principalement le handicap mental lourd. Or, l'inclusion a permis, malgré tout, à de nombreux enfants avec des handicaps légers de vivre une scolarité normale alors qu'auparavant, et cessons l'hypocrisie, ils auraient été placés ailleurs (mon collège accueille énormément d'enfants autistes, et pour la plupart d'entre eux, ils font des scolarités exemplaires ce qui n'était pas le cas avant la loi de 2005, désolé). Le problème des handicaps mentaux lourds, toujours cités en exemple, est le vrai problème. C'est une trahison de l’État envers les familles, les enfants et les personnels. Cependant, il faut parler de trahison, pas d'aberration idéologique.
Le devoir d'inclusion a permis des progrès pour de nombreuses personnes. Le souci est qu'elle a été dévoyée pour satisfaire des besoins budgétaires à la baisse. L'idéologie aberrante est de faire des économies sur les politiques de l'école et du handicap.
- VerduretteModérateur
Elyas, je me suis sans doute mal exprimée, car nous sommes parfaitement d'accord.
Dès lors qu'elle est faite dans de bonnes conditions, avec les ressources nécessaires, je suis la première à trouver que l'inclusion des personnes handicapées est une bonne mesure.
Si l'informatique et la loi sur l'inclusion avaient existé à l'époque (en 1966) , mon compagnon aurait été bien heureux d'en bénéficier, au lieu de partir en internat spécialisé à l'âge de six ans ...
Mais nous devrions aussi être mieux formés. Pour l'instant, tout ce que j'ai mis en œuvre, je l'ai appris sur le tas ou dans les livres.
Dès lors qu'elle est faite dans de bonnes conditions, avec les ressources nécessaires, je suis la première à trouver que l'inclusion des personnes handicapées est une bonne mesure.
Si l'informatique et la loi sur l'inclusion avaient existé à l'époque (en 1966) , mon compagnon aurait été bien heureux d'en bénéficier, au lieu de partir en internat spécialisé à l'âge de six ans ...
Mais nous devrions aussi être mieux formés. Pour l'instant, tout ce que j'ai mis en œuvre, je l'ai appris sur le tas ou dans les livres.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Voilà. L'inclusion ok, mais dans de bonnes conditions (donc pas avec 30 élèves par classe), avec une formation, avec les ressources qui permettent d'adapter et de personnaliser, avec des AVS, etc. Sans ça ce n'est qu'un doux rêve et je maintiens : mieux vaut un endroit spécialisé pour certains handicaps, qu'une inclusion comme celle qu'on pratique actuellement faute de mieux, et pour d'autres l'inclusion n'est pas possible (là je parle de cas qu'on a pu lire ici où l'élève met les autres en danger). Bref, il nous faut des études au cas par cas. L'inclusion à tout prix je n'y crois pas.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- PseudoDemi-dieu
Pour l'inclusion, on va faire comme pour les devoirs faits : appel à des bénévoles. Ca ne manque pas d'étudiants désœuvré entre deux cours ou de retraité encore alertes ! Hop, problème résolu. autre chose ?
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- CeladonDemi-dieu
My god ! Qu'est-ce que tu vas chercher, FOP !!!Fires of Pompeii a écrit:Voilà. L'inclusion ok, mais dans de bonnes conditions (donc pas avec 30 élèves par classe), avec une formation, avec les ressources qui permettent d'adapter et de personnaliser, avec des AVS, etc. Sans ça ce n'est qu'un doux rêve et je maintiens : mieux vaut un endroit spécialisé pour certains handicaps, qu'une inclusion comme celle qu'on pratique actuellement faute de mieux, et pour d'autres l'inclusion n'est pas possible (là je parle de cas qu'on a pu lire ici où l'élève met les autres en danger). Bref, il nous faut des études au cas par cas. L'inclusion à tout prix je n'y crois pas.
- roxanneOracle
C'est que m'a dit ma mère qui a été institutrice pendant 35 ans. Mais il faut payer les PE en conséquence.nlm76 a écrit:Pas le courage de lire tout le fil. Mais j'ai l'impression que personne ne dit ce qui me semble une évidence. Ce à quoi il faut revenir, c'est 27 heures par semaine de cours pour chaque élèves avec son instituteur, avec cours le samedi matin. L'étude du soir surveillée par un instituteur pour faire une partie des devoirs, jusqu'à 18 heures.
L'étude avec une journée de cours qui reste raccourcie... pfff.
Et puis cette idée que le fait qu'il y ait des devoirs pourrit l'ambiance à la maison. Quelle crétinerie. Il s'agit surtout de libérer le cerveau des enfants pour qu'ils aient le temps pour les écrans divers et variés dans leurs facultés d'abrutissement.
Pour la suite, moins d'accord. Je n'ai pas encore d'enfant en âge de devoir mais je sais que ça peut être une source de conflit, oui. Et puis, il y a beaucoup de familles où l'enfant est récupéré le soir après 18 heures, il s'est payé près de 4 heures de TAP-garderie, et une fois rentré, il faut se remettre aux devoirs. Ces 4 heures pourraient être en partie utilisées pour les devoirs. Et il resterait le week-end où les parents pourraient plus tranquillement et sereinement aider leurs enfants.
- NLM76Grand Maître
Puisqu'on vous dit qu'on ne veut pas de TAP !!! Fin des cours à 16h30. Etude de 16h50 à 18h. Pour ceux qui ont eu étude, très peu de travail le soir.roxanne a écrit:C'est que m'a dit ma mère qui a été institutrice pendant 35 ans. Mais il faut payer les PE en conséquence.nlm76 a écrit:Pas le courage de lire tout le fil. Mais j'ai l'impression que personne ne dit ce qui me semble une évidence. Ce à quoi il faut revenir, c'est 27 heures par semaine de cours pour chaque élèves avec son instituteur, avec cours le samedi matin. L'étude du soir surveillée par un instituteur pour faire une partie des devoirs, jusqu'à 18 heures.
L'étude avec une journée de cours qui reste raccourcie... pfff.
Et puis cette idée que le fait qu'il y ait des devoirs pourrit l'ambiance à la maison. Quelle crétinerie. Il s'agit surtout de libérer le cerveau des enfants pour qu'ils aient le temps pour les écrans divers et variés dans leurs facultés d'abrutissement.
Pour la suite, moins d'accord. Je n'ai pas encore d'enfant en âge de devoir mais je sais que ça peut être une source de conflit, oui. Et puis, il y a beaucoup de familles où l'enfant est récupéré le soir après 18 heures, il s'est payé près de 4 heures de TAP-garderie, et une fois rentré, il faut se remettre aux devoirs. Ces 4 heures pourraient être en partie utilisées pour les devoirs. Et il resterait le week-end où les parents pourraient plus tranquillement et sereinement aider leurs enfants.
D'autre part, pour avoir eu des enfants, je peux vous dire que la source des conflits, ce ne sont pas les devoirs, c'est la nature des relations humaines entre parents et enfants. Après, il y a des gens qui savent plus ou moins gérer ces conflits intelligemment — ou plutôt qui le peuvent plus ou moins : cela dépend aussi du caractère des enfants. Mais l'une des sources principales du défaut d'éducation, c'est bien la peur du conflit. (En fait, il s'agit probablement moins d'une question de conflit que d'autorité: il n'y a pas de véritable conflit entre parents et enfants, puisqu'ils ne sont pas à égalité. Il s'agit d'une relation d'autorité. Tous les "conflits" sont résolus d'avance !)
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- ElyasEsprit sacré
Verdurette a écrit:Elyas, je me suis sans doute mal exprimée, car nous sommes parfaitement d'accord.
Dès lors qu'elle est faite dans de bonnes conditions, avec les ressources nécessaires, je suis la première à trouver que l'inclusion des personnes handicapées est une bonne mesure.
Si l'informatique et la loi sur l'inclusion avaient existé à l'époque (en 1966) , mon compagnon aurait été bien heureux d'en bénéficier, au lieu de partir en internat spécialisé à l'âge de six ans ...
Mais nous devrions aussi être mieux formés. Pour l'instant, tout ce que j'ai mis en œuvre, je l'ai appris sur le tas ou dans les livres.
Je m'élevais surtout contre cette expression que j'estime dangereuse qui était "aberration idéologique" pour parler de l'inclusion. L'inclusion est très mal financée, avec très peu de formation et de suivi. C'est scandaleux. Cependant, ce n'est pas une aberration idéologique. Utiliser ce terme est dangereux parce que c'est prendre le risque de donner raison à ceux qui ne veulent pas de l'inclusion par rejet des enfants handicapés. Ne nous leurrons pas, ils sont nombreux (Pourquoi met-on un débile dans la classe de ma fille ? est une phrase qu'on peut entendre assez souvent dans diverses rencontres professionnelles ou non). La loi de 2005 est dans l'esprit une loi fabuleuse. Le souci est que les trahisons et les renoncements l'ont transformée en cauchemar pour tous ceux qui sont impliqués dedans (professionnels, parents, enfants etc).
- roxanneOracle
Lis ce que j'ai écrit, c'est bien ça. Et tant mieux si tu as parfaitement éduquer tes enfants pour qu'il n'y ait jamais conflits. et que tout se passe formidablement. Après les leçons sur les bons profs, on a les bons parents. Super. Donc je résume les gamins, dès le CP font leurs 6 heures d'école et une heure dix de devoirs en étude, puis ils en ont encore un peu sur le coude quand même. Et tout ça dans le calme, parce que bon, juste l'autorité quoi.nlm76 a écrit:Puisqu'on vous dit qu'on ne veut pas de TAP !!! Fin des cours à 16h30. Etude de 16h50 à 18h. Pour ceux qui ont eu étude, très peu de travail le soir.roxanne a écrit:C'est que m'a dit ma mère qui a été institutrice pendant 35 ans. Mais il faut payer les PE en conséquence.nlm76 a écrit:Pas le courage de lire tout le fil. Mais j'ai l'impression que personne ne dit ce qui me semble une évidence. Ce à quoi il faut revenir, c'est 27 heures par semaine de cours pour chaque élèves avec son instituteur, avec cours le samedi matin. L'étude du soir surveillée par un instituteur pour faire une partie des devoirs, jusqu'à 18 heures.
L'étude avec une journée de cours qui reste raccourcie... pfff.
Et puis cette idée que le fait qu'il y ait des devoirs pourrit l'ambiance à la maison. Quelle crétinerie. Il s'agit surtout de libérer le cerveau des enfants pour qu'ils aient le temps pour les écrans divers et variés dans leurs facultés d'abrutissement.
Pour la suite, moins d'accord. Je n'ai pas encore d'enfant en âge de devoir mais je sais que ça peut être une source de conflit, oui. Et puis, il y a beaucoup de familles où l'enfant est récupéré le soir après 18 heures, il s'est payé près de 4 heures de TAP-garderie, et une fois rentré, il faut se remettre aux devoirs. Ces 4 heures pourraient être en partie utilisées pour les devoirs. Et il resterait le week-end où les parents pourraient plus tranquillement et sereinement aider leurs enfants.
D'autre part, pour avoir eu des enfants, je peux vous dire que la source des conflits, ce ne sont pas les devoirs, c'est la nature des relations humaines entre parents et enfants. Après, il y a des gens qui savent plus ou moins gérer ces conflits intelligemment — ou plutôt qui le peuvent plus ou moins : cela dépend aussi du caractère des enfants. Mais l'une des sources principales du défaut d'éducation, c'est bien la peur du conflit. (En fait, il s'agit probablement moins d'une question de conflit que d'autorité: il n'y a pas de véritable conflit entre parents et enfants, puisqu'ils ne sont pas à égalité. Il s'agit d'une relation d'autorité. Tous les "conflits" sont résolus d'avance !)
- RendashBon génie
roxanne a écrit: Après les leçons sur les bons profs, on a les bons parents.
Et les leçons sur le bon vote, alors ? Tu les oublies ?
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum