- amarineNiveau 4
Felix-icis a écrit:bonsoir voici mon devoir sur les valeurs de l''imparfait. Quant au second sujet j'avoue que je sèche, car je ne vois pas bien comment cerner le sujet. Formes infinitives? les valeurs de l'auxiliaire être et avoir... Je sèche.
J'ai trouvé le sujet dans l'index du Maingueneau (Précis de grammaire pour les concours).
Il me semble que l'intérêt de cette question est de revoir la différence aspectuelle accompli/inaccompli entre les formes simples et composées et l'idée d'antériorité qui peut être exprimée par les formes composées.
Par ailleurs, il y a dans l'extrait des infinitifs et participes qu'il ne faudrait pas oublier dans le corpus puisque ce sont bien des formes du verbe, même s'il ne s'agit pas de formes à un mode personnel.
- InvitéInvité
Pas grave, Amarine ! Je participerai la prochaine fois. J'avais compris hier que tu nous proposais deux points de révision pour cette semaine (je n'ai pas commencé), et que le sujet précis tomberait dimanche, soit le 09.
- amarineNiveau 4
LouisedeL a écrit:Pas grave, Amarine ! Je participerai la prochaine fois. J'avais compris hier que tu nous proposais deux points de révision pour cette semaine (je n'ai pas commencé), et que le sujet précis tomberait dimanche, soit le 09.
Tu peux te lancer dans la semaine. La question sur l'imparfait est finalement peu judicieuse sur ce texte.
Pour la semaine du 10, quelqu'un peut proposer pourquoi pas un travail sur Flaubert (le XIXème après le XXème etc...) On peut d'ailleurs tout donner en même temps : sujet et références de l'extrait.
- littérature_et_soleilNiveau 1
Bonjour à tous et toutes,
j'ai eu le concours l'an passé et parcourant vos travaux, je me dis que j'aimerais pouvoir aider au besoin.
j'ai eu le concours l'an passé et parcourant vos travaux, je me dis que j'aimerais pouvoir aider au besoin.
- InvitéInvité
amarine a écrit:LouisedeL a écrit:Pas grave, Amarine ! Je participerai la prochaine fois. J'avais compris hier que tu nous proposais deux points de révision pour cette semaine (je n'ai pas commencé), et que le sujet précis tomberait dimanche, soit le 09.
Tu peux te lancer dans la semaine. La question sur l'imparfait est finalement peu judicieuse sur ce texte.
Pour la semaine du 10, quelqu'un peut proposer pourquoi pas un travail sur Flaubert (le XIXème après le XXème etc...) On peut d'ailleurs tout donner en même temps : sujet et références de l'extrait.
Euh, non, j'peux pas ! Tout ce qui concerne les temps verbaux me prendra du temps, et cette semaine, dans mon collège, est blindée ! Je "travaille" demain avec les groupes d'élèves présents, je corrige mardi et mercredi, et réunions jeudi et vendredi, toute la journée. Pour le LSU et autres c... auto-censure, trucs aussi inutiles qu'absurdes. Mais ce n'est pas bien grave si je loupe un ou deux exercice(s) de grammaire.
Littérature_et_soleil, si tu as envie de nous aider, c'est simple : participe ici même pour nous signaler d'éventuelles bêtises, ou oublis ! Ou bien sur le topic d'Amarine concernant l'ET.
- littérature_et_soleilNiveau 1
D'accord, je vais parcourir les deux topics et vais voir.
Comment peut-on avoir accès au topic d'amarine?
Comment peut-on avoir accès au topic d'amarine?
- Felix-icisNiveau 4
il faut bien faire une fin, donc voilà le résultat, peu glorieux sur les formes simples et composées.
- formes simples et composées.:
Introduction
Le verbe est la base de la proposition, le mot essentiel, son noyau. Le verbe peut être de forme simple :
( Chantera, il vivait) ou de forme composée (Avait chanté, il aura vécu.) On trouve aussi la locution verbale soit un ensemble de mots exprimant une idée unique qui se substitue à un verbe simple : ( Avoir raison, prendre garde).
Les formes composées s’obtiennent avec les auxiliaires Etre et Avoir.
Poser la question des temps composés c’est poser celle de l’aspect, c’est-à-dire la manière dont se déroule le procès, en s’intéressant à la valeur aspectuelle grammaticale : la forme accomplie (formes composées) et la forme non-accomplie (formes simples)
I Les formes simples du verbe : le procès non accompli
Dans le texte on trouve les formes simples du verbe. Il s’agit du noyau conjugué de la phrase
a. Le procès saisi comme un point
Présent « on en trouve », « j’ignore », passé simple et imparfait peuvent borner l’action à un point précis
Certains procès peuvent être itératifs (« le soir, ils se mettaient à deux » comme on en trouve encore ») ou singulier « la chambre était encore grise »)
L’imparfait pose problème : il peut être aspectuel (temps du passé) mais il peut aussi correspondre à du présent. L’imparfait peut être conclusif « Ça lui faisait même plaisir, ces difficultés qu’on lui racontait »
b. : les verbes aspectuels
Certains semi auxiliaires peuvent servir à situer le procès par rapport à un repère (aller, venir, commencer à, finir de, se mettre à…) « à faire reluire interminablement les timbales, » « dinait seule sans prononcer un mot » « après avoir apporté le thé, … se faisait raconter par le menu nos échecs de la veille », « La chambre était encore grise, on entendait mugir les bateaux du Bosphore »
c. Le participe présent
Il peut marquer un procès en cours au moment de l’énonciation : « en saluant chaque détail », « en secouant sa cendre dans la sous-tasse » « absorbés par leurs cartes et ne levant la tête ».
II les formes composées : le procès accompli
a. avec AVOIR
Il permet de construire les formes composées et surcomposées de la majorité des verbes pour les formes finies (a/avait/aura/ eut/aurait/aie mangé) comme pour les formes non finies (avoir/ayant mangé).
Mais il exclut toute forme pronominale *il a lavé/ *il s’a lavé. Exception : on l’a lavé & il l’a lavé. C’est donc la présence de SE qui empêche AVOIR d’apparaître.
- Passé composé accompli du présent et antérieur : il peut avoir la valeur d’un présent car au moment de l’énonciation le procès est accompli : « une chanson qu’on a souvent chantée soi-même ».
- Le plus que parfait comme passé d’une action elle-même passée et marquée comme accomplie: « quels démêlés elle avait eus avec la vie, mais les nôtres lui paraissaient bien naturels et bénins » & « l’assiette de gâteaux au miel qu’ils avaient préparée pour nous ».
b. l’infinitif : il peut marquer un procès accompli
« Après avoir apporté le thé »
_________________
"Let the wild rumpus start"
- sifiÉrudit
Bon... j'ai déjà effectué un relevé (c'est vaste!) qui m'a permis de rendre compte que je ne maîtrise ni l'un ni l'autre sujet. Il va falloir que je me plonge les mains dans le cambouis... mais cette semaine ça va être dur, entre la formation agreg mercredi, les corrections demain et la réunionnite de fin d'année...
Je vais tenter d'approfondir tout ça, mais je ne sais pas si j'aurai le temps cette semaine.
Je vais tenter d'approfondir tout ça, mais je ne sais pas si j'aurai le temps cette semaine.
- InvitéInvité
littérature_et_soleil a écrit:D'accord, je vais parcourir les deux topics et vais voir.
Comment peut-on avoir accès au topic d'amarine?
Il est là : https://www.neoprofs.org/t112095-explication-de-texte-microlectures-de-l-ete-sur-les-auteurs-au-programme
Merci encore pour ta proposition d'aide
- InvitéInvité
- Spoiler:
- ci fit Thierry, on dirait que= conjonction de subordination/ prop.sub.conjonctive/COD "dirait" le pays refuse absolument d’avoir un village.
C’en était un pourtant, étendu, jaune lépreux, se distinguant à peine de la terre du plateau. Des casquettes noires, des pieds nus, des chiens scorbutiques, du trachome, et, sortant d’une bâtisse comme un essaim de mouches bourdonnantes, des groupes de petites filles noirâtres, l’air « en dessous », qui portaient des bas noirs, des sarreaux noirs, des nattes bien serrées et des cols en celluloïd. Des cols absurdes, laids et très réconfortants, parce qu prop.sub.conjonctive/ CC de cause/ COD verbe non exprimé (des cols qui étaient?) ’ils représentaient l’école. Et si minable qu comparatif de quoi?’elle fût, ces gamines y apprenaient quand même un peu de calcul, l’alphabet, à se tenir propre, à ne pas frotter leurs yeux avec des paumes sales, à prendre régulièrement la quinine que Pronom relatif/COD "la quinine" leur donnait la maîtresse. C’étaient déjà des armes. On sentait que conj.sub/PSConj/COD "sentait", là aussi, Atatürk avait passé, avec sa verge d’instituteur, son air de loup et son terrible tableau noir. Dans le misérable bistrot-à-thé où nous nous reposions, on pouvait voir, à côté de son portrait en couleur, un flyx-tox pendu comme un glaive.
Il est bien naturel que conj.sub/COD "est" les gens d’ici n’en aient que adverbe de négation restrictive/ prop.sub.conj/ COD "aient" pour les moteurs, les robinets, les haut-parleurs et les commodités. En Turquie, ce sont surtout ces choses-là qu pron.relatif/COD "choses" ’on vous montre, et qu idem/COD pas répété ’il faut apprendre à regarder avec un œil nouveau. L’admirable mosquée de bois où vous trouveriez justement ce que PSR/COD pronom neutre"ce" vous êtes venu chercher, ils ne penseront pas à la montrer, parce qu PSC/COD "montrer" (ça marche avec un verbe à l'infinitif?)/CC cause’ on est moins sensible à ce qu’ PSR/COD pronom neutre "ce" on a qu prop.sub.conj/ COD "a" / Comparatif de quoi? ’à ce dont on manque.
Je repère à peu près les propositions subordonnées relatives/conjonctives/ CC de cause. Est-ce qu'on mentionne qu'on ne trouve pas de subordonnées interrogatives indirectes/ de pronoms interrogatifs/formes exclamatives? J'ai aussi du mal avec "les gens d'ici n'en aient que pour.." / "qu'à ce dont on manque".
Est-ce qu'un bonne âme remettrait les extraits de Bouvier sur les valeurs de l'imparfait/les formes simples et composées?
- IzambardFidèle du forum
Bonjour !
Quand tu écris COD, c'est complètement d'objet direct ? Parce que si oui, je pense que tu attribues cette fonction de façon fautive sur certains cas.
Quand tu écris COD, c'est complètement d'objet direct ? Parce que si oui, je pense que tu attribues cette fonction de façon fautive sur certains cas.
- InvitéInvité
J'ai mis des COD partout... il y a sûrement des attributs du sujet quelque part mais je sèche...
- IzambardFidèle du forum
D'accord.
Par exemple, tu l' as mis pour la CC de cause "parce que
.." mais CCC est déjà une fonction. Donc elle ne peut pas être à la fois complément circonstanciel et COD.
Une relative quant à elle n'est jamais COD. Elle a toujours pour fonction "complément de l'antecedent" . Tu peux éventuellement ajouter qu'elle est déterminatve ou explicative.
Par exemple, tu l' as mis pour la CC de cause "parce que
.." mais CCC est déjà une fonction. Donc elle ne peut pas être à la fois complément circonstanciel et COD.
Une relative quant à elle n'est jamais COD. Elle a toujours pour fonction "complément de l'antecedent" . Tu peux éventuellement ajouter qu'elle est déterminatve ou explicative.
- InvitéInvité
Merci! Du coup je donne la fonction de la proposition, pas du morphème "que", qui lui est quasiment tout le temps COD, parfois attribut du sujet...
- IzambardFidèle du forum
Ce sont deux choses distinctes.
Tu donnes la fonction de la proposition.
Ensuite, uniquement pour les relatives, tu peux donner la fonctio' du pronom relatif dans la proposition relative.
Et en effet, que, lorsqu'il est bizn relatif, est souvent COD. Mais dans ce cas il est COD du verbe de la relative.
Tu donnes la fonction de la proposition.
Ensuite, uniquement pour les relatives, tu peux donner la fonctio' du pronom relatif dans la proposition relative.
Et en effet, que, lorsqu'il est bizn relatif, est souvent COD. Mais dans ce cas il est COD du verbe de la relative.
- IzambardFidèle du forum
Tant mieux !
C'est frais, je viens de faire la leçon à ma cousine qui prépare le crpe en reconversion.
C'est frais, je viens de faire la leçon à ma cousine qui prépare le crpe en reconversion.
- InvitéInvité
J'ai un peu honte mais tant pis, je me dois de m'améliorer en grammaire, agreg ou pas.
- InvitéInvité
- Spoiler:
- Moi qui pensait que les emplois de l'imparfait c'était assez simple... Je me suis pris la tête!
L'imparfait est avec le passé simple le temps du récit au passé. Il est utilisé pour les actions de de second plan et les actions non bornées. On l'emploie pour décrire ou pour des faits habituels/répétitifs. A noter qu'il est souvent employé avec le passé simple mais pas ici.
I/ Imparfait de second plan
la chambre était/on entendait/ Nous rentrions/nous les trouvions?/(j'hésite à les placer dans répétition) Mme W qui dînait? (ce n'est pas un perso mis en valeur dans l'extrait)
II/ Imparfait de description
n'étonnaient/ c'était/ qui portait/faisait (j'hésite à les classer aussi dans habitude, on suppose qu'elle est tout le temps comme ça)/elle m'écoutait/ça lui faisait/ce qu'on lui racontait/ lui paraissaient/qui voulait dire/ c'était sa manière
II/ Imparfait d'habitude/répétition
Deux indices temporels
Chaque matin, elle s'asseyait/se faisait raconter
De temps en temps, elle se tournait/ qui voulait/c'était/
Elle passait ses journées/ ils se mettaient/ Qui dînait/ ils la rejoignaient/qui se prolongeait/
- sifiÉrudit
Allez, j'ai décidé de me mettre (enfin) sérieusement à la grammaire, en suivant tout simplement l'ordre des chapitres de la GMF. J'en suis donc... au sujet.
Je vous propose donc un petit entraînement, à rendre disons de vendredi soir à dimanche soir, sur l'extrait de "L'aveugle", vers 4 "C'est ainsi qu'achevait..." à 16 "...et les bois".
Quelqu'un serait partant pour s'exercer avec moi?
Je vous propose donc un petit entraînement, à rendre disons de vendredi soir à dimanche soir, sur l'extrait de "L'aveugle", vers 4 "C'est ainsi qu'achevait..." à 16 "...et les bois".
Quelqu'un serait partant pour s'exercer avec moi?
- NasopiBon génie
Qu'est-ce que tu appelles la GMF ? Il va falloir que je me mette à la grammaire, moi aussi, un jour, mais je ne sais pas du tout comment la travailler !
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- sifiÉrudit
Grammaire Méthodique du Français, Riegel, Pellat, Rioul , au Puf, la BIBLE de la grammaire, encore plus sacrée quand on a fait ses études à Strasbourg, et qu'on a eu Martin Riegel et Jean-Christophe Pellat comme profs. :lol:
Mais même en dehors de la fac de Strasbourg, je crois que c'est l'une des principales références en grammaire.
Mais même en dehors de la fac de Strasbourg, je crois que c'est l'une des principales références en grammaire.
- NasopiBon génie
Merci pour la précision ! En plus, ça me dit quelque chose : j'ai déjà dû travailler dessus quand j'étais étudiante.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- amarineNiveau 4
Bravo pour la double initiative Sifi (travailler la grammaire + proposer un exercice sur le forum) ; merci ; je te suis !
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