- Manu7Expert spécialisé
Enaeco a écrit:Alors imaginez si on explique à la secrétaire qu'elle ne pourra plus travailler parce qu'on enmene son matériel en sortie/voyage quelques jours.
Parfois même seulement une partie du matériel et il faudra se débrouiller pour travailler avec ce qui reste.
C'est arrivé chez nous suite à une grosse sur-tension, et bien les secretaires ne pouvaient plus travailler mais elles étaient présentes. Finalement c'est comme nous, et si cela se reproduisait régulièrement alors elles ne seraient pas contentes mais elles seraient obligées d'effectuer des heures à ne rien faire.
Et en comptabilité, il y a toujours des dates limites à respecter donc elles n'ont pas eu le choix. Mais en dehors des accidents rares, il y a les incidents réguliers comme les bugs informatiques et les attentes avec les hotlines qui font perdre du temps et pourtant à la fin, il faut finir le job. Parfois, elles s'enferment pour ne plus être déranger par les profs, et elles gagnent beaucoup de temps...
- valleExpert spécialisé
Avec des nuances, mais je ne le pense pas, @Manu7. Sans rentrer dans des comparaisons avec le privé (pas l'enseignement privé, mais les contrats de droit privé), les agents publics sommes soumis à un statut, avec des missions plus ou moins précises. Il est bien sûr possible qu'il y ait un jour un empêchement (comme la sur-tension dont tu parles), ou bien qu'un élément prévisible (maintenance...) oblige à modifier le travail habituel (les secrétaires pourraient être priés de s'occuper d'affaires "de fond", archives, etc.) ; mais si jamais le supérieur oblige les membres du secrétariat à rester explicitement "à ne rien faire" d'une façon répétée, cela n'est bien sûr pas acceptable.
J'ai bien dit "avec des nuances". La vie est telle qu'elle est, et oui, si jamais un élément informatique est défaillant, qu'il faut appeler régulièrement un technicien, mais qu'il convient de rester parce qu'on ne sait pas quand il arrivera précisément... Oui, parfois c'est juste comme ça et il faut faire avec, en effet, ce n'est pas ça qui pose souci.
J'ai bien dit "avec des nuances". La vie est telle qu'elle est, et oui, si jamais un élément informatique est défaillant, qu'il faut appeler régulièrement un technicien, mais qu'il convient de rester parce qu'on ne sait pas quand il arrivera précisément... Oui, parfois c'est juste comme ça et il faut faire avec, en effet, ce n'est pas ça qui pose souci.
- Une passanteEsprit éclairé
Flo44 a écrit:Tivinou a écrit:Je comprends ta colère en ce qui concerne la planification des DS : on finit par avoir l'impression que la progression pédagogique passe après le reste.
En ce qui concerne la formulation qui t'a heurtée, c'est peut-être simplement une précision pour éviter les questions des enseignants : ici, les infirmières nous précisent explicitement si nous devons être présents ou si nous devons accompagner la classe puis la laisser (dans le cas de l'éducation à la sexualité nous laissons les élèves, dans le cas d'une réflexion sur le harcèlement nous restons - et c'est intéressant de se faire oublier dans un coin -).
Ça ne coûte pas grand-chose de prévenir seulement les enseignants concernés, et rien de dire "nous vous prions de", "nous vous demandons" ou quelque chose d'équivalent... et ne pas parler de nous à la 3ème personne. Et aussi écrire de "faire cours" et non pas de "être présent devant les élèves" (en plus c'est moins long). Notre collègue d'EPS fait ça très bien quand elle nous "prend" les élèves. Elle ne nous demande pas non plus notre avis, mais au moins elle est polie... et elle s'excuse même de la gêne occasionnée. Mais bon, c'est une enseignante, elle comprend nos contraintes.
J'attendais quand même un peu plus de tact de la part d'une infirmière.
Depuis quelques années, je râle contre toutes les heures qui sautent ou sont perturbées par les différentes spécialités (sorties à la journée ou voyages de plusieurs jours). Je comprends bien l'intérêt de ces activités pour les élèves, sauf que certaines spécialités en organisent plusieurs, et qu'à la fin ça fait beaucoup de cours qui sautent ou sont amputés d'une partie des élèves (sachant que les cours ne sont pas facilement rattrapables, ce ne sont pas des cours magistraux).
Ce n'est même plus la direction qui nous informe, mais les collègues, parfois moins d'une semaine avant, ils prennent le soin de s'excuser "pour la gêne occasionnée", mais à la fin, m*rde alors, comment faire cours correctement ?
Rien que pour septembre, il y a déjà eu 4 sorties / voyages qui ont perturbé mes cours (et je ne parle pas de ceux qui n'ont rien modifié pour moi), 4 autres sont annoncés pour octobre, et il semble que cela va être comme cela toute l'année !
- Manu7Expert spécialisé
Tivinou a écrit:En lycée je n'interviens pas pendant l'intervention mais je n'hésite pas à signaler des interventions qui me semblent inadaptées.maikreeeesse a écrit:Pour moi réflexe d'enseignant de primaire, sur tes heures de cours, tu restes responsable. Ce qui te donne le droit d'intervenir, d'interrompre ou de partir si tu juges l'intervention inadaptée.
Je pense que 3 interventions sur 4 sont inutiles. Et souvent les intervenants ne sont pas habitués à parler devant un groupe d'élèves. Dans la gendarmerie, il y a des spécialistes qui font des interventions tous les jours, en général, c'est correct. Mais si jamais c'est un remplaçant qui vient alors il est préférable d'annuler car nous avons eu des mauvaises expériences, dans le style : je te connais toi ! Ah ! C'est ton cousin, ok ils se ressemblent tous... avec le vocabulaire vulgaire quand on aborde ce que les ados regardent sur internet... Finalement, c'est rassurant que les élèves soient choqués quand un adulte utilise du vocabulaire grossier, au moins par la suite, on peut remettre plus facilement certains élèves en place mais quelques élèves malins font aussi dans l'ironie en précisant : Monsieur il faut le comprendre, il veut devenir gendarme...
- LagomorpheFidèle du forum
beaverforever a écrit:Par contre, cela met bien en évidence une ambiguïté sur les interventions extérieures.
Bien souvent, quand on impose une intervention extérieure non choisie par l'enseignant, on la positionne sur des heures de cours. Il y a là une sorte de tour de passe passe : les heures de cours sont transformées en heures d'intervention mais gardent le statut administratif d'heures de cours et, notamment, c'est l'enseignant qui fait l'appel et qui assure la sécurité des élèves. Implicitement, il surveille aussi ce que les intervenants disent.
(...)
Dans ce genre de situation, je joue le rôle d'AED de luxe : absences, légère gestion de classe, une oreille pour écouter si les intervenants ne racontent pas n'importe quoi... et c'est tout.
Alors ok je veux bien être là, effectivement j'écoute, parfois avec effroi, ce que raconte l'intervenant, mais je ne le surveille pas au sens où s'il raconte n'importe quoi je m'en lave les mains (quitte à remettre les choses au point avec mes élèves dans mon prochain cours).
Quant à la gestion de classe, même pas en rêve: je n'ai pas sollicité, souhaité, programmé cette intervention. Elle m'est imposée et elle me gêne (elle bouzille ma progression). S'il s'avère qu'elle se déroule dans le bazar le plus total parce que l'intervenant est incapable de s'exprimer assez correctement devant 35 ados pour ne pas se laisser bordéliser, que la direction assume - et avec un peu de chance l'intervenant dégoûté ne proposera plus d'intervenir.
- Anecdote / expérience perso:
Intervention d'un "spécialiste" de la relaxation, financé par l'établissement pour proposer des séances aux élèves. Toutes les classes ont droit à une présentation obligatoire de la chose, présence des professeurs obligatoire également.
Outre le fait que de mon point de vue la présentation du dispositif n'est rien d'autre qu'une publicité imposée pour l'auto-entreprise privée du "spécialiste", celui-ci a enchaîné:
- les âneries ("en cas de stress le corps transforme sa graisse en glucose" - euh non, seuls les végétaux savent faire ça; métabolisme hétérotrophe, programme de spé des terminales, merci de ne pas introduire dans la tête de ces derniers des notions scientifiques erronées)
- les activités dangereuses (type manœuvre de Valsava, risque de lésion auditive, et d'ailleurs son effet a été présenté à l'envers, le réflexe vagal fait baisser le rythme cardiaque - dangereusement si on force - et non l'augmenter comme l'intervenant le prétend)
- les maladresses ("au lycée la principale source de stress, c'est les profs" (sic) - coucou je suis au fond de la salle coco, et la source de mon stress ici c'est toi)
- les appels au calme, avec coup d'œil désapprobateur dans ma direction (bah oui coco, tu cherches tes mots, ta voix porte à 40 cm, tu dégages l'autorité et la compétence d'une huître gniangnian, on a entassé deux classes dans une seule salle parce que tu ne voulais pas refaire 36 fois ta pub, la moitié des élèves est mal assise par terre, tu as voulu 1h mais au bout de 30 minutes t'as plus rien à dire, tu meubles et ça se voit; Pas la peine de me regarder, je ne bougerai pas. Assume).
Flo44 a écrit:Je ne sais pas si la question a déjà été posée. Il ne s'agit pas d'une sortie mais d'une "intervention" extérieure.
Voici ce qu'on nous envoie :
Bonjour,
La MPF interviendra sur le thème du harcèlement [...]
Les enseignants en charge des classes sur ces créneaux restent en classe pour l'intervention.
Outre le ton que je trouve fort déplaisant, je me demandais si on peut nous imposer cela aussi? Vu que ce ne sont pas des heures de cours?
Je répondrai donc à ce genre de message que je resterai présent "en classe", puisque tel est l'ordre de mon supérieur hiérarchique, mais que je décline toute responsabilité concernant le contenu et le déroulement de cette intervention que je n'ai pas sollicité, laquelle échoit à l'intervenant choisi par la direction, et donc à la direction elle-même.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
On est d'accord. Je disais "surveiller" au sens de vérifier les discours tenus aux élèves (validité scientifique, conformité juridique) pas pour soutenir ou aider l'intervenant. Je disais gestion de classe légère pour dire "éviter une situation apocalyptique".Lagomorphe a écrit:Alors ok je veux bien être là, effectivement j'écoute, parfois avec effroi, ce que raconte l'intervenant, mais je ne le surveille pas au sens où s'il raconte n'importe quoi je m'en lave les mains (quitte à remettre les choses au point avec mes élèves dans mon prochain cours).
Quant à la gestion de classe, même pas en rêve: je n'ai pas sollicité, souhaité, programmé cette intervention. Elle m'est imposée et elle me gêne (elle bouzille ma progression). S'il s'avère qu'elle se déroule dans le bazar le plus total parce que l'intervenant est incapable de s'exprimer assez correctement devant 35 ados pour ne pas se laisser bordéliser, que la direction assume - et avec un peu de chance l'intervenant dégoûté ne proposera plus d'intervenir.
Sinon, j'ai eu droit à une variante : on me supprime une heure de cours pour une intervention (bof), on me demande de surveiller mes élèves (bof) et surtout on me demande d'animer seul l'intervention. Intervention que je n'ai pas demandé et pour laquelle je ne suis pas compétent/formé/certifié. Bon, finalement j'ai obtenu qu'un organisateur vienne expliquer l'atelier en début d'heure. L'organisateur n'avait d'ailleurs aucune compétence/formation/certification dans le domaine aussi. Autant dire que la fin de l'intervention, c'était "vous faites l'atelier, je vérifie que personne ne se met en danger jusqu'à la sonnerie".
- Manu7Expert spécialisé
Lagomorphe, c'est trop marrant, ton expérience perso est aussi mon expérience perso... Et même embrouille avec une auto-entreprise et une personne qui parle comme un gourou antivax et certains profs étaient carrément sous son charme, les autres sont intervenus pour stopper net toute nouvelle intervention !!!
Je n'ai toujours pas compris comment on pouvait accueillir des personnes aussi dangereuses dans l'EN, il suffit qu'elles parlent de gestion du stress et de sophrologie pour que les portes s'ouvrent. Et une partie des profs "quiontludeslivressurlesujet" sont déjà conquis... Et on a trouvé le budget c'est dingue !!!
Je n'ai toujours pas compris comment on pouvait accueillir des personnes aussi dangereuses dans l'EN, il suffit qu'elles parlent de gestion du stress et de sophrologie pour que les portes s'ouvrent. Et une partie des profs "quiontludeslivressurlesujet" sont déjà conquis... Et on a trouvé le budget c'est dingue !!!
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Il ne suffit pas d'être enseignant pour utiliser systématiquement sa pensée méthodique... (Bon, c'est normal, en fait.)Manu7 a écrit:Je n'ai toujours pas compris comment on pouvait accueillir des personnes aussi dangereuses dans l'EN, il suffit qu'elles parlent de gestion du stress et de sophrologie pour que les portes s'ouvrent. Et une partie des profs "quiontludeslivressurlesujet" sont déjà conquis... Et on a trouvé le budget c'est dingue !!!
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Le problème est l'absence de "régulation" par la direction (en gros, ils ne font pas leur taf ni de communication, ni de vision d'ensemble et d'arbitrage ou de répartition de la mise en œuvre des différentes initiatives). C'est pour cela que je suis pour l'autogestion ;-)Une passante a écrit:Flo44 a écrit:Tivinou a écrit:Je comprends ta colère en ce qui concerne la planification des DS : on finit par avoir l'impression que la progression pédagogique passe après le reste.
En ce qui concerne la formulation qui t'a heurtée, c'est peut-être simplement une précision pour éviter les questions des enseignants : ici, les infirmières nous précisent explicitement si nous devons être présents ou si nous devons accompagner la classe puis la laisser (dans le cas de l'éducation à la sexualité nous laissons les élèves, dans le cas d'une réflexion sur le harcèlement nous restons - et c'est intéressant de se faire oublier dans un coin -).
Ça ne coûte pas grand-chose de prévenir seulement les enseignants concernés, et rien de dire "nous vous prions de", "nous vous demandons" ou quelque chose d'équivalent... et ne pas parler de nous à la 3ème personne. Et aussi écrire de "faire cours" et non pas de "être présent devant les élèves" (en plus c'est moins long). Notre collègue d'EPS fait ça très bien quand elle nous "prend" les élèves. Elle ne nous demande pas non plus notre avis, mais au moins elle est polie... et elle s'excuse même de la gêne occasionnée. Mais bon, c'est une enseignante, elle comprend nos contraintes.
J'attendais quand même un peu plus de tact de la part d'une infirmière.
Depuis quelques années, je râle contre toutes les heures qui sautent ou sont perturbées par les différentes spécialités (sorties à la journée ou voyages de plusieurs jours). Je comprends bien l'intérêt de ces activités pour les élèves, sauf que certaines spécialités en organisent plusieurs, et qu'à la fin ça fait beaucoup de cours qui sautent ou sont amputés d'une partie des élèves (sachant que les cours ne sont pas facilement rattrapables, ce ne sont pas des cours magistraux).
Ce n'est même plus la direction qui nous informe, mais les collègues, parfois moins d'une semaine avant, ils prennent le soin de s'excuser "pour la gêne occasionnée", mais à la fin, m*rde alors, comment faire cours correctement ?
Rien que pour septembre, il y a déjà eu 4 sorties / voyages qui ont perturbé mes cours (et je ne parle pas de ceux qui n'ont rien modifié pour moi), 4 autres sont annoncés pour octobre, et il semble que cela va être comme cela toute l'année !
Très récemment, je me suis fait complètement piéger (je suis plutôt méfiante pourtant) mais le système est bien bien pervers ...
- Cas d'initiative personnelle d'enseignant, détournée par une direction (et donc sans consultation en CA ou CP) ::
Tous les ans, je fais des (trois souvent) demandes d'intervention "d'ingénieur et technicien dans les classes" par la biais d'une fondation, dont j'utilise les différents actions depuis plus de 10 ans. Je fais ces demandes au même moment une fois que j'ai mon EDT, et cette année, je propose 3 créneaux sur mes heures de cours de 3è générale se succédant (je suis prof de techno). Une première demande est acceptée. Évidemment, j'en informe la direction, et étant des gens de l'extérieur, je demande l'autorisation pour que cette personne vienne. Direction emballée, pas de problème.
Quelques jours plus tard, la seconde demande est aussi accordée. Professionnel avec un profil tout à fait différent, mais j'ai envie d'en faire aussi bénéficier mes deux classes, tant pis si deux séances de cours sautent (ce sont les miennes). Direction tout aussi d'accord ... mais "ce serait bien que la première heure d'intervention sur les deux soit proposée aux 3è et 4è SEGPA" du bahut (intervenant lié au champ professionnel "habitat"). Mouais, OK. Mais ça va demander un peu d'orga, bénévole évidemment (pour moi, si je ne fais cela qu'avec mes classes, je ne gêne personne et n'organise rien de spécial - juste briefer "mes élèves" et basta).
Quelques jours plus tard, la troisième demande est acceptée (champ pro lié à l'industrie des jeux vidéo, perçu comme un "dieu" si j'ose dire) et là, la direction enchantée accepte à nouveau en me demandant d'élargir la proposition d'intervention à tous les 3è du bahut . On a neuf classes, Segpa comprise.
Bon, pffff, bah OK.
En gros, on (enfin moi au final) a proposé à tous les 3è de choisir d'assister à rien ou à une seule intervention parmi les 3 proposées.
Les chefs trouvent à ces moments-là des solutions pour accueillir des effectifs de 100 élèves etc. mais ce n'est pas pour autant qu'ils vont envoyer un seul mail d'info, ne serait-ce qu'aux PP de 3è etc.
Or, je veux que ce soit fait proprement, j'ai prévenu par courriel ces collègues PP mais aussi tous mes collègues dont les cours risquent d'être impactés, en expliquant tout cela (initiative personnelle au sein de ma classe extrapolée à tout le niveau).
Je suis la première à râler quand il manque 3 élèves parce qu'ils sont en sortie... non pas en latin ou allemand mais en EPS par exemple.
Et le résultat : les profs bossent, peuvent se retrouver à se prendre la tête et la direction se sert de tous.
Il est certain que ce truc se retrouvera dans un de leur bilan de chef, en plus c'est lié à l'orientation. J'ai quelques "merci" c'est sûr mais ça paiera pas mon loyer.
En attendant, au dernier TRMD, on a perdu les 14h d'enseignement de techno qu'on avait en 6è (pas de cadeau, c'était la même direction).
Et perso, étant échelon 10 depuis peu (plus de PPCR en vue), et non pactée (car contre la destruction du statut)...quasi zéro revalo.
C'est pour ça que je dis que le système est vraiment bien PERVERS. Il faut en être conscient.
- EnaecoVénérable
Si les sorties et voyages sont conditionnées par une solution de remplacement pour les collègues absents, ça devrait limiter les désagréments. Elles devraient se faire moins fréquentes
- CrazyquillNiveau 2
Ce qui m’agace, dans mon établissement, c’est que les enseignants (toujours les mêmes) qui organisent pléthore de sorties ne se soucient nullement d’en aviser les collègues, encore moins de s’excuser pour le dérangement. Nous découvrons parfois les dites sorties lorsque les élèves nous en parlent. Le reste du temps, les infos sont relayées via une note d’info que nous avons toutes les semaines, et nous ne sommes souvent prévenus, notamment des remplacement non rémunérés à faire sur ce même créneau horaire, qu’au dernier moment. Cette façon de faire plutôt cavalière m’agace prodigieusement.
- Isis39Enchanteur
beaverforever a écrit:On est d'accord. Je disais "surveiller" au sens de vérifier les discours tenus aux élèves (validité scientifique, conformité juridique) pas pour soutenir ou aider l'intervenant. Je disais gestion de classe légère pour dire "éviter une situation apocalyptique".Lagomorphe a écrit:Alors ok je veux bien être là, effectivement j'écoute, parfois avec effroi, ce que raconte l'intervenant, mais je ne le surveille pas au sens où s'il raconte n'importe quoi je m'en lave les mains (quitte à remettre les choses au point avec mes élèves dans mon prochain cours).
Quant à la gestion de classe, même pas en rêve: je n'ai pas sollicité, souhaité, programmé cette intervention. Elle m'est imposée et elle me gêne (elle bouzille ma progression). S'il s'avère qu'elle se déroule dans le bazar le plus total parce que l'intervenant est incapable de s'exprimer assez correctement devant 35 ados pour ne pas se laisser bordéliser, que la direction assume - et avec un peu de chance l'intervenant dégoûté ne proposera plus d'intervenir.
Sinon, j'ai eu droit à une variante : on me supprime une heure de cours pour une intervention (bof), on me demande de surveiller mes élèves (bof) et surtout on me demande d'animer seul l'intervention. Intervention que je n'ai pas demandé et pour laquelle je ne suis pas compétent/formé/certifié. Bon, finalement j'ai obtenu qu'un organisateur vienne expliquer l'atelier en début d'heure. L'organisateur n'avait d'ailleurs aucune compétence/formation/certification dans le domaine aussi. Autant dire que la fin de l'intervention, c'était "vous faites l'atelier, je vérifie que personne ne se met en danger jusqu'à la sonnerie".
Elle est bien bonne celle-là !
En y réfléchissant, ça ressemble un peu à l'intervention du CD pour la sécurité dans les bus. On nous demande de passer en amont une vidéo aux élèves et d'en discuter. Je passe la vidéo puis "vous avez des questions ? Non ? On passe au cours".
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