- gnafron2004Grand sage
sallyt44 a écrit:J'ai pour ma part du mal à accepter que les "anciens" nous sermonnent sur le fait que eux sont passés par là et que c'est comme ça, oubliant au passage combien cela leur a paru cruel à l'époque...
Je ne peux pas parler pour les autres vieux croulants passés par là, mais personnellement ce n'était pas un sermon mais le partage d'expérience dans le but de relativiser la "catastrophe": oui, je suis passée par là, et j'ai survécu. Dans un sens, ça m'a même enrichi. Même si j'aurais préféré que les choses se passent autrement.
- sallyt44Niveau 10
Je suis une gamine de 38 ans syndiquée.
J'étais ingénieur jusqu'à il y a 3 ans. Je suis donc débutante dans le métier. J'ai eu beaucoup de chance dans les mutations, j'en suis consciente, mais des collègues autour de moi en ont moins eue...
Je ne parlais pas que de ce post mais également de discours entendus en salle des profs. Désolée si je vous ai piqués au vif.
J'étais ingénieur jusqu'à il y a 3 ans. Je suis donc débutante dans le métier. J'ai eu beaucoup de chance dans les mutations, j'en suis consciente, mais des collègues autour de moi en ont moins eue...
Je ne parlais pas que de ce post mais également de discours entendus en salle des profs. Désolée si je vous ai piqués au vif.
- gaga13Niveau 5
J'ai eu plus de chance. En choisissant de passer le CAFEP, notamment pour ne pas me retrouver en IDF en ZEP, j'ai fait mon stage à une rue de chez moi, et j'ai pu avoir mon premier poste en PACA, où vivait mon fiancé. Mais ce premier poste n'était que de 13h, sans rien pour compléter : mes 3 premières années je touchais 1100 euros par mois... Je savais aussi que je n'aurais pas la retraite d'un fonctionnaire. Chaque concours a ses avantages et ses inconvénients.
- sallyt44Niveau 10
Moi aussi je suis dans le privé mais dans mon département c'est tendu. Certains ont giclé de l'Académie quand même.
- CasparProphète
sallyt44 a écrit:J'ai pour ma part du mal à accepter que les "anciens" nous sermonnent sur le fait que eux sont passés par là et que c'est comme ça, oubliant au passage combien cela leur a paru cruel à l'époque...
De la même façon, on accepte que les avancées d'échelons au 1er septembre n'aient lieu qu'au printemps dans les faits, laissant des collègues dans la galère pendant de longs mois.
De la même façon, on accepté que les contrats précaires (suppléants) soient sans salaire pendant 2 ou 3 mois avant qu'on se décide à les payer...
Non, vraiment, je ne comprends pas, lorsque j'entends les "anciens" dire que "c'est comme ça", que personne ne fasse rien...
Cela ne m'a pas semblé particulièrement cruel à l'époque puisque je savais très bien à quoi m'en tenir, je n'ai pas été surpris et ça ne me dérangeait pas de changer de région.
- Reine MargotDemi-dieu
Caspar Goodwood a écrit:sallyt44 a écrit:J'ai pour ma part du mal à accepter que les "anciens" nous sermonnent sur le fait que eux sont passés par là et que c'est comme ça, oubliant au passage combien cela leur a paru cruel à l'époque...
De la même façon, on accepte que les avancées d'échelons au 1er septembre n'aient lieu qu'au printemps dans les faits, laissant des collègues dans la galère pendant de longs mois.
De la même façon, on accepté que les contrats précaires (suppléants) soient sans salaire pendant 2 ou 3 mois avant qu'on se décide à les payer...
Non, vraiment, je ne comprends pas, lorsque j'entends les "anciens" dire que "c'est comme ça", que personne ne fasse rien...
Cela ne m'a pas semblé particulièrement cruel à l'époque puisque je savais très bien à quoi m'en tenir, je n'ai pas été surpris et ça ne me dérangeait pas de changer de région.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- archebocEsprit éclairé
Le scandale des scandales, dans tout cela, c'est le poste partagé, sans moyen de transport ni remboursement des frais de transport. Un syndicat ne peut-il pas attaquer au TA les arrêtés de nomination, au motif que le poste est inadapté à l'agent nommé ?
Interprétation personnelle : le double mouvement est un système inventé au début de la crise du recrutement, pour freiner les départs des académies déficitaires en vacataires. Parce qu'un vacataire, lui, on ne pourra pas l'envoyer à l'autre bout de la France.
Dubitatif.
Le fond du fond : pas un général ne parlerait des soldats comme un DGESCO ou un recteur peut parler des enseignants. Tous les généraux, au plus haut niveau, ont tous rampé dans la boue.
Décidément, ils n'en manquent pas une. Ils ont des arguments pour vendre cette usine à gaz ?Daphné a écrit:Déjà le retour à un mouvement national à un temps serait énorme, mais le SGEN et l'UNSA sont contre !
Interprétation personnelle : le double mouvement est un système inventé au début de la crise du recrutement, pour freiner les départs des académies déficitaires en vacataires. Parce qu'un vacataire, lui, on ne pourra pas l'envoyer à l'autre bout de la France.
Argument à vendre à Ségolène Royal : retour au mouvement unique, c'est moins de CO2.Daphné a écrit:Même chose pour des collègues qui habitent en limite d'académie mais qui travaillent à 60/70km, qui souhaiteraient un poste à 10km dans l'académie voisine mais n'osent pas entrer dans ladite académie pour se retrouver deux départements plus loin : ils font donc des km chaque jour !!
Dubitatif.
Un officier de l'armée fait vivre confortablement toute une famille sur un seul salaire. Une importante solidarité joue entre les familles, qui permet de mutualiser certaines charges. L'armée étant un employeur important, la vie sociale s'organise, même au delà des sociabilités militaires, en fonction des contraintes des familles de militaire. Et naturellement, si le poste du militaire réclame qu'il ait le permis de conduire, l'armée lui paye le permis de conduire. L'officier ne fait pas des voeux sur internet : il les exprime lors de son entretien avec un vrai responsable RH. On continue ?Cripure a écrit:Un officier de l'armée, un cadre de la banque de France, par exemple, mutent tous les trois ans sans faire de vœux, et sont affectés selon les stricts et exclusifs "besoins du service". C'est comme ça.
Le fond du fond : pas un général ne parlerait des soldats comme un DGESCO ou un recteur peut parler des enseignants. Tous les généraux, au plus haut niveau, ont tous rampé dans la boue.
- DaphnéDemi-dieu
Et faire quoi ?sallyt44 a écrit:J'ai pour ma part du mal à accepter que les "anciens" nous sermonnent sur le fait que eux sont passés par là et que c'est comme ça, oubliant au passage combien cela leur a paru cruel à l'époque...
De la même façon, on accepte que les avancées d'échelons au 1er septembre n'aient lieu qu'au printemps dans les faits, laissant des collègues dans la galère pendant de longs mois.
De la même façon, on accepté que les contrats précaires (suppléants) soient sans salaire pendant 2 ou 3 mois avant qu'on se décide à les payer...
Non, vraiment, je ne comprends pas, lorsque j'entends les "anciens" dire que "c'est comme ça", que personne ne fasse rien...
Il faut bien des profs partout !
- Isis39Enchanteur
Daphné a écrit:Et faire quoi ?sallyt44 a écrit:J'ai pour ma part du mal à accepter que les "anciens" nous sermonnent sur le fait que eux sont passés par là et que c'est comme ça, oubliant au passage combien cela leur a paru cruel à l'époque...
De la même façon, on accepte que les avancées d'échelons au 1er septembre n'aient lieu qu'au printemps dans les faits, laissant des collègues dans la galère pendant de longs mois.
De la même façon, on accepté que les contrats précaires (suppléants) soient sans salaire pendant 2 ou 3 mois avant qu'on se décide à les payer...
Non, vraiment, je ne comprends pas, lorsque j'entends les "anciens" dire que "c'est comme ça", que personne ne fasse rien...
Il faut bien des profs partout !
Apparemment il faudrait virer les profs de leur poste pour faire de la place aux jeunes qui souhaitent rester là où ils vivent.
:lol:
- DaphnéDemi-dieu
Reine Margot a écrit:Caspar Goodwood a écrit:sallyt44 a écrit:J'ai pour ma part du mal à accepter que les "anciens" nous sermonnent sur le fait que eux sont passés par là et que c'est comme ça, oubliant au passage combien cela leur a paru cruel à l'époque...
De la même façon, on accepte que les avancées d'échelons au 1er septembre n'aient lieu qu'au printemps dans les faits, laissant des collègues dans la galère pendant de longs mois.
De la même façon, on accepté que les contrats précaires (suppléants) soient sans salaire pendant 2 ou 3 mois avant qu'on se décide à les payer...
Non, vraiment, je ne comprends pas, lorsque j'entends les "anciens" dire que "c'est comme ça", que personne ne fasse rien...
Cela ne m'a pas semblé particulièrement cruel à l'époque puisque je savais très bien à quoi m'en tenir, je n'ai pas été surpris et ça ne me dérangeait pas de changer de région.
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- Reine MargotDemi-dieu
On finit par se demander pourquoi on en est venu au mouvement à deux tours (inter-intra), et quels intérêts cela servait. Parce que là, j'ai même du mal à voir ce que ça apporte au MEN d'avoir des profs qui n'osent plus muter. Montrer que le statut de prof ça ne marche pas?
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La famille Bélier
- jaybeNiveau 9
Si des personnes n'ont pas connu de difficultés à changer de région, tant mieux pour elles, mais je trouve cela maladroit de sembler ignorer que ce n'est pas le cas pour tous.
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Les mathématiciens ne sont pas des gens qui trouvent les mathématiques faciles ; comme tout le monde, ils savent qu'elles sont difficiles, mais ça ne leur fait pas peur !
- DaphnéDemi-dieu
On n'ignore pas, on le sait, et cela fait partie du statut.
- Isis39Enchanteur
Voilà.Daphné a écrit:On n'ignore pas, on le sait, et cela fait partie du statut.
- jaybeNiveau 9
Je veux bien vous croire, mais à vous lire, ce n'est pas l'impression que cela donne.Isis39 a écrit:Voilà.Daphné a écrit:On n'ignore pas, on le sait, et cela fait partie du statut.
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- phil(...)Niveau 10
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Un peu comme si on se rasait. On est tout doux, on sent bon...
- Reine MargotDemi-dieu
Disons que quand on passe un concours national, on se renseigne généralement avant sur les conditions d'affectation ensuite. J'ai renoncé à passer l'IRA et à devenir attachée en partie après avoir pris des infos sur les postes à la sortie de l'Institut, j'ai consulté les listes, et j'ai vu que le risque de me retrouver loin était trop grand, j'ai donc fait d'autres choix.
Idem quand j'ai passé SAENES, je savais que je risquais de me retrouver gestionnaire en poste logé en campagne, j'ai pris le risque également mais en connaissance de cause.
Idem quand j'ai passé SAENES, je savais que je risquais de me retrouver gestionnaire en poste logé en campagne, j'ai pris le risque également mais en connaissance de cause.
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- jaybeNiveau 9
Soyons plus explicite : quand une personne parle de ses souffrances, je trouve mal avisé de faire référence à sa propre situation, forcément différente, pour alimenter l'échange. Qu'il y ait derrière cela une question de statut, certes. Que le service public engendre des obligations pour le bien commun, c'est indiscutable. Cela n'empêche pas un petit mot de compassion ou deux pour ceux pour lesquels on ne peut rien, et c'est sans doute plus élégant qu'une variante de "ah bin pour moi tout s'est bien passé, merci..."
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- Graisse-BoulonsNiveau 10
Apparemment il faudrait virer les profs de leur poste pour faire de la place aux jeunes qui souhaitent rester là où ils vivent.
:lol:
Je ne pense pas que les jeunes souhaitent cela pour les plus anciens, ce qu'ils veulent, c'est que leur propre situation soit arrangée. Il faut un moment pour prendre la mesure du fonctionnement du système et pour comprendre le jeux des chaises musicales et pour l'accepter comme faisant partie intégrante de la fonction, avec d'autres "petites choses". Peut être bien que la réalité vue de l'intérieur n'est pas celle décrite par la société. Peut être que la prise de conscience est rude, surtout quand la famille, les amis vous "félicitent" sournoisement pour votre "réussite", pour vos "vacances", pour votre "emploi bien peinard", pour votre "salaire" (je suppose qu'on a tous connu le moment ou l'entourage divise le salaire par 18 et vous parle "taux horaire" juste avant de vous expliquer qu'il vient de comprendre pourquoi il paye autant d'impôts). Vous, dans le même temps, vous prenez conscience progressivement...alors oui, on peut comprendre les réactions du débutant. Mais peut-être certains ont-ils des idées, des pistes d'améliorations ou de changements ? Je pense que tous sont prêt à les entendre. Personne ne s'oppose à des améliorations, ce qui manque, ce sont les propositions.
- Reine MargotDemi-dieu
jaybe a écrit:Soyons plus explicite : quand une personne parle de ses souffrances, je trouve mal avisé de faire référence à sa propre situation, forcément différente, pour alimenter l'échange. Qu'il y ait derrière cela une question de statut, certes. Que le service public engendre des obligations pour le bien commun, c'est indiscutable. Cela n'empêche pas un petit mot de compassion ou deux pour ceux pour lesquels on ne peut rien, et c'est sans doute plus élégant qu'une variante de "ah bin pour moi tout s'est bien passé, merci..."
Ce n'est pas qu'on ne puisse rien, il n'est pas impossible de se renseigner avant, c'est tout.
Et maintenant que je travaille dans l'administration, je remarque que certaines plaintes de certains enseignants sont de plus en plus mal reçues par des personnels moins payés, avec des conditions de travail parfois plus difficiles, et qui mutent loin aussi. Il faut aussi faire attention à cela.
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La famille Bélier
- Isis39Enchanteur
jaybe a écrit:Je veux bien vous croire, mais à vous lire, ce n'est pas l'impression que cela donne.Isis39 a écrit:Voilà.Daphné a écrit:On n'ignore pas, on le sait, et cela fait partie du statut.
Pourtant nous avons aussi "subi" le mouvement (à un tour il est vrai à l'epoque).
Je n'enseigne pas dans ma ville d'origine. Daphné non plus.
A l'epoque de ma mutation, j'en ai souffert et finalement je suis restée ici.
- amourExpert
Graisse-Boulons a écrit:Apparemment il faudrait virer les profs de leur poste pour faire de la place aux jeunes qui souhaitent rester là où ils vivent.
:lol:
Je ne pense pas que les jeunes souhaitent cela pour les plus anciens, ce qu'ils veulent, c'est que leur propre situation soit arrangée. Il faut un moment pour prendre la mesure du fonctionnement du système et pour comprendre le jeux des chaises musicales et pour l'accepter comme faisant partie intégrante de la fonction, avec d'autres "petites choses". Peut être bien que la réalité vue de l'intérieur n'est pas celle décrite par la société. Peut être que la prise de conscience est rude, surtout quand la famille, les amis vous "félicitent" sournoisement pour votre "réussite", pour vos "vacances", pour votre "emploi bien peinard", pour votre "salaire" (je suppose qu'on a tous connu le moment ou l'entourage divise le salaire par 18 et vous parle "taux horaire" juste avant de vous expliquer qu'il vient de comprendre pourquoi il paye autant d'impôts). Vous, dans le même temps, vous prenez conscience progressivement...alors oui, on peut comprendre les réactions du débutant. Mais peut-être certains ont-ils des idées, des pistes d'améliorations ou de changements ? Je pense que tous sont prêt à les entendre. Personne ne s'oppose à des améliorations, ce qui manque, ce sont les propositions.
Mais les propositions ont été faites! Se renseigner avant. C'est bien la seule proposition constructive que je puisse faire et je me rallie aux collègues qui l'ont évoquée. Parce que finalement on peut dire aux jeunes collègues "c'est dommage mes chatons et c'est dur ce que vous vivez" mais cela ne va pas améliorer leur situation. Peut-être faudrait-il que dans les ESPE on ouvre un module "couvrir le territoire" pour expliquer les rudiments des mouvements, mais quand on sait qu'un enseignant titularisé doit très vite se soucier de l'orientation de ses élèves et éventuellement les guider dans leurs choix, il semble inquiétant qu'il connaisse si mal celle qu'il a choisie pour lui-même.
- slfa2002Niveau 5
Il ne faut pas non plus oublier les jeunes profs qui font tout et même plus pour obtenir ce qu'ils veulent...par exemple, le cas d'une jeune PLP qui a débarqué chez nous cette année en provenance du soleil. Elle a harcelé la direction toutes juillet pour avoir son vendredi et son lundi pour pouvoir rentrer chez elle le week-end en les menaçant de ne pas venir dans le cas contraire et qu'ils auraient beaucoup de mal à trouver un remplaçant....ils ont cédé au détriment des collègues dont certains ont des edt horribles même ceux qui ont des enfants en bas âge...cela a un peu remué mais finalement elle win.
Elle avait anticipé en amont en faisant un faux pacs avec quelqu'un de proche de chez elle en lui promettant de payer ses impôts en retour donc elle a eu sa mut au bout d'un an mais la elle cherche à avoir une dérogation dans un poste plus près de chez elle mais dans une autre académie plus au sud et apparemment c'est possible et si elle ne l'a pas et bien nouveau faux pacs pour obtenir ses fins sachant qu'elle s'est syndiqué pour être aidé alors qu'elle méprise les syndicats.
Avec le recul, je me demande si elle a tort??, c'est condamnable moralement mais après tout et je croise de plus en plus de jeunes profs dans cet état d'esprit.
Elle avait anticipé en amont en faisant un faux pacs avec quelqu'un de proche de chez elle en lui promettant de payer ses impôts en retour donc elle a eu sa mut au bout d'un an mais la elle cherche à avoir une dérogation dans un poste plus près de chez elle mais dans une autre académie plus au sud et apparemment c'est possible et si elle ne l'a pas et bien nouveau faux pacs pour obtenir ses fins sachant qu'elle s'est syndiqué pour être aidé alors qu'elle méprise les syndicats.
Avec le recul, je me demande si elle a tort??, c'est condamnable moralement mais après tout et je croise de plus en plus de jeunes profs dans cet état d'esprit.
- User5899Demi-dieu
A dire n'importe quoi ? Vos propos ne correspondent pas à mon expérience.archeboc a écrit:Un officier de l'armée fait vivre confortablement toute une famille sur un seul salaire. (1) Une importante solidarité joue entre les familles, qui permet de mutualiser certaines charges. (2) L'armée étant un employeur important, la vie sociale s'organise, même au delà des sociabilités militaires, en fonction des contraintes des familles de militaire. (3) Et naturellement, si le poste du militaire réclame qu'il ait le permis de conduire, l'armée lui paye le permis de conduire. L'officier ne fait pas des voeux sur internet : il les exprime lors de son entretien avec un vrai responsable RH. (4) On continue ?Cripure a écrit:Un officier de l'armée, un cadre de la banque de France, par exemple, mutent tous les trois ans sans faire de vœux, et sont affectés selon les stricts et exclusifs "besoins du service". C'est comme ça.
(1) Un capitaine est payé sur une échelle un peu plus basse que celle des certifiés. L'échelle des lieutenants-colonels correspond à peu près à celle des agrégés classe normale.
(2) Démarche privée, qui s'appuie sur une sorte d'essentialisation du militaire : ça ne repose sur rien, en tout cas au niveau des officiers. Je suis d'accord que des gendarmes logés à la brigade s'entraident potentiellement, mais c'est tout.
(3) Je ne comprends pas ce que vous dites.
(4) La discussion avec un DRH intervient lors du changement de grade, puisqu'il y aura changement d'emploi. La discussion ne présuppose pas que les voeux seront exaucés, ni n'empêche la mutation d'office tous les 2-3 ans.
Pour les autres, internet permet aujourd'hui de pleurer en commun sur des règles bien connues. On veut bien compatir, mais enfin, il ne faut pas exagérer non plus. On vous propose un travail fixe, sans risque de chômage à venir, avec une contrepartie géographique et une possibilité (avec barème) de muter, chaque année si vous le voulez. Ma foi, je connais beaucoup de situations bien pires et je trouve certains propos légèrement pleurnichards. Nul n'est tenu d'accepter un poste, faites-vous recruter ailleurs, que voulez-vous qu'on vous dise, à la fin ? Ou alors, proposez des solutions alternatives viables.
- Reine MargotDemi-dieu
Cripure a écrit:
Pour les autres, internet permet aujourd'hui de pleurer en commun sur des règles bien connues. On veut bien compatir, mais enfin, il ne faut pas exagérer non plus. On vous propose un travail fixe, sans risque de chômage à venir, avec une contrepartie géographique et une possibilité (avec barème) de muter, chaque année si vous le voulez. Ma foi, je connais beaucoup de situations bien pires et je trouve certains propos légèrement pleurnichards. Nul n'est tenu d'accepter un poste, faites-vous recruter ailleurs, que voulez-vous qu'on vous dise, à la fin ? Ou alors, proposez des solutions alternatives viables.
+1000 et ça n'arrange pas l'image des enseignants, d'ailleurs.
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La famille Bélier
- Graisse-BoulonsNiveau 10
amour a écrit:Graisse-Boulons a écrit:Apparemment il faudrait virer les profs de leur poste pour faire de la place aux jeunes qui souhaitent rester là où ils vivent.
:lol:
Je ne pense pas que les jeunes souhaitent cela pour les plus anciens, ce qu'ils veulent, c'est que leur propre situation soit arrangée. Il faut un moment pour prendre la mesure du fonctionnement du système et pour comprendre le jeux des chaises musicales et pour l'accepter comme faisant partie intégrante de la fonction, avec d'autres "petites choses". Peut être bien que la réalité vue de l'intérieur n'est pas celle décrite par la société. Peut être que la prise de conscience est rude, surtout quand la famille, les amis vous "félicitent" sournoisement pour votre "réussite", pour vos "vacances", pour votre "emploi bien peinard", pour votre "salaire" (je suppose qu'on a tous connu le moment ou l'entourage divise le salaire par 18 et vous parle "taux horaire" juste avant de vous expliquer qu'il vient de comprendre pourquoi il paye autant d'impôts). Vous, dans le même temps, vous prenez conscience progressivement...alors oui, on peut comprendre les réactions du débutant. Mais peut-être certains ont-ils des idées, des pistes d'améliorations ou de changements ? Je pense que tous sont prêt à les entendre. Personne ne s'oppose à des améliorations, ce qui manque, ce sont les propositions.
Mais les propositions ont été faites! Se renseigner avant. C'est bien la seule proposition constructive que je puisse faire et je me rallie aux collègues qui l'ont évoquée. Parce que finalement on peut dire aux jeunes collègues "c'est dommage mes chatons et c'est dur ce que vous vivez" mais cela ne va pas améliorer leur situation. Peut-être faudrait-il que dans les ESPE on ouvre un module "couvrir le territoire" pour expliquer les rudiments des mouvements, mais quand on sait qu'un enseignant titularisé doit très vite se soucier de l'orientation de ses élèves et éventuellement les guider dans leurs choix, il semble inquiétant qu'il connaisse si mal celle qu'il a choisie pour lui-même.
Nous sommes d'accord. Je ne voulais pas être si frontal, c'est tout. Le truc c'est que c'est le métier le plus "connu", chaque journaliste, chaque usager des transports en commun, chaque client de bar se sent légitime pour décrire cette fantastique situation, chaque parent accepte sans problème qu'un réparateur de machine à laver lui dise "pas réparable", mais va se sentir apte à conseiller un enseignant...Chacun est un expert et connait très bien ce métier métier merveilleux. L'image entretenue est tellement présente que, peut être(?), on ne se renseigne plus tellement... Et personne, dans les ESPE, ne va jamais présenter ces choses là, c'est évident.
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