affectation démission ? dégoût.

C'est vrai que ça dépend des matières. En français il me semble qu'on arrive assez facilement à trouver une constante.

J'ai lu (un peu en diagonale certes), mais laisser le système actuel et améliorer (augmentation et prise en charge directe par ex) les aides au déménagement ça ne suffirait pas ?

Rendash a écrit:Bien d'accord avec Cicyle. OK pour les règles du jeu, et tout le reste, évidemment.
Mais nier le coût d'un déménagement pour un néo titulaire payé comme un stagiaire jusqu'en janvier, ça dépasse les bornes de la mesquine connerie. Le coup de la camionnette et des potes pour déménager à l'autre bout de la France est mignon, aussi. J'ai participé à plus de déménagements que n'importe qui sur ce forum, et pour trouver des gens pour une journée c'est de plus en plus galère, alors deux ou trois jours à 1 000 bornes... Faisable, mais pas pour tout le monde.

Et alors, le coup des profs qui s'encroûtent et devraient être obligés à bouger, c'est juste pathétique de stupidité. Heureusement pour les nouveaux, stagiaires et contractuels, qu'il y a des gens en place depuis longtemps pour faire tourner la boutique et aider à l'adaptation.

Parlez donc un peu à vos collègues de langue expatriés volontaires lorsqu'ils étaient étudiants pendant au moins un an avec au mieux un salaire d'assistant de langue  ou de lecteur, voire seulement une bourse Erasmus avant d'insulter les autres et de vous auto proclamer pro du déménagement.

Je ne crois pas que l'année d'assistanat soit obligatoire pour passer le CAPES. Certains ne le font pas. Alors certes, c'est pas terrible, mais on peut ne pas le faire.
Et les gens qui le font sont donc, comme vous le dites si bien volontaires.

colombane a écrit:

Tout à fait.  J'enrage souvent d'entendre les plaintes des collègues enseignants (sur leur salaire) en face de moi et de ma collègue secrétaire d'intendance (cat C) - moi B - qui sommes tout en bas de l'échelle des salaires de l'établissement (en dehors de nos 4 AED qui sont au SMIC) - alors que nous sommes présents de 8h le lundi matin à 18h le vendredi soir.

Et alors? Tu bosses aussi le week-end et le soir?

Par ailleurs, obliger les plus anciens à muter.... redynamiserait certaines pratiques - et forcerait à des remises en cause nécessaires.

C'est sûr... Construire sa vie, acheter une maison, se faire un réseau d'amis, s'investir dans une association. Et puis tout casser sous prétexte de redynamiser. Formidable.

Certains qui ont plus de 25 - 30 ans ou plus de carrière dans le même établissement sont vraiment des dinosaures qui travaillent encore comme au début de leur carrière ! (j'ai dit certains.... pas tous, mais il y en a à qui cela ferait du bien)

D'abord, ce n'est pas parce qu'on mute qu'on enseigne différemment. Ensuite je veux bien qu'on m'explique en quoi les méthodes d'il y a 25 ou 30 ans seraient mauvaises... Aurais-tu des préjugés?

- Et l'atmosphère de la salle des profs pourrait s'en trouver parfois allégée.

Ou pas. Je regrette le départ de piliers de l'établissement qui ont beaucoup apporté à l'établissement, parce qu'ils cultivaient un esprit de solidarité.

Sans partir loin. Rien que tourner sur tous les collèges et lycées du département...

Organiser le bazar pour le plaisir d'organiser le bazar et de faire plus de route, en somme. Ce serait surtout utile au chef d'établissement: si les gens ne se connaissent plus, il y a moins de cohésion dans l'équipe et le CDE a les coudées plus franches...

Awott a écrit:

Bouboule a écrit:(Question annexe : il y a des trajets où on est obligé de prendre des péages ?)

Mon expérience personnelle, l'an passé.

Résidant en ville ( pour la vie sociale ) enseignant en REP à 70km dans une "ville".

Par la route à péage : 50 minutes et 4 euros.
Par la route sans péage : 1h30.

La différence n'est pas énorme mais il faut rajouter à cela une conséquence fâcheuse du trajet au retour : entrer en ville à l'heure de pointe ( +30 minutes minimum ... jusqu'à 1h certains jours ). Et une route pas forcément sécurisante pendant l'hiver à l'aller ( partir à 6h ).
Bref, 1 à 2h par jour de trajet en plus ou en moins.
Résultat, je prenais la route et faisais une sieste au retour 9 fois sur 10 pour éviter de finir dans le fossé. Amplitude sur la journée 6h-19h pour 5 heures devant élèves, le pied  

Les péages c'est pas obligatoire mais parfois pour s'en passer ( voir pour simplement les éviter ) faut s'armer de courage.

Ok pour ça (3h par jour, 270 km, j'ai connu de très près) mais je parlais du déménagement ruineux pas du trajet quotidien qui d'ailleurs est lui-même une question de choix.
Un stagiaire qui a un vrai déménagement à effectuer à la fin de son stage, je n'en ai pas connu quand j'étais stagiaire mais la façon de vivre a changé je sais, donc je pose des questions pour me rendre compte des choix qui sont faits.

Expatriés volontaires. Et contrairement à ceux que j'insulte je ne nie pas leurs difficultés. C'est ça qui est insultant, en fait.
54 déménagements, 55 dans quinze jours, tu veux jouer? Et je ne compte pas les déplacements de piano ou de canapés ou de machines à laver ponctuels.

Rendash a écrit:Expatriés volontaires. Et contrairement à ceux que j'insulte je ne nie pas leurs difficultés. C'est ça qui est insultant, en fait.
54 déménagements, 55 dans quinze jours, tu veux jouer? Et je ne compte pas les déplacements de piano ou de canapés ou de machines à laver ponctuels.

A la première lecture, je croyais que tu parlais de tes propres déménagements !
Je me suis dit "ce garçon est vraiment exigent sur ses logements !" :lol:

Cicyle a écrit:
Bin écoute, j'en ai comparé plein et c'est le minimum que j'ai trouvé. Et effectivement, je déménage mes meubles, pour ne pas me tracasser à tout vendre et racheter. Et déménager avec plusieurs voitures coute aussi une blinde en essence ! Et ne pas prendre les péages, quand on a 11h de route, on ne s'en rajoute pas 4 ou 5 en plus (ainsi qu'aux gens qui nous aident à déménager).
Je n'ai pas ralé, j'ai constaté. Sérieusement, il y en a qui sont fatiguants sur ce fil. Oui, déménager à 1000km, ça coute cher. Je répondais simplement à la question, c'est tout.
Après, on peut le payer, mais en tant que néotit on n'a pas d'aide au déménagement (oui, on a la prime de titularisation, qui arrive en deux fois, 4 à 6 mois après le déménagement) donc ça fait une grosse somme à sortir. Mais quand on a signé, c'est pour en chier, on a bien compris votre message global, sur ce fil, merci ! Voilà, maintenant, je râle !

Après on pourra aussi râler que de mon temps il n'y avait pas de prime d'installation, que les salaires de néotits n'avaient pas encore été revalorisés, et que on bossait tous les étés durant nos études pour se payer une voiture un permis et un ordi (version grosse disquette et sans internet hein faut pas abuser ) , qu'on devait se munir d'une carte routière avant tout mouvement et que en plus on n'avait pas de téléphone portable si on se perdait dans les sentiers forestiers... On ne dit pas que votre situation est enviable, on est bien placés pour savoir dans quelle galère vous êtes. On dit juste que cette galère était prévisible (surtout que vous avez google) et que le seul moyen d'enseigner sans faire 1000 bornes est de passer le CRPE.

Rendash a écrit:Bien d'accord avec Cicyle. OK pour les règles du jeu, et tout le reste, évidemment.
Mais nier le coût d'un déménagement pour un néo titulaire payé comme un stagiaire jusqu'en janvier, ça dépasse les bornes de la mesquine connerie. Le coup de la camionnette et des potes pour déménager à l'autre bout de la France est mignon, aussi. J'ai participé à plus de déménagements que n'importe qui sur ce forum, et pour trouver des gens pour une journée c'est de plus en plus galère, alors deux ou trois jours à 1 000 bornes... Faisable, mais pas pour tout le monde.

Et alors, le coup des profs qui s'encroûtent et devraient être obligés à bouger, c'est juste pathétique de stupidité. Heureusement pour les nouveaux, stagiaires et contractuels, qu'il y a des gens en place depuis longtemps pour faire tourner la boutique et aider à l'adaptation.

Il ne s'agit pas de nier le coût. Il s'agit de comprendre si avoir à déménager avec un camion est un cas majoritaire pour les néo-tit.
Il y a des générations différentes sur ce forum, on ne se rend pas forcément compte des évolutions.
Naïvement je pensais que tant qu'on va de stage en stage, qu'on est seul et qu'on commence à gagner sa vie, on est relativement léger pour s'arracher.

Cicyle a écrit:Je ne crois pas que l'année d'assistanat soit obligatoire pour passer le CAPES. Certains ne le font pas. Alors certes, c'est pas terrible, mais on peut ne pas le faire.
Et les gens qui le font sont donc, comme vous le dites si bien volontaires.

Sauf que comme vous le dîtes si bien, c'est pas terrible. d'ailleurs ceux que je connais dont c'est le cas ont dû se présenter plusieurs fois au concours. Alors que ceux qui se sont présentés l'année même où ils vivaient dans ces pays ont tous eu le CAPES et parfois l'agreg directement. Et je parle de plusieurs langues et de plusieurs années de recrutement. Donc c'est aussi une obligation économique, si du moins on veut dépenser moins (ben oui, rempiler pour les  concours, ça coute) même si c'est un choix disciplinaire, à peu près obligatoire d'ailleurs car je pense que sans maitriser vraiment une langue et sans pouvoir répondre aux incessantes demandes lexicales en cours ou en devant préparer ses cours le dictionnaire constamment à la main, les collègues s'épuisent.

PabloPE a écrit:

Cicyle a écrit:
Bin écoute, j'en ai comparé plein et c'est le minimum que j'ai trouvé. Et effectivement, je déménage mes meubles, pour ne pas me tracasser à tout vendre et racheter. Et déménager avec plusieurs voitures coute aussi une blinde en essence ! Et ne pas prendre les péages, quand on a 11h de route, on ne s'en rajoute pas 4 ou 5 en plus (ainsi qu'aux gens qui nous aident à déménager).
Je n'ai pas ralé, j'ai constaté. Sérieusement, il y en a qui sont fatiguants sur ce fil. Oui, déménager à 1000km, ça coute cher. Je répondais simplement à la question, c'est tout.
Après, on peut le payer, mais en tant que néotit on n'a pas d'aide au déménagement (oui, on a la prime de titularisation, qui arrive en deux fois, 4 à 6 mois après le déménagement) donc ça fait une grosse somme à sortir. Mais quand on a signé, c'est pour en chier, on a bien compris votre message global, sur ce fil, merci ! Voilà, maintenant, je râle !

Après on pourra aussi râler que de mon temps il n'y avait pas de prime d'installation, que les salaires de néotits n'avaient pas encore été revalorisés, et que on bossait tous les étés durant nos études pour se payer une voiture un permis et un ordi (version grosse disquette et sans internet hein faut pas abuser ) , qu'on devait se munir d'une carte routière avant tout mouvement et que en plus on n'avait pas de téléphone portable si on se perdait dans les sentiers forestiers... On ne dit pas que votre situation est enviable, on est bien placés pour savoir dans quelle galère vous êtes. On dit juste que cette galère était prévisible (surtout que vous avez google)  et que le seul moyen d'enseigner sans faire 1000 bornes est de passer le CRPE.

Ce que je vais faire !

amour a écrit:Sauf que c'est un choix de vivre dans une autre ville.

Disons que la seconde ville est "ironique" Une aire urbaine de moins de 30.000 âme cela n'a de ville que le nom ( et il m'est insupportable de recroiser le soir en sortant me détendre, élèves, parents d'élèves, collèges et personnels administratifs. ). Le choix était bon, en adéquation avec un emploi du temps ( week-end de 3 jours, dernière journée qui ne finissait pas de manière tardive ... ), mais à certains moment de l'année, en hiver par exemple, rouler constamment sur des routes dangereuses, de nuits, avec parfois la fatigue ( surtout la fatigue nerveuse d'une mauvaise journée ): j'ai eu peur, peur de me planter, de manger un fossé ...

Après, je pouvais aussi prendre une chambre au FJT du coin, économiser la voiture et prendre le bus pour me rendre à la grand'ville ( ou payer le péage et gagner un peu dans ces moments là, mais l'idée de payer les infrastructures routière et leur entretien autrement que par l'impôt m'est insupportable ).

Bref, cela pour dire que parfois le péage c'est pénible et que tout le monde n'a pas le sens du sacrifice assez grand pour aller vivre à La Souterraine ou à Sedan.

Bouboule a écrit:Naïvement je pensais que tant qu'on va de stage en stage, qu'on est seul et qu'on commence à gagner sa vie, on est relativement léger pour s'arracher.

Je me demande s'il n'y a pas un changement dans le recrutement, par rapport à l'âge auquel un enseignant débute en tant que stagiaire aujourd'hui. Déjà avec la masterisation, il commence forcément un peu plus tard mais faut voir si c'est pas encore plus prononcé que cela ( et donc avec des problématiques un peu différente justement pour s'arracher. )

Même avec le CRPE, il y a des académies où la distance à parcourir n'est pas triste, et le déracinement ressenti tout aussi perceptible qu'à l'autre bout de la France.

Pour venir de la plus grande académie de France, et avoir fait mon stage au bout de l'académie, je peux te garantir que le déracinement n'a rien à voir avec l'autre bout de la France… Vraiment, rien…
Et c'est là que je rejoins ce qui a été dit plus haut : on sait à quoi s'attendre, mais tout le monde ne le supporte pas bien quand ça se présente. Tant mieux pour tous ceux ici qui s'en sont accomodés. Franchement, je pensais que je m'y ferais bien. Mais en fait non, pas du tout. Je n'ai pas envie de m'intégrer ici, je n'en peux plus qu'on me parle de mon accent à longueur de journée, je n'en peux plus de voir mon conjoint à travers l'écran de mon ordi et de devoir payer (lui ou moi) 100 euros minimum à chaque fois qu'on veut se voir.
Donc oui, on le sait quand on signe. Après, quand on le vit, c'est très différent. Et non, déménager au bout de l'académie de Toulouse est très différent de déménager à Noyon (dans l'Oise, pour ceux qui ne connaissent pas cette magnifique ville…).

Awott a écrit:

amour a écrit:Sauf que c'est un choix de vivre dans une autre ville.

Disons que la seconde ville est "ironique" Une aire urbaine de moins de 30.000 âme cela n'a de ville que le nom ( et il m'est insupportable de recroiser le soir en sortant me détendre, élèves, parents d'élèves, collèges et personnels administratifs. ). Le choix était bon, en adéquation avec un emploi du temps ( week-end de 3 jours, dernière journée qui ne finissait pas de manière tardive ... ), mais à certains moment de l'année, en hiver par exemple, rouler constamment sur des routes dangereuses, de nuits, avec parfois la fatigue ( surtout la fatigue nerveuse d'une mauvaise journée ): j'ai eu peur, peur de me planter, de manger un fossé ...

Après, je pouvais aussi prendre une chambre au FJT du coin, économiser la voiture et prendre le bus pour me rendre à la grand'ville ( ou payer le péage et gagner un peu dans ces moments là, mais l'idée de payer les infrastructures routière et leur entretien autrement que par l'impôt m'est insupportable ).

Bref, cela pour dire que parfois le péage c'est pénible et que tout le monde n'a pas le sens du sacrifice assez grand pour aller vivre à La Souterraine ou à Sedan.

Bouboule a écrit:Naïvement je pensais que tant qu'on va de stage en stage, qu'on est seul et qu'on commence à gagner sa vie, on est relativement léger pour s'arracher.

Je me demande s'il n'y a pas un changement dans le recrutement, par rapport à l'âge auquel un enseignant débute en tant que stagiaire aujourd'hui. Déjà avec la masterisation, il commence forcément un peu plus tard mais faut voir si c'est pas encore plus prononcé que cela ( et donc avec des problématiques un peu différente justement pour s'arracher. )

Je me sens en décalage sur la totalité de ce que vous écrivez sans pour autant dire que l'un de nous a plus raison que l'autre. D'où mes interrogations.
Y a-t-il encore des jeunes comme celui que j'étais ?

Et j'ajoute qu'au CRPE, l'affectation en département dépend du classement au concours. Donc on peut influer dessus.

Cicyle a écrit:Pour venir de la plus grande académie de France, et avoir fait mon stage au bout de l'académie, je peux te garantir que le déracinement n'a rien à voir avec l'autre bout de la France… Vraiment, rien…
Et c'est là que je rejoins ce qui a été dit plus haut : on sait à quoi s'attendre, mais tout le monde ne le supporte pas bien quand ça se présente. Tant mieux pour tous ceux ici qui s'en sont accomodés. Franchement, je pensais que je m'y ferais bien. Mais en fait non, pas du tout. Je n'ai pas envie de m'intégrer ici, je n'en peux plus qu'on me parle de mon accent à longueur de journée, je n'en peux plus de voir mon conjoint à travers l'écran de mon ordi et de devoir payer (lui ou moi) 100 euros minimum à chaque fois qu'on veut se voir.
Donc oui, on le sait quand on signe. Après, quand on le vit, c'est très différent. Et non, déménager au bout de l'académie de Toulouse est très différent de déménager à Noyon (dans l'Oise, pour ceux qui ne connaissent pas cette magnifique ville…).

Je suis bien d'accord avec toi, chacun le vit différemment mais aussi chacun réagit différemment, toi tu trouves des solutions, ce qui est remarquable, tu ne viens pas dire aux gens, en substance: "crise du recrutement je suis une denrée rare et si fragile, ôte toi de là que je m'y mette, vieux schnock".

Ethiquette, quelle académie as-tu obtenue ? est-elle loin de celle de ton stage ?

après c'est sûr que pour tenter d'éviter le pb de mobilités et de zones rurales, tu pouvais en effet demander Créteil (à moins que tu ne l'aies pas eu ??)...

amour a écrit:

Cicyle a écrit:Pour venir de la plus grande académie de France, et avoir fait mon stage au bout de l'académie, je peux te garantir que le déracinement n'a rien à voir avec l'autre bout de la France… Vraiment, rien…
Et c'est là que je rejoins ce qui a été dit plus haut : on sait à quoi s'attendre, mais tout le monde ne le supporte pas bien quand ça se présente. Tant mieux pour tous ceux ici qui s'en sont accomodés. Franchement, je pensais que je m'y ferais bien. Mais en fait non, pas du tout. Je n'ai pas envie de m'intégrer ici, je n'en peux plus qu'on me parle de mon accent à longueur de journée, je n'en peux plus de voir mon conjoint à travers l'écran de mon ordi et de devoir payer (lui ou moi) 100 euros minimum à chaque fois qu'on veut se voir.
Donc oui, on le sait quand on signe. Après, quand on le vit, c'est très différent. Et non, déménager au bout de l'académie de Toulouse est très différent de déménager à Noyon (dans l'Oise, pour ceux qui ne connaissent pas cette magnifique ville…).

Je suis bien d'accord avec toi, chacun le vit différemment mais aussi chacun réagit différemment, toi tu trouves des solutions, ce qui est remarquable, tu ne viens pas dire aux gens, en substance: "crise du recrutement je suis une denrée rare et si fragile, ôte toi de là que je m'y mette, vieux schnock".

Certes mais je passe mon temps à râler ! :lol:
Plus sérieusement, je vais me mettre en dispo et préparer un autre concours. La collègue disait qu'elle allait démissionner. Elle prend ses responsabilités aussi.

jaybe a écrit:Même avec le CRPE, il y a des académies où la distance à parcourir n'est pas triste, et le déracinement ressenti tout aussi perceptible qu'à l'autre bout de la France.

Oui non mais après faut pas abuser non plus quoi, je viens d'un grand département et quand on débute on a le choix : campagne ou ZEP. J'ai choisi la campagne, j'ai acheté un diesel et basta. D'autres ont choisi les SEGPA de centre-ville, ils ont assumé.
Après c'est sûr on peut être affectés dans un autre département mais ça reste gérable.

Awott a écrit:

Bouboule a écrit:Naïvement je pensais que tant qu'on va de stage en stage, qu'on est seul et qu'on commence à gagner sa vie, on est relativement léger pour s'arracher.

Je me demande s'il n'y a pas un changement dans le recrutement, par rapport à l'âge auquel un enseignant débute en tant que stagiaire aujourd'hui. Déjà avec la masterisation, il commence forcément un peu plus tard mais faut voir si c'est pas encore plus prononcé que cela ( et donc avec des problématiques un peu différente justement pour s'arracher. )

On a beau être des vieux croutons de plus de 35 ans, certains d'entre nous ont été sexuellement actifs avant de bosser aussi de manière productive comme Dalva ou récréative . Plus sérieusement, le problème que vous évoquez existe aussi pour les enseignants ex contractuels qui passent les concours souvent parents et viennent nous expliquer ici tous les ans à quel point c'est inconcevable de muter...

et tes points de rapprochement de conjoints, Cicyle ?

Kalypso a écrit:et tes points de rapprochement de conjoints, Cicyle ?

Largement insuffisants. Toulouse part à 1060 points, Bordeaux à 1400 points, Montpellier à 700 et pas d'entrants à Limoges et Clermont.

amour a écrit:tu ne viens pas dire aux gens, en substance: "crise du recrutement je suis une denrée rare et si fragile, ôte toi de là que je m'y mette, vieux schnock".

On est au moins d'accord sur ça, c'est hallucinant de lire des propos pareils. Et l'essai de justification pédagogique en mode collège 2016 est à mourir de rire tellement il est ridicule :lol:

amour a écrit:tu ne viens pas dire aux gens, en substance: "crise du recrutement je suis une denrée rare et si fragile, ôte toi de là que je m'y mette, vieux schnock".

On est au moins d'accord sur ça, c'est hallucinant de lire des propos pareils. Et l'essai de justification pédagogique en mode collège 2016 est à mourir de rire tellement il est ridicule :lol: