- LefterisEsprit sacré
La situation est franchement grotesque, qu'on laisse les stagiaires dans leur région au moins. Après , OK on va où les postes sont disponibles,et selon un barème. Là aussi, il faudrait un mouvement à un tour, pour les stagiaires comme pour les titulaires, avec une liste de voeux. Qu'on n vienne pas nous dire , avec les moyens informatiques (informatique dont on n ous bassine par ailleurs) que c'est impossible.lisette83 a écrit:Mais certains démissionnent tout de suite si cela équivaut dès l'année de stage à une double résidence + transports avec les frais y afférents.
Moins maltraiter les stagiaires, déjà secoués par ce qu'ils subissent en ESPE, serait aussi l'intérêt de cette administration qui prend eau de partout.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User19328Niveau 3
Je comprends ta déception, laisse toi un peu de temps pour digérer le jeux des muts. Ne prend pas de décision hâtive que tu risques de regretter par la suite.
Courage
Courage
- StellarizerNiveau 1
Je suis scandalisé par les commentaires des chevronnés qui ont galeré et qui prône l'immobilisme ! J'ai quitté l'académie de Toulouse pour celle de Versailles il y a 9 ans : Établissement Zep Apv !!! Entre temps la distance m'a coûté deux ruptures amoureuses, le suicide de mon frère et le fait de ne pas pouvoir soutenir mes deux parents aujourd'hui gravement malades !!! Faute de pouvoir me rapprocher du sud, je mute cette année pour l'académie de Rouen dans l'espoir de démarrer une nouvelle vie après l'enfer francilien !!! Pour ma part, j'estime faire parti de ceux qui ont été sacrifié, le mal est fait !!! Si on peut faire en sorte que les jeunes n'ai plus à vivre ces horreurs : faisons-le !!! C'est trop facile de faire la morale aux jeunes quand on a fini par obtenir son voeu mais quand on réalise que l'on doit choisir entre la peste et le choléra... Moi j'ai mon métier au sacrifice de ma famille et je vais devoir vivre avec ça ! Jamais je ne souhaiterai cela aux jeunes !
- StellarizerNiveau 1
Quant au débat d'être au courant des règles : oui quand on passe un concours national on se renseigne un minimum !!! Donc on ne pleurniche pas la première année !!! Mais quand on s'inscrit dans une stratégie de mutation sur 5 ans voir davantage et que les règles et les barèmes changent en cours de route... Quand les barres inter sont multipliés par 4 en moins de 6 ans ???? Tu fais quoi tu trafiques un faux PACS ???? Un faux Handicap ??? Ben voilà ce que vont nous conseiller certains chevronnés ??!!!?? Regardez les choses en face : ce système est injuste car il ne prends pas en compte les situations réelles des fonctionnaires et ne considère même pas le mérite des services effectués ! Le classement au concours n'est pas pris en compte, la note d'inspection non plus... Les bonifications Rep ont été grignotée à plusieurs reprises... Seuls les rapprochements de conjoint ont été valorisé et quand on réalise que dans certaines matières 3 dossiers sur 4 sont des PACS blancs !!! De toute façon la situation va conduire à ce que les titulaires soient en voie de disparition !!!
- Niang973Habitué du forum
Salut , ta situation est particulière en effet. Tu partais avec deux "handicaps" :Stellarizer a écrit:Je suis scandalisé par les commentaires des chevronnés qui ont galeré et qui prône l'immobilisme ! J'ai quitté l'académie de Toulouse pour celle de Versailles il y a 9 ans : Établissement Zep Apv !!! Entre temps la distance m'a coûté deux ruptures amoureuses, le suicide de mon frère et le fait de ne pas pouvoir soutenir mes deux parents aujourd'hui gravement malades !!! Faute de pouvoir me rapprocher du sud, je mute cette année pour l'académie de Rouen dans l'espoir de démarrer une nouvelle vie après l'enfer francilien !!! Pour ma part, j'estime faire parti de ceux qui ont été sacrifié, le mal est fait !!! Si on peut faire en sorte que les jeunes n'ai plus à vivre ces horreurs : faisons-le !!! C'est trop facile de faire la morale aux jeunes quand on a fini par obtenir son voeu mais quand on réalise que l'on doit choisir entre la peste et le choléra... Moi j'ai mon métier au sacrifice de ma famille et je vais devoir vivre avec ça ! Jamais je ne souhaiterai cela aux jeunes !
- la discipline que tu enseignes (un inspecteur m'a expliquer que les professeurs de techno étaient une espèce vouée à l'extinction à moyen terme)
- et ta situation familiale.
Loin de moi l'idée de porter un quelconque jugement. Mais en s'inscrivant à un concours national on accepte l'idée qu'on peut être parachuté n'importe où. C'est utopiste de penser que les barres des mouvements d'une année donnée peuvent prédire les facilités à entrer dans l'académie quelques années plus tard; déjà que d'une année à l'autre le différentiel peut être parfois de plusieurs centaines de points.
Perso je suis célibataire sans enfants, j'ai déjà travaillé dans 4 académies différentes en 7 ans, donc où que l'on m'affecte cela m'est complètement égal. Et je pense qu'il y a beaucoup de jeunes qui entrent dans le métier à 23-24 ans (depuis la masterisation); avant à 21 ans on pouvait commencer à enseigner. De fait à cet âge on a peu d'attaches en général, et donc être muté est plus vu comme une chance de "voir du pays" plutôt que comme un bizutage.
Mais je comprend ton état d'esprit aussi.
Bref , en tout cas courage.
_________________
- mon CV:
2008-2009: (28310) : Prof de techno : 6e , 5e , 4e , 3e
2009-2010: (97354) : Prof de techno : 6e , 3e -- Prof d'SVT: 4e -- Documentaliste
2010-2011: (97354) : Prof de techno : 6e , 5e , 4e , 3e -- Prof d'SVT: 5e , 4e -- Prof de Maths: 4e
2011-2012: (97351) : Prof de techno : 3e -- Prof d'SVT: 4e , 3e
2012-2013: (97351) : Prof de Maths : 6e , 5e , 4e , 3e
2013-2014: (43400) : Prof de Maths : 3e , 2nde , 1eSTMG , 1eES
2014-2015: (63600) : Prof de Maths : 6e , 5e , 4e , 3e
2015-2016: (78100) : Prof de Maths : 5e
2016-2017: (97660) : Prof de Maths : 6e, 5e, 4e
2017-2018: (97660) : Prof de Maths : 5e, 3e
2018-2019: (97630) : Prof de Maths : 2nde, 1eS , 1eES ,TleSTMG
2019-2020: (99237) : Prof de Maths : 5e, 2nde, TleES
2020-2021: (75017) : Prof de Maths : 6e, 3e
2021-2022: (75017) : Prof de Maths : 6e, 5e,2nde
2022-2023: (97317) : Prof de Maths : 6e, 5e
2023-2024: (97317) : Prof de Maths : 6e, 4e
2024-2046: (94800) : Prof de Maths : 6e,5e,4e
- StellarizerNiveau 1
Merci Niang973 😃
La Normandie n'est pas un choix par défaut ! J'y suis tombé amoureux et j'ai hâte de m'y installer ! Le temps du deuil et de la résilience est passé pour moi 😉
Je tenais à soutenir les jeunes lorsqu'ils dénoncent le système de mutation.
La Normandie n'est pas un choix par défaut ! J'y suis tombé amoureux et j'ai hâte de m'y installer ! Le temps du deuil et de la résilience est passé pour moi 😉
Je tenais à soutenir les jeunes lorsqu'ils dénoncent le système de mutation.
- ZapponsNiveau 7
Je lisais cet après-midi un article de L'Express datant de 1998, qui parlait du projet d'Allègre de changer profondément le système des mutations en instaurant ce mouvement en deux temps que nous connaissons aujourd'hui. Il justifiait ce projet par la possibilité ainsi offerte d'avoir une meilleure visibilité sur les besoins en professeurs remplaçants dès le mois de juin pour la rentrée prochaine, en laissant aux rectorats le rôle d'affectation dans les établissements.
J'étais bien trop jeune à l'époque suivre ces événements (j'étais un petit collégien de Cinquième !).
Cela m'étonne que depuis tant d'années maintenant, les syndicats n'aient pas demandé avec plus de fermeté et de virulence un retour à un mouvement en 1 temps. Ce système inter/intra est une vraie plaie et fige complètement le mouvement. Nombre de collègues aimeraient un poste bien précis quelque part en France, mais n'osent pas le demander de peur d'obtenir l'académie mais pas le poste ; ils bloquent ainsi leur poste actuel alors que d'autres le souhaiteraient peut-être. Bref, personne n'est content. Tout est figé par manque de visibilité. C'est une catastrophe, et cela contribue à ternir encore l'image du métier auprès de ceux qui envisageraient de s'y engager.
J'étais bien trop jeune à l'époque suivre ces événements (j'étais un petit collégien de Cinquième !).
Cela m'étonne que depuis tant d'années maintenant, les syndicats n'aient pas demandé avec plus de fermeté et de virulence un retour à un mouvement en 1 temps. Ce système inter/intra est une vraie plaie et fige complètement le mouvement. Nombre de collègues aimeraient un poste bien précis quelque part en France, mais n'osent pas le demander de peur d'obtenir l'académie mais pas le poste ; ils bloquent ainsi leur poste actuel alors que d'autres le souhaiteraient peut-être. Bref, personne n'est content. Tout est figé par manque de visibilité. C'est une catastrophe, et cela contribue à ternir encore l'image du métier auprès de ceux qui envisageraient de s'y engager.
- sallyt44Niveau 10
Dans le privé, on fait l'inter et l'intra en même temps. L'an dernier, j'envisageais éventuellement de changer d'académie, uniquement si j'atterrissais à quelques dizaines de km de chez mes parents. J'ai donc pu postuler en même temps sur des postes dans mon aca et sur des postes à Orléans-Tours. Petite nuance, il faut remplir un dossier de pré-intention en janvier pour préciser dans quelle(s) académie(s) on est susceptibles de postuler au printemps. Et donc là dans le privé, ça ne commence qu'en Avril.
Bon courage aux ballottés...
Bon courage aux ballottés...
- User5899Demi-dieu
Zappons a écrit:Cela m'étonne que depuis tant d'années maintenant, les syndicats n'aient pas demandé avec plus de fermeté et de virulence un retour à un mouvement en 1 temps. Ce système inter/intra est une vraie plaie et fige complètement le mouvement. Nombre de collègues aimeraient un poste bien précis quelque part en France, mais n'osent pas le demander de peur d'obtenir l'académie mais pas le poste ; ils bloquent ainsi leur poste actuel alors que d'autres le souhaiteraient peut-être. Bref, personne n'est content. Tout est figé par manque de visibilité. C'est une catastrophe, et cela contribue à ternir encore l'image du métier auprès de ceux qui envisageraient de s'y engager.
Entièrement d'accord. Mais si l'on veut que les syndicats se bougent, il faut que ceux qui sont les plus concernés par les mutations, à savoir les jeunes, se syndiquent massivement et fassent pression sur les instances et nationales et locales. Il est clair que la désyndicalisation promeut dans les syndicats des gens dévoués, mais de plus en plus âgés, dont les priorités évoluent avec les années. Chiche ?
Pour les coups de gueule plus haut. J'entends bien, mais vous ne proposez rien ! Comment voulez-vous affecter des gens recrutés dans toute la France quand toutes les régions ne "produisent" pas des profs en quantité proportionnelle aux besoins ? Et encore pouvons-nous émettre des vœux et avons-nous un barème ! Un officier de l'armée, un cadre de la banque de France, par exemple, mutent tous les trois ans sans faire de vœux, et sont affectés selon les stricts et exclusifs "besoins du service". C'est comme ça. C'est vrai que l'arrivée dans le métier de plus en plus tardive (qui obtient aujourd'hui son CAPES à 22 ans ou son Agrégation à 2 ans ?) fait que les recrutés ont de plus en plus souvent déjà fondé une famille, mais je repose ma question : on fait comment ? Concrètement ?
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Cripure a écrit:Zappons a écrit:Cela m'étonne que depuis tant d'années maintenant, les syndicats n'aient pas demandé avec plus de fermeté et de virulence un retour à un mouvement en 1 temps. Ce système inter/intra est une vraie plaie et fige complètement le mouvement. Nombre de collègues aimeraient un poste bien précis quelque part en France, mais n'osent pas le demander de peur d'obtenir l'académie mais pas le poste ; ils bloquent ainsi leur poste actuel alors que d'autres le souhaiteraient peut-être. Bref, personne n'est content. Tout est figé par manque de visibilité. C'est une catastrophe, et cela contribue à ternir encore l'image du métier auprès de ceux qui envisageraient de s'y engager.
Entièrement d'accord. Mais si l'on veut que les syndicats se bougent, il faut que ceux qui sont les plus concernés par les mutations, à savoir les jeunes, se syndiquent massivement et fassent pression sur les instances et nationales et locales. Il est clair que la désyndicalisation promeut dans les syndicats des gens dévoués, mais de plus en plus âgés, dont les priorités évoluent avec les années. Chiche ?
Pour les coups de gueule plus haut. J'entends bien, mais vous ne proposez rien ! Comment voulez-vous affecter des gens recrutés dans toute la France quand toutes les régions ne "produisent" pas des profs en quantité proportionnelle aux besoins ? Et encore pouvons-nous émettre des vœux et avons-nous un barème ! Un officier de l'armée, un cadre de la banque de France, par exemple, mutent tous les trois ans sans faire de vœux, et sont affectés selon les stricts et exclusifs "besoins du service". C'est comme ça. C'est vrai que l'arrivée dans le métier de plus en plus tardive (qui obtient aujourd'hui son CAPES à 22 ans ou son Agrégation à 2 ans ?) fait que les recrutés ont de plus en plus souvent déjà fondé une famille, mais je repose ma question : on fait comment ? Concrètement ?
C'est vrai que l'agrégation à 2 ans c'est pas évident ^^.
Je l'ai eue à 23, mais ça n'a posé aucune difficulté pour les mutations : j'avais demandé Versailles.
Enfin je comprends quand même ce sentiment d'injustice et de dégoût. Sauf que je serais bien en peine de proposer une solution qui satisfasse tout le monde. Le sujet est délicat.
- DaphnéDemi-dieu
Déjà le retour à un mouvement national à un temps serait énorme, mais le SGEN et l'UNSA sont contre !
Cela n'excluait pas l'extension à la première mutation et les jeunes partaient dans le Nord, les Ardennes ou la RP.
Mais ensuite c'était fini, on pouvait demander une académie entière, un département, une commune voire un établissement précis, les collègues ne risquaient rien et demandaient leur mutation, je pense en particulier aux couples en poste double comme on disait alors pour la simultanée, ils pouvaient demander des postes dans un secteur limité, l'obtenaient ou pas mais ne prenaient aucun risque.
Même chose pour des collègues qui habitent en limite d'académie mais qui travaillent à 60/70km, qui souhaiteraient un poste à 10km dans l'académie voisine mais n'osent pas entrer dans ladite académie pour se retrouver deux départements plus loin : ils font donc des km chaque jour !!
Donc ils finissaient par obtenir satisfaction, libéraient des postes et le mouvement tournait beaucoup alors que maintenant il est bloqué par des collègues qui voudraient bien bouger mais ne le font pas pour ne pas prendre le risque bien compréhensible de se trouver encore plus mal, d'un bout à l'autre du département etc.........
De toute façon je suis convaincue qu'on va vers la suppression du mouvement avec recrutement par le CDE......et pour faire accepter ça il leur faut véritablement pourrir le mouvement afin que les collègues se disent que tout compte fait ce ne sera pas plus mal...et là bonjour les déconvenues et illusions, entre les jeunes femmes qui risquent des grossesses et les mamans qui prendront des congés pour garde d'enfants......il y en a qui vont regretter le barème à points et le CDE qui n'a rien à dire sur notre affectation !
Cela n'excluait pas l'extension à la première mutation et les jeunes partaient dans le Nord, les Ardennes ou la RP.
Mais ensuite c'était fini, on pouvait demander une académie entière, un département, une commune voire un établissement précis, les collègues ne risquaient rien et demandaient leur mutation, je pense en particulier aux couples en poste double comme on disait alors pour la simultanée, ils pouvaient demander des postes dans un secteur limité, l'obtenaient ou pas mais ne prenaient aucun risque.
Même chose pour des collègues qui habitent en limite d'académie mais qui travaillent à 60/70km, qui souhaiteraient un poste à 10km dans l'académie voisine mais n'osent pas entrer dans ladite académie pour se retrouver deux départements plus loin : ils font donc des km chaque jour !!
Donc ils finissaient par obtenir satisfaction, libéraient des postes et le mouvement tournait beaucoup alors que maintenant il est bloqué par des collègues qui voudraient bien bouger mais ne le font pas pour ne pas prendre le risque bien compréhensible de se trouver encore plus mal, d'un bout à l'autre du département etc.........
De toute façon je suis convaincue qu'on va vers la suppression du mouvement avec recrutement par le CDE......et pour faire accepter ça il leur faut véritablement pourrir le mouvement afin que les collègues se disent que tout compte fait ce ne sera pas plus mal...et là bonjour les déconvenues et illusions, entre les jeunes femmes qui risquent des grossesses et les mamans qui prendront des congés pour garde d'enfants......il y en a qui vont regretter le barème à points et le CDE qui n'a rien à dire sur notre affectation !
- InvitélhbNiveau 5
Daphné a écrit:Déjà le retour à un mouvement national à un temps serait énorme, mais le SGEN et l'UNSA sont contre !
Cela n'excluait pas l'extension à la première mutation et les jeunes partaient dans le Nord, les Ardennes ou la RP.
Mais ensuite c'était fini, on pouvait demander une académie entière, un département, une commune voire un établissement précis, les collègues ne risquaient rien et demandaient leur mutation, je pense en particulier aux couples en poste double comme on disait alors pour la simultanée, ils pouvaient demander des postes dans un secteur limité, l'obtenaient ou pas mais ne prenaient aucun risque.
Même chose pour des collègues qui habitent en limite d'académie mais qui travaillent à 60/70km, qui souhaiteraient un poste à 10km dans l'académie voisine mais n'osent pas entrer dans ladite académie pour se retrouver deux départements plus loin : ils font donc des km chaque jour !!
Donc ils finissaient par obtenir satisfaction, libéraient des postes et le mouvement tournait beaucoup alors que maintenant il est bloqué par des collègues qui voudraient bien bouger mais ne le font pas pour ne pas prendre le risque bien compréhensible de se trouver encore plus mal, d'un bout à l'autre du département etc.........
De toute façon je suis convaincue qu'on va vers la suppression du mouvement avec recrutement par le CDE......et pour faire accepter ça il leur faut véritablement pourrir le mouvement afin que les collègues se disent que tout compte fait ce ne sera pas plus mal...et là bonjour les déconvenues et illusions, entre les jeunes femmes qui risquent des grossesses et les mamans qui prendront des congés pour garde d'enfants......il y en a qui vont regretter le barème à points et le CDE qui n'a rien à dire sur notre affectation !
+ 1000. Le recrutement par les CDE serait bien pire.
- celitianSage
Certainement encore pire pour les jeunes professeurs car on aura le même problème que dans le secteur privé où les entreprises veulent des salariés avec de l'expérience.
Dans les académies recherchées, les CDE risquent de choisir de la même façon donc aucun changement pour les plus jeunes qui seront toujours obligés d'aller dans les académies les plus difficiles.
Dans les académies recherchées, les CDE risquent de choisir de la même façon donc aucun changement pour les plus jeunes qui seront toujours obligés d'aller dans les académies les plus difficiles.
- DaphnéDemi-dieu
lehunblond a écrit:Daphné a écrit:Déjà le retour à un mouvement national à un temps serait énorme, mais le SGEN et l'UNSA sont contre !
Cela n'excluait pas l'extension à la première mutation et les jeunes partaient dans le Nord, les Ardennes ou la RP.
Mais ensuite c'était fini, on pouvait demander une académie entière, un département, une commune voire un établissement précis, les collègues ne risquaient rien et demandaient leur mutation, je pense en particulier aux couples en poste double comme on disait alors pour la simultanée, ils pouvaient demander des postes dans un secteur limité, l'obtenaient ou pas mais ne prenaient aucun risque.
Même chose pour des collègues qui habitent en limite d'académie mais qui travaillent à 60/70km, qui souhaiteraient un poste à 10km dans l'académie voisine mais n'osent pas entrer dans ladite académie pour se retrouver deux départements plus loin : ils font donc des km chaque jour !!
Donc ils finissaient par obtenir satisfaction, libéraient des postes et le mouvement tournait beaucoup alors que maintenant il est bloqué par des collègues qui voudraient bien bouger mais ne le font pas pour ne pas prendre le risque bien compréhensible de se trouver encore plus mal, d'un bout à l'autre du département etc.........
De toute façon je suis convaincue qu'on va vers la suppression du mouvement avec recrutement par le CDE......et pour faire accepter ça il leur faut véritablement pourrir le mouvement afin que les collègues se disent que tout compte fait ce ne sera pas plus mal...et là bonjour les déconvenues et illusions, entre les jeunes femmes qui risquent des grossesses et les mamans qui prendront des congés pour garde d'enfants......il y en a qui vont regretter le barème à points et le CDE qui n'a rien à dire sur notre affectation !
+ 1000. Le recrutement par les CDE serait bien pire.
Sarko avait déjà commencé à introduire cette mesure pour les établissements ECLAIR, avec l'idée de "constater" que ça fonctionnait très bien pour l'élargir ensuite à tous les établissements ! Il a été viré avant mais ça nous a mis un bazar énorme pendant un an ou deux le temps que le mouvement revienne aux règles du barème pour tous.
Après on peut valoriser et bonifier ces établissements, cela se fait dans la politique académique, mais le recrutement par le CDE est la porte ouverte à tous les abus et toutes les dérives.
On ne rentre pas dans la fonction publique pour subir ce système du privé. NON !
- CarnyxNeoprof expérimenté
Les jeunes ne seraient pas forcément désavantagés, il y aura des cde qui recruteront des jeunes "innovants" prêts à se vendre, mettant en avant leurs îlots bonifiants, leur absence de notes et leurs tâches con-plesques et autres billevesées !celitian a écrit:Certainement encore pire pour les jeunes professeurs car on aura le même problème que dans le secteur privé où les entreprises veulent des salariés avec de l'expérience.
Dans les académies recherchées, les CDE risquent de choisir de la même façon donc aucun changement pour les plus jeunes qui seront toujours obligés d'aller dans les académies les plus difficiles.
_________________
Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- luxNiveau 9
Daphné a écrit:De toute façon je suis convaincue qu'on va vers la suppression du mouvement avec recrutement par le CDE......!
Il y a deux semaines, chez Ruquier, NKM revendiquait cette idée (à partir de la 34e minute).
- InvitélhbNiveau 5
Daphné a écrit:lehunblond a écrit:Daphné a écrit:Déjà le retour à un mouvement national à un temps serait énorme, mais le SGEN et l'UNSA sont contre !
Cela n'excluait pas l'extension à la première mutation et les jeunes partaient dans le Nord, les Ardennes ou la RP.
Mais ensuite c'était fini, on pouvait demander une académie entière, un département, une commune voire un établissement précis, les collègues ne risquaient rien et demandaient leur mutation, je pense en particulier aux couples en poste double comme on disait alors pour la simultanée, ils pouvaient demander des postes dans un secteur limité, l'obtenaient ou pas mais ne prenaient aucun risque.
Même chose pour des collègues qui habitent en limite d'académie mais qui travaillent à 60/70km, qui souhaiteraient un poste à 10km dans l'académie voisine mais n'osent pas entrer dans ladite académie pour se retrouver deux départements plus loin : ils font donc des km chaque jour !!
Donc ils finissaient par obtenir satisfaction, libéraient des postes et le mouvement tournait beaucoup alors que maintenant il est bloqué par des collègues qui voudraient bien bouger mais ne le font pas pour ne pas prendre le risque bien compréhensible de se trouver encore plus mal, d'un bout à l'autre du département etc.........
De toute façon je suis convaincue qu'on va vers la suppression du mouvement avec recrutement par le CDE......et pour faire accepter ça il leur faut véritablement pourrir le mouvement afin que les collègues se disent que tout compte fait ce ne sera pas plus mal...et là bonjour les déconvenues et illusions, entre les jeunes femmes qui risquent des grossesses et les mamans qui prendront des congés pour garde d'enfants......il y en a qui vont regretter le barème à points et le CDE qui n'a rien à dire sur notre affectation !
+ 1000. Le recrutement par les CDE serait bien pire.
Sarko avait déjà commencé à introduire cette mesure pour les établissements ECLAIR, avec l'idée de "constater" que ça fonctionnait très bien pour l'élargir ensuite à tous les établissements ! Il a été viré avant mais ça nous a mis un bazar énorme pendant un an ou deux le temps que le mouvement revienne aux règles du barème pour tous.
Après on peut valoriser et bonifier ces établissements, cela se fait dans la politique académique, mais le recrutement par le CDE est la porte ouverte à tous les abus et toutes les dérives.
On ne rentre pas dans la fonction publique pour subir ce système du privé. NON !
Voilà, tout est dit. Je plussoie à nouveau
@Carnyx : il n'y aurait pas que des jeunes pour se "vendre"; des "vieux" aussi, j'en ai bien peur.
@Lux : merci beaucoup
- celitianSage
Mais il faut aussi tenir compte des parents, et il est souvent plus facile d'être innovant dans les établissements difficiles, les parents sont plus conciliants.Carnyx a écrit:Les jeunes ne seraient pas forcément désavantagés, il y aura des cde qui recruteront des jeunes "innovants" prêts à se vendre, mettant en avant leurs îlots bonifiants, leur absence de notes et leurs tâches con-plesques et autres billevesées !celitian a écrit:Certainement encore pire pour les jeunes professeurs car on aura le même problème que dans le secteur privé où les entreprises veulent des salariés avec de l'expérience.
Dans les académies recherchées, les CDE risquent de choisir de la même façon donc aucun changement pour les plus jeunes qui seront toujours obligés d'aller dans les académies les plus difficiles.
- DaphnéDemi-dieu
lux a écrit:Daphné a écrit:De toute façon je suis convaincue qu'on va vers la suppression du mouvement avec recrutement par le CDE......!
Il y a deux semaines, chez Ruquier, NKM revendiquait cette idée (à partir de la 34e minute).
Le ministère aussi..........
- Reine MargotDemi-dieu
Oui, c'est bien gentil le recrutement par les CDE, mais encore faut-il qu'il y ait des volontaires pour postuler en Seine St Denis ou au fin fond de la Creuse, le mouvement national garantit au moins des profs partout.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Dr RaynalHabitué du forum
Si "on" voulait des volontaires pour la Creuse ou le Sindenistan, il suffirait alors, selon une logique économique qui ne sera jamais celle de nos gouvernants, d'y augmenter fortement les salaires...
- Affectation des lauréats de concours : où consulter son premier résultat d'affectation (académie) ?
- Résultat affectation : "Vous n'avez pas d'affectation pour le moment"
- ▪terra nova▪ Faut-il sauver les algorithmes d'affectation ? Affelnet, affectation des enseignants et Parcoursup
- Démission ?
- Démission élu CA
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum