- auléricNeoprof expérimenté
florestan a écrit: Tant qu'il s'agit d'un concours, je ne vois vraiment pas quel est le problème.
Merci , .....vu le nombre d'heures passées à réviser non seulement des exos que je n'avais plus pratiqué depuis un moment (thalès & Co) , mais aussi à essayer de comprendre les fameuses sciences de l'éduc , faute d'avoir pratiqué l'iufm ... puis ensuite me prendre des remarques de formateurs parce que justement je n'utilisais pas assez de "meieutroneries" , le tout en bossant à côté à plein temps et en m'occupant justement de mes 3 marmots... c'est sûr que c'est honteux que j'ai eu le droit de concourir, passer la même épreuve que les petits jeunes de 20 ans qui étaient à l'iufm et être admise plutôt qu'eux (ceux qui ont parlé à une copine du grand révolutionnaire Pierre Robès)
maîtresse a écrit:Laura Ingalls a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:florestan a écrit: Les diplômes sont des diplômes. Ils peuvent avoir été obtenus à tel ou tel endroit. Dans telles ou telle discipline. Un concours est un concours, et là plus de discussion possible. Ce sont deux choses différentes.Rendash a écrit:De toute façon c'est le concours qui tranche. Si la personne qui se targue de ses diplômes est moins bonne que celle qui n'en a pas, c'est qu'elle n'est pas à la hauteur, et elle n'a rien à redire.Rendash a écrit:Et puis, y'a tellement de diplômes bidons, que ce n'est pas franchement un critère à prendre en compte. Je n'ose pas dire que j'ai un bac +5, tant le master MEEF s'apparente à une escroquerie intellectuelle, par rapport à un vrai diplôme.
Voilà. Merci!
+ 1
Mon cher et tendre a pu passer ce concours en tant que sportif de haut niveau, alors qu'il n'avait pas le bac (gros flemmard en terminale )...
Il a bossé comme les autres, et peut être même plus que beaucoup pour s'y préparer. Et il l'a eu. Je suis fière de lui
Par ailleurs, et plus largement, ces collègues qui arrivent dans nos écoles avec des expériences professionnelles différentes et un autre regard apportent beaucoup à notre pratique. A l'époque, dans mon IUFM, ils avaient tous été regroupé dans une section à part parce qu'ils étaient les seuls à oser l'ouvrir et à remettre en cause le manque de pratique réelle dans la formation, et la fumisterie des classes trop parfaites qui nous servaient d'exemple sur le terrain...
Oh j'aurais été dans cette section, tiens !
Par contre, d'un point de vue strictement managérial, je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée de regrouper tous les meneurs et autres fortes têtes...
moi aussi j'y aurai été ... mais pour ma promo de CRPE, c'était direct en classe quasi sans filet ... çà a été dur mais finalement en version seconde carrière , c'est pas plus mal que de repasser par la case formatage intense.
- roxanneOracle
Ah mais aucun. En plus, à l'epoque c'était des personnes avec le DEUG qui n'avaient pas fini leur licence. On s'éloigne du sujet initial là...Marcel Khrouchtchev a écrit:Celadon a écrit:Alors là c'est très très fort de café, surtout pour l'agreg !!! Il ne doit pas y avoir des masses de cas, si ????????roxanne a écrit:Pour l'agreg, je ne sais pas , pour le CRPE à une époque, je connais quelques cas.
Et? Encore une fois, où est le problème si ces candidats-là sont plus forts au concours et sont mieux classés?
- MathouneNiveau 7
Je connais un cas, d'une jeune femme qui a réussi le CRPE, non pas grâce à ses enfants (elle n'en a que deux), mais au 3ème concours sans avoir le diplôme requis normalement (elle avait un bac+3 au lieu de bac+4) grâce à ses 5 ans travaillés ailleurs.
Et pour moi, j'ai hésité, mais il m'a semblé que ce serait un peu de la provocation, j'aurais pu juste indiquer mes 3 enfants sur le dossier pour présenter l'agreg... (Puisque j'ai le diplôme qui convient).
Et pour moi, j'ai hésité, mais il m'a semblé que ce serait un peu de la provocation, j'aurais pu juste indiquer mes 3 enfants sur le dossier pour présenter l'agreg... (Puisque j'ai le diplôme qui convient).
- User17706Bon génie
Les diplômes veulent toujours (en principe) dire quelque chose. La situation invite à se demander plutôt si l'absence de diplômes signifie bien a priori et nécessairement l'incompétence. La réponse est négative, comme l'illustrent ceux des candidats qui ont connu le succès sans remplir les conditions de diplôme.Shere Khan a écrit: Il n'y a plus qu'à supprimer les diplômes, puisqu'ils ne voudraient rien dire.
Maintenant, pourquoi les parents de trois enfants plutôt que d'autres ou plutôt que tout le monde ? il faudrait regarder le détail, mais indépendamment même de considérations natalistes, il se peut qu'il y ait une corrélation entre la fécondité et la difficulté à mener à terme des études longues, auquel cas la mesure peut se justifier comme une sorte de correctif (sans trop alourdir, autre considération, le travail des jurys d'écrit).
- HélipsProphète
PauvreYorick a écrit:Les diplômes veulent toujours (en principe) dire quelque chose. La situation invite à se demander plutôt si l'absence de diplômes signifie bien a priori et nécessairement l'incompétence. La réponse est négative, comme l'illustrent ceux des candidats qui ont connu le succès sans remplir les conditions de diplôme.Shere Khan a écrit: Il n'y a plus qu'à supprimer les diplômes, puisqu'ils ne voudraient rien dire.
Maintenant, pourquoi les parents de trois enfants plutôt que d'autres ou plutôt que tout le monde ? il faudrait regarder le détail, mais indépendamment même de considérations natalistes, il se peut qu'il y ait une corrélation entre la fécondité et la difficulté à mener à terme des études longues, auquel cas la mesure peut se justifier comme une sorte de correctif (sans trop alourdir, autre considération, le travail des jurys d'écrit).
En ce qui concerne le CAPES, il y a le CAPES troisième voie qui est sans condition de diplôme, mais on doit justifier de cinq ans de contrat de droit privé. L'idée, j'imagine, est là aussi d'offrir une passerelle à ceux qui ont dû/choisi de faire autre chose que des études.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- User5899Demi-dieu
Vu comme ça, je suis d'accord.Marcel Khrouchtchev a écrit:freche a écrit:archeboc a écrit:
- Spoiler:
pour les plus jeunes, sachez qu'il fut un temps où les conditions de diplôme pour passer le concours d'instituteurs étaient supprimées pour les parents de trois enfants. La légende urbaine a transformée ce petit passe droit en : "il suffit d'avoir trois enfants pour être instit", ce qui est faux.
C'est toujours le cas, de même que pour passer le CAPES, le CAPLP et l'agrégation.
Je n'ai jamais bien compris le problème.
Si une personne avec des diplômes se fait passer devant à un concours par un parent de trois enfants qui n'en a pas, elle ne peut s'en prendre qu'à elle.
Mais...
Mais depuis quelque temps, d'aucuns transforment le CAPES en concours aux épreuves professionnelles, sous prétexte que les connaissances s'acquièrent durant le cursus universitaire... C'est là qu'est le problème.
- User5899Demi-dieu
Mais bon sang, vous avez vu ce que sont devenues les épreuves du CAPES ?florestan a écrit: Les diplômes sont des diplômes. Ils peuvent avoir été obtenus à tel ou tel endroit. Dans telles ou telle discipline. Un concours est un concours, et là plus de discussion possible. Ce sont deux choses différentes.
- User17706Bon génie
Objection de poids, en effet.Cripure a écrit: Mais depuis quelque temps, d'aucuns transforment le CAPES en concours aux épreuves professionnelles, sous prétexte que les connaissances s'acquièrent durant le cursus universitaire... C'est là qu'est le problème.
- AnaxagoreGuide spirituel
PauvreYorick a écrit:Objection de poids, en effet.Cripure a écrit: Mais depuis quelque temps, d'aucuns transforment le CAPES en concours aux épreuves professionnelles, sous prétexte que les connaissances s'acquièrent durant le cursus universitaire... C'est là qu'est le problème.
En effet.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- PuckVénérable
Une jeune ex-collègue a réussi le capes interne, celui où l'écrit est une séquence-dossier faite at home et dont l'oral doit aussi être assez étrange car elle a été très bien classée. Or, quelques jours avant le-dit oral, elle nous assurait tout ( ) connaître sur Molière, et ne pas voir l'intérêt de connaître des "trucs" sur de vieilles lunes comme Zola ou Balzac ! Du reste, ça ne se lit plus alors quel intérêt de soûler les élèves avec ça. Son compagnon partageait cette opinion, scandalisé par les exigences démentielles de ce concours pour finalement raconter 3 banalités à des gosses. Pendant le remplacement qu'elle avait fait, les élèves l'adoraient et la collègue titulaire, en revenant de son congé maternité, était passée pour une vieille barbe, car exigeante et peu démago.Cripure a écrit:Mais bon sang, vous avez vu ce que sont devenues les épreuves du CAPES ?florestan a écrit: Les diplômes sont des diplômes. Ils peuvent avoir été obtenus à tel ou tel endroit. Dans telles ou telle discipline. Un concours est un concours, et là plus de discussion possible. Ce sont deux choses différentes.
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- AnaxagoreGuide spirituel
Puck a écrit:Une jeune ex-collègue a réussi le capes interne, celui où l'écrit est une séquence-dossier faite at home et dont l'oral doit aussi être assez étrange car elle a été très bien classée. Or, quelques jours avant le-dit oral, elle nous assurait tout ( ) connaître sur Molière, et ne pas voir l'intérêt de connaître des "trucs" sur de vieilles lunes comme Zola ou Balzac ! Du reste, ça ne se lit plus alors quel intérêt de soûler les élèves avec ça. Son compagnon partageait cette opinion, scandalisé par les exigences démentielles de ce concours pour finalement raconter 3 banalités à des gosses. Pendant le remplacement qu'elle avait fait, les élèves l'adoraient et la collègue titulaire, en revenant de son congé maternité, était passée pour une vieille barbe, car exigeante et peu démago.Cripure a écrit:Mais bon sang, vous avez vu ce que sont devenues les épreuves du CAPES ?florestan a écrit: Les diplômes sont des diplômes. Ils peuvent avoir été obtenus à tel ou tel endroit. Dans telles ou telle discipline. Un concours est un concours, et là plus de discussion possible. Ce sont deux choses différentes.
C'est l'île des plaisirs de Pinocchio.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- User5899Demi-dieu
Oh mais sans aller chercher les remplacements, je vois bien que les gens de ma génération commencent à être traités de haut par certains (j'insiste) jeunes "collègues", quasiment illettrés, simples animateurs, démagos par essence (mais je veux croire inconsciemment), et dans ma discipline où les profs doivent, en classe, chaque année, faire des choix - livres, thèmes -, cela devient préoccupant. Les échanges, pourtant brefs, à l'occasion de stages (en latin, grec, c'est une évidence : les lecteurs des ces langues deviennent rarissimes) ou de réunions de remise de copies m'effraient, et je les fuis de plus en plus. Et il est clair que je n'ai pas du tout l'intention de m'excuser d'être venu, ou de demander pardonPuck a écrit:Une jeune ex-collègue a réussi le capes interne, celui où l'écrit est une séquence-dossier faite at home et dont l'oral doit aussi être assez étrange car elle a été très bien classée. Or, quelques jours avant le-dit oral, elle nous assurait tout ( ) connaître sur Molière, et ne pas voir l'intérêt de connaître des "trucs" sur de vieilles lunes comme Zola ou Balzac ! Du reste, ça ne se lit plus alors quel intérêt de soûler les élèves avec ça. Son compagnon partageait cette opinion, scandalisé par les exigences démentielles de ce concours pour finalement raconter 3 banalités à des gosses. Pendant le remplacement qu'elle avait fait, les élèves l'adoraient et la collègue titulaire, en revenant de son congé maternité, était passée pour une vieille barbe, car exigeante et peu démago.Cripure a écrit:Mais bon sang, vous avez vu ce que sont devenues les épreuves du CAPES ?florestan a écrit: Les diplômes sont des diplômes. Ils peuvent avoir été obtenus à tel ou tel endroit. Dans telles ou telle discipline. Un concours est un concours, et là plus de discussion possible. Ce sont deux choses différentes.
- OlympiasProphète
:shock:Puck a écrit:Une jeune ex-collègue a réussi le capes interne, celui où l'écrit est une séquence-dossier faite at home et dont l'oral doit aussi être assez étrange car elle a été très bien classée. Or, quelques jours avant le-dit oral, elle nous assurait tout ( ) connaître sur Molière, et ne pas voir l'intérêt de connaître des "trucs" sur de vieilles lunes comme Zola ou Balzac ! Du reste, ça ne se lit plus alors quel intérêt de soûler les élèves avec ça. Son compagnon partageait cette opinion, scandalisé par les exigences démentielles de ce concours pour finalement raconter 3 banalités à des gosses. Pendant le remplacement qu'elle avait fait, les élèves l'adoraient et la collègue titulaire, en revenant de son congé maternité, était passée pour une vieille barbe, car exigeante et peu démago.Cripure a écrit:Mais bon sang, vous avez vu ce que sont devenues les épreuves du CAPES ?florestan a écrit: Les diplômes sont des diplômes. Ils peuvent avoir été obtenus à tel ou tel endroit. Dans telles ou telle discipline. Un concours est un concours, et là plus de discussion possible. Ce sont deux choses différentes.
- LenagcnNiveau 10
Quand je dis que j'avais fait lire un passage du Bonheur des Dames à Fiston pour l'aider à trouver des idées pour une rédaction (faire écrire une lettre d'amour à un élève de 4ème, c'est déjà délicat, mais en +, un ado incapable d'exprimer ses sentiments... alors ceux des autres... bref, Môman a voulu donner du support...) , sa prof, vieille bique assumée (*) , a estimé Zola franchement ennuyeux.
Alors bon...
Balzac, je n'étais pas fan de l'exposition (sans doute pas le bon terme, 'scusez), je zappais les pages 10 à 150 pour les reprendre une fois que j'y devinais un intérêt ; mais Zola!
A ce régime là, je tente le capes interne
(j'ai vu un salmigondis du Barbier de Séville récemment , entre théâtre et opéra, pour compléter ma culture gé :succes:)
(*) ... la seule "prof là depuis longtemps" à faire vraiment bosser ses élèves, en lettres? français? dans le collège ; je suis ravie que Fiston l'ait!
Alors bon...
Balzac, je n'étais pas fan de l'exposition (sans doute pas le bon terme, 'scusez), je zappais les pages 10 à 150 pour les reprendre une fois que j'y devinais un intérêt ; mais Zola!
A ce régime là, je tente le capes interne
(j'ai vu un salmigondis du Barbier de Séville récemment , entre théâtre et opéra, pour compléter ma culture gé :succes:)
(*) ... la seule "prof là depuis longtemps" à faire vraiment bosser ses élèves, en lettres? français? dans le collège ; je suis ravie que Fiston l'ait!
- Laura IngallsNiveau 6
Cripure a écrit:Oh mais sans aller chercher les remplacements, je vois bien que les gens de ma génération commencent à être traités de haut par certains (j'insiste) jeunes "collègues", quasiment illettrés, simples animateurs, démagos par essence (mais je veux croire inconsciemment), et dans ma discipline où les profs doivent, en classe, chaque année, faire des choix - livres, thèmes -, cela devient préoccupant. Les échanges, pourtant brefs, à l'occasion de stages (en latin, grec, c'est une évidence : les lecteurs des ces langues deviennent rarissimes) ou de réunions de remise de copies m'effraient, et je les fuis de plus en plus. Et il est clair que je n'ai pas du tout l'intention de m'excuser d'être venu, ou de demander pardonPuck a écrit:Une jeune ex-collègue a réussi le capes interne, celui où l'écrit est une séquence-dossier faite at home et dont l'oral doit aussi être assez étrange car elle a été très bien classée. Or, quelques jours avant le-dit oral, elle nous assurait tout ( ) connaître sur Molière, et ne pas voir l'intérêt de connaître des "trucs" sur de vieilles lunes comme Zola ou Balzac ! Du reste, ça ne se lit plus alors quel intérêt de soûler les élèves avec ça. Son compagnon partageait cette opinion, scandalisé par les exigences démentielles de ce concours pour finalement raconter 3 banalités à des gosses. Pendant le remplacement qu'elle avait fait, les élèves l'adoraient et la collègue titulaire, en revenant de son congé maternité, était passée pour une vieille barbe, car exigeante et peu démago.Cripure a écrit:Mais bon sang, vous avez vu ce que sont devenues les épreuves du CAPES ?florestan a écrit: Les diplômes sont des diplômes. Ils peuvent avoir été obtenus à tel ou tel endroit. Dans telles ou telle discipline. Un concours est un concours, et là plus de discussion possible. Ce sont deux choses différentes.
Là encore, je pense que c'est une question de personnes avant tout... Nous voyons défiler tous les ans dans notre école des sortants IUFM parce qu'on a des postes protégés pour eux (poste dont ils ne sont pas titulaires pour faciliter la première année d'exercice). Parmi eux, des jeunes très très sympas (la majorité), et quelques uns qui ont tout vu, tout fait et nous regardent de haut Cette année, à la fin de ce premier trimestre, un de ces jeunes a reconnu devant nous qu'il avait fait preuve d'une grande arrogance à son arrivée. Que c'était à l'IUFM qu'on leur apprenait à devenir ainsi, insidieusement (critique systématique notamment de toutes les classes où ils faisaient un stage en remplaçant l'enseignant, sauf bien sûr si c'était une classe de maître formateur ). Et il a ajouté qu'en découvrant maintenant la réalité du "vrai" terrain, il se rendait compte à quel point il avait manqué de pertinence...
- BritLétyHabitué du forum
Lenagcn a écrit:Quand je dis que j'avais fait lire un passage du Bonheur des Dames à Fiston pour l'aider à trouver des idées pour une rédaction (faire écrire une lettre d'amour à un élève de 4ème, c'est déjà délicat, mais en +, un ado incapable d'exprimer ses sentiments... alors ceux des autres... bref, Môman a voulu donner du support...) , sa prof, vieille bique assumée (*) , a estimé Zola franchement ennuyeux.
Alors bon...
Balzac, je n'étais pas fan de l'exposition (sans doute pas le bon terme, 'scusez), je zappais les pages 10 à 150 pour les reprendre une fois que j'y devinais un intérêt ; mais Zola!
A ce régime là, je tente le capes interne
(j'ai vu un salmigondis du Barbier de Séville récemment , entre théâtre et opéra, pour compléter ma culture gé :succes:)
(*) ... la seule "prof là depuis longtemps" à faire vraiment bosser ses élèves, en lettres? français? dans le collège ; je suis ravie que Fiston l'ait!
Je ne suis pas prof de lettres, mais ne pas aimer un auteur ne me choque pas, j'imagine que tous les profs de LM ont leur préférence, mais collent aux programmes quand il le faut.
- roxanneOracle
Je me rappelle de mon prof de Lettres de première nous interdisant de citer
Les
Misérables , ce "mauvais livre" .
Les
Misérables , ce "mauvais livre" .
- Salammb0Expert
L'épreuve professionnelle du CAPES externe de LM est du disciplinaire maquillé en professionnel.
Pour le CAPES interne, en revanche, je crois que c'est différent.
Pour le CAPES interne, en revanche, je crois que c'est différent.
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"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- JaneMonarque
BritLéty a écrit:Lenagcn a écrit:Quand je dis que j'avais fait lire un passage du Bonheur des Dames à Fiston pour l'aider à trouver des idées pour une rédaction (faire écrire une lettre d'amour à un élève de 4ème, c'est déjà délicat, mais en +, un ado incapable d'exprimer ses sentiments... alors ceux des autres... bref, Môman a voulu donner du support...) , sa prof, vieille bique assumée (*) , a estimé Zola franchement ennuyeux.
Alors bon...
Balzac, je n'étais pas fan de l'exposition (sans doute pas le bon terme, 'scusez), je zappais les pages 10 à 150 pour les reprendre une fois que j'y devinais un intérêt ; mais Zola!
A ce régime là, je tente le capes interne
(j'ai vu un salmigondis du Barbier de Séville récemment , entre théâtre et opéra, pour compléter ma culture gé :succes:)
(*) ... la seule "prof là depuis longtemps" à faire vraiment bosser ses élèves, en lettres? français? dans le collège ; je suis ravie que Fiston l'ait!
Je ne suis pas prof de lettres, mais ne pas aimer un auteur ne me choque pas, j'imagine que tous les profs de LM ont leur préférence, mais collent aux programmes quand il le faut.
+1. Je suis prof de lettres et il y a un bouquin que je déteste (et j'assume totalement le détester): Le lys dans la vallée . Heureusement qu'on a le droit de ne pas aimer telle ou telle oeuvre, non ?
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- OrlandaFidèle du forum
En toute franchise, quelqu'un qui réussirait une agrégation sans les diplômes requis aurait toute mon estime, quelqu'un qui réussirait un Capes actuel - peut-être moins en histoire et en philo, mais en langues et lettres - devrait faire ses preuves.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- thrasybuleDevin
Il y a un nouveau collègue d'histoire insupportable dans mon bahut. "La culture classique, c'est élitiste": pour travailler sur Sparte, il montre 300 à ses élèves. Le pire, c'est que je ne peux l'ignorer, il me gonfle en parlant sans cesse dans la salle des profs de ces cucuteries pédagogiques. Je l'appelle "Doliprane"
- RendashBon génie
Cripure a écrit:Vu comme ça, je suis d'accord.Marcel Khrouchtchev a écrit:freche a écrit:archeboc a écrit:
- Spoiler:
pour les plus jeunes, sachez qu'il fut un temps où les conditions de diplôme pour passer le concours d'instituteurs étaient supprimées pour les parents de trois enfants. La légende urbaine a transformée ce petit passe droit en : "il suffit d'avoir trois enfants pour être instit", ce qui est faux.
C'est toujours le cas, de même que pour passer le CAPES, le CAPLP et l'agrégation.
Je n'ai jamais bien compris le problème.
Si une personne avec des diplômes se fait passer devant à un concours par un parent de trois enfants qui n'en a pas, elle ne peut s'en prendre qu'à elle.
Mais...
Mais depuis quelque temps, d'aucuns transforment le CAPES en concours aux épreuves professionnelles, sous prétexte que les connaissances s'acquièrent durant le cursus universitaire... C'est là qu'est le problème.
En histoire-géographie, les épreuves du CAPES restent très largement disciplinaires. Bon, un semblant de "professionnalisation" est demandé, mais c'est surtout cosmétique : le commentaire de documents, enfin l'analyse critique, inclut une présentation de séquence bidon, mais il semblerait que le jury n'accorde pas les 10 points prévus pour ce machin : une amie qui lors du CAPES rénové première mouture (2014) n'avait fait que la première partie, la partie scientifique, a ramassé un 11 sur cette question. Moi qui n'ai fait que l'intro avant de tourner de l’œil, j'ai eu 3.5. Et la dissertation est strictement scientifique (Canada, Etats-Unis, Mexique : minorités et recompositions territoriales, pour le sujet sur lequel ma promo a planché).
Idem pour les oraux : la leçon reste la leçon, l'épreuve sur dossier, malgré la "dimension civique" qui doit être mise en évidence, requiert de bonnes connaissances disciplinaires et générales. A titre d'exemple, le thème de mon épreuve mêlait histoire et littérature, autour de l'industrialisation du XIXe siècle. Il se trouve que j'aime passionnément certains auteurs du XIXe, et que je me suis régalé lors de l'oral en débattant avec un des membres de mon jury sur Sue, Zola, Balzac, Hugo et Verne. Coup de bol pour moi de tomber sur des choses que j'aime beaucoup
Le problème se posera sans doute à un moment, mais dans l'état actuel des choses, ce n'en est pas un. En histoire-géo en tout cas.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JaneMonarque
Dans le lycée de ma fille, la collègue de grec est au taquet; après avoir vu (sans l'ordre) Rome, Troie, et Ben-Hur, les élèves grands débutants ont abandonné tout espoir d'apprendre l'alphabet.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- thrasybuleDevin
ça m'énerve!Jane a écrit:Dans le lycée de ma fille, la collègue de grec est au taquet; après avoir vu (sans l'ordre) Rome, Troie, et Ben-Hur, les élèves grands débutants ont abandonné tout espoir d'apprendre l'alphabet.
- RendashBon génie
thrasybule a écrit: "La culture classique, c'est élitiste": pour travailler sur Sparte, il montre 300 à ses élèves.
Oui, ben au début de l'année, lorsque je cherchais un peu sur le net à voir comment les collègues traitaient le programme, en histoire antique pour les secondes notamment, je suis tombé sur un PowerPoint génialissime avec des images de 300 en fond de diapo, et bourré de fautes. Et de conneries. Le tout sur un site académique
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- JaneMonarque
thrasybule a écrit:ça m'énerve!Jane a écrit:Dans le lycée de ma fille, la collègue de grec est au taquet; après avoir vu (sans l'ordre) Rome, Troie, et Ben-Hur, les élèves grands débutants ont abandonné tout espoir d'apprendre l'alphabet.
T'es pas le seul :|
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