- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Mon garagiste rédige ses factures sans faute!
- User5899Demi-dieu
Ah oui, en effet. A chaque fois, il n'oublie jamais :lol!:Marcel Khrouchtchev a écrit:Mon garagiste rédige ses factures sans faute!
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Cripure a écrit:Ah oui, en effet. A chaque fois, il n'oublie jamais :lol!:Marcel Khrouchtchev a écrit:Mon garagiste rédige ses factures sans faute!
C'est (malheureusement pour ma pauvre voiture) bien ce que je voulais dire
- User5899Demi-dieu
C'est clairement ce que j'avais comprisMarcel Khrouchtchev a écrit:Cripure a écrit:Ah oui, en effet. A chaque fois, il n'oublie jamais :lol!:Marcel Khrouchtchev a écrit:Mon garagiste rédige ses factures sans faute!
C'est (malheureusement pour ma pauvre voiture) bien ce que je voulais dire
On voit que nous avons nos diplômes :lol!:
- Marie LaetitiaBon génie
Cripure a écrit:Je ne sais à qui vous vous adressez, ML, à moi, semble-t-il, mais ce ne sont pas mes propos que vous graissez, donc c'est peu clair. Ce que vous écrivez ne concerne bien évidemment pas l'agrégation externe de lettres classiques, ni d'ailleurs n'importe quelle agrégation externe, elle concerne des CAPES internes ou "3e voie" obtenus parfois avec dispense de diplôme et sur des critères qui n'ont rien à voir avec la discipline sur laquelle ils ouvrent. En clair, certains certifiés de lettres sont autant compétents en lettres que mon garagiste.
Mais c'est finalement ce que j'avais écrit bien plus haut s'agissant des plaisanteries administratives que constituent certains CAPES.
Je n'avais rien graissé du tout et m'étais contentée de citer votre message.
Sauf erreur de ma part, avoir trois enfants permet aussi de passer le CAPES externe et le CRPE.
Et je maintiens que ce que vous dites sur les certifiés de lettres peu compétents en lettres pose d'abord le problème du niveau du concours plutôt que celui des conditions d'accès...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User5899Demi-dieu
C'est ce que j'ai déjà écrit. Par ailleurs, un concours peut recruter, et pas seulement en théorie, des gens ayant 1/20 de moyenne.Marie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:Je ne sais à qui vous vous adressez, ML, à moi, semble-t-il, mais ce ne sont pas mes propos que vous graissez, donc c'est peu clair. Ce que vous écrivez ne concerne bien évidemment pas l'agrégation externe de lettres classiques, ni d'ailleurs n'importe quelle agrégation externe, elle concerne des CAPES internes ou "3e voie" obtenus parfois avec dispense de diplôme et sur des critères qui n'ont rien à voir avec la discipline sur laquelle ils ouvrent. En clair, certains certifiés de lettres sont autant compétents en lettres que mon garagiste.
Mais c'est finalement ce que j'avais écrit bien plus haut s'agissant des plaisanteries administratives que constituent certains CAPES.
Je n'avais rien graissé du tout et m'étais contentée de citer votre message.
Sauf erreur de ma part, avoir trois enfants permet aussi de passer le CAPES externe et le CRPE.
Et je maintiens que ce que vous dites sur les certifiés de lettres peu compétents en lettres pose d'abord le problème du niveau du concours plutôt que celui des conditions d'accès...
Or s'il est vrai qu'on peut avoir 1/20 de moyenne après 5 années d'études sanctionnées par des diplômes réussis, et donc avoir malgré tout des connaissances, on peut être plus circonspect avec des gens ayant été dispensés de tout diplôme.
Par ailleurs, voyant, comme vous j'imagine, comment sont parfois élevés les gosses, il me semble difficile d'affirmer a priori qu'en avoir mis trois au monde est nécessairement un signe de qualités personnelles.
- VicomteDeValmontGrand sage
Le problème n'est pas le niveau du concours mais la désaffection des candidats malgré un nombre de postes croissant qui s'explique pas la situation précaire proposée aux lauréats en inadéquation avec le niveau d'étude demandé: 1,1 SMIC en début de carrière, mobilité à l'autre bout de la France, ESPE et son lot de bêtises, etc.
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- SapotilleEmpereur
Du temps de votre maman, Cripure, quel était le diplôme exigé pour être institutrice ?
- Marie LaetitiaBon génie
Cela tombe bien, je n'affirme rien a priori, je ne m'appuie que sur ma maigre expérience... pour avoir eu des profils de ce type parmi les étudiants que j'avais face à moi.Cripure a écrit:C'est ce que j'ai déjà écrit. Par ailleurs, un concours peut recruter, et pas seulement en théorie, des gens ayant 1/20 de moyenne.Marie Laetitia a écrit:Cripure a écrit:Je ne sais à qui vous vous adressez, ML, à moi, semble-t-il, mais ce ne sont pas mes propos que vous graissez, donc c'est peu clair. Ce que vous écrivez ne concerne bien évidemment pas l'agrégation externe de lettres classiques, ni d'ailleurs n'importe quelle agrégation externe, elle concerne des CAPES internes ou "3e voie" obtenus parfois avec dispense de diplôme et sur des critères qui n'ont rien à voir avec la discipline sur laquelle ils ouvrent. En clair, certains certifiés de lettres sont autant compétents en lettres que mon garagiste.
Mais c'est finalement ce que j'avais écrit bien plus haut s'agissant des plaisanteries administratives que constituent certains CAPES.
Je n'avais rien graissé du tout et m'étais contentée de citer votre message.
Sauf erreur de ma part, avoir trois enfants permet aussi de passer le CAPES externe et le CRPE.
Et je maintiens que ce que vous dites sur les certifiés de lettres peu compétents en lettres pose d'abord le problème du niveau du concours plutôt que celui des conditions d'accès...
Or s'il est vrai qu'on peut avoir 1/20 de moyenne après 5 années d'études sanctionnées par des diplômes réussis, et donc avoir malgré tout des connaissances, on peut être plus circonspect avec des gens ayant été dispensés de tout diplôme.
Par ailleurs, voyant, comme vous j'imagine, comment sont parfois élevés les gosses, il me semble difficile d'affirmer a priori qu'en avoir mis trois au monde est nécessairement un signe de qualités personnelles.
Je reste fascinée par la propension en France à causer de la théorie, la déchéance de nationalité, le mouton noir parent de trois enfants qui est une buse en français au milieu du troupeau de masterisés tout aussi buses en français que lui... Ce pays est foutu...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Sapotille a écrit:
Du temps de votre maman, Cripure, quel était le diplôme exigé pour être institutrice ?
J'ai failli répondre aussi en avançant ce point, ma belle-mère ayant été une instit old school avec seulement un bac en poche mais voilà... un bac du milieu des années 60... pas forcément comparable avec un bac des années 90 ou 2000...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User5899Demi-dieu
Plusieurs facteurs :VicomteDeValmont a écrit:Le problème n'est pas le niveau du concours mais la désaffection des candidats malgré un nombre de postes croissant qui s'explique pas la situation précaire proposée aux lauréats en inadéquation avec le niveau d'étude demandé: 1,1 SMIC en début de carrière, mobilité à l'autre bout de la France, ESPE et son lot de bêtises, etc.
-passage de bac +3 à bac +5 sans revalorisation de l'échelle de rémunération ;
-salaire de départ indigent pour un diplômé quel qu'il soit ;
-suppression massive de postes utiles nécessitant un recrutement forcé ultérieur, recrutement forcé qui pousse à recruter n'importe qui et à rechercher non plus la compétence mais la seule présence.
Bref, je viens de faire un bref résumé du merveilleux quinquennat de Sarkozy, que Hollande a traité avec le plus grand respect en le laissant intact (il a simplement nommé Bécassine pour en rajouter une couche).
Je n'en ai pas la moindre idée, étant né après ma mère, mais je suis prêt à parier qu'elle a dû produire un diplôme qui attestât sa réussite à un cursus poursuivi après le CM2.Sapotille a écrit:Du temps de votre maman, Cripure, quel était le diplôme exigé pour être institutrice ?
Maintenant, je vois bien le tour que prend la discussion, je vais donc la quitter parce qu'il se trouve que j'ai des choses à faire et que le risque de zorchartage augmente de minute en minute. Rassurez-vous : entre la réforme du collège, celle du lycée, celle de l'université, d'ici quatre ans, il n'y aura plus aucun problème de diplôme et chacune pourra aller concevoir autant que d'envie, dans le foin ou dans la soie : vos vœux seront pleinement exaucés.
Je me demande seulement bien pourquoi on fait tant de boucan autour des projets de réforme, puisque de toutes façons, ce qui compte, c'est toujours non pas les diplômes, qui ne montrent jamais rien, mais bien toute l’étendue du cœur que l'on a, puisque l'important, au fond, c'est l'amour *sourire niais*
- User5899Demi-dieu
Un bac, c'est CM2+ 7.Marie Laetitia a écrit:Sapotille a écrit:
Du temps de votre maman, Cripure, quel était le diplôme exigé pour être institutrice ?
J'ai failli répondre aussi en avançant ce point, ma belle-mère ayant été une instit old school avec seulement un bac en poche mais voilà... un bac du milieu des années 60... pas forcément comparable avec un bac des années 90 ou 2000...
Trois enfants, c'est parfois bac -3 dans le foin. Je sais, on des cas chez nous, j'ai même un conseil de discipline lundi en quinze. Bonsoir.
- PabloPEExpert
Marcel Khrouchtchev a écrit:Marie Laetitia a écrit:skindiver a écrit:
Je suis d'accord avec toi, et loin de moi (de nous) de remettre en questions tes compétences et tes connaissances.
C'est juste que je n'arrive pas à comprendre pourquoi avoir 3 enfants donne plus de légitimité à passer un concours qu'une personne ayant un bac plus 3 ou 4 mais n'ayant pas 3 enfants.
Ça ne donne pas plus. Ça donne la possibilité de. En sachant bien qu'après, le concours permet de faire le tri sur les connaissances et la formation intellectuelle.
Les étudiants qui postulaient pour devenir PE en profitant de cette opportunité et que j'ai rencontrés, en tant qu'enseignante, étaient beaucoup plus vifs d'esprit, plus bosseurs, plus efficaces que les étudiants de 21 ou 22 ans. Et comme ils étaient conscients de leurs lacunes, malgré leur "droit" de s'inscrire au concours, ils s'étaient inscrits pour suivre une troisième année après le bac, à défaut d'être obligés de valider cette année pour pouvoir s'inscrire au concours...
Bref, ça offre des opportunités de reconversion à des gens qui ont construit leur vie et le concours fait le travail de sélection. Basta.
Mouais... perso je n'ai rencontré que des personnes voulant devenir PE uniquement pour pouvoir s'occuper de leurs propres enfants et profiter de tous leurs WE et vacances scolaires, contrairement aux "jeunes" qui souvent sont paradoxalement plus au courant des inconvénients (même si ils déchantent aux aussi). Du coup l'entrée dans la carrière est parfois plus chaotique.
Ensuite je suis au regret de vous rappeler que dans certains coins on prend les candidats à partir de 5 de moyenne en français et en maths, alors la sélection du concours euh.. comment dire.....
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- PabloPEExpert
CQFD :lol:Marie Laetitia a écrit:Sapotille a écrit:
Du temps de votre maman, Cripure, quel était le diplôme exigé pour être institutrice ?
J'ai failli répondre aussi en avançant ce point, ma belle-mère ayant été une instit old school avec seulement un bac en poche mais voilà... un bac du milieu des années 60... pas forcément comparable avec un bac des années 90 ou 2000...
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- roxanneOracle
Je suis d'une famille d'enseignants rentrés par la petite porte : ma mère avec son bac 68 ( mais avec mention) a été prise mais il fallait accepter les postes au fin fond de la campagne auvergnate avec les petits un parlaient encore patois, là où personne ne voulait aller. Elle y a fait ses classes, a appris son boulot, a adoré son métier , a fini directrice de maternelle , et je pense qu'elle faisait bien son travail. Quant à moi, après ma maîtrise , j'ai commencé les remplacements , là aussi souvent ceux dont personne ne voulait, loin, en LP, en lycées agricoles, en Zep...Puis, j'ai eu mon concours en interne, bien classée. Et j'ai enchaîné mes dix ans TZR...et je pense me débrouiller même en lycée où j'adore enseigner les lettresmeme si je reconnais que je n'ai pas le niveau d'un agrégé externe . Il y a des parcours plus ou moins linéaires .
- auléricNeoprof expérimenté
Je suis fortement déçue de lire, et de la part de contributeurs que j'affectionne souvent par ailleurs, ces commentaires sur la forcément nullité crasse de ceux qui n'ont pas l'heur d'avoir le diplôme-voie royale pour passer exactement les mêmes épreuves de concours qu'eux.
On peut discuter sans fin sur le niveau de ces concours mais j'aurai cru que de la part de gens forcément très cultivés (ben oui vous avez le "bon" diplôme) , il y aurait un peu plus d'ouverture d'esprit. Accepter de concevoir que réussir ce concours signifie faire preuve d'autant de connaissance que ceux qui sortent de l'école (si on recrute à 5 de moyenne à Créteil , croyez bien que les derniers ne sont pas forcément tous des dispensés de diplômes ou 3ème voie... on en trouve à toutes les places du classement) .
Certains pensent peut-être trouver une sinécure, d'autres sont aussi conscients de ce que ce métier implique , le font consciencieusement ... autant que des frais émoulus des bancs de fac
Tiens vous me faites penser à ces ingénieurs de mon ancien boulot ... qui regardaient de haut , les ingénieurs issus du CNAM "pas de vrais ingénieurs" (et le disant ainsi ouvertement) parce que pas sortis d'une grande école ...
On peut discuter sans fin sur le niveau de ces concours mais j'aurai cru que de la part de gens forcément très cultivés (ben oui vous avez le "bon" diplôme) , il y aurait un peu plus d'ouverture d'esprit. Accepter de concevoir que réussir ce concours signifie faire preuve d'autant de connaissance que ceux qui sortent de l'école (si on recrute à 5 de moyenne à Créteil , croyez bien que les derniers ne sont pas forcément tous des dispensés de diplômes ou 3ème voie... on en trouve à toutes les places du classement) .
Certains pensent peut-être trouver une sinécure, d'autres sont aussi conscients de ce que ce métier implique , le font consciencieusement ... autant que des frais émoulus des bancs de fac
Tiens vous me faites penser à ces ingénieurs de mon ancien boulot ... qui regardaient de haut , les ingénieurs issus du CNAM "pas de vrais ingénieurs" (et le disant ainsi ouvertement) parce que pas sortis d'une grande école ...
- Ma'amÉrudit
Le vrai problème, ce n'est pas tant les dispenses de diplômes pour avoir le droit de concourir que les barres d'admission. Si la barre est à 14, tous les lauréats sont légitimes. Si elle est à 4,17 comme c'était le cas à Créteil il y a deux ans, ça décrédibilise toute la profession.
- PabloPEExpert
Ma collègue est passée par la validation des acquis professionnels et elle déchireroxanne a écrit:Je suis d'une famille d'enseignants rentrés par la petite porte : ma mère avec son bac 68 ( mais avec mention) a été prise mais il fallait accepter les postes au fin fond de la campagne auvergnate avec les petits un parlaient encore patois, là où personne ne voulait aller. Elle y as fait ses classes, a appris son boulot, a adoré son métier , a fini directrice de maternelle , et je pense qu'elle faisait bien son travail. Quant à moi, après ma maîtrise , j'ai commencé les remplacements , là aussi souvent ceux dont personne ne voulait, loin, en LP, en lycées agricoles, en Zep...Puis, j'ai eu mon concours en interne, bien classée. Et j'ai enchaîné mes dix ans TZR...et je pense me débrouiller même en lycée où j'adore enseigner les lettresmeme si je reconnais que je n'ai pas le niveau d'un agrégé externe . Il y a des parcours plus ou moins linéaires .
Après dans l'absolu je trouve complètement ridicule de demander un BAC+5 pour enseigner en élémentaire. Un vrai concours avec un vrai niveau BAC suffirait encore aujourd'hui :lol:
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
maîtresse a écrit:Le vrai problème, ce n'est pas tant les dispenses de diplômes pour avoir le droit de concourir que les barres d'admission. Si la barre est à 14, tous les lauréats sont légitimes. Si elle est à 4,17 comme c'était le cas à Créteil il y a deux ans, ça décridibilise toute la profession.
Ça ne discrédite que parce que le public ne comprend pas que les notes ne sont pas absolues comme à un examen que tout le monde peut réussir, mais relatives et faites pour classer, comme dans tout concours.
Bon, dans le cas des concours de PE à Créteil, c'est évidemment un autre problème.
- VicomteDeValmontGrand sage
auléric a écrit:Je suis fortement déçue de lire, et de la part de contributeurs que j'affectionne souvent par ailleurs, ces commentaires sur la forcément nullité crasse de ceux qui n'ont pas l'heur d'avoir le diplôme-voie royale pour passer exactement les mêmes épreuves de concours qu'eux.
On peut discuter sans fin sur le niveau de ces concours mais j'aurai cru que de la part de gens forcément très cultivés (ben oui vous avez le "bon" diplôme) , il y aurait un peu plus d'ouverture d'esprit. Accepter de concevoir que réussir ce concours signifie faire preuve d'autant de connaissance que ceux qui sortent de l'école (si on recrute à 5 de moyenne à Créteil , croyez bien que les derniers ne sont pas forcément tous des dispensés de diplômes ou 3ème voie... on en trouve à toutes les places du classement) .
Certains pensent peut-être trouver une sinécure, d'autres sont aussi conscients de ce que ce métier implique , le font consciencieusement ... autant que des frais émoulus des bancs de fac
Tiens vous me faites penser à ces ingénieurs de mon ancien boulot ... qui regardaient de haut , les ingénieurs issus du CNAM "pas de vrais ingénieurs" (et le disant ainsi ouvertement) parce que pas sortis d'une grande école ...
Que veux-tu, les agrégés sont des snobs mal embouchés, des ours à demi léchés, des oiseaux persifleurs.
- PabloPEExpert
C'est EXACTEMENT çamaîtresse a écrit:Le vrai problème, ce n'est pas tant les dispenses de diplômes pour avoir le droit de concourir que les barres d'admission. Si la barre est à 14, tous les lauréats sont légitimes. Si elle est à 4,17 comme c'était le cas à Créteil il y a deux ans, ça décridibilise toute la profession.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- SapotilleEmpereur
roxanne a écrit:Je suis d'une famille d'enseignants rentrés par la petite porte : ma mère avec son bac 68 ( mais avec mention) a été prise mais il fallait accepter les postes au fin fond de la campagne auvergnate avec les petits un parlaient encore patois, là où personne ne voulait aller. Elle y as fait ses classes, a appris son boulot, a adoré son métier , a fini directrice de maternelle , et je pense qu'elle faisait bien son travail. Quant à moi, après ma maîtrise , j'ai commencé les remplacements , là aussi souvent ceux dont personne ne voulait, loin, en LP, en lycées agricoles, en Zep...Puis, j'ai eu mon concours en interne, bien classée. Et j'ai enchaîné mes dix ans TZR...et je pense me débrouiller même en lycée où j'adore enseigner les lettresmeme si je reconnais que je n'ai pas le niveau d'un agrégé externe . Il y a des parcours plus ou moins linéaires .
Donc roxane, je pourrais être ta mère !
J'ai eu le Bac 1967 et j'ai fait la rentrée scolaire de septembre 1967 en tant que suppléante éventuelle dans le Sud de la proche banlieue parisienne.
J'ai aimé cette multitude de petits remplacements où j'ai côtoyé des collègues prêts à m'aider, à répondre à mes questions ... avec la formation qu' une conseillère pédagogique nous dispensait le jeudi (c'était avant le mercredi libre).
De plus, nous avions la chance de trouver dans les classes des livres scolaires riches et ambitieux, de ceux que Spinoza collecte et scanne !
Je n'ai pas honte de ne pas avoir de diplômes !!!
- Marie LaetitiaBon génie
PabloPE a écrit:C'est EXACTEMENT çamaîtresse a écrit:Le vrai problème, ce n'est pas tant les dispenses de diplômes pour avoir le droit de concourir que les barres d'admission. Si la barre est à 14, tous les lauréats sont légitimes. Si elle est à 4,17 comme c'était le cas à Créteil il y a deux ans, ça décridibilise toute la profession.
Tout à fait.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- PabloPEExpert
Moi non plus je ne comprends pas :lol: Dans le temps une note au dessous de 5 était éliminatoire tu te vautrais dans UNE matière, polyvalence oblige, tu étais bon pour le repasser l'année d'après (et crois moi ça motive dans toutes les matières- je n'ai jamais autant fait de sport que l'année du concours )Marcel Khrouchtchev a écrit:maîtresse a écrit:Le vrai problème, ce n'est pas tant les dispenses de diplômes pour avoir le droit de concourir que les barres d'admission. Si la barre est à 14, tous les lauréats sont légitimes. Si elle est à 4,17 comme c'était le cas à Créteil il y a deux ans, ça décridibilise toute la profession.
Ça ne discrédite que parce que le public ne comprend pas que les notes ne sont pas absolues comme à un examen que tout le monde peut réussir, mais relatives et faites pour classer, comme dans tout concours.
Bon, dans le cas des concours de PE à Créteil, c'est évidemment un autre problème.
Alors non je ne comprends pas comment on a pu passer d'un 4,17 dans une seule matière éliminatoire à un 4,17 de moyenne admissible
Bon en même temps à mon époque il fallait avoir plus de 15 en anglais pour préparer l'habilitation maintenant tous les instits (même ceux qui ont fait espagnol et allemand) doivent l'enseigner.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Marie LaetitiaBon génie
auléric a écrit:Je suis fortement déçue de lire, et de la part de contributeurs que j'affectionne souvent par ailleurs, ces commentaires sur la forcément nullité crasse de ceux qui n'ont pas l'heur d'avoir le diplôme-voie royale pour passer exactement les mêmes épreuves de concours qu'eux.
On peut discuter sans fin sur le niveau de ces concours mais j'aurai cru que de la part de gens forcément très cultivés (ben oui vous avez le "bon" diplôme) , il y aurait un peu plus d'ouverture d'esprit. Accepter de concevoir que réussir ce concours signifie faire preuve d'autant de connaissance que ceux qui sortent de l'école (si on recrute à 5 de moyenne à Créteil, croyez bien que les derniers ne sont pas forcément tous des dispensés de diplômes ou 3ème voie... on en trouve à toutes les places du classement).
Certains pensent peut-être trouver une sinécure, d'autres sont aussi conscients de ce que ce métier implique , le font consciencieusement ... autant que des frais émoulus des bancs de fac
Tiens vous me faites penser à ces ingénieurs de mon ancien boulot... qui regardaient de haut , les ingénieurs issus du CNAM "pas de vrais ingénieurs" (et le disant ainsi ouvertement) parce que pas sortis d'une grande école...
(HS)
Alors qu'en matière de mérite, s'il y en a qui en ont, ce sont eux qui ne volent vraiment pas leurs diplômes... (enfin, d'après ce qui m'en a été dit)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Ma'amÉrudit
Facile à comprendre, il faut un enseignant adulte dans chaque classe, le reste on s'en moque.
Mais une fois qu'ils y sont, on va les faire suer parce qu'ils ont écrit "conjugaison" dans leur progression au lieu de "grammaire : le verbe"
Mais une fois qu'ils y sont, on va les faire suer parce qu'ils ont écrit "conjugaison" dans leur progression au lieu de "grammaire : le verbe"
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