- dryadeNiveau 8
Rouletabille a écrit:Dans mon établissement, la majorité des collègues ont "collaboré" en proposant des EPI.
(...)
Ce n'est pas réjouissant mais je sens un sérieux décalage quand je lis les topics sur Néoprofs et la réalité sur le terrain...
J'ai peur que tu dises vrai. Chez nous, qui sommes en retard pour les séances d'in-non-formation, deux collègues seulement s'opposent, et savent maintenant qu'ils peuvent être fichés... un semble content à la perspective de ne plus avoir à enseigner sa discipline pure, suite à une séance de formatage, et les autres semblent prier en secret pour que leur situation personnelle ne soit pas trop catastrophique.
Le secret ne va pas durer longtemps : la DGH devrait réveiller les consciences, et les appétits d'heures sup. ou d'IMP.
- littleJulieNiveau 10
Elyas a écrit:Mélu a écrit:Une semaine et deux jours, en fait.
Je ne comprends pas, ça ne fait pas 72h, ce qui est le temps minimum accordé par les textes.
Mais au moins, on a un vrai temps de travail avec les élèves, sans dilution dans le temps. On peut avoir une vraie approche pluri / trans-disciplinaire, puisque tous les professeurs du niveau vont participer.
C'est aussi la répartition qui a un impact égal sur tout le monde : on "perd" une semaine de progression. Si on fait 2h par matière sur 2 matières, en physique où il n'y a que 1h30, je dois consacrer les 2/3 de mon horaire de la semaine à cet EPI (pour faire quand même mon programme, selon Mme IPR, mais différemment) pendant 10 semaines, alors que le prof de musique, c'est 100%, etc.
- ElyasEsprit sacré
littleJulie a écrit:Elyas a écrit:Mélu a écrit:Une semaine et deux jours, en fait.
Je ne comprends pas, ça ne fait pas 72h, ce qui est le temps minimum accordé par les textes.
Mais au moins, on a un vrai temps de travail avec les élèves, sans dilution dans le temps. On peut avoir une vraie approche pluri / trans-disciplinaire, puisque tous les professeurs du niveau vont participer.
C'est aussi la répartition qui a un impact égal sur tout le monde : on "perd" une semaine de progression. Si on fait 2h par matière sur 2 matières, en physique où il n'y a que 1h30, je dois consacrer les 2/3 de mon horaire de la semaine à cet EPI (pour faire quand même mon programme, selon Mme IPR, mais différemment) pendant 10 semaines, alors que le prof de musique, c'est 100%, etc.
Je suis bien d'accord mais ça n'est pas légal de ne faire que si peu d'heures d'EPI. Je tiens à préciser que je milite pour la SID (semaine interdisciplinaire dans mon établissement) et que je me suis fait bouler par mon cde qui a bien compris qu'il y perdait du pouvoir.
- RabelaisVénérable
Pour le problème des EPI, nous nous dirigeons vers une solution longue mais sans co-enseignement et sans progression commune.
Ce sera un EPI car il y aura production finale et un même thème décliné dans plusieurs disciplines MAIS sous condition que ce thème fasse partie de notre programme disciplinaire.
Alors on ne peut pas bosser avec n'importe quelle matière mais en revanche, on ne perd pas de temps dans nos progressions puisqu'on traite un chapitre qui en fait partie. Point barre. Mes collègues sont majoritairement pro- réforme et formatés mais au moins, ce point s'est imposé sans avoir à être négocié , c'est un consensus et tant mieux.
Et l'AP maths et français sera mené par les profs concernés.
Ce sera un EPI car il y aura production finale et un même thème décliné dans plusieurs disciplines MAIS sous condition que ce thème fasse partie de notre programme disciplinaire.
Alors on ne peut pas bosser avec n'importe quelle matière mais en revanche, on ne perd pas de temps dans nos progressions puisqu'on traite un chapitre qui en fait partie. Point barre. Mes collègues sont majoritairement pro- réforme et formatés mais au moins, ce point s'est imposé sans avoir à être négocié , c'est un consensus et tant mieux.
Et l'AP maths et français sera mené par les profs concernés.
_________________
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- HonchampDoyen
Rabelais a écrit:Pour le problème des EPI, nous nous dirigeons vers une solution longue mais sans co-enseignement et sans progression commune.
Ce sera un EPI car il y aura production finale et un même thème décliné dans plusieurs disciplines MAIS sous condition que ce thème fasse partie de notre programme disciplinaire.
Alors on ne peut pas bosser avec n'importe quelle matière mais en revanche, on ne perd pas de temps dans nos progressions puisqu'on traite un chapitre qui en fait partie. Point barre. Mes collègues sont majoritairement pro- réforme et formatés mais au moins, ce point s'est imposé sans avoir à être négocié , c'est un consensus et tant mieux.
Et l'AP maths et français sera mené par les profs concernés.
Ce sera comme ça chez nous.
Et l'AP chacun avec ses élèves, nous inscrirons AP sur Pronote.
Mes collègues sont résignés ("De toute façon, la réforme se fera"). Impossible de faire comme avec ceux de Mélu (au passage, chapeau ! ).
Mais si cela se passait comme dans le collège de Rouletabille, au passage je compatis, (AP avec heures prises à des profs et données à d'autres ), ce serait la révolution, toute le monde monterait sur son cheval !
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- RabelaisVénérable
De même, d'ailleurs c'est pour ça que le chef n'a pas trop poussé mémé dans les orties.Honchamp a écrit:Rabelais a écrit:Pour le problème des EPI, nous nous dirigeons vers une solution longue mais sans co-enseignement et sans progression commune.
Ce sera un EPI car il y aura production finale et un même thème décliné dans plusieurs disciplines MAIS sous condition que ce thème fasse partie de notre programme disciplinaire.
Alors on ne peut pas bosser avec n'importe quelle matière mais en revanche, on ne perd pas de temps dans nos progressions puisqu'on traite un chapitre qui en fait partie. Point barre. Mes collègues sont majoritairement pro- réforme et formatés mais au moins, ce point s'est imposé sans avoir à être négocié , c'est un consensus et tant mieux.
Et l'AP maths et français sera mené par les profs concernés.
Ce sera comme ça chez nous.
Et l'AP chacun avec ses élèves, nous inscrirons AP sur Pronote.
Mes collègues sont résignés ("De toute façon, la réforme se fera"). Impossible de faire comme avec ceux de Mélu (au passage, chapeau ! ).
Mais si cela se passait comme dans le collège de Rouletabille, au passage je compatis, (AP avec heures prises à des profs et données à d'autres ), ce serait la révolution, toute le monde monterait sur son cheval !
- RendashBon génie
Luigi_B a écrit:Quatre semaines, s'il s'agit de 3h.
C'est le véritable objectif de la réforme avec EPI et AP. Optimisation des ressources humaines.A savoir que les deux heures d'AP en 5e, 4e, 3e, seront prélevés en Français et en Mathématiques mais assurées par différents professeurs (ceux en sous service) donc minoritairement par les professeurs de ces deux disciplines. [...]
Le désastre est cependant là notamment dans la mise en place de l'AP, fléché dans l'emploi du temps, en barrette, non assuré par le professeur disciplinaire...
Mais du coup, l'argument selon lequel AP & EPI n'enlèvent pas d'heures disciplinaires puisqu'ils permettent de traiter le programme mais "autrement" tombe à l'eau. Comment un collègue de techno qui serait en sous-service et assurerait une heure d'AP prise sur les heures de français pourrait permettre d'avancer dans le programme de français?
Quant aux semaines interdisciplinaires, pourquoi pas s'il s'agit de réinvestir les notions abordées précédemment (logique curriculaire, toussah) ; mais là encore, comment traiter de nouvelles notions dans ce cadre?
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- HonchampDoyen
Rendash a écrit:Luigi_B a écrit:Quatre semaines, s'il s'agit de 3h.
C'est le véritable objectif de la réforme avec EPI et AP. Optimisation des ressources humaines.A savoir que les deux heures d'AP en 5e, 4e, 3e, seront prélevés en Français et en Mathématiques mais assurées par différents professeurs (ceux en sous service) donc minoritairement par les professeurs de ces deux disciplines. [...]
Le désastre est cependant là notamment dans la mise en place de l'AP, fléché dans l'emploi du temps, en barrette, non assuré par le professeur disciplinaire...
Mais du coup, l'argument selon lequel AP & EPI n'enlèvent pas d'heures disciplinaires puisqu'ils permettent de traiter le programme mais "autrement" tombe à l'eau. Comment un collègue de techno qui serait en sous-service et assurerait une heure d'AP prise sur les heures de français pourrait permettre d'avancer dans le programme de français?
Quant aux semaines interdisciplinaires, pourquoi pas s'il s'agit de réinvestir les notions abordées précédemment (logique curriculaire, toussah) ; mais là encore, comment traiter de nouvelles notions dans ce cadre?
Les personnes favorables à la réforme,comme mon sous-chef, qui, heureusement, n'a pas la main au collège (le chef y veille), disent que :
-EPI : travailler les programmes autrement. Mais relativement disciplinaire.
-AP : travail par compétences , transdisciplinaires et transposables. Donc, le prof de techno bosse des compétences, qui, parce que ce sont des compétences, des savoir-faire pour faire vite, serviront au prof d'H-Géo.
Comme dit le sous-chef, "l'AP, ce n'est pas disciplinaire".
J'imagine que c'est comme cela que raisonne (résonne ?, car ça sonne creux) le chef de Rouletabille.
(Ou que c'est sous cette argumentation qu'il masque son charcutage des services).
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- CelebornEsprit sacré
Honchamp a écrit:
Comme dit le sous-chef, "l'AP, ce n'est pas disciplinaire".
Peu importe. Les grilles horaires, elles, le sont, et doivent être respectées. Sinon le TRMD est illégal.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- RendashBon génie
Honchamp a écrit:
Comme dit le sous-chef, "l'AP, ce n'est pas disciplinaire".
Donc, l'AP représente bel et bien une perte sèche d'heures disciplinaires, contrairement à ce qui est martelé par les défenseurs de la chose.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Luigi_BGrand Maître
Honchamp a écrit:
Les personnes favorables à la réforme,comme mon sous-chef, qui, heureusement, n'a pas la main au collège (le chef y veille), disent que :
-EPI : travailler les programmes autrement. Mais relativement disciplinaire.
-AP : travail par compétences , transdisciplinaires et transposables. Donc, le prof de techno bosse des compétences, qui, parce que ce sont des compétences, des savoir-faire pour faire vite, serviront au prof d'H-Géo.
Comme dit le sous-chef, "l'AP, ce n'est pas disciplinaire".
La polyvalence sans le dire.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:Honchamp a écrit:
Comme dit le sous-chef, "l'AP, ce n'est pas disciplinaire".
Donc, l'AP représente bel et bien une perte sèche d'heures disciplinaires, contrairement à ce qui est martelé par les défenseurs de la chose.
Le chef d'Honchamp dit des sottises. L'AP est disciplinaire. Il confond avec l'AP lycée ou alors il prend ses rêves pour des réalités.
La confusion vient sans doute du lien avec le socle. Problème pour le lascar, les programmes sont soclés. Donc, l'AP doit être disciplinaire tout en pouvant travailler des compétences transversales grâce au disciplinaire (typiquement, les professeurs de SVT, sciences physiques et d'HG peuvent travailler la même semaine en AP le croquis/schéma de façon explicite en se faisant référence les uns avec les autres pour que les élèves comprennent explicitement les différences entre les disciplines, ceci entrant dans les domaines 1, 3 et 4 du socle mais aussi dans les programmes de SVT, sciences physiques et HG).
Il y a une vraie tentation de certains cde de faire passer l'AP pour du non-disciplinaire afin d'avoir des moyens pour donner des heures d'une discipline en AP et la donner à un autre collègue afin de sauver des postes ou de diviser les équipes.
L'AP tel que prévu par la réforme du collège 2016 n'est pas une variable d'ajustement pour sauver les postes (ça, la marge peut le faire), n'est pas un gloubi-boulga new age hippiesque pour pratiques pédagogiques karmiques ridicules, n'est pas une remédiation, c'est un temps de travail explicite sur les compétences disciplinaires et transversales qui ne peut fonctionner qu'en ayant du contenu. C'est un moment explicite de travail principalement sur le raisonnement, les pratiques langagières et la mémorisation. Il porte le nom de personnalisation car il est basé sur la différenciation pédagogique rationnelle.
En clair, dans une classe, on fait rédiger un récit en histoire à des élèves par une technique où les élèves observent des documents et écrivent les questions que ces documents font naître dans leur esprit. Le professeur répond aux questions et pose une question de conceptualisation demandant un texte à rédiger (exemple : les élèves étudient des documents sur Ur, posent des questions et après les réponses de leur professeur, doivent répondre à la question "Qu'était une cité-Etat mésopotamienne ?"). On découvre alors que les élèves se rangent dans trois catégories : ceux qui ne font pas de phrases, ceux qui aiment "il y a" et ceux qui ont déjà une maturité dans l'écriture.
Lors de la session suivante de l'AP dédié à l'écriture disciplinaire, sur Massalia par exemple, le professeur fera travailler différemment ou coopérativement ces trois types d'élèves pour qu'ils progressent dans leur pratique de l'écriture (et écrire, c'est magique, c'est un outil pour apprendre tout en étant une pratique langagière, donc deux domaines du socle traités tout en faisant les compétences du programme d'HG : analyser et comprendre un document + pratiquer les différents langages de l'HG voire mutualiser/coopérer !) et qu'ils apprennent ce qu'est une cité grecque et la colonisation (et hopp on avance dans le programme des connaissances tout en travaillant le domaine 4 du socle, je crois).
Ceci peut aussi être fait, en HG, sur l'analyse et la compréhension de document (et amener à la maîtrise du commentaire de document dès la classe de 4e), au travail cartographique (carte sensible, croquis de paysage, croquis/carte de synthèse et schéma), au raisonnement écrit (et hop, on a des élèves prêt pour la composition dès la classe de 4e !) tout en fournissant des connaissances en masse.
C'est juste sortir du train-train doc-question-trace écrite avec l'évaluation comme seul moment où les élèves écrivent/raisonnent/cartographient, évaluation où une appréciation dira : "Pour progresser, vous devez vous entraîner !"
Personnellement, en HG, je pense que nous devons prendre l'AP en 6e et peut-être en 5e. Après, ça ne nous est plus utile mais plus aux autres disciplines.
De même, je pense que flécher l'AP est stupide, tout comme vouloir à tout prix que ce soit untel qui prenne l'AP. Or, c'est la tendance. Le bon truc serait de voir les besoins. Pendant un trimestre, on pourrait dédier l'AP à l'apprentissage effectif des leçons (car le conseil de "pour apprendre ta leçon, tu dois la relire !" est ridicule, c'est comme demandé à un marathonien de se poser sur le canapé et de regarder le marathon pour s'entraîner au marathon... le jour du marathon, le coureur s'écroulera bien avant la ligne d'arrivée... c'est la même chose pour les élèves qui ne font que relire) ou à l'explicitation des verbes de consignes (comme raconter, décrire, expliquer, justifier qui n'ont pas les mêmes sens entre l'HG, le français, les arts plastiques, les sciences...), les croquis/schéma, les attendus de la lecture de documents... pour amener les élèves vers la complexité, le raisonnement et la maîtrise des codes et des discours disciplinaires.
- Manu7Expert spécialisé
C'est illégal de faire de l'AP math par un prof d'une autre discipline. Car les élèves de 6èmes par exemple doivent voir leur prof de math pendant 4,5 h en tout, AP comprise.
Pour les EPI, je ne suis pas certain, mais je pensais avoir lu que les 2h ou 3h doivent être hebdomadaire, je n'ai lu nulle part qu'on pouvait les réunir sur 2 semaines ???
Mais bon, vu que tout est possible mais que rien n'est réalisable concrètement, je suppose que chaque établissement fera sa sauce... Je connais un établissement où les élèves de 6èmes avaient 1h de PPRE dans leur emploi du temps donc il ne faut pas paniquer. On fera avec... On n'a pas tellement le choix, soit on fait échouer la réforme au niveau national, soit chacun fera comme il peut dans son coin...
Ce qui est comique c'est qu'on voit bien que dans chaque établissement les chefs interprètent comme ils veulent... Dans le mien on ne passera même pas par un vote en CE...
Pour les EPI, je ne suis pas certain, mais je pensais avoir lu que les 2h ou 3h doivent être hebdomadaire, je n'ai lu nulle part qu'on pouvait les réunir sur 2 semaines ???
Mais bon, vu que tout est possible mais que rien n'est réalisable concrètement, je suppose que chaque établissement fera sa sauce... Je connais un établissement où les élèves de 6èmes avaient 1h de PPRE dans leur emploi du temps donc il ne faut pas paniquer. On fera avec... On n'a pas tellement le choix, soit on fait échouer la réforme au niveau national, soit chacun fera comme il peut dans son coin...
Ce qui est comique c'est qu'on voit bien que dans chaque établissement les chefs interprètent comme ils veulent... Dans le mien on ne passera même pas par un vote en CE...
- Luigi_BGrand Maître
Il se trouve que le dispositif porte exactement le même nom...Elyas a écrit:Le chef d'Honchamp dit des sottises. L'AP est disciplinaire. Il confond avec l'AP lycée ou alors il prend ses rêves pour des réalités.
En attendant, "sottises" ou non, le réel est bien là : certains comprennent comment très bien le but de cette réforme. Il ne s'agit pas de "sauver des postes", comme tu dis, mais bien d'optimiser les ressources humaines et pour cela l'AP est un moyen parmi d'autres (cf le message de Honchamp). Et tant pis pour les élèves, avec une discipline enseignée par deux professeurs, voire par un professeur dont ce n'est pas la discipline.
Du gloubi-boulga new age donc.L'AP tel que prévu par la réforme du collège 2016 n'est pas une variable d'ajustement pour sauver les postes (ça, la marge peut le faire), n'est pas un gloubi-boulga new age hippiesque pour pratiques pédagogiques karmiques ridicules, n'est pas une remédiation, c'est un temps de travail explicite sur les compétences disciplinaires et transversales qui ne peut fonctionner qu'en ayant du contenu. C'est un moment explicite de travail principalement sur le raisonnement, les pratiques langagières et la mémorisation. Il porte le nom de personnalisation car il est basé sur la différenciation pédagogique rationnelle.
Quand un "accompagnement" n'est pas en plus des cours, ce n'est pas un "accompagnement". Et quand il se pratique en classe entière ou même en demi-classe, il n'est pas "personnalisé". On peut ensuite faire de belles et savantes exégèses, ce n'est rien d'autres qu'un imposture.
Non, c'est le principe même de la réforme.De même, je pense que flécher l'AP est stupide, tout comme vouloir à tout prix que ce soit untel qui prenne l'AP. Or, c'est la tendance.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- User5899Demi-dieu
Faudrait les mettre sur les vacances d'hiver et de printemps avec les profs volontairesLuigi_B a écrit:Quatre semaines, s'il s'agit de 3h.
- ElyasEsprit sacré
Luigi_B a écrit:
Du gloubi-boulga new age donc.L'AP tel que prévu par la réforme du collège 2016 n'est pas une variable d'ajustement pour sauver les postes (ça, la marge peut le faire), n'est pas un gloubi-boulga new age hippiesque pour pratiques pédagogiques karmiques ridicules, n'est pas une remédiation, c'est un temps de travail explicite sur les compétences disciplinaires et transversales qui ne peut fonctionner qu'en ayant du contenu. C'est un moment explicite de travail principalement sur le raisonnement, les pratiques langagières et la mémorisation. Il porte le nom de personnalisation car il est basé sur la différenciation pédagogique rationnelle.
C'est ton opinion, pas un fait.
Luigi_B a écrit:Quand un "accompagnement" n'est pas en plus des cours, ce n'est pas un "accompagnement". Et quand il se pratique en classe entière ou même en demi-classe, il n'est pas "personnalisé". On peut ensuite faire de belles et savantes exégèses, ce n'est rien d'autres qu'une imposture.
Non mais on ne sera jamais d'accord sur ce point.
Luigi_B a écrit:Non, c'est le principe même de la réforme.De même, je pense que flécher l'AP est stupide, tout comme vouloir à tout prix que ce soit untel qui prenne l'AP. Or, c'est la tendance.
Non, c'est une interprétation des textes.
- HonchampDoyen
Elyas a écrit:Rendash a écrit:Honchamp a écrit:
Comme dit le sous-chef, "l'AP, ce n'est pas disciplinaire".
Donc, l'AP représente bel et bien une perte sèche d'heures disciplinaires, contrairement à ce qui est martelé par les défenseurs de la chose.
Le chef d'Honchamp dit des sottises. L'AP est disciplinaire. Il confond avec l'AP lycée ou alors il prend ses rêves pour des réalités.
.
Rendons à César ...
C'est mon sous-chef qui défend AP = compétences et pas discipline.
Mais il n'a pas la main, il est obligé d'être en retrait...c'est le chef qui pilote (Et il a lâché que les disciplines étaient spoliées ! ) Donc, même si c'est anecdotique, ne mélangeons pas....Le chef est très très modéré sur la réforme.
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- IlseÉrudit
Elyas a écrit: En clair, dans une classe, on fait rédiger un récit en histoire à des élèves par une technique où les élèves observent des documents et écrivent les questions que ces documents font naître dans leur esprit. Le professeur répond aux questions et pose une question de conceptualisation demandant un texte à rédiger (exemple : les élèves étudient des documents sur Ur, posent des questions et après les réponses de leur professeur, doivent répondre à la question "Qu'était une cité-Etat mésopotamienne ?"). On découvre alors que les élèves se rangent dans trois catégories : ceux qui ne font pas de phrases, ceux qui aiment "il y a" et ceux qui ont déjà une maturité dans l'écriture.
Lors de la session suivante de l'AP dédié à l'écriture disciplinaire, sur Massalia par exemple, le professeur fera travailler différemment ou coopérativement ces trois types d'élèves pour qu'ils progressent dans leur pratique de l'écriture (et écrire, c'est magique, c'est un outil pour apprendre tout en étant une pratique langagière, donc deux domaines du socle traités tout en faisant les compétences du programme d'HG : analyser et comprendre un document + pratiquer les différents langages de l'HG voire mutualiser/coopérer !) et qu'ils apprennent ce qu'est une cité grecque et la colonisation (et hopp on avance dans le programme des connaissances tout en travaillant le domaine 4 du socle, je crois).
Ceci peut aussi être fait, en HG, sur l'analyse et la compréhension de document (et amener à la maîtrise du commentaire de document dès la classe de 4e), au travail cartographique (carte sensible, croquis de paysage, croquis/carte de synthèse et schéma), au raisonnement écrit (et hop, on a des élèves prêt pour la composition dès la classe de 4e !) tout en fournissant des connaissances en masse.
C'est drôle, ce sont les mêmes exemples donnés en formation... et les seuls !
- ElyasEsprit sacré
Honchamp a écrit:Elyas a écrit:Rendash a écrit:Honchamp a écrit:
Comme dit le sous-chef, "l'AP, ce n'est pas disciplinaire".
Donc, l'AP représente bel et bien une perte sèche d'heures disciplinaires, contrairement à ce qui est martelé par les défenseurs de la chose.
Le chef d'Honchamp dit des sottises. L'AP est disciplinaire. Il confond avec l'AP lycée ou alors il prend ses rêves pour des réalités.
.
Rendons à César ...
C'est mon sous-chef qui défend AP = compétences et pas discipline.
Mais il n'a pas la main, il est obligé d'être en retrait...c'est le chef qui pilote (Et il a lâché que les disciplines étaient spoliées ! ) Donc, même si c'est anecdotique, ne mélangeons pas....Le chef est très très modéré sur la réforme.
Le sous-chef dit donc des sottises
- ElyasEsprit sacré
Ilse a écrit:Elyas a écrit: En clair, dans une classe, on fait rédiger un récit en histoire à des élèves par une technique où les élèves observent des documents et écrivent les questions que ces documents font naître dans leur esprit. Le professeur répond aux questions et pose une question de conceptualisation demandant un texte à rédiger (exemple : les élèves étudient des documents sur Ur, posent des questions et après les réponses de leur professeur, doivent répondre à la question "Qu'était une cité-Etat mésopotamienne ?"). On découvre alors que les élèves se rangent dans trois catégories : ceux qui ne font pas de phrases, ceux qui aiment "il y a" et ceux qui ont déjà une maturité dans l'écriture.
Lors de la session suivante de l'AP dédié à l'écriture disciplinaire, sur Massalia par exemple, le professeur fera travailler différemment ou coopérativement ces trois types d'élèves pour qu'ils progressent dans leur pratique de l'écriture (et écrire, c'est magique, c'est un outil pour apprendre tout en étant une pratique langagière, donc deux domaines du socle traités tout en faisant les compétences du programme d'HG : analyser et comprendre un document + pratiquer les différents langages de l'HG voire mutualiser/coopérer !) et qu'ils apprennent ce qu'est une cité grecque et la colonisation (et hopp on avance dans le programme des connaissances tout en travaillant le domaine 4 du socle, je crois).
Ceci peut aussi être fait, en HG, sur l'analyse et la compréhension de document (et amener à la maîtrise du commentaire de document dès la classe de 4e), au travail cartographique (carte sensible, croquis de paysage, croquis/carte de synthèse et schéma), au raisonnement écrit (et hop, on a des élèves prêt pour la composition dès la classe de 4e !) tout en fournissant des connaissances en masse.
C'est drôle, ce sont les mêmes exemples donnés en formation... et les seuls !
Pour cela, je n'y peux rien. Je suis formateur en HG, pas de lettres ou de maths. Je ne me permettrai pas de donner des exemples sur des processus de transmission et d'apprentissage d'autres disciplines. Je ne peux qu'imaginer et faire réfléchir sur d'autres éléments plus transversaux (par exemple, le questionnaire est-il la forme ultime de la pédagogie du document quelle que soit la discipline ? Comment es processus d'écriture primaires et secondaires peuvent-ils être développés ? Comment construire l'explicitation des exigences et du langage disciplinaire ?).
Après, en HG, cette réforme ne pose aucun souci (sauf ces screugneugneux de programmes ultra-lourds) comparable aux autres disciplines.
- JennyMédiateur
EmmanuelB a écrit:Pour les EPI, je ne suis pas certain, mais je pensais avoir lu que les 2h ou 3h doivent être hebdomadaire, je n'ai lu nulle part qu'on pouvait les réunir sur 2 semaines ???
La circulaire le prévoit. Il faut juste faire suffisamment d'heures.
- Luigi_BGrand Maître
Tout comme ta définition de l'AP qui explique pourquoi l'AP ne devrait pas s'appeler l'AP.Elyas a écrit:Luigi_B a écrit:
Du gloubi-boulga new age donc.L'AP tel que prévu par la réforme du collège 2016 n'est pas une variable d'ajustement pour sauver les postes (ça, la marge peut le faire), n'est pas un gloubi-boulga new age hippiesque pour pratiques pédagogiques karmiques ridicules, n'est pas une remédiation, c'est un temps de travail explicite sur les compétences disciplinaires et transversales qui ne peut fonctionner qu'en ayant du contenu. C'est un moment explicite de travail principalement sur le raisonnement, les pratiques langagières et la mémorisation. Il porte le nom de personnalisation car il est basé sur la différenciation pédagogique rationnelle.
C'est ton opinion, pas un fait.
Un fait, en revanche : comme pour les EPI, il s'agit bien d'imposer une pratique pédagogique, en violation de la liberté pédagogique des enseignants.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ElyasEsprit sacré
Luigi_B a écrit:Tout comme ta définition de l'AP qui explique pourquoi l'AP ne devrait pas s'appeler l'AP.Elyas a écrit:Luigi_B a écrit:
Du gloubi-boulga new age donc.L'AP tel que prévu par la réforme du collège 2016 n'est pas une variable d'ajustement pour sauver les postes (ça, la marge peut le faire), n'est pas un gloubi-boulga new age hippiesque pour pratiques pédagogiques karmiques ridicules, n'est pas une remédiation, c'est un temps de travail explicite sur les compétences disciplinaires et transversales qui ne peut fonctionner qu'en ayant du contenu. C'est un moment explicite de travail principalement sur le raisonnement, les pratiques langagières et la mémorisation. Il porte le nom de personnalisation car il est basé sur la différenciation pédagogique rationnelle.
C'est ton opinion, pas un fait.
Un fait, en revanche : comme pour les EPI, il s'agit bien d'imposer une pratique pédagogique, en violation de la liberté pédagogique des enseignants.
Appeler AP l'AP de la réforme du collège est une idiotie sans nom. Ensuite, les EPI sont un cadre, pas une pratique. Il y a des dizaines de façons de faire les EPI. Les gens sont libres de choisir celle qui leur semble la plus pertinente par rapport à leurs élèves et leurs objectifs.
- RendashBon génie
Elyas a écrit:
Après, en HG, cette réforme ne pose aucun souci (sauf ces screugneugneux de programmes ultra-lourds) comparable aux autres disciplines.
C'est vrai, et on pourra s'accommoder de l'AP (pour lesquels je partage ton avis), et donc refuser ces conneries d'EPI. Nous sommes plutôt protégés, pour le moment du moins. Dommage que les collègues qui morflent à cause de cette réforme n'aient pas cette chance. mais le grand public considère que l'histoire, c'est une discipline fondamentale, tandis que le latin, c'est élitiste, bouh, beurk, prrrt.
(Je connais ton opinion à ce sujet.)
(Je déplore simplement que cette opinion ne te conduise pas à refuser la réforme telle qu'appliquée actuellement.)
(Chacun voit midi à sa porte.)
(Tant pis pour les collègues en souffrance.)
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Luigi_BGrand Maître
On n'aura jamais vue liberté si contrainte, en somme.Elyas a écrit:Luigi_B a écrit:Un fait, en revanche : comme pour les EPI, il s'agit bien d'imposer une pratique pédagogique, en violation de la liberté pédagogique des enseignants.
Appeler AP l'AP de la réforme du collège est une idiotie sans nom. Ensuite, les EPI sont un cadre, pas une pratique. Il y a des dizaines de façons de faire les EPI. Les gens sont libres de choisir celle qui leur semble la plus pertinente par rapport à leurs élèves et leurs objectifs.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ElyasEsprit sacré
Luigi_B a écrit:On n'aura jamais vue liberté si contrainte, en somme.Elyas a écrit:Luigi_B a écrit:Un fait, en revanche : comme pour les EPI, il s'agit bien d'imposer une pratique pédagogique, en violation de la liberté pédagogique des enseignants.
Appeler AP l'AP de la réforme du collège est une idiotie sans nom. Ensuite, les EPI sont un cadre, pas une pratique. Il y a des dizaines de façons de faire les EPI. Les gens sont libres de choisir celle qui leur semble la plus pertinente par rapport à leurs élèves et leurs objectifs.
C'est une façon de voir.
- Réforme : Comment ça se passe dans vos établissements (réunions, actions, etc) ?
- réforme STI : comment ça se passe dans vos lycées?
- Réforme: la J2 de la formation numérique. Comment ça se passe dans votre collège ?
- Constitution des classes, triplettes imposées... suite à la réforme du lycée : comment cela se passe-t-il dans vos lycées ?
- Projet jours carence, actions dans les établissements
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum