- Melyne5Fidèle du forum
Je suis admitative de tous ces projets qui fleurissent ici ou là
- kamasolouHabitué du forum
Isidoria a écrit:Pour le projet tel qu'il se pratique depuis dix ans, seul le prof de francais est concerné. Un metteur en scène vient une semaine par classe de 5ème monter une pièce (abrégée en général) à la fin de cette semaine une représentation est offerte devant des élèves et les parents.
Cela "coûte" en heures 25h lors de la semaine de répétitions/représentations. Le texte est travaillé précédemment dans les cours de francais pour une durée difficile à évaluer.
Pour l'année prochaine, nous proposons de faire intervenir en EPI les matières intéressées, à savoir EPS, arts plastiques, anglais et espagnol. Bien entendu l'investissement de chaque matière sera à hauteur des possibilités.
Les matières participantes ne seraient pas forcément les mêmes en fonction des classes mais toutes les classes de 5ème (10) seraient concernées. En fonction des équipes serait décidé qu'elles matières participent.
Par ailleurs, ici les élèves ne sont pas, pour l'immense majorité, francophones de naissance, du coup depuis toujours nous avons une heure de plus de français par semaine. C'est pourquoi nous "aurions" (j'évite perdre et gagner...) aussi l'AP. Mais quoiqu'il en soit EPI et AP même pour un semestre, c'est vraiment beaucoup.
Vos élèves auraient donc de l'AP en plus des heures de français l'année prochaine ? Voilà qui m'étonne car c'est tout à fait contraire aux textes de la réforme.
Le projet que tu décris ne me semble pas rentrer dans le cadre d'un EPI dans la mesure où il concerne uniquement le français (je ne comprends pas bien ce que l'EPS ou l'espagnol par ex viendraient y faire...). Un EPI doit aussi mener à une "réalisation concrète" des élèves - assister à une pièce de théâtre n'en est pas une, même si on peut imaginer qu'un travail supplémentaire vienne se greffer plus ou moins artificiellement (genre un article de critique de la pièce par les élèves).
Dans mon collège, nous avons un projet "théâtre en anglais" qui ressemble à ton projet, il se fera encore l'année prochaine mais sans entrer dans le cadre contraignant des EPI : ça sera fait uniquement sur les heures d'anglais (avec probablement des aménagements des EDT sur quelques jours).
- IsidoriaDoyen
Si, si il y a une réalisation: chaque classe monte une représentation d'une pièce qui est vue par les autres classes.
L'anglais et l'espagnol s'intégrerait dans l'éventualité d'une représentation plurilingue, le travail serait sur le plurilinguisme.
Pour l'EPS dans les nouveaux programmes il est indiqué pour le cycle 4 "élaborer des systèmes de communication (...) se doter de langages communs (...) contextes de prestations sportives ou artistiques, individuelles ou collectives". Le travail sur la perception de son corps prend sens dans une activité théâtrale.
L'anglais et l'espagnol s'intégrerait dans l'éventualité d'une représentation plurilingue, le travail serait sur le plurilinguisme.
Pour l'EPS dans les nouveaux programmes il est indiqué pour le cycle 4 "élaborer des systèmes de communication (...) se doter de langages communs (...) contextes de prestations sportives ou artistiques, individuelles ou collectives". Le travail sur la perception de son corps prend sens dans une activité théâtrale.
- littleJulieNiveau 10
Je sors de la "formation" : Mme IPR a dit "il ne faut pas se focaliser sur la réalisation".
J'y ai amené mes enfants : ma fille de 8 ans, qui écoutait bien sagementla propagande le discours, m'a glissé à l'oreille "c'est pas un peu nul, ce qu'ils disent ?". J'ai eu du mal à ne pas rire...
J'y ai amené mes enfants : ma fille de 8 ans, qui écoutait bien sagement
- MéluEmpereur
Je m'auto-cite :
Je vous raconte ce qui s'est passé aujourd'hui à la formation chez moi. Une cinquantaine de collègues (à la louche) sur une centaine attendue environ étaient présents.
Le principal qui nous recevait a présenté le déroulement de la demi-journée. Certains professeurs ont grogné en apprenant qu'il devraient se mettre en ateliers par collège pour préparer la mise en place de la réforme. Le CDE a demandé s'il y avait des remarques de la part des établissements. Une collègue de lettres a alors pris la parole pour lire le texte que nous avions préparé pour l'occasion.
Nous avions longtemps hésité à démissionner du conseil pédagogique mais nous voulions que notre mécontentement éclate au grand jour. Au bout de la première page, les collègues nous ont applaudis. Nous avons annoncé qu'il y aurait encore deux pages et deux lecteurs... Le principal a tenté de pinailler au milieu de la deuxième page mais nous l'avons contré (enfin, on lui a claqué son beignet serait plus vrai !) en lui rappelant que nous l'avions écouté et que nous voulions terminer. Nous avons été encore applaudis par deux fois.
Comme le CDE, l'IPR et l'IA ne semblaient pas/plus vouloir échanger, nous nous sommes levés (nous sommes tous venus, pour faire nombre) et sommes partis. Les collègues (nombreux) d'un autre établissement nous ont suivis. Nos oreilles ont dû siffler, mais ça valait le déplacement ! Il a dû en rester une petite trentaine grand max.
_________________
"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- RabelaisVénérable
On peut amener ses gosses? Parce que finalement, ce serait pas mal, on les amène tous lors des formations des jours sans cours et on torpille le dispositif.littleJulie a écrit:Je sors de la "formation" : Mme IPR a dit "il ne faut pas se focaliser sur la réalisation".
J'y ai amené mes enfants : ma fille de 8 ans, qui écoutait bien sagementla propagandele discours, m'a glissé à l'oreille "c'est pas un peu nul, ce qu'ils disent ?". J'ai eu du mal à ne pas rire...
( rien qu'avec les miens, ça suffirait )
- MUTISExpert
Mélu a écrit:Je m'auto-cite :
Je vous raconte ce qui s'est passé aujourd'hui à la formation chez moi. Une cinquantaine de collègues (à la louche) sur une centaine attendue environ étaient présents.
Le principal qui nous recevait a présenté le déroulement de la demi-journée. Certains professeurs ont grogné en apprenant qu'il devraient se mettre en ateliers par collège pour préparer la mise en place de la réforme. Le CDE a demandé s'il y avait des remarques de la part des établissements. Une collègue de lettres a alors pris la parole pour lire le texte que nous avions préparé pour l'occasion.
Nous avions longtemps hésité à démissionner du conseil pédagogique mais nous voulions que notre mécontentement éclate au grand jour. Au bout de la première page, les collègues nous ont applaudis. Nous avons annoncé qu'il y aurait encore deux pages et deux lecteurs... Le principal a tenté de pinailler au milieu de la deuxième page mais nous l'avons contré (enfin, on lui a claqué son beignet serait plus vrai !) en lui rappelant que nous l'avions écouté et que nous voulions terminer. Nous avons été encore applaudis par deux fois.
Comme le CDE, l'IPR et l'IA ne semblaient pas/plus vouloir échanger, nous nous sommes levés (nous sommes tous venus, pour faire nombre) et sommes partis. Les collègues (nombreux) d'un autre établissement nous ont suivis. Nos oreilles ont dû siffler, mais ça valait le déplacement ! Il a dû en rester une petite trentaine grand max.
Excellent !
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- DanaéNiveau 4
Mélu, j'aimerais bien faire pareil demain à ma première journée de formation mais j'ai bien peur d'être la seule...
- littleJulieNiveau 10
Oui, on peut venir avec ses gosses.
Le CdE du lycée qui nous accueillait m'a bien proposé de les laisser avec un surveillant (et avec les collés ???), mais j'ai décliné.
Si je les avais prises, ce n'était pas pour les refiler à la première personne venue alors que je pouvais les inscrire au centre aéré (payant) ou les déposer chez ma belle-mère (gratuitement). Et la petite de 4 ans n'aurait jamais accepté de suivre une inconnue, dans une autre pièce, dans un autre couloir.
Le CdE du lycée qui nous accueillait m'a bien proposé de les laisser avec un surveillant (et avec les collés ???), mais j'ai décliné.
Si je les avais prises, ce n'était pas pour les refiler à la première personne venue alors que je pouvais les inscrire au centre aéré (payant) ou les déposer chez ma belle-mère (gratuitement). Et la petite de 4 ans n'aurait jamais accepté de suivre une inconnue, dans une autre pièce, dans un autre couloir.
- MéluEmpereur
On a fait deux réunions pour préparer tout ça. On était tous unis, c'est important. Aller seul au carton, c'est plus dur.
Voilà ce qu'on a dit :
Voilà ce qu'on a dit :
Début de la réunion : 14h15. Départ : 14h45.Les enseignants des collèges ... et ... souhaitent, dans leur grande majorité, exprimer leurs vives inquiétudes concernant la réforme du collège à la rentrée 2016.
Nous savons que nous mettons notre chef d'établissement dans une position inconfortable - et nous en sommes désolés - mais nous souhaitons que remonte de manière hiérarchique notre désaccord. De nombreux conseils pédagogiques ont démissionné dans leur ensemble mais nous préférons, à la stratégie de la chaise vide, le fait de prendre la parole et d'expliquer ce que nous pensons.
Nous n'admettons pas que le conseil pédagogique devienne une instance décisionnaire dans laquelle nous choisirions de sauver tel ou tel poste, de cautionner tel ou tel choix, car nous savons à quel point cela pourrait devenir source de division au sein de notre équipe.
Nous trouvons inapproprié que la répartition de missions pédagogiques (notamment avec l'instauration des IMP) soit débattue en Conseil pédagogique et votée en Conseil d'administration.
De plus, nous regrettons que l'option DP3 disparaisse, sachant à quel point elle est importante pour les élèves en difficultés ou en recherche de projets d'orientation.
Nous refusons de décider qu'une option comme l'occitan soit supprimée. Comment expliquer à ces élèves que l'occitan ne sera plus proposé l'an prochain alors qu'ils ont choisi de s'engager pour quatre ans ?
Nous craignons fortement que l'espagnol bilangue disparaisse lui aussi, alors que c'est une option créée il y a peu et que tout le travail fourni par les enseignants serait perdu. Qu'adviendra-t-il des élèves bilangues ? S'ennuieront-ils l'an prochain avec des débutants ?
Nous n'acceptons pas davantage que les heures de latin ne soient plus fléchées et dépendent d'une marge qui peut être aléatoire et n'est pas garantie au delà de 2017. Le latin se trouve désormais mis en concurrence avec les heures d'aide ou les dédoublements. Nous rappelons par ailleurs que le latin n'est plus considéré comme une discipline à part entière puisqu'il n'y a toujours pas de programme...
Nous refusons que les heures de science en 6e puissent être globalisées : la physique-chimie doit désormais commencer en 6e mais aucune heure supplémentaire ne lui est allouée. Il faudra donc réduire les enseignements en SVT et technologie. Il est tout aussi regrettable que n'importe quel professeur du pôle scientifique soit habilité à enseigner n'importe laquelle de ces trois matières pourtant distinctes.
Nous refusons la possible semestrialisation des heures de musique et d'arts plastiques.
Nous n'acceptons pas l'impossibilité de proposer des activités au sein de l'association sportive lors de la pause méridienne en plus du mercredi après-midi, sauf dérogation à solliciter. Nous perdrions nombre de licenciés, l'AS serait mise gravement en péril et ce serait au détriment des élèves.
Nous trouvons illogique de pratiquer l'AP en classe entière et surtout de devoir la déduire des heures disciplinaires. Actuellement, l'AP se pratique en plus des heures de cours, et en groupe restreint.
Nous trouvons anormal que les projets interdisciplinaires - que nous menons par ailleurs pour certains depuis de nombreuses années - soient imposés et surtout qu'ils soient pris sur des horaires de cours. Les notions fondamentales doivent être abordées spécifiquement en cours et complétées pendant les projets interdisciplinaires. Il est par exemple contre-productif que des heures de 3e se volatilisent en français et en mathématiques, car la 3e est véritablement une année pendant laquelle le savoir et la réflexion se construisent ; les élèves de 3e ont besoin de ces heures et les attribuer en 6e, 5e ou 4e, avec des élèves assez immatures, n'est pas forcément pertinent. En conséquence enseigner autrement, en interdisciplinarité, est certes très intéressant, mais pas quand on nous enlève pour cela des heures et qu'on réduit les horaires hebdomadaires d'enseignements à des élèves qui se retrouveront en lycée l'année suivante (lycée qui voit par ailleurs clairement les limites des TPE et qui a détourné de leur but les heures d'aide personnalisée).
La mise en place des EPI risque de diluer les contenus. Il faudra sans doute allonger la durée de travail assigné à un seul sujet pour que les matières concernées coïncident. Nous perdons déjà assez de temps !
Il est en effet plus que regrettable de plafonner le taux horaire des élèves à 26 heures hebdomadaires, quel que soit le niveau. La marge horaire ne peut donc pas servir à combler des besoins réels puisque pour l'utiliser, il faudra ponctionner des heures disciplinaires. Impossible d'ajouter des heures de soutien pour les élèves en difficulté, impossible de proposer des activités supplémentaires aux élèves qui le demandent. Ne devons-nous pas, pourtant, tirer chaque élève, quel qu'il soit, au maximum de ses capacités ?
Nous craignons une détérioration importante de nos conditions de travail.
Nous sommes navrés par les pertes d'heures qui viennent mettre en danger des postes fixes (français, technologie, espagnol...).
Nous nous inquiétons aussi de l'augmentation des temps de concertation inhérents à la préparation et au suivi des EPI.
Nous nous inquiétons de la mise en place simultanée de nouveaux programmes sur les quatre niveaux : cela sera à la fois une épreuve de force et un travail d'équilibriste dont les élèves risquent de subir les conséquences.
En conséquence, de très nombreux enseignants se questionnent sur l'amélioration des conditions d'apprentissage des élèves et la réduction des inégalités.
Pour toutes ces raisons et d'autres que nous n'avons pas évoquées , nous ne souhaitons pas cautionner ces modifications. Or, accepter de travailler ici à leur mise en place serait les cautionner de manière tacite.
Nous ne sommes pas des irresponsables qui revendiquons pour le plaisir de revendiquer, mais des enseignants fiers de ce qu'ils font et de leur métier et qui ne veulent pas qu'on leur enlève des moyens pour les réintégrer sous forme d'heures à la marge et qu'on leur donne des responsabilités qui ne sont pas les leurs. Si des options doivent être supprimées il faut que les décisionnaires prennent clairement leurs responsabilités et assument leurs choix, sans que le Conseil pédagogique soit obligé de valider ces suppressions.
Le conseil pédagogique.
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- RabelaisVénérable
Tu m'étonnes!littleJulie a écrit:Oui, on peut venir avec ses gosses.
Le CdE du lycée qui nous accueillait m'a bien proposé de les laisser avec un surveillant (et avec les collés ???), mais j'ai décliné.
Si je les avais prises, ce n'était pas pour les refiler à la première personne venue alors que je pouvais les inscrire au centre aéré (payant) ou les déposer chez ma belle-mère (gratuitement). Et la petite de 4 ans n'aurait jamais accepté de suivre une inconnue, dans une autre pièce, dans un autre couloir.
- RabelaisVénérable
Très bien, concis, parfait.Mélu a écrit:On a fait deux réunions pour préparer tout ça. On était tous unis, c'est important. Aller seul au carton, c'est plus dur.
Voilà ce qu'on a dit :
Les enseignants des collèges ... et ... souhaitent, dans leur grande majorité, exprimer leurs vives inquiétudes concernant la réforme du collège à la rentrée 2016.
Nous savons que nous mettons notre chef d'établissement dans une position inconfortable - et nous en sommes désolés - mais nous souhaitons que remonte de manière hiérarchique notre désaccord. De nombreux conseils pédagogiques ont démissionné dans leur ensemble mais nous préférons, à la stratégie de la chaise vide, le fait de prendre la parole et d'expliquer ce que nous pensons.
Nous n'admettons pas que le conseil pédagogique devienne une instance décisionnaire dans laquelle nous choisirions de sauver tel ou tel poste, de cautionner tel ou tel choix, car nous savons à quel point cela pourrait devenir source de division au sein de notre équipe.
Nous trouvons inapproprié que la répartition de missions pédagogiques (notamment avec l'instauration des IMP) soit débattue en Conseil pédagogique et votée en Conseil d'administration.
De plus, nous regrettons que l'option DP3 disparaisse, sachant à quel point elle est importante pour les élèves en difficultés ou en recherche de projets d'orientation.
Nous refusons de décider qu'une option comme l'occitan soit supprimée. Comment expliquer à ces élèves que l'occitan ne sera plus proposé l'an prochain alors qu'ils ont choisi de s'engager pour quatre ans ?
Nous craignons fortement que l'espagnol bilangue disparaisse lui aussi, alors que c'est une option créée il y a peu et que tout le travail fourni par les enseignants serait perdu. Qu'adviendra-t-il des élèves bilangues ? S'ennuieront-ils l'an prochain avec des débutants ?
Nous n'acceptons pas davantage que les heures de latin ne soient plus fléchées et dépendent d'une marge qui peut être aléatoire et n'est pas garantie au delà de 2017. Le latin se trouve désormais mis en concurrence avec les heures d'aide ou les dédoublements. Nous rappelons par ailleurs que le latin n'est plus considéré comme une discipline à part entière puisqu'il n'y a toujours pas de programme...
Nous refusons que les heures de science en 6e puissent être globalisées : la physique-chimie doit désormais commencer en 6e mais aucune heure supplémentaire ne lui est allouée. Il faudra donc réduire les enseignements en SVT et technologie. Il est tout aussi regrettable que n'importe quel professeur du pôle scientifique soit habilité à enseigner n'importe laquelle de ces trois matières pourtant distinctes.
Nous refusons la possible semestrialisation des heures de musique et d'arts plastiques.
Nous n'acceptons pas l'impossibilité de proposer des activités au sein de l'association sportive lors de la pause méridienne en plus du mercredi après-midi, sauf dérogation à solliciter. Nous perdrions nombre de licenciés, l'AS serait mise gravement en péril et ce serait au détriment des élèves.
Nous trouvons illogique de pratiquer l'AP en classe entière et surtout de devoir la déduire des heures disciplinaires. Actuellement, l'AP se pratique en plus des heures de cours, et en groupe restreint.
Nous trouvons anormal que les projets interdisciplinaires - que nous menons par ailleurs pour certains depuis de nombreuses années - soient imposés et surtout qu'ils soient pris sur des horaires de cours. Les notions fondamentales doivent être abordées spécifiquement en cours et complétées pendant les projets interdisciplinaires. Il est par exemple contre-productif que des heures de 3e se volatilisent en français et en mathématiques, car la 3e est véritablement une année pendant laquelle le savoir et la réflexion se construisent ; les élèves de 3e ont besoin de ces heures et les attribuer en 6e, 5e ou 4e, avec des élèves assez immatures, n'est pas forcément pertinent. En conséquence enseigner autrement, en interdisciplinarité, est certes très intéressant, mais pas quand on nous enlève pour cela des heures et qu'on réduit les horaires hebdomadaires d'enseignements à des élèves qui se retrouveront en lycée l'année suivante (lycée qui voit par ailleurs clairement les limites des TPE et qui a détourné de leur but les heures d'aide personnalisée).
La mise en place des EPI risque de diluer les contenus. Il faudra sans doute allonger la durée de travail assigné à un seul sujet pour que les matières concernées coïncident. Nous perdons déjà assez de temps !
Il est en effet plus que regrettable de plafonner le taux horaire des élèves à 26 heures hebdomadaires, quel que soit le niveau. La marge horaire ne peut donc pas servir à combler des besoins réels puisque pour l'utiliser, il faudra ponctionner des heures disciplinaires. Impossible d'ajouter des heures de soutien pour les élèves en difficulté, impossible de proposer des activités supplémentaires aux élèves qui le demandent. Ne devons-nous pas, pourtant, tirer chaque élève, quel qu'il soit, au maximum de ses capacités ?
Nous craignons une détérioration importante de nos conditions de travail.
Nous sommes navrés par les pertes d'heures qui viennent mettre en danger des postes fixes (français, technologie, espagnol...).
Nous nous inquiétons aussi de l'augmentation des temps de concertation inhérents à la préparation et au suivi des EPI.
Nous nous inquiétons de la mise en place simultanée de nouveaux programmes sur les quatre niveaux : cela sera à la fois une épreuve de force et un travail d'équilibriste dont les élèves risquent de subir les conséquences.
En conséquence, de très nombreux enseignants se questionnent sur l'amélioration des conditions d'apprentissage des élèves et la réduction des inégalités.
Pour toutes ces raisons et d'autres que nous n'avons pas évoquées , nous ne souhaitons pas cautionner ces modifications. Or, accepter de travailler ici à leur mise en place serait les cautionner de manière tacite.
Nous ne sommes pas des irresponsables qui revendiquons pour le plaisir de revendiquer, mais des enseignants fiers de ce qu'ils font et de leur métier et qui ne veulent pas qu'on leur enlève des moyens pour les réintégrer sous forme d'heures à la marge et qu'on leur donne des responsabilités qui ne sont pas les leurs. Si des options doivent être supprimées il faut que les décisionnaires prennent clairement leurs responsabilités et assument leurs
choix, sans que le Conseil pédagogique soit obligé de valider ces suppressions.
Le conseil pédagogique.
- DanaéNiveau 4
Merci pour le contenu de votre discours, je vais puiser dedans...
- NasopiBon génie
Rabelais a écrit:On peut amener ses gosses? Parce que finalement, ce serait pas mal, on les amène tous lors des formations des jours sans cours et on torpille le dispositif.littleJulie a écrit:Je sors de la "formation" : Mme IPR a dit "il ne faut pas se focaliser sur la réalisation".
J'y ai amené mes enfants : ma fille de 8 ans, qui écoutait bien sagementla propagandele discours, m'a glissé à l'oreille "c'est pas un peu nul, ce qu'ils disent ?". J'ai eu du mal à ne pas rire...
( rien qu'avec les miens, ça suffirait )
Et avec les miens, je ne te raconte pas.
Le grand serait inefficace, mais alors les deux autres... J'en rigole toute seule.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- MéluEmpereur
Nous avons vraiment adapté à notre établissement, à ce qui allait être touché chez nous. A modifier, donc.
_________________
"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- RouletabilleNiveau 9
Dans mon établissement, la majorité des collègues ont "collaboré" en proposant des EPI. Pour ma matière, j'ai freiné ma collègue et elle propose un EPI sur un niveau que je n'aurai pas l'année prochaine.
Le pire est que la proposition de l'AP de la part du CDE n'a pas rencontré d'opposition. Malgré la tenue de réunion des collègues sur le danger de cette conception de l'AP, c'est ce qui a été retenu avec l'acceptation de la majorité des collègues (voir : https://www.neoprofs.org/t96561-conseil-pedagogique-questions-pratiques-face-a-la-mise-en-ouvre-de-la-reforme-par-les-cde).
A savoir que les deux heures d'AP en 5e, 4e, 3e, seront prélevés en Français et en Mathématiques mais assurées par différents professeurs (ceux en sous service) donc minoritairement par les professeurs de ces deux disciplines. La mise en barrette annonce des EDT d'enseignants assez complexe mais surtout la perte sèche d'une heure / semaine en Français et Mathématiques car ces AP ne pourront qu'être un travail sur des compétences bien larges (même si les groupes seront "de besoin" -sic-).
En 6e, même topo : 2 heures d'AP fléchées en Français et en Mathématiques, la 3e non fléchée vu mon refus pour ma matière (HGEMC) et des collègues d'Anglais et donc dispatchée en classe entière selon les disciplines, une heure par matière et par trimestre (T1 : Anglais ; T2 : HGEMC ; T3 : Sciences).
Bref, assez abattu, mais je m'y attendais. La majorité de mes collègues ne sont pas pour la réforme mais ils sont fatalistes, collabore en pensant éviter le moins pire... La sauvegarde du Latin en enseignement complémentaire est le seul point positif (en oubliant que le chantage du CDE a réussi : l'obligation de proposé un EPI LCA en contrepartie en 5e !!!)/
Dans mon collège rural, où on va perdre une division l'an prochain, la majorité des sous-services seront certes absorbés par la marge prof (qui ne sera quasiment utilisé que pour dédoubler les AP et non pour permettre le dédoublement des classes en sciences), par le reliquat d'heures en plus qui figure dans la DHG...
Mais la gestion au quotidien des élèves qui arrivent à 8h et repartent à 17h va être difficile avec seulement 26 heures de cours. Le CDE a déjà son plan sur le bénévolat (club) et en se servant de personnel vacataire (la documentaliste) pour boucher les trous...
Le désastre est cependant là notamment dans la mise en place de l'AP, fléché dans l'emploi du temps, en barrette, non assuré par le professeur disciplinaire...
Après, malgré ce que je lis sur Néo, je pense que ce qui se passe dans mon collège est majoritaire en France... Les équipes, fatalistes, ne comprenant pas les enjeux, "collaborent", et la réforme se met en place. Les CDE remontent les EPI et chacun fait à sa sauce pour les AP...
La première réunion de formatage sur la réforme me confirme sur mon sentiment... Elle s'est plutôt bien passée (du point de vue des IPR !!!) en ce sens que les oppositions n'ont été que sur l'organisationnel. Dans tous les établissements, les EPI sont proposés, les choix de l'AP étant différents cependant.
Ce n'est pas réjouissant mais je sens un sérieux décalage quand je lis les topics sur Néoprofs et la réalité sur le terrain...
Le pire est que la proposition de l'AP de la part du CDE n'a pas rencontré d'opposition. Malgré la tenue de réunion des collègues sur le danger de cette conception de l'AP, c'est ce qui a été retenu avec l'acceptation de la majorité des collègues (voir : https://www.neoprofs.org/t96561-conseil-pedagogique-questions-pratiques-face-a-la-mise-en-ouvre-de-la-reforme-par-les-cde).
A savoir que les deux heures d'AP en 5e, 4e, 3e, seront prélevés en Français et en Mathématiques mais assurées par différents professeurs (ceux en sous service) donc minoritairement par les professeurs de ces deux disciplines. La mise en barrette annonce des EDT d'enseignants assez complexe mais surtout la perte sèche d'une heure / semaine en Français et Mathématiques car ces AP ne pourront qu'être un travail sur des compétences bien larges (même si les groupes seront "de besoin" -sic-).
En 6e, même topo : 2 heures d'AP fléchées en Français et en Mathématiques, la 3e non fléchée vu mon refus pour ma matière (HGEMC) et des collègues d'Anglais et donc dispatchée en classe entière selon les disciplines, une heure par matière et par trimestre (T1 : Anglais ; T2 : HGEMC ; T3 : Sciences).
Bref, assez abattu, mais je m'y attendais. La majorité de mes collègues ne sont pas pour la réforme mais ils sont fatalistes, collabore en pensant éviter le moins pire... La sauvegarde du Latin en enseignement complémentaire est le seul point positif (en oubliant que le chantage du CDE a réussi : l'obligation de proposé un EPI LCA en contrepartie en 5e !!!)/
Dans mon collège rural, où on va perdre une division l'an prochain, la majorité des sous-services seront certes absorbés par la marge prof (qui ne sera quasiment utilisé que pour dédoubler les AP et non pour permettre le dédoublement des classes en sciences), par le reliquat d'heures en plus qui figure dans la DHG...
Mais la gestion au quotidien des élèves qui arrivent à 8h et repartent à 17h va être difficile avec seulement 26 heures de cours. Le CDE a déjà son plan sur le bénévolat (club) et en se servant de personnel vacataire (la documentaliste) pour boucher les trous...
Le désastre est cependant là notamment dans la mise en place de l'AP, fléché dans l'emploi du temps, en barrette, non assuré par le professeur disciplinaire...
Après, malgré ce que je lis sur Néo, je pense que ce qui se passe dans mon collège est majoritaire en France... Les équipes, fatalistes, ne comprenant pas les enjeux, "collaborent", et la réforme se met en place. Les CDE remontent les EPI et chacun fait à sa sauce pour les AP...
La première réunion de formatage sur la réforme me confirme sur mon sentiment... Elle s'est plutôt bien passée (du point de vue des IPR !!!) en ce sens que les oppositions n'ont été que sur l'organisationnel. Dans tous les établissements, les EPI sont proposés, les choix de l'AP étant différents cependant.
Ce n'est pas réjouissant mais je sens un sérieux décalage quand je lis les topics sur Néoprofs et la réalité sur le terrain...
- DanaéNiveau 4
Bien sûr mais en ce qui concerne le latin, le changements des programmes, la perte des postes et d'heures d'enseignement c'est pareil chez nous...
- RabelaisVénérable
Hélas oui.Rouletabille a écrit:Dans mon établissement, la majorité des collègues ont "collaboré" en proposant des EPI. Pour ma matière, j'ai freiné ma collègue et elle propose un EPI sur un niveau que je n'aurai pas l'année prochaine.
Le pire est que la proposition de l'AP de la part du CDE n'a pas rencontré d'opposition. Malgré la tenue de réunion des collègues sur le danger de cette conception de l'AP, c'est ce qui a été retenu avec l'acceptation de la majorité des collègues (voir : https://www.neoprofs.org/t96561-conseil-pedagogique-questions-pratiques-face-a-la-mise-en-ouvre-de-la-reforme-par-les-cde).
A savoir que les deux heures d'AP en 5e, 4e, 3e, seront prélevés en Français et en Mathématiques mais assurées par différents professeurs (ceux en sous service) donc minoritairement par les professeurs de ces deux disciplines. La mise en barrette annonce des EDT d'enseignants assez complexe mais surtout la perte sèche d'une heure / semaine en Français et Mathématiques car ces AP ne pourront qu'être un travail sur des compétences bien larges (même si les groupes seront "de besoin" -sic-).
En 6e, même topo : 2 heures d'AP fléchées en Français et en Mathématiques, la 3e non fléchée vu mn refus pour ma matière (HGEMC) et des collègues d'Anglais et donc dispatchée en classe entière selon les disciplines par matières.
Bref, assez abattu, mais je m'y attendais. La majorité de mes collègues ne sont pas pour la réforme mais ils sont fatalistes, collabore en pensant éviter le moins pire... La sauvegarde du Latin en enseignement complémentaire est le seul point positif (en oubliant que le chantage du CDE a réussi : l'obligation de proposé un EPI LCA en contrepartie en 5e !!!)/
Dans mon collège rural, où on va perdre une division l'an prochain, la majorité des sous-services seront certes absorbés par la marge prof (qui ne sera quasiment utilisé que pour dédoubler les AP et non pour permettre le dédoublement des classes en sciences), par le reliquat d'heures en plus qui figure dans la DHG...
Mais la gestion au quotidien des élèves qui arrivent à 8h et repartent à 17h va être difficile avec seulement 26 heures de cours. Le CDE a déjà son plan sur le bénévolat (club) et en se servant de personnel vacataire (la documentaliste) pour boucher les trous...
Le désastre est cependant là notamment dans la mise en place de l'AP, fléché dans l'emploi du temps, en barrette, non assuré par le professeur disciplinaire...
Après, malgré ce que je lis sur Néo, je pense que ce qui se passe dans mon collège est majoritaire en France... Les équipes, fatalistes, ne comprenant pas les enjeux, "collaborent", et la réforme se met en place. Les CDE remontent les EPI et chacun fait à sa sauce pour les AP...
La première réunion de formatage sur la réforme me confirme sur mon sentiment... Elle s'est plutôt bien passé en ce sens que les oppositions n'ont été que sur l'organisationnel. Dans tous les établissements, les EPI sont proposés, les choix de l'AP étant différents cependant.
Ce n'est pas réjouissant mais je sens un sérieux décalage quand je lis les topics sur Néoprofs et la réalité sur le terrain...
- MéluEmpereur
Ca craint...
Chez nous la CDE veut banaliser une semaine pour faire tous les EPI. Ca permettrait d'avoir des EDT décents et de moins perturber le reste de l'année. On espère toujours k'abrogation, mais cette solutions est sans doute la moins pire ocazou.
Chez nous la CDE veut banaliser une semaine pour faire tous les EPI. Ca permettrait d'avoir des EDT décents et de moins perturber le reste de l'année. On espère toujours k'abrogation, mais cette solutions est sans doute la moins pire ocazou.
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- ElyasEsprit sacré
Mélu a écrit:Ca craint...
Chez nous la CDE veut banaliser une semaine pour faire tous les EPI. Ca permettrait d'avoir des EDT décents et de moins perturber le reste de l'année. On espère toujours k'abrogation, mais cette solutions est sans doute la moins pire ocazou.
Il faudra qu'il banalise 3 semaines s'il prend l'option 2h alors, sinon il ne répond pas aux horaires légaux des EPI.
- Luigi_BGrand Maître
Quatre semaines, s'il s'agit de 3h.
C'est le véritable objectif de la réforme avec EPI et AP. Optimisation des ressources humaines.A savoir que les deux heures d'AP en 5e, 4e, 3e, seront prélevés en Français et en Mathématiques mais assurées par différents professeurs (ceux en sous service) donc minoritairement par les professeurs de ces deux disciplines. [...]
Le désastre est cependant là notamment dans la mise en place de l'AP, fléché dans l'emploi du temps, en barrette, non assuré par le professeur disciplinaire...
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- CelebornEsprit sacré
Elyas a écrit:Mélu a écrit:Ca craint...
Chez nous la CDE veut banaliser une semaine pour faire tous les EPI. Ca permettrait d'avoir des EDT décents et de moins perturber le reste de l'année. On espère toujours k'abrogation, mais cette solutions est sans doute la moins pire ocazou.
Il faudra qu'il banalise 3 semaines s'il prend l'option 2h alors, sinon il ne répond pas aux horaires légaux des EPI.
Si la réforme s'applique, je suis convaincu que « les horaires légaux des EPI » vont très vite disparaître sous le tapis tant qu'on aura bien fait semblant d'aborder au moins 2 thématiques différentes dans l'année.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- MéluEmpereur
Une semaine et deux jours, en fait.
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- ElyasEsprit sacré
Mélu a écrit:Une semaine et deux jours, en fait.
Je ne comprends pas, ça ne fait pas 72h, ce qui est le temps minimum accordé par les textes.
- littleJulieNiveau 10
Mélu a écrit:Ca craint...
Chez nous la CDE veut banaliser une semaine pour faire tous les EPI. Ca permettrait d'avoir des EDT décents et de moins perturber le reste de l'année. On espère toujours l'abrogation, mais cette solutions est sans doute la moins pire ocazou.
C'est aussi l'option que nous avons proposée : on banalise 2 semaines par an, et tous les professeurs se greffent sur le thème choisi. Le reste du temps, on fait comme d'habitude. C'est moins pire que de traîner un EPI sur 10 semaines.
- dryadeNiveau 8
Rouletabille a écrit:Dans mon établissement, la majorité des collègues ont "collaboré" en proposant des EPI.
(...)
Ce n'est pas réjouissant mais je sens un sérieux décalage quand je lis les topics sur Néoprofs et la réalité sur le terrain...
J'ai peur que tu dises vrai. Chez nous, qui sommes en retard pour les séances d'in-non-formation, deux collègues seulement s'opposent, et savent maintenant qu'ils peuvent être fichés... un semble content à la perspective de ne plus avoir à enseigner sa discipline pure, suite à une séance de formatage, et les autres semblent prier en secret pour que leur situation personnelle ne soit pas trop catastrophique.
Le secret ne va pas durer longtemps : la DGH devrait réveiller les consciences, et les appétits d'heures sup. ou d'IMP.
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