- ysabelDevin
Une collègue de maths me disait aujourd'hui au lycée que les nouveaux stagiaires ! Mon Dieu...
- VinZTDoyen
ysabel a écrit:Une collègue de maths me disait aujourd'hui au lycée que les nouveaux stagiaires ! Mon Dieu...
Ouais, mais tu vas voir, avec le nouveau CAPES math-info tout ça va remonter, c'est certain !
Les meilleurs informaticiens du monde se bousculeront pour le passer !
Un avenir aussi radieux que numérique nous attend !
- ycombeMonarque
La prof de math de ma fille (1eS) n'est guère respectée pas ses élèves. Il faut dire qu'apparemment, elle sort la calculatrice pour simplifier 80/5.BrindIf a écrit:J'ai épaté des Terminales en divisant 16 par 3
"Oui mais vous madame vous avez une calculatrice dans la tête."
"Les profs de maths, de toutes façons, c'est des génies." (certes, certes , mais point n'est besoin pour ce calcul là )
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- ben2510Expert spécialisé
La fille d'un copain a eu un TS un collègue qui au moment de corriger un exercice qu'il avait donné, et après réflexion, a dit à sa classe qu'intégrer sin(x)*cos^7(x) était un peu compliqué en TS, et n'a pas corrigé l'exercice.
Le copain était furieux contre ce collègue.
Le copain était furieux contre ce collègue.
- gauvain31Empereur
ysabel a écrit:Une collègue de maths me disait aujourd'hui au lycée que les nouveaux stagiaires ! Mon Dieu...
Dis-toi qu'il y aura dans deux ans la promo '2012" qui aura inauguré l'ensemble des nouveaux programmes du lycée, qui va bientôt arriver. A mon avis, ces stagiaires ont encore du potentiel, mais ceux qui vont arriver dans deux ans..... Et comment les IPR de Maths réagissent-ils à cette baisse de niveau? Se remettent-ils en question eux?
- frdmNiveau 10
Peut-être ne savait-il pas faire ? J'ai bien eu un collègue qui ne savait pas intégrer un mouvement 1D avec force de frottement proportionnelle à la vitesse (du type dv/dt-kv=a) ! Cette même personne affirmait doctement que le cas des forces en k*v^2 n'était pas intégrable. Heureusement, nous l'avons perdu de vue.
- Vincent83Niveau 6
Bonsoir,
Une conséquence fort peu sympathique est qu'une fois les chèvres bien installées il sera légitime de nous payer "encore moins" vu le niveau affligeant du futur enseignant lambda...
Pas mal joué quand même!
Même si ce métier est tout de même un très beau métier il va être difficile de faire venir des matheux compétents à bac +5 avec un salaire si "ordinaire" si en plus ils ne peuvent pas faire de maths ;-)
Vincent
ps: je cloue au pilori un sup qui ne sais pas primitiver sin(x)cos(x)^7...Alors pour un prof en exercice c'est inquiétant ...;-)
Une conséquence fort peu sympathique est qu'une fois les chèvres bien installées il sera légitime de nous payer "encore moins" vu le niveau affligeant du futur enseignant lambda...
Pas mal joué quand même!
Même si ce métier est tout de même un très beau métier il va être difficile de faire venir des matheux compétents à bac +5 avec un salaire si "ordinaire" si en plus ils ne peuvent pas faire de maths ;-)
Vincent
ps: je cloue au pilori un sup qui ne sais pas primitiver sin(x)cos(x)^7...Alors pour un prof en exercice c'est inquiétant ...;-)
- BoubouleDoyen
Vincent83 a écrit:Bonsoir,
Une conséquence fort peu sympathique est qu'une fois les chèvres bien installées il sera légitime de nous payer "encore moins" vu le niveau affligeant du futur enseignant lambda...
Pas mal joué quand même!
Même si ce métier est tout de même un très beau métier il va être difficile de faire venir des matheux compétents à bac +5 avec un salaire si "ordinaire" si en plus ils ne peuvent pas faire de maths ;-)
Vincent
ps: je cloue au pilori un sup qui ne sais pas primitiver sin(x)cos(x)^7...Alors pour un prof en exercice c'est inquiétant ...;-)
et le sup qui simplifie dx/x² en d/x ;-)
(rapporté cette semaine par un collègue de CPGE)
- AnaxagoreGuide spirituel
Et le spé qui n'arrive pas à intégrer par parties?
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- Vincent83Niveau 6
Anaxagore a écrit:Et le spé qui n'arrive pas à intégrer par parties?
On peut envisager une énucléation... Mais pas la première fois ;-) Lors d'une inspection j'en ai envoyé un au tableau qui n'a pas su primitiver... 1/x^a...
Plus sérieusement l'inaptitude au calcul des étudiants -certains ayant par ailleurs un bon niveau d'abstraction- est incroyable. C'est dommage car "toute pensée est un calcul" disait un fameux logicien dont le nom m'échappe et puis peut-on vraiment comprendre quelque chose que l'on ne sait pas faire?
Bref on n'est pas sorti du sable, enfin surtout nos élèves. On le voit bien au niveau des recruteurs, le blabla ça va un peu mais ils veulent tout de même des gens compétents en échange d'un salaire, on quitte le monde des bisounours après l'école!
Vincent
- ben2510Expert spécialisé
frdm a écrit:Peut-être ne savait-il pas faire ? J'ai bien eu un collègue qui ne savait pas intégrer un mouvement 1D avec force de frottement proportionnelle à la vitesse (du type dv/dt-kv=a) ! Cette même personne affirmait doctement que le cas des forces en k*v^2 n'était pas intégrable. Heureusement, nous l'avons perdu de vue.
C'est ce qu'ont conclu les élèves, le copain, ainsi que moi.
- AnaxagoreGuide spirituel
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- VinZTDoyen
De toute façon les équations différentielles ont été déclarées d'inutilité publique depuis la dernière réforme du lycée.
Un peu comme les séries de Fourier en prépa ...
D'ailleurs, c'est bien connu, aucun scientifique n'utilise ces machins d'un autre âge ...
Un peu comme les séries de Fourier en prépa ...
D'ailleurs, c'est bien connu, aucun scientifique n'utilise ces machins d'un autre âge ...
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- AnaxagoreGuide spirituel
VinZT a écrit:De toute façon les équations différentielles ont été déclarées d'inutilité publique depuis la dernière réforme du lycée.
Un peu comme les séries de Fourier en prépa ...
D'ailleurs, c'est bien connu, aucun scientifique n'utilise ces machins d'un autre âge ...
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- AnaxagoreGuide spirituel
J'ai un ami qui est un ancien d'ERDF. Il est très fatigué par les cours qu'il essaie de donner.
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- dandelionVénérable
Est-ce que ce que vous expliquez concernant la baisse du niveau des études supérieures peut expliquer l'augmentation des inscriptions à des écoles étrangères plus exigeantes?
- BoubouleDoyen
dandelion a écrit:Est-ce que ce que vous expliquez concernant la baisse du niveau des études supérieures peut expliquer l'augmentation des inscriptions à des écoles étrangères plus exigeantes?
pour moi non, en postbac, nous gardons un système exigeant ; à mon avis, c'est une conjonction de facteurs : envie d'aller voir ailleurs (c'est plus sexy), peur de souffrir et stratégie de contournement
c'est aussi favorisé par nos généreuses mentions très bien (mais ça commence à se voir)
mais quelles sont les stats sur cette augmentation d'inscriptions à l'étranger ?
- dandelionVénérable
C'est une remarque locale: de nombreux étudiants français choisissent l'EPFL, alors que le coût de la vie est colossal en Suisse. L'EPFL a augmenté sa barre d'entrée, la passant de 14 à 16 de moyenne au bac. Cependant, les étudiants suisses partent avec une longueur d'avance car le niveau requis à la fin de la terminale est bien plus élevé qu'en France.
Du coup, qu'est-ce qui motive un élève français ayant obtenu de bons résultats au bac à vouloir éviter le système prépa+grande école, généralement gratuit et assez efficace pour ce qui est d'intégrer le marché de l'emploi?
Du coup, qu'est-ce qui motive un élève français ayant obtenu de bons résultats au bac à vouloir éviter le système prépa+grande école, généralement gratuit et assez efficace pour ce qui est d'intégrer le marché de l'emploi?
- BoubouleDoyen
dandelion a écrit:C'est une remarque locale: de nombreux étudiants français choisissent l'EPFL, alors que le coût de la vie est colossal en Suisse. L'EPFL a augmenté sa barre d'entrée, la passant de 14 à 16 de moyenne au bac. Cependant, les étudiants suisses partent avec une longueur d'avance car le niveau requis à la fin de la terminale est bien plus élevé qu'en France.
Du coup, qu'est-ce qui motive un élève français ayant obtenu de bons résultats au bac à vouloir éviter le système prépa+grande école, généralement gratuit et assez efficace pour ce qui est d'intégrer le marché de l'emploi?
si tu parles du choix des bacheliers vivant à l'étranger, il y aussi une question de culture je suppose et pas de problème d'argent
le système prépa+GE est très efficace mais il impose plus de sacrifices pour obtenir qqch d'équivalent à l'EPFL
- SulfolobusÉrudit
Je verrais plusieurs explications :
- penser à tort qu'il est plus facile d'être diplômé d'un master de l'EPFL que d'une très grande école française (en oubliant la sélection à la fin de la première année et de la licence par exemple) ;
- le côté international de l'EPFL ;
- le fait pour quelqu'un passionné par une discipline technique de pouvoir l'étudier à fond et à bon niveau dès le début et pas faire 2/3 ans de prépas archi généralistes.
- échapper aux concours : ça n'a l'air de rien, mais on peut ne pas aimer ce système qui ne vise pas à être excellent ou bon mais à être meilleur que le voisin et qui plus que l'excellence académique va favoriser malgré lui le bachotage.
- les salaires à la sortie de l'EPFL sont excellents
- pour certains, ça peut être plus proches de chez eux que la région parisienne et donc plus pratique.
Remarque au passage : le coût de la vie n'est pas colossale en Suisse, enfin pas beaucoup plus élevé qu'à Paris où sont très souvent les prépas qui envoient le plus d'étudiants dans les très grandes écoles (elles-même situées en grande majorité en région parisienne).
- penser à tort qu'il est plus facile d'être diplômé d'un master de l'EPFL que d'une très grande école française (en oubliant la sélection à la fin de la première année et de la licence par exemple) ;
- le côté international de l'EPFL ;
- le fait pour quelqu'un passionné par une discipline technique de pouvoir l'étudier à fond et à bon niveau dès le début et pas faire 2/3 ans de prépas archi généralistes.
- échapper aux concours : ça n'a l'air de rien, mais on peut ne pas aimer ce système qui ne vise pas à être excellent ou bon mais à être meilleur que le voisin et qui plus que l'excellence académique va favoriser malgré lui le bachotage.
- les salaires à la sortie de l'EPFL sont excellents
- pour certains, ça peut être plus proches de chez eux que la région parisienne et donc plus pratique.
Remarque au passage : le coût de la vie n'est pas colossale en Suisse, enfin pas beaucoup plus élevé qu'à Paris où sont très souvent les prépas qui envoient le plus d'étudiants dans les très grandes écoles (elles-même situées en grande majorité en région parisienne).
- dandelionVénérable
@Bouboule: c'est en effet ce que me dit mon mari qui a fait prépa+ GE et côtoie des ingénieurs EPFL. Il préférerait d'ailleurs, si fifille 1 devait choisir de poursuivre ce type d'études, qu'elle fasse un polytechnique suisse ou allemand plutôt qu'une prépa.
Pour le coût de la vie en Suisse, je persiste à le trouver élevé, et pas que pour les loyers: sécu, alimentation, transport, sorties, alcool (que serait un ingénieur sans la bière ) sont plus coûteux qu'à Paris, et les aides ne sont pas forcément les mêmes.
Pour le coût de la vie en Suisse, je persiste à le trouver élevé, et pas que pour les loyers: sécu, alimentation, transport, sorties, alcool (que serait un ingénieur sans la bière ) sont plus coûteux qu'à Paris, et les aides ne sont pas forcément les mêmes.
- IgniatiusGuide spirituel
Bouboule a écrit:dandelion a écrit:Est-ce que ce que vous expliquez concernant la baisse du niveau des études supérieures peut expliquer l'augmentation des inscriptions à des écoles étrangères plus exigeantes?
pour moi non, en postbac, nous gardons un système exigeant ; à mon avis, c'est une conjonction de facteurs : envie d'aller voir ailleurs (c'est plus sexy), peur de souffrir et stratégie de contournement
c'est aussi favorisé par nos généreuses mentions très bien (mais ça commence à se voir)
mais quelles sont les stats sur cette augmentation d'inscriptions à l'étranger ?
Depuis deux ans, je trouve que le système a énormément de mal à se maintenir.
Et cette année, je trouve même que ça dégringole, plus encore que ne me l'aurait laissé supposer la réforme Châtel.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- AnaxagoreGuide spirituel
Igniatius a écrit:Bouboule a écrit:dandelion a écrit:Est-ce que ce que vous expliquez concernant la baisse du niveau des études supérieures peut expliquer l'augmentation des inscriptions à des écoles étrangères plus exigeantes?
pour moi non, en postbac, nous gardons un système exigeant ; à mon avis, c'est une conjonction de facteurs : envie d'aller voir ailleurs (c'est plus sexy), peur de souffrir et stratégie de contournement
c'est aussi favorisé par nos généreuses mentions très bien (mais ça commence à se voir)
mais quelles sont les stats sur cette augmentation d'inscriptions à l'étranger ?
Depuis deux ans, je trouve que le système a énormément de mal à se maintenir.
Et cette année, je trouve même que ça dégringole, plus encore que ne me l'aurait laissé supposer la réforme Châtel.
C'est un désastre.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- BoubouleDoyen
Anaxagore a écrit:Igniatius a écrit:Bouboule a écrit:dandelion a écrit:Est-ce que ce que vous expliquez concernant la baisse du niveau des études supérieures peut expliquer l'augmentation des inscriptions à des écoles étrangères plus exigeantes?
pour moi non, en postbac, nous gardons un système exigeant ; à mon avis, c'est une conjonction de facteurs : envie d'aller voir ailleurs (c'est plus sexy), peur de souffrir et stratégie de contournement
c'est aussi favorisé par nos généreuses mentions très bien (mais ça commence à se voir)
mais quelles sont les stats sur cette augmentation d'inscriptions à l'étranger ?
Depuis deux ans, je trouve que le système a énormément de mal à se maintenir.
Et cette année, je trouve même que ça dégringole, plus encore que ne me l'aurait laissé supposer la réforme Châtel.
C'est un désastre.
C'est bien parce que nous avons gardé un système exigeant que vous voyez les performances dégringoler. Les collègues de CPGE n'ont pas trop mordu aux tentatives des IG de noyer le poisson avec des pratiques douteuses.
Je ne vois pas comment la première année peut bien se passer, les TS sont moins bien formés sur tous les plans (ils ont de toute façon au moins une année de sciences en moins derrière eux si on compte les horaires) et désormais arrivent des élèves qui ne réfléchissent plus. Ils ont été habitués à des questions notées gentiment et indépendantes les unes des autres, ils arrivent sur de vraies problématiques qui nécessitent d'enchaîner. Or ils ne maîtrisent ni le français, ni le langage mathématique. Et en TS, je ne compte plus les fois où les parents interviennent pour nous reprocher de donner un ou deux exercices d'un cours sur l'autre. Plus que jamais l'écart se creuse entre ceux qui bénéficient d'un environnement exigeant et les autres.
La question est donc désormais : quelle performance peut atteindre le système CPGE en deux ans ? C'est vraiment deux ans, il ne faut à mon avis pas faire le bilan au bout d'un an.
Ce qui est intéressant historiquement est que la réforme Châtel a été mise en place en physique-chimie par les IG Robine et Daniel, deux personnes désormais placées officiellement aux commandes majeures. La première gère sa carrière, le deuxième ne cache pas son antipathie pour les collègues de CPGE (conseil de Peillon-Hamon).
Ce que j'aimerais savoir est comment se débrouillent nos mentions très bien à l'EPFL.
- Mateo_13Niveau 5
B
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Mateo.
https://mathagora2022.wordpress.com/
- AnaxagoreGuide spirituel
Bouboule a écrit:Anaxagore a écrit:Igniatius a écrit:Bouboule a écrit:
pour moi non, en postbac, nous gardons un système exigeant ; à mon avis, c'est une conjonction de facteurs : envie d'aller voir ailleurs (c'est plus sexy), peur de souffrir et stratégie de contournement
c'est aussi favorisé par nos généreuses mentions très bien (mais ça commence à se voir)
mais quelles sont les stats sur cette augmentation d'inscriptions à l'étranger ?
Depuis deux ans, je trouve que le système a énormément de mal à se maintenir.
Et cette année, je trouve même que ça dégringole, plus encore que ne me l'aurait laissé supposer la réforme Châtel.
C'est un désastre.
C'est bien parce que nous avons gardé un système exigeant que vous voyez les performances dégringoler. Les collègues de CPGE n'ont pas trop mordu aux tentatives des IG de noyer le poisson avec des pratiques douteuses.
Je ne vois pas comment la première année peut bien se passer, les TS sont moins bien formés sur tous les plans (ils ont de toute façon au moins une année de sciences en moins derrière eux si on compte les horaires) et désormais arrivent des élèves qui ne réfléchissent plus. Ils ont été habitués à des questions notées gentiment et indépendantes les unes des autres, ils arrivent sur de vraies problématiques qui nécessitent d'enchaîner. Or ils ne maîtrisent ni le français, ni le langage mathématique. Et en TS, je ne compte plus les fois où les parents interviennent pour nous reprocher de donner un ou deux exercices d'un cours sur l'autre. Plus que jamais l'écart se creuse entre ceux qui bénéficient d'un environnement exigeant et les autres.
La question est donc désormais : quelle performance peut atteindre le système CPGE en deux ans ? C'est vraiment deux ans, il ne faut à mon avis pas faire le bilan au bout d'un an.
Ce qui est intéressant historiquement est que la réforme Châtel a été mise en place en physique-chimie par les IG Robine et Daniel, deux personnes désormais placées officiellement aux commandes majeures. La première gère sa carrière, le deuxième ne cache pas son antipathie pour les collègues de CPGE (conseil de Peillon-Hamon).
Ce que j'aimerais savoir est comment se débrouillent nos mentions très bien à l'EPFL.
Quant à la fable selon laquelle "les bons ne craignent rien et seront toujours bons", c'est une ânerie absolue. Ils payent cash, ils sont foulés aux pieds.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
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