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- CelebornEsprit sacré
Elyas a écrit:Soupçonner que ç'a été fait exprès est un peu de la paranoïa.
Notre collègue écrit très clairement que les formateurs avaient l'info que les OS devaient venir à 12h.
- Luigi_BGrand Maître
Celeborn a écrit:Parce qu'il ne veulent pas qu'on le mette en place afin d'avoir des groupes, par exemple ? C'est une conséquence directe de la réforme, qui met en concurrence tout le monde pour cette fameuse "marge" au lieu de flécher des horaires dans la dotation horaire. Le problème ici est directement lié au fonctionnement même de la réforme du collège, qui renforce le "chacun pour sa pomme".
Oui. Rappelons que la "marge" n'était pas du tout prévue pour des options au départ. Et quand les options (ou plutôt des moignons d'options) ont été rétablies quinze jours plus tard, la marge n'a pas été augmentée.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Invité ElExpert spécialisé
Dans ma cité scolaire, il y a apparemment un paire de pro-réforme très actifs au collège. L'EPI du jour? Français/EPS: un parcours type "code de la route" au gymnase, des descriptifs à lire sous les panneaux et des questionnaires à la fin... Pour le français, no comment, mais j'ai même un doute sur l'EPS là.
Bref, quelques collègues sont terrifiés par la réforme, mais se contentent de pleurer chez eux le soir, et n'ont pas assez de culot pour faire des coups d'éclat (pas de démission collective ici, la formation a eu lieu...).
J'envoie avec Mme Elpenor des courriers et des copier-coller des excellentes synthèses trouvées sur Néo, mais que faire de plus?
Des parents d'élèves m'ont sollicité pour une présentation de la réforme. Je pense que ce n'est pas très sport, mais en dehors du temps scolaire, dans le cadre de l'association des parents d'élèves, dans une salle prêtée par la mairie, je pense que je vais aller faire mon boulot de citoyen. Qu'en pensez-vous?
Bref, quelques collègues sont terrifiés par la réforme, mais se contentent de pleurer chez eux le soir, et n'ont pas assez de culot pour faire des coups d'éclat (pas de démission collective ici, la formation a eu lieu...).
J'envoie avec Mme Elpenor des courriers et des copier-coller des excellentes synthèses trouvées sur Néo, mais que faire de plus?
Des parents d'élèves m'ont sollicité pour une présentation de la réforme. Je pense que ce n'est pas très sport, mais en dehors du temps scolaire, dans le cadre de l'association des parents d'élèves, dans une salle prêtée par la mairie, je pense que je vais aller faire mon boulot de citoyen. Qu'en pensez-vous?
- DaphnéDemi-dieu
Kapellmeister a écrit:Celeborn a écrit:Elyas a écrit:
Si c'était à l'extérieur, je ne vois pas où est le problème. C'est un happening. Pourquoi les formateurs auraient-ils déplacé l'heure du déjeuner pour se faire du mal ? C'était décidé 11h30, tant mieux pour eux. Après, Est-ce leur rôle de dire : "Oui, donc à midi, il y aura des gens qui viendront vous expliquer qu'ils sont contre ce que nous vous expliquons dans cette formation !" A moins d'ajouter : "Les tomates sont à l'entrée pour le retour de la pause repas !"
J'estime que lorsque l'on fait exprès déplacer l'heure de fin dans le but très clair d'empêcher des représentants syndicaux d'entrer en contact avec les collègues, et ce à l'extérieur de l'établissement et non, comme tu le disais, dans la salle où a lieu la formation, ce n'est pas "le jeu" : c'est humainement méprisable.
Non mais ça, Celeborn, c'est parce que t'es pas à l'Unsa que tu peux pas comprendre.
Je plussoie
- yranohHabitué du forum
Elyas, le changement de statut du latin et la réduction de ses horaires peuvent être une cause de démission pour certains lettres classiques. Il ne faut pas penser que, comme toi, tout le monde considère que c'est anodin.
- Invité ElExpert spécialisé
yranoh a écrit:Elyas, le changement de statut du latin et la réduction des horaires peuvent être une cause de démission pour certains lettres classiques. Il ne faut pas penser que, comme toi, tout le monde considère que c'est anodin.
+1
J'ai la chance d'être en lycée, j'ai donc encore un an ou deux pour la préparer, cette démission. Mais je plains mes collègues du collège qui n'ont plus tout à fait leur destin en main.
Et je plains beaucoup mes élèves qui ne l'ont plus du tout. Ils ont intérêt à avoir de quoi se payer des cours particuliers dorénavant.
- ElyasEsprit sacré
BritLéty a écrit:Mouais, sachant que l'EC LCA est dépendant de l'EPI LCA. Mais soit.
Admettons qu'une partie des anti-réformes se fichent du latin. Mais une vaste majorité s'en préoccupent, on ne peut pas parler de ce qui se passe dans " mon " établissement ou dans celui " d'une copine " comme d'une généralité.
En disant cela, tu fais passer les anti-réforme du collège pour des anti-réforme quelle qu'elle soit. C'est faux pour la vaste majorité d'entre nous.
Et une partie des anti-réformes de ce forum ne fait pas la même chose avec les formateurs et les pro-réformes ? Ah mais ce n'est pas la même chose, évidemment !
Je ne vais pas cacher que les remarques outrancières faites sur ce forum m'ont fait basculer dans le camp pro-réforme alors qu'à la base la réforme me semblait mal faite, mal écrite et mal pensée.
Après, je ne cache pas que ça me fait rire qu'on explique ma pensée en disant "Elyas est à l'UNSA !". D'une certaine façon, c'est confortable. Cependant, je vous rassure, je pense que la réforme sera un échec.
Après, si ça vous rassure de penser que tous les anti-réformes sont aux côtés des professeurs de langues et de Lettres classiques, je peux le comprendre. Les manifestations de cette année et les projets d'EPI et de répartition dans une kyrielle d'établissements le prouvent bien (et tout le monde s'en fiche de l'AP... la seule chose intéressante de la réforme).
- HonchampDoyen
Sur le latin, ce n'est pas toujours très clair dans la tête des collègues de Lettres Classiques.
Ils sont 2 dans mon (gros) collège.
Ni l'un ni l'autre ne souhaitent le latin pour tous les élèves. Ils estiment que cela se choisit, et que le chef doit permettre qu'il y ait au moins 2 groupes par niveau. Mais ne veulent que ce soit pour tous, car ils craignent le pire en terme de motivation, de travail. (Je précise qu'ils font de la langue, avec conjugaisons, déclinaisons, et pas seulement de la civilisation en langue française).
Ensuite, leur avis diverge.
L'un estime que par rapport aux élèves actuels, les horaires actuels de latin sont trop élevés. Il estime que 3 h en 3ème, cela devient une galère avec certains élèves démotivés.
Il se satisfait donc des 1+2+2 h prévues dans l'enseignement de complément, et d'un EPI LCA "Prétexte" pour mettre en place ces 1+2+2. Le chef ayant promis de donner ces 1+2+2 h, il est très en retrait en ce moment. Le système lui conviendrait.
En revanche, il estime qu'au lycée, il faut que les élèves qui le souhaitent puissent continuer le latin dans de bonnes conditions.
L'autre veut un vrai EPI LCA, afin de retrouver une partie de l'ancien horaire de latin. Cette personne est donc active contre la réforme.
Voilà...
Et leurs heures ? Je crois que l'un et l'autre admettent que si un poste de français, ou un demi-poste, saute, ils ne seront pas concernés. Il y a 3 autres personnes arrivées après eux en Lettres...
Bon, on ne me tire pas dessus, je ne fais que relayer...
Mais le fait est qu'on ne peut pas se battre quand les principaux intéressés eux-mêmes....
Ils sont 2 dans mon (gros) collège.
Ni l'un ni l'autre ne souhaitent le latin pour tous les élèves. Ils estiment que cela se choisit, et que le chef doit permettre qu'il y ait au moins 2 groupes par niveau. Mais ne veulent que ce soit pour tous, car ils craignent le pire en terme de motivation, de travail. (Je précise qu'ils font de la langue, avec conjugaisons, déclinaisons, et pas seulement de la civilisation en langue française).
Ensuite, leur avis diverge.
L'un estime que par rapport aux élèves actuels, les horaires actuels de latin sont trop élevés. Il estime que 3 h en 3ème, cela devient une galère avec certains élèves démotivés.
Il se satisfait donc des 1+2+2 h prévues dans l'enseignement de complément, et d'un EPI LCA "Prétexte" pour mettre en place ces 1+2+2. Le chef ayant promis de donner ces 1+2+2 h, il est très en retrait en ce moment. Le système lui conviendrait.
En revanche, il estime qu'au lycée, il faut que les élèves qui le souhaitent puissent continuer le latin dans de bonnes conditions.
L'autre veut un vrai EPI LCA, afin de retrouver une partie de l'ancien horaire de latin. Cette personne est donc active contre la réforme.
Voilà...
Et leurs heures ? Je crois que l'un et l'autre admettent que si un poste de français, ou un demi-poste, saute, ils ne seront pas concernés. Il y a 3 autres personnes arrivées après eux en Lettres...
Bon, on ne me tire pas dessus, je ne fais que relayer...
Mais le fait est qu'on ne peut pas se battre quand les principaux intéressés eux-mêmes....
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- ElyasEsprit sacré
yranoh a écrit:Elyas, le changement de statut du latin et la réduction de ses horaires peuvent être une cause de démission pour certains lettres classiques. Il ne faut pas penser que, comme toi, tout le monde considère que c'est anodin.
Où ai-je écrit cela ? MUTIS ressort fréquemment une de mes citations de juin qui dit le contraire, pensant que ça me met en difficulté dans mon discours sur la réforme (et si on me lit bien, je ne parle que des EPI et de l'AP quand je parle de la réforme).
Donc, merci de ne pas me prêter des mots et des phrases que je n'ai jamais écrits.
- kamasolouHabitué du forum
Je me sens personnellement insultée parce que je ne lutte pas contre la réforme pour ma pomme, je ne me fiche pas du tout du sort des collègues qu'ils soient en LC, en allemand ou autre.
Avec la réforme, je gagne des heures. Pour la première année depuis longtemps, mon poste ne sera pas menacé. Je ne m'en fais pas pour mon propre sort.
Mais voilà, je me fais du souci pour mes collègues, pour les élèves, pour mes enfants, pour mon collège... Si le latin disparaît, nous perdrons nos élèves "favorisés", qui peuvent pousser le niveau vers le haut, et leurs parents qui sont souvent les plus investis dans la vie de l'établissement. Je finirai même peut-être par mettre mes enfants dans le privé. Les boules.
Avec la réforme, je gagne des heures. Pour la première année depuis longtemps, mon poste ne sera pas menacé. Je ne m'en fais pas pour mon propre sort.
Mais voilà, je me fais du souci pour mes collègues, pour les élèves, pour mes enfants, pour mon collège... Si le latin disparaît, nous perdrons nos élèves "favorisés", qui peuvent pousser le niveau vers le haut, et leurs parents qui sont souvent les plus investis dans la vie de l'établissement. Je finirai même peut-être par mettre mes enfants dans le privé. Les boules.
- yranohHabitué du forum
Elyas a écrit:BritLéty a écrit:Oui, parce que lutter contre l'EPI langue et civilisation de l'Antiquité et l'EC langue et civilisation de l'Antiquité, donc contre la généralisation du latin pour tous, alors que ce n'est en aucun cas équivalent au cours de latin actuels, c'est être contre le latin.
Enfin c'est comme ça que je comprends cette phrase d'Elyas.
Non, je parle de l'enseignement de complément et non de l'EPI LCA.
Mais j'avoue que je comprends rarement ce que vous dites.
- HonchampDoyen
kamasolou a écrit:Je me sens personnellement insultée parce que je ne lutte pas contre la réforme pour ma pomme, je ne me fiche pas du tout du sort des collègues qu'ils soient en LC, en allemand ou autre.
Avec la réforme, je gagne des heures. Pour la première année depuis longtemps, mon poste ne sera pas menacé. Je ne m'en fais pas pour mon propre sort.
Mais voilà, je me fais du souci pour mes collègues, pour les élèves, pour mes enfants, pour mon collège... Si le latin disparaît, nous perdrons nos élèves "favorisés", qui peuvent pousser le niveau vers le haut, et leurs parents qui sont souvent les plus investis dans la vie de l'établissement. Je finirai même peut-être par mettre mes enfants dans le privé. Les boules.
Lutter pour les collègues, OK. C'est le cas chez nous pour la collègue d'allemand, qui se bat bec et ongles et a proposé de multiples solutions au chef...
En revanche, les collègues d'espagnol sont résignés sur la perte de la bilangue espagnol. Ils n'ont absolument rien tenté pour la garder. (Pas de demandes diverses à leur PR, pas de sollicitation des parents,etc...)
Enfin, les collègues de latin : voir plus haut...
Donc, lutter à la place de... Bof.
Par contre, nous (ceux qui sont contre ou ceux qui doutent très fort) essayons de garder la main sur la mise en place des EPI et de l'AP.
On peut renseigner les collègues, les activer, mais à un moment donné...
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- LefterisEsprit sacré
C'est quoi alors, cet "autre chose" ? Peux-tu développer ce sous-entendu ?Elyas a écrit:Oui, c'est le jeu et ça n'a rien à voir avec soutenir ou non des collègues dans le désarroi. Arrêtez un peu l'hypocrisie. Combien d'anti-réformes n'en ont rien à faire du latin, du grec, de l'allemand, de l'italien ou des autres langues ? C'est facile sur un forum de se la jouer grand défenseur du bien, dans les faits, c'est souvent autre chose.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- henrietteMédiateur
Dans ce qui a été dit, il ne s'agissait absolument pas d'un problème lié à la gestion par le lycée du passage à la cantine (qui aurait été légitime, mais il est précisé que les stagiaires n'y avaient pas accès), mais de considérations liées à ''l'affluence dans les restaurants du coin''... et ça a été changé en cours de matinée du jour même de la formation : mouais.Elyas a écrit:Celeborn a écrit:Elyas a écrit:
Si c'était à l'extérieur, je ne vois pas où est le problème. C'est un happening. Pourquoi les formateurs auraient-ils déplacé l'heure du déjeuner pour se faire du mal ? C'était décidé 11h30, tant mieux pour eux. Après, Est-ce leur rôle de dire : "Oui, donc à midi, il y aura des gens qui viendront vous expliquer qu'ils sont contre ce que nous vous expliquons dans cette formation !" A moins d'ajouter : "Les tomates sont à l'entrée pour le retour de la pause repas !"
J'estime que lorsque l'on fait exprès déplacer l'heure de fin dans le but très clair d'empêcher des représentants syndicaux d'entrer en contact avec les collègues, et ce à l'extérieur de l'établissement et non, comme tu le disais, dans la salle où a lieu la formation, ce n'est pas "le jeu" : c'est humainement méprisable.
Sauf que comme le dit notre collègue, le problème de cantine avait déjà fait que l'heure était à 11h30 pour la pause repas. Soupçonner que ç'a été fait exprès est un peu de la paranoïa. Pour avoir souvent subi ce désagrément sur les horaires de repas, et comme le dit plus ou moins le témoignage du collègue, c'est un concours de circonstance. D'où le "C'est le jeu !"
Je ne trouve pas que les gens qui ont décidé ce changement d'horaire à fort relent de mesquinerie, arguant ce motif-là, en sortent grandis.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ElyasEsprit sacré
Lefteris a écrit:C'est quoi alors, cet "autre chose" ? Peux-tu développer ce sous-entendu ?Elyas a écrit:Oui, c'est le jeu et ça n'a rien à voir avec soutenir ou non des collègues dans le désarroi. Arrêtez un peu l'hypocrisie. Combien d'anti-réformes n'en ont rien à faire du latin, du grec, de l'allemand, de l'italien ou des autres langues ? C'est facile sur un forum de se la jouer grand défenseur du bien, dans les faits, c'est souvent autre chose.
Le fait de dire qu'on est contre la réforme et de ne faire aucune grève, de dire qu'on est contre les EPI et de préparer des projets d'EPI, d'être contre la disparition des disciplines et de voter sciemment la fin de la LV2 allemand ou d'imposer l'EIST en 6e à tous, d'avoir un discours sur les langues anciennes et de s'opposer à l'ouverture d'une section de grec ancien, d'être contre la réforme dans son établissement et d'être dans les groupes de travail académiques proposant des EPI, de dire que la réforme va faire s'effondrer le niveau alors qu'on donne des textes à trou aux élèves ou qu'on ne lit plus pour être toujours au top dans sa discipline, d'être contre les compétences tout en montant un projet de classe sans notes... etc.
Et surtout, le nerf de la guerre, avoir des HSA en prenant beaucoup sur les heures de marges, peu importe si cela tue le latin/l'allemand.
- CelebornEsprit sacré
Elyas a écrit:Lefteris a écrit:C'est quoi alors, cet "autre chose" ? Peux-tu développer ce sous-entendu ?Elyas a écrit:Oui, c'est le jeu et ça n'a rien à voir avec soutenir ou non des collègues dans le désarroi. Arrêtez un peu l'hypocrisie. Combien d'anti-réformes n'en ont rien à faire du latin, du grec, de l'allemand, de l'italien ou des autres langues ? C'est facile sur un forum de se la jouer grand défenseur du bien, dans les faits, c'est souvent autre chose.
Le fait de dire qu'on est contre la réforme et de ne faire aucune grève, de dire qu'on est contre les EPI et de préparer des projets d'EPI, d'être contre la disparition des disciplines et de voter sciemment la fin de la LV2 allemand ou d'imposer l'EIST en 6e à tous, d'avoir un discours sur les langues anciennes et de s'opposer à l'ouverture d'une section de grec ancien, d'être contre la réforme dans son établissement et d'être dans les groupes de travail académiques proposant des EPI, de dire que la réforme va faire s'effondrer le niveau alors qu'on donne des textes à trou aux élèves ou qu'on ne lit plus pour être toujours au top dans sa discipline, d'être contre les compétences tout en montant un projet de classe sans notes... etc.
Et surtout, le nerf de la guerre, avoir des HSA en prenant beaucoup sur les heures de marges, peu importe si cela tue le latin/l'allemand.
Et le « souvent », tu le sors d'où ? Depuis le début, j'ai simplement l'impression que tu es dans un établissement au climat très particulier (et encore, on n'entend qu'un seul son de cloche), et que tu considères que c'est partout comme chez toi. Moi qui circule dans de nombreuses académies et qui suis en relation avec des collègues de nombreux établissements différents partout en France, les retours que j'ai ne correspondent en rien à ce que tu décris.
Par exemple, en 4 ans de congrès syndicaux, j'ai croisé 1 unique collègue de mon organisation qui faisait de l'EIST, et il ne l'avait imposé à personne.
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- Invité ElExpert spécialisé
Elyas a écrit:Lefteris a écrit:C'est quoi alors, cet "autre chose" ? Peux-tu développer ce sous-entendu ?Elyas a écrit:Oui, c'est le jeu et ça n'a rien à voir avec soutenir ou non des collègues dans le désarroi. Arrêtez un peu l'hypocrisie. Combien d'anti-réformes n'en ont rien à faire du latin, du grec, de l'allemand, de l'italien ou des autres langues ? C'est facile sur un forum de se la jouer grand défenseur du bien, dans les faits, c'est souvent autre chose.
Le fait de dire qu'on est contre la réforme et de ne faire aucune grève, de dire qu'on est contre les EPI et de préparer des projets d'EPI, d'être contre la disparition des disciplines et de voter sciemment la fin de la LV2 allemand ou d'imposer l'EIST en 6e à tous, d'avoir un discours sur les langues anciennes et de s'opposer à l'ouverture d'une section de grec ancien, d'être contre la réforme dans son établissement et d'être dans les groupes de travail académiques proposant des EPI, de dire que la réforme va faire s'effondrer le niveau alors qu'on donne des textes à trou aux élèves ou qu'on ne lit plus pour être toujours au top dans sa discipline, d'être contre les compétences tout en montant un projet de classe sans notes... etc.
Et surtout, le nerf de la guerre, avoir des HSA en prenant beaucoup sur les heures de marges, peu importe si cela tue le latin/l'allemand.
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En revanche, pour le reste, je ne comprends rien... J'ai l'impression d'une compilation d'anecdotes ponctuelles, mais certainement pas d'un état des lieux général.
- ElyasEsprit sacré
elpenor08 a écrit:Elyas a écrit:Lefteris a écrit:C'est quoi alors, cet "autre chose" ? Peux-tu développer ce sous-entendu ?Elyas a écrit:Oui, c'est le jeu et ça n'a rien à voir avec soutenir ou non des collègues dans le désarroi. Arrêtez un peu l'hypocrisie. Combien d'anti-réformes n'en ont rien à faire du latin, du grec, de l'allemand, de l'italien ou des autres langues ? C'est facile sur un forum de se la jouer grand défenseur du bien, dans les faits, c'est souvent autre chose.
Le fait de dire qu'on est contre la réforme et de ne faire aucune grève, de dire qu'on est contre les EPI et de préparer des projets d'EPI, d'être contre la disparition des disciplines et de voter sciemment la fin de la LV2 allemand ou d'imposer l'EIST en 6e à tous, d'avoir un discours sur les langues anciennes et de s'opposer à l'ouverture d'une section de grec ancien, d'être contre la réforme dans son établissement et d'être dans les groupes de travail académiques proposant des EPI, de dire que la réforme va faire s'effondrer le niveau alors qu'on donne des textes à trou aux élèves ou qu'on ne lit plus pour être toujours au top dans sa discipline, d'être contre les compétences tout en montant un projet de classe sans notes... etc.
Et surtout, le nerf de la guerre, avoir des HSA en prenant beaucoup sur les heures de marges, peu importe si cela tue le latin/l'allemand.
+1000
En revanche, pour le reste, je ne comprends rien... J'ai l'impression d'une compilation d'anecdotes ponctuelles, mais certainement pas d'un état des lieux général.
Je crapahute pas mal dans mon Académie et les anecdotes que je sors viennent d'une trentaine de bahuts.
- LefterisEsprit sacré
Je suis rassuré : je déduis que tu es pour la grève, contre la préparation des EPI , contre la fin du latin presque partout (et du grec) , de l'allemand ( ou autre langue non "utilitariste", contre les groupes de travail académiques où l'on contraint les professeurs...Elyas a écrit:Lefteris a écrit:C'est quoi alors, cet "autre chose" ? Peux-tu développer ce sous-entendu ?Elyas a écrit:Oui, c'est le jeu et ça n'a rien à voir avec soutenir ou non des collègues dans le désarroi. Arrêtez un peu l'hypocrisie. Combien d'anti-réformes n'en ont rien à faire du latin, du grec, de l'allemand, de l'italien ou des autres langues ? C'est facile sur un forum de se la jouer grand défenseur du bien, dans les faits, c'est souvent autre chose.
Le fait de dire qu'on est contre la réforme et de ne faire aucune grève, de dire qu'on est contre les EPI et de préparer des projets d'EPI, d'être contre la disparition des disciplines et de voter sciemment la fin de la LV2 allemand ou d'imposer l'EIST en 6e à tous, d'avoir un discours sur les langues anciennes et de s'opposer à l'ouverture d'une section de grec ancien, d'être contre la réforme dans son établissement et d'être dans les groupes de travail académiques proposant des EPI, de dire que la réforme va faire s'effondrer le niveau alors qu'on donne des textes à trou aux élèves ou qu'on ne lit plus pour être toujours au top dans sa discipline, d'être contre les compétences tout en montant un projet de classe sans notes... etc.
Et surtout, le nerf de la guerre, avoir des HSA en prenant beaucoup sur les heures de marges, peu importe si cela tue le latin/l'allemand.
Maintenant, en tant que formateur, pour faire passer toutes ces idées (auxquelles j’adhère évidement) , ça ne doit pas être simple, entre le marteau et l'enclume.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- yranohHabitué du forum
Elyas a écrit:Lefteris a écrit:C'est quoi alors, cet "autre chose" ? Peux-tu développer ce sous-entendu ?Elyas a écrit:Oui, c'est le jeu et ça n'a rien à voir avec soutenir ou non des collègues dans le désarroi. Arrêtez un peu l'hypocrisie. Combien d'anti-réformes n'en ont rien à faire du latin, du grec, de l'allemand, de l'italien ou des autres langues ? C'est facile sur un forum de se la jouer grand défenseur du bien, dans les faits, c'est souvent autre chose.
Le fait de dire qu'on est contre la réforme et de ne faire aucune grève, de dire qu'on est contre les EPI et de préparer des projets d'EPI, d'être contre la disparition des disciplines et de voter sciemment la fin de la LV2 allemand ou d'imposer l'EIST en 6e à tous, d'avoir un discours sur les langues anciennes et de s'opposer à l'ouverture d'une section de grec ancien, d'être contre la réforme dans son établissement et d'être dans les groupes de travail académiques proposant des EPI, de dire que la réforme va faire s'effondrer le niveau alors qu'on donne des textes à trou aux élèves ou qu'on ne lit plus pour être toujours au top dans sa discipline, d'être contre les compétences tout en montant un projet de classe sans notes... etc.
Et surtout, le nerf de la guerre, avoir des HSA en prenant beaucoup sur les heures de marges, peu importe si cela tue le latin/l'allemand.
1er point : il y a des gens qui sont contre le droit de grève. Il faut le savoir. Ce n'est donc pas forcément contradictoire.
2e point : les EPI feront sans doute partie de nos obligations de service. Pas forcément contradictoire, donc.
3e point : être contre la suppression de la LV2 Allemand et voter pour sa suppression, là, oui, c'est contradictoire.
4e point : on peut considérer l'apprentissage du grec au collège comme un bien, mais pas forcément tel qu'on nous le propose. Pas de contradiction, donc.
Etc.
Je crois qu'il y a des trous dans votre réflexion, ou bien que vous pensez trop vite pour que je puisse vous suivre.
- ShymereNiveau 1
Bonjour, j'aimerais avoir des avis pour notre réunion de mercredi.
Voilà, mercredi après midi, nous devons repartir la marge...sans avoir la DHG... Et proposer pour chaque matière combien d'heures nous serions prêts à faire pour les EPI et l'AP. En gros on doit proposer une DHG si j'ai bien compris...
Certains collègues plutot opposés à la réforme pensent qu'ils vont coopérer de peur que les pros réforme se répartissent entre eux la marge (bonne ambiance en perspective) et qu'on leur impose des heures d'EPI.
Pour information chez nous les opposés à la réforme sont les profs de maths(3/5 une prof en arrêt n'a pas répondu) français (5/7 prof de latin en arrêt n'a pas répondu...), HG(3/4) anglais(3/4 la dernière en arrêt n'a pas répondu) et deux prof d'EPS. En gros les pro réformes sont en sciences et les arts....
A votre avis, tout peut il se décider mercredi?? Ca m'étonnerait mais j'ai un léger doute tout de même.
Et donc à votre avis pouvons nous rester totalement passif et ne rien proposer et laisser les autres décider ??
Si toutefois ils ont le pouvoir de décider ....
Voilà, mercredi après midi, nous devons repartir la marge...sans avoir la DHG... Et proposer pour chaque matière combien d'heures nous serions prêts à faire pour les EPI et l'AP. En gros on doit proposer une DHG si j'ai bien compris...
Certains collègues plutot opposés à la réforme pensent qu'ils vont coopérer de peur que les pros réforme se répartissent entre eux la marge (bonne ambiance en perspective) et qu'on leur impose des heures d'EPI.
Pour information chez nous les opposés à la réforme sont les profs de maths(3/5 une prof en arrêt n'a pas répondu) français (5/7 prof de latin en arrêt n'a pas répondu...), HG(3/4) anglais(3/4 la dernière en arrêt n'a pas répondu) et deux prof d'EPS. En gros les pro réformes sont en sciences et les arts....
A votre avis, tout peut il se décider mercredi?? Ca m'étonnerait mais j'ai un léger doute tout de même.
Et donc à votre avis pouvons nous rester totalement passif et ne rien proposer et laisser les autres décider ??
Si toutefois ils ont le pouvoir de décider ....
- ZeSandmanFidèle du forum
Elyas a écrit:ça n'a rien à voir avec soutenir ou non des collègues dans le désarroi.Combien d'anti-réformes n'en ont rien à faire du latin, du grec, de l'allemand, de l'italien ou des autres langues ?
Bien à contraire, cela a tout à voir avec un concept qui, dans notre société actuelle je le reconnais, a tendance à régresser, à savoir la solidarité. Ce concept, qui par essence ouvre aux autres, ne saurait être réduit par la faute des quelques inévitables fumistes que tu décris (qui resteront des fumistes malgré la réforme); de même, les interventions des syndicats qui luttent contre cette réforme ne sauraient être réduites au seul but de mettre en difficulté des formateurs qui, en tout cas en ce qui concerne mes deux robots, ont eu le choix d'accepter ou de refuser.
Elyas a écrit:Arrêtez un peu l'hypocrisie. C'est facile sur un forum de se la jouer grand défenseur du bien, dans les faits, c'est souvent autre chose.
Détrompe-toi, cela n'a rien de facile, ni sur un forum ni dans des situations très concrètes comme les formations ou encore au sein des établissements.
Opposer des arguments aux IPR avec le risque évident de se faire un peu moins bien voir, cela demande de savoir mettre ses propres ambitions de carrière de côté, au service des collègues sacrifiés dont on finira à ce rythme par faire partie.
Je m’interroge sur l'hypocrisie, car, et cela n'engage que moi, je la vois ailleurs que dans ma solidarité.
Cette réforme va laisser comme tu le sais de nombreux collègues dans le désarroi (et des élèves par là même).
Pour moi cela la rend rédhibitoire, et ce quel que soit le bien fondé des pédagogies qu'elle met en avant (à titre personnel je fais de l'évaluation par connaissances et compétences, je fais partie de projets interdisciplinaires dans mon établissement, projets qui s'arrêteront l'an prochain faute de moyens alors que leur fonctionnement, leur efficacité et leur bien fondé pédagogique étaient reconnus).
Dès que l'on aborde cette solidarité, les collègues pro-réformes éludent la plupart du temps et tentent de faire glisser la conversation sur un autre terrain ; ces œillères qu'ils se mettent me semblent bien plus proches d'une certaine forme d'hypocrisie que par ailleurs je ne m'explique pas.
Pour illustrer mon propos, je ne serais pas contre une augmentation du SMIC de 200 euros ; pour autant je ne glisserai pas de billet FN dans l'urne aujourd'hui car si cette mesure fait partie de son programme, je n'oublie pas le reste de son contenu rédhibitoire et ce qu'il implique (et s'il-vous-plaît que l'on m'épargne la loi de Godwin sur cette comparaison, qui se justifie à mes yeux par l’écœurement dont l'un comme l'autre m'affligent).
Elyas a écrit:Pour information, je connais des établissements où les anti-réformes harcèlent les indécis et les pro-réformes avec des méthodes honteuses. J'en connais d'autres où les anti-réformes ne le sont qu'en façade. Ou des anti-réformes s'opposent au latin pour tous en classe de 5e et à l'ouverture du grec en 3e. J'ai aussi une amie qui a eu des insultes ordurières et sexuelles inscrites sur son casier et sur le panneau syndical car elle est pro-réforme.
Nul ne saurait cautionner ces agissements, car ils finissent peut-être par desservir les propos ; mais en revanche je comprends viscéralement la colère que le mépris et l'absence de solidarité de la part des uns et des autres dans notre métier peut susciter et les excès qu'elle peut engendrer, de même que je comprenais la colère des employés d'Air France arrachant la chemise du DRH.
Elyas a écrit:En revanche, je discute toujours très honnêtement et sincèrement avec les gens qui viennent dans mes formations, en restant loyal envers l'institution et envers les collègues.
Si cela doit être possible la plupart du temps, dans le cadre de cette réforme en particulier cela me semble relever d'un grand écart témoignant soit d'une incroyable souplesse, soit au final d'une certaine forme d'hypocrisie.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- ElyasEsprit sacré
Lefteris a écrit:Je suis rassuré : je déduis que tu es pour la grève, contre la préparation des EPI , contre la fin du latin presque partout (et du grec) , de l'allemand ( ou autre langue non "utilitariste", contre les groupes de travail académiques où l'on contraint les professeurs...Elyas a écrit:Lefteris a écrit:C'est quoi alors, cet "autre chose" ? Peux-tu développer ce sous-entendu ?Elyas a écrit:Oui, c'est le jeu et ça n'a rien à voir avec soutenir ou non des collègues dans le désarroi. Arrêtez un peu l'hypocrisie. Combien d'anti-réformes n'en ont rien à faire du latin, du grec, de l'allemand, de l'italien ou des autres langues ? C'est facile sur un forum de se la jouer grand défenseur du bien, dans les faits, c'est souvent autre chose.
Le fait de dire qu'on est contre la réforme et de ne faire aucune grève, de dire qu'on est contre les EPI et de préparer des projets d'EPI, d'être contre la disparition des disciplines et de voter sciemment la fin de la LV2 allemand ou d'imposer l'EIST en 6e à tous, d'avoir un discours sur les langues anciennes et de s'opposer à l'ouverture d'une section de grec ancien, d'être contre la réforme dans son établissement et d'être dans les groupes de travail académiques proposant des EPI, de dire que la réforme va faire s'effondrer le niveau alors qu'on donne des textes à trou aux élèves ou qu'on ne lit plus pour être toujours au top dans sa discipline, d'être contre les compétences tout en montant un projet de classe sans notes... etc.
Et surtout, le nerf de la guerre, avoir des HSA en prenant beaucoup sur les heures de marges, peu importe si cela tue le latin/l'allemand.
Maintenant, en tant que formateur, pour faire passer toutes ces idées (auxquelles j’adhère évidement) , ça ne doit pas être simple, entre le marteau et l'enclume.
Bien tenté J'aime juste que les gens soient cohérents entre leurs discours et leurs actes. Personnellement, je suis pro-AP, pro-semaine interdisciplinaire et pro- langues anciennes.
- ZeSandmanFidèle du forum
Elyas a écrit:Celeborn a écrit:Elyas a écrit:
Si c'était à l'extérieur, je ne vois pas où est le problème. C'est un happening. Pourquoi les formateurs auraient-ils déplacé l'heure du déjeuner pour se faire du mal ? C'était décidé 11h30, tant mieux pour eux. Après, Est-ce leur rôle de dire : "Oui, donc à midi, il y aura des gens qui viendront vous expliquer qu'ils sont contre ce que nous vous expliquons dans cette formation !" A moins d'ajouter : "Les tomates sont à l'entrée pour le retour de la pause repas !"
J'estime que lorsque l'on fait exprès déplacer l'heure de fin dans le but très clair d'empêcher des représentants syndicaux d'entrer en contact avec les collègues, et ce à l'extérieur de l'établissement et non, comme tu le disais, dans la salle où a lieu la formation, ce n'est pas "le jeu" : c'est humainement méprisable.
Sauf que comme le dit notre collègue, le problème de cantine avait déjà fait que l'heure était à 11h30 pour la pause repas. Soupçonner que ç'a été fait exprès est un peu de la paranoïa. Pour avoir souvent subi ce désagrément sur les horaires de repas, et comme le dit plus ou moins le témoignage du collègue, c'est un concours de circonstance. D'où le "C'est le jeu !"
Le premier jour nous avions fini à 12h et repris à 13h30 sans problème particulier.
Je ne fais aucun procès d'intention même si je me réserve le droit de penser ce que j'en veux.
Maintenant, si l'on doit rester dans le champs lexical du jeu, je ne vois aucun fair-play de ne pas mentionner l'intervention des syndicats, qui ont eu la courtoisie de prévenir qu'ils allaient tracter devant le lycée en dehors du temps de formation, tout en sachant que cette action allait ainsi être réduite à néant. Le sabotage, intentionnel ou pas, est flagrant et peu courtois.
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- CelebornEsprit sacré
Shymere a écrit:Bonjour, j'aimerais avoir des avis pour notre réunion de mercredi.
Voilà, mercredi après midi, nous devons repartir la marge...sans avoir la DHG... Et proposer pour chaque matière combien d'heures nous serions prêts à faire pour les EPI et l'AP. En gros on doit proposer une DHG si j'ai bien compris...
Certains collègues plutot opposés à la réforme pensent qu'ils vont coopérer de peur que les pros réforme se répartissent entre eux la marge (bonne ambiance en perspective) et qu'on leur impose des heures d'EPI.
Pour information chez nous les opposés à la réforme sont les profs de maths(3/5 une prof en arrêt n'a pas répondu) français (5/7 prof de latin en arrêt n'a pas répondu...), HG(3/4) anglais(3/4 la dernière en arrêt n'a pas répondu) et deux prof d'EPS. En gros les pro réformes sont en sciences et les arts....
A votre avis, tout peut il se décider mercredi?? Ca m'étonnerait mais j'ai un léger doute tout de même.
Et donc à votre avis pouvons nous rester totalement passif et ne rien proposer et laisser les autres décider ??
Si toutefois ils ont le pouvoir de décider ....
On ne peut pas répartir quelque chose qui n'existe pas encore. Il faut clairement attendre les DHG avant de faire quoi que ce soit. D'autre part la marge n'est pas spécifiquement liée à l'AP et aux EPI, qui peuvent parfaitement être déterminés plus tard dans l'année si jamais la réforme devait s'appliquer.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- musaNeoprof expérimenté
Elyas a écrit:BritLéty a écrit:Mouais, sachant que l'EC LCA est dépendant de l'EPI LCA. Mais soit.
Admettons qu'une partie des anti-réformes se fichent du latin. Mais une vaste majorité s'en préoccupent, on ne peut pas parler de ce qui se passe dans " mon " établissement ou dans celui " d'une copine " comme d'une généralité.
En disant cela, tu fais passer les anti-réforme du collège pour des anti-réforme quelle qu'elle soit. C'est faux pour la vaste majorité d'entre nous.
Et une partie des anti-réformes de ce forum ne fait pas la même chose avec les formateurs et les pro-réformes ? Ah mais ce n'est pas la même chose, évidemment !
Je ne vais pas cacher que les remarques outrancières faites sur ce forum m'ont fait basculer dans le camp pro-réforme alors qu'à la base la réforme me semblait mal faite, mal écrite et mal pensée.
Après, je ne cache pas que ça me fait rire qu'on explique ma pensée en disant "Elyas est à l'UNSA !". D'une certaine façon, c'est confortable. Cependant, je vous rassure, je pense que la réforme sera un échec.
Après, si ça vous rassure de penser que tous les anti-réformes sont aux côtés des professeurs de langues et de Lettres classiques, je peux le comprendre. Les manifestations de cette année et les projets d'EPI et de répartition dans une kyrielle d'établissements le prouvent bien (et tout le monde s'en fiche de l'AP... la seule chose intéressante de la réforme).
Ben en fait je m'en fous un peu de savoir qu'il y a des anti réforme qui ne sont pas pro langues anciennes et des pro réforme qui sont achement actifs pour les défendre (!) Ce que je sais c'est que cette réforme achève les langues anciennes qui n'étaient déjà pas dans une situation très brillante. C'est comme cela que je détermine mon avis sur la réforme et pas en fonction des éventuels gentils pro réforme que j'aurais pu rencontrer ou des anti réforme crè crè méchants et outranciers qu'il pourrait aussi m'arriver de croiser.
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