Réforme : Comment ça se passe dans vos établissements (réunions, actions, etc) ?

Norman Bates a écrit:

ZeSandman a écrit: l'après-midi à notre retour on découvre que les syndicats avaient prévu de venir à 12h à la sortie du lycée pour distribuer des tracts et informer sur la réforme, et qu'ils n'ont du coup trouvé personne...

Bot1 a pris la peine de venir voir les enseignants dans les salles où ils préparaient leurs EPI pour s'en excuser, que même s'ils avaient l'info ce n'était pas du tout lié au décalage horaire proposé.

hahaha les renards !

Et encore le terme de renard est bien trop soft

J2au mois de janvier (en 3 sessions pour qu'élèves aient cours) et réflexion à l'intérieur de l'établissement sur les AP entre 11h15 et 12h15 (quand on a pas cours) et 12h45-13h45 pour les autres : donc je conclus qu'on va avoir seulement 30 minutes pour ranger la salle, préparer l'a-m et manger (enfin si on a le temps car cela m'est arrivé de ne pas pouvoir le faire à plusieurs reprises cette année ...)

Daphné a écrit:

Norman Bates a écrit:

ZeSandman a écrit: l'après-midi à notre retour on découvre que les syndicats avaient prévu de venir à 12h à la sortie du lycée pour distribuer des tracts et informer sur la réforme, et qu'ils n'ont du coup trouvé personne...

Bot1 a pris la peine de venir voir les enseignants dans les salles où ils préparaient leurs EPI pour s'en excuser, que même s'ils avaient l'info ce n'était pas du tout lié au décalage horaire proposé.

hahaha les renards !

Et encore le terme de renard est bien trop soft

Je trouve que le terme est approprié. Après tout, c'est le jeu. Personnellement, ça me fait rire et je pense que j'utiliserai le même procédé (j'ai échappé à un blocage d'établissement il y a peu, pur coup de bol, je suis parti cinq minutes avant et les gens qui ont bloqué me connaissent et seraient heureux que je sois leur formateur sur la réforme (bon, ça se disputera mais ça restera fair-play, j'ai déjà déstabilisé des ultra-anti-réforme sur la question de l'AP à 30 Mouahahhahahahhaha Les EPI, franchement, on s'en tape, ce n'est que du cours classique au final).

Elyas a écrit: Après tout, c'est le jeu.

Là je ne te suis pas du tout, je ne vois pas de quel jeu tu parles.
Les syndicats ne comptaient rien bloquer mais venir faire de l'information ; si nos formateurs étaient au courant c'est sûrement qu'en plus ils ont eu la politesse de s'annoncer.

En profiter pour leur nier ce droit n'a rien d'un jeu selon moi, c'est un coup bas, et c'est dommage de voir que pour convaincre les gens du bien fondé de cette réforme ils en soient réduit à cela, je trouve que c'est très éloquent.

Elyas a écrit:  Personnellement, ça me fait rire et je pense que j'utiliserai le même procédé ...

Lorsque les syndicats viennent alerter de la situation désespérée dans laquelle certains collègues se retrouvent, suite mécanique aux pertes horaires et suppressions de sections, je ne vois décemment pas en quoi les en empêcher prête à rire, et là aussi c'est très éloquent de savoir que tu userais du même procédé.

Je suis persuadé que tu peux tenir le crachoir sur la pédagogie, mais ce n'est pas la partie de la réforme qui est la plus problématique.

ZeSandman, tout est dit !

"C'est le jeu" ?? Non mais je rêve !
Nous ne sommes pas en train de jouer, rien ne me fait rire dans cette histoire.
On va fabriquer une génération d'ignares, dégrader encore plus notre métier, des vacataires (dont certains avec des enfants, un prêt immo...) vont se faire virer en premier, les TZR vont découvrir à la rentrée non seulement leur(s) établissements(s) d'affectation mais aussi les AP et EPI dans lesquels ils auront été inscrits de force, des collègues vont se retrouver en CDS, subir des MCS ou obligés d'enseigner une autre matière pour maintenir leur poste, tout ça en préparant 4 programmes d'un coup, sans manuel, sans budget, avec des milliers de cases à cocher chaque trimestre, etc (j'en oublie tellement le désastre est vaste).
Alors d'une je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de drôle dans le fait d'empêcher encore une fois les syndicats d'exercer leur mission d'information, et de deux je ne comprends toujours pas comment des collègues peuvent défendre cette réforme et accepter d'être les missionnaires du MEN alors qu'ils ont parfaitement conscience de tout ça.

Voilà, c'est le jeu d'empêcher l'information de circuler. Super.

Elyas a écrit:

Daphné a écrit:

Norman Bates a écrit:

ZeSandman a écrit: l'après-midi à notre retour on découvre que les syndicats avaient prévu de venir à 12h à la sortie du lycée pour distribuer des tracts et informer sur la réforme, et qu'ils n'ont du coup trouvé personne...

Bot1 a pris la peine de venir voir les enseignants dans les salles où ils préparaient leurs EPI pour s'en excuser, que même s'ils avaient l'info ce n'était pas du tout lié au décalage horaire proposé.

hahaha les renards !

Et encore le terme de renard est bien trop soft

Je trouve que le terme est approprié. Après tout, c'est le jeu.

Révélateur de quelqu'un qui, parce qu'il y trouve son compte, se moque du désarroi de certains de ses collègues (rappel: 80 % sont contres)

Puisse-t-il se sentir aussi soutenu le jour où, à son tour, il rencontrera des problèmes...

Oui, c'est le jeu et ça n'a rien à voir avec soutenir ou non des collègues dans le désarroi. Arrêtez un peu l'hypocrisie. Combien d'anti-réformes n'en ont rien à faire du latin, du grec, de l'allemand, de l'italien ou des autres langues ? C'est facile sur un forum de se la jouer grand défenseur du bien, dans les faits, c'est souvent autre chose.

Sur ce fil, on voit des gens se vanter de démolir volontairement et parfois avec des attitudes/actes délirants des formations. Certaines sont indigestes, cela a toujours été le cas. D'autres, non.

Accepter que des syndicalistes viennent dans la salle/l'amphithéâtre où je donne une formation par surprise avec pour seul but de démolir mon travail en disant que c'est du formatage, non.

En revanche, je discute toujours très honnêtement et sincèrement avec les gens qui viennent dans mes formations, en restant loyal envers l'institution et envers les collègues. Si une HMIS est inscrite dans l'établissement où je donne une formation, je ne vais pas m'y opposer, la cacher ou en faire la publicité. Ce n'est pas mon rôle. D'où mon "C'est le jeu !".

En revanche, laisser faire un happening impromptu dont le seul but est de me mettre en difficulté, non merci.

Pour information, je connais des établissements où les anti-réformes harcèlent les indécis et les pro-réformes avec des méthodes honteuses. J'en connais d'autres où les anti-réformes ne le sont qu'en façade. Ou des anti-réformes s'opposent au latin pour tous en classe de 5e et à l'ouverture du grec en 3e. J'ai aussi une amie qui a eu des insultes ordurières et sexuelles inscrites sur son casier et sur le panneau syndical car elle est pro-réforme.

Quant à ce que je fais dans mon établissement, je milite pour le latin, le grec et l'allemand et ce sont des anti-réformes qui s'y opposent. Donc, Vyneil, je n'ai pas de leçon à recevoir sur le soutien ou pas.

Elyas a écrit:Oui, c'est le jeu et ça n'a rien à voir avec soutenir ou non des collègues dans le désarroi. Arrêtez un peu l'hypocrisie. Combien d'anti-réformes n'en ont rien à faire du latin, du grec, de l'allemand, de l'italien ou des autres langues ? C'est facile sur un forum de se la jouer grand défenseur du bien, dans les faits, c'est souvent autre chose.

Sur ce fil, on voit des gens se vanter de démolir volontairement et parfois avec des attitudes/actes délirants des formations. Certaines sont indigestes, cela a toujours été le cas. D'autres, non.

Accepter que des syndicalistes viennent dans la salle/l'amphithéâtre où je donne une formation par surprise avec pour seul but de démolir mon travail en disant que c'est du formatage, non.

En revanche, je discute toujours très honnêtement et sincèrement avec les gens qui viennent dans mes formations, en restant loyal envers l'institution et envers les collègues. Si une HMIS est inscrite dans l'établissement où je donne une formation, je ne vais pas m'y opposer, la cacher ou en faire la publicité. Ce n'est pas mon rôle. D'où mon "C'est le jeu !".

En revanche, laisser faire un happening impromptu dont le seul but est de me mettre en difficulté, non merci.

Pour information, je connais des établissements où les anti-réformes harcèlent les indécis et les pro-réformes avec des méthodes honteuses. J'en connais d'autres où les anti-réformes ne le sont qu'en façade. Ou des anti-réformes s'opposent au latin pour tous en classe de 5e et à l'ouverture du grec en 3e. J'ai aussi une amie qui a eu des insultes ordurières et sexuelles inscrites sur son casier et sur le panneau syndical car elle est pro-réforme.

Quant à ce que je fais dans mon établissement, je milite pour le latin, le grec et l'allemand et ce sont des anti-réformes qui s'y opposent. Donc, Vyneil, je n'ai pas de leçon à recevoir sur le soutien ou pas.

Bon ok on va admettre que tu es dans un établissement très atypique Le fait est que cette réforme met sérieusement à mal sur tout le territoire les enseignements que tu défends bec et ongles dans ton établissement très très spécial. Faudrait peut-être voir plus loin que le bout de son nez et le MME (moi dans mon établissement).

Elyas a écrit:
Accepter que des syndicalistes viennent dans la salle/l'amphithéâtre où je donne une formation par surprise avec pour seul but de démolir mon travail en disant que c'est du formatage, non.

ZeSandman a écrit:
On accepte ; seulement l'après-midi à notre retour on découvre que les syndicats avaient prévu de venir à 12h à la sortie du lycée pour distribuer des tracts et informer sur la réforme, et qu'ils n'ont du coup trouvé personne...

Elyas, tu t'offusques ici contre quelque chose que tu inventes, par rapport à la situation décrite par ZeSandman.

:boulet:

Elyas est à l'Unsa, il ne m'étonne même pas

Comme disait mon arrière grand mère: si les c**s volaient, il ferait nuit noire!
Je constate que la malhonnêteté intellectuelle est à chaque coin de rue, comment dire...

Les IPRs ne savent/peuvent/veulent pas répondre à des questions simples posées calmement, mais pourquoi?
Certains sont presque honnêtes : nous répondrons plus tard... ( ou pas ! ) mais d'autre s’énervent. Pourquoi s'énerver sur une simple question?

Elyas a écrit:Quant à ce que je fais dans mon établissement, je milite pour le latin, le grec et l'allemand et ce sont des anti-réformes qui s'y opposent.

Des anti-réforme contre le latin, le grec ancien et l'allemand ?

Oui, parce que lutter contre l'EPI langue et civilisation de l'Antiquité et l'EC langue et civilisation de l'Antiquité, donc contre la généralisation du latin pour tous, alors que ce n'est en aucun cas équivalent au cours de latin actuels, c'est être contre le latin.

Enfin c'est comme ça que je comprends cette phrase d'Elyas.

Elyas a écrit:Oui, c'est le jeu et ça n'a rien à voir avec soutenir ou non des collègues dans le désarroi. Arrêtez un peu l'hypocrisie. Combien d'anti-réformes n'en ont rien à faire du latin, du grec, de l'allemand, de l'italien ou des autres langues ? C'est facile sur un forum de se la jouer grand défenseur du bien, dans les faits, c'est souvent autre chose.

Ah ouais ? Et même si c'est le cas, ça rend le sort des collègues qui vont perdre leur poste ou se retrouver au chômage (les contractuels) plus acceptable ? "Bidule et Machin disent que la réforme, c'est un scandale, parce que ça organise le massacre des enseignements et des postes, mais en fait, les enseignements et les postes, au fond, ils s'en foutent, par conséquent, le massacre des enseignements et des postes, ben on peut s'en foutre aussi, c'est pas grave." C'est quoi cette logique à la noix ?

En tout cas, en te lisant, je me rends compte qu'il est clair, en effet, que certains collègues ne sont pas spécialement préoccupés par le sort des collègues qui vont se retrouver dans une :censure: noire.


Désolée mais je suis carrément outrée par ce genre de messages !

Luigi_B a écrit:
Des anti-réforme contre le latin, le grec ancien et l'allemand ?

Et notre missionnaire du MEN qui tente de les sauver.
Pendant que des "méchants" vont lui pourrir tout le merveilleux travail qu'il a préparé pour sa grande messe.
Alors qu'en fait ils se fichent du latin, du grec, de l'allemand comme de leur premier slip.

Spoiler:

Daphné a écrit:Elyas est à l'Unsa, il ne m'étonne même pas

Mais que c'est horrible, ce forum est pluraliste C'est horrible !

@Celeborn :

Si c'était à l'extérieur, je ne vois pas où est le problème. C'est un happening. Pourquoi les formateurs auraient-ils déplacé l'heure du déjeuner pour se faire du mal ? C'était décidé 11h30, tant mieux pour eux. Après, Est-ce leur rôle de dire : "Oui, donc à midi, il y aura des gens qui viendront vous expliquer qu'ils sont contre ce que nous vous expliquons dans cette formation !" A moins d'ajouter : "Les tomates sont à l'entrée pour le retour de la pause repas !"

@Luigi :

Tu serais infiniment surpris.

BritLéty a écrit:Oui, parce que lutter contre l'EPI langue et civilisation de l'Antiquité et l'EC langue et civilisation de l'Antiquité, donc contre la généralisation du latin pour tous, alors que ce n'est en aucun cas équivalent au cours de latin actuels, c'est être contre le latin.

Enfin c'est comme ça que je comprends cette phrase d'Elyas.

Non, je parle de l'enseignement de complément et non de l'EPI LCA.

Elyas a écrit:
Si c'était à l'extérieur, je ne vois pas où est le problème. C'est un happening. Pourquoi les formateurs auraient-ils déplacé l'heure du déjeuner pour se faire du mal ? C'était décidé 11h30, tant mieux pour eux. Après, Est-ce leur rôle de dire : "Oui, donc à midi, il y aura des gens qui viendront vous expliquer qu'ils sont contre ce que nous vous expliquons dans cette formation !" A moins d'ajouter : "Les tomates sont à l'entrée pour le retour de la pause repas !"

J'estime que lorsque l'on fait exprès déplacer l'heure de fin dans le but très clair d'empêcher des représentants syndicaux d'entrer en contact avec les collègues, et ce à l'extérieur de l'établissement et non, comme tu le disais, dans la salle où a lieu la formation, ce n'est pas "le jeu" : c'est humainement méprisable.

Celeborn a écrit:

Elyas a écrit:
Si c'était à l'extérieur, je ne vois pas où est le problème. C'est un happening. Pourquoi les formateurs auraient-ils déplacé l'heure du déjeuner pour se faire du mal ? C'était décidé 11h30, tant mieux pour eux. Après, Est-ce leur rôle de dire : "Oui, donc à midi, il y aura des gens qui viendront vous expliquer qu'ils sont contre ce que nous vous expliquons dans cette formation !" A moins d'ajouter : "Les tomates sont à l'entrée pour le retour de la pause repas !"

J'estime que lorsque l'on fait exprès déplacer l'heure de fin dans le but très clair d'empêcher des représentants syndicaux d'entrer en contact avec les collègues, et ce à l'extérieur de l'établissement et non, comme tu le disais, dans la salle où a lieu la formation, ce n'est pas "le jeu" : c'est humainement méprisable.

Sauf que comme le dit notre collègue, le problème de cantine avait déjà fait que l'heure était à 11h30 pour la pause repas. Soupçonner que ç'a été fait exprès est un peu de la paranoïa. Pour avoir souvent subi ce désagrément sur les horaires de repas, et comme le dit plus ou moins le témoignage du collègue, c'est un concours de circonstance. D'où le "C'est le jeu !"

Elyas a écrit:

BritLéty a écrit:Oui, parce que lutter contre l'EPI langue et civilisation de l'Antiquité et l'EC langue et civilisation de l'Antiquité, donc contre la généralisation du latin pour tous, alors que ce n'est en aucun cas équivalent au cours de latin actuels, c'est être contre le latin.

Enfin c'est comme ça que je comprends cette phrase d'Elyas.

Non, je parle de l'enseignement de complément et non de l'EPI LCA.

Parce qu'il ne veulent pas qu'on le mette en place afin d'avoir des groupes, par exemple ? C'est une conséquence directe de la réforme, qui met en concurrence tout le monde pour cette fameuse "marge" au lieu de flécher des horaires dans la dotation horaire. Le problème ici est directement lié au fonctionnement même de la réforme du collège, qui renforce le "chacun pour sa pomme".

Celeborn a écrit:

Elyas a écrit:
Si c'était à l'extérieur, je ne vois pas où est le problème. C'est un happening. Pourquoi les formateurs auraient-ils déplacé l'heure du déjeuner pour se faire du mal ? C'était décidé 11h30, tant mieux pour eux. Après, Est-ce leur rôle de dire : "Oui, donc à midi, il y aura des gens qui viendront vous expliquer qu'ils sont contre ce que nous vous expliquons dans cette formation !" A moins d'ajouter : "Les tomates sont à l'entrée pour le retour de la pause repas !"

J'estime que lorsque l'on fait exprès déplacer l'heure de fin dans le but très clair d'empêcher des représentants syndicaux d'entrer en contact avec les collègues, et ce à l'extérieur de l'établissement et non, comme tu le disais, dans la salle où a lieu la formation, ce n'est pas "le jeu" : c'est humainement méprisable.

Non mais ça, Celeborn, c'est parce que t'es pas à l'Unsa que tu peux pas comprendre.

Mouais, sachant que l'EC LCA est dépendant de l'EPI LCA. Mais soit.

Admettons qu'une partie des anti-réformes se fichent du latin. Mais une vaste majorité s'en préoccupent, on ne peut pas parler de ce qui se passe dans " mon " établissement ou dans celui " d'une copine " comme d'une généralité.

En disant cela, tu fais passer les anti-réforme du collège pour des anti-réforme quelle qu'elle soit. C'est faux pour la vaste majorité d'entre nous.

Elyas a écrit:Soupçonner que ç'a été fait exprès est un peu de la paranoïa.

Notre collègue écrit très clairement que les formateurs avaient l'info que les OS devaient venir à 12h.