- PseudoDemi-dieu
Isis39 a écrit:ysabel a écrit:Ben oui : le travail en EQUIPE !
Le professeur ne travaillera plus tout seul dans sa petite chambre...
Ma collègue ne m'a jamais passé un truc, même pas un fond de carte. Elle garde tout jalousement.
DOnc le travail en équipe, c'est pas pur demain...
Non, c'est pas pour demain, c'est certain !
Mais avouons qu'il y a un moment où ça devient carrément mesquin.
- HermyMacgoNiveau 2
C'est ma quatrième rentrée et je n'ai pas encore repris une seule fois les cours de l'année précédente. Donc je change tous mes cours tous les ans. Je ne vois pas vraiment ce qu'il y a d'insurmontable, et désolée d'être désagréable, mais il faut aussi des fois se sortir les mains des poches. Oui, notre métier demande du boulot, oui, ça prend du temps, mais bon, c'est notre métier quoi.
Je suis trop jeune pour avoir connu des réformes (j'ai commencé à enseigner l'année de la réforme du bac de langues vivantes) mais j'imagine que les nombreux changements de programme ou évolutions n'ont jamais été insurmontables pour personne.
Pendant mon année de stage en lycée j'ai tout fait toute seule, sans vraiment beaucoup d'aide de mon tuteur, et rebelote lors de mon année de néotit, étant nommé en collège. Mes cours ne sont pas parfaits (le seront-ils jamais?) mais j'en suis satisfaite sans me tuer à la tâche.
Je suis trop jeune pour avoir connu des réformes (j'ai commencé à enseigner l'année de la réforme du bac de langues vivantes) mais j'imagine que les nombreux changements de programme ou évolutions n'ont jamais été insurmontables pour personne.
Pendant mon année de stage en lycée j'ai tout fait toute seule, sans vraiment beaucoup d'aide de mon tuteur, et rebelote lors de mon année de néotit, étant nommé en collège. Mes cours ne sont pas parfaits (le seront-ils jamais?) mais j'en suis satisfaite sans me tuer à la tâche.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Sans te tuer à la tâche? Mais c'est pourtant ton métier, ça doit te prendre du temps. Je ne comprends pas qu'on ne se tue pas à la tâche, ce que tu écris me choque beaucoup.
- Fesseur ProGuide spirituel
Fracflo, sors de ce corps.
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Pourvu que ça dure...
- JaneMonarque
Fesseur Pro a écrit:Fracflo, sors de ce corps.
:lol: :lol:
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- A TuinVénérable
VanGogh59 a écrit:A travers l'interrogation du titre (à laquelle j'imagine, on ne peut répondre que par la négative), je pose plusieurs questions et sollicite également pourquoi pas une action commune dans le futur. Je m'explique. Ces nouveaux programmes qu'on nous demande de mettre en application dans les 4 niveaux vont nous demander un travail herculéen où nous risquons d'y laisser non seulement tout notre temps libre mais aussi notre temps de repos ô combien précieux. Rajoutons à cela l'obligation que nous aurons, quelque soit la répugnance que nous nourrissons à ce dispositif, de consacrer également du temps aux EPI. Rajoutons enfin l'adaptation obligatoire de chacun de nos programmes au nouveau socle qui n'est pas piqué des hannetons. Il est clair que la charge de travail qui nous attend pour très bientôt (septembre 2016, c'est demain !) semble quasiment insurmontable si on a tant soit peu une conscience professionnelle. Cependant, je ne vois aucun sujet qui évoque ce danger qui nous guette. Si des collègues partagent mon inquiétude, je les invite à venir en discuter sur ce fil et, pourquoi, pas évoquer ce que nous pourrions faire pour combattre cela.
Moui, pas convaincue. Pénible à faire c'est sûr, mais que fait un stagiaire qui débute ? Et en plus si la gestion de classe ne va pas, on vient lui tomber dessus en lui disant que c'est sa faute, qu'il doit se remettre en question.
Faire ses cours est une obligation, après cela demande du travail, et oui.
- LefterisEsprit sacré
Raison de plus pour les conserver .HermyMacgo a écrit:. Mes cours ne sont pas parfaits (le seront-ils jamais?) mais j'en suis satisfaite sans me tuer à la tâche.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- VanGogh59Expert spécialisé
HermyMacgo a écrit:C'est ma quatrième rentrée et je n'ai pas encore repris une seule fois les cours de l'année précédente. Donc je change tous mes cours tous les ans. Je ne vois pas vraiment ce qu'il y a d'insurmontable, et désolée d'être désagréable, mais il faut aussi des fois se sortir les mains des poches. Oui, notre métier demande du boulot, oui, ça prend du temps, mais bon, c'est notre métier quoi.
Je suis trop jeune pour avoir connu des réformes (j'ai commencé à enseigner l'année de la réforme du bac de langues vivantes) mais j'imagine que les nombreux changements de programme ou évolutions n'ont jamais été insurmontables pour personne.
Pendant mon année de stage en lycée j'ai tout fait toute seule, sans vraiment beaucoup d'aide de mon tuteur, et rebelote lors de mon année de néotit, étant nommé en collège. Mes cours ne sont pas parfaits (le seront-ils jamais?) mais j'en suis satisfaite sans me tuer à la tâche.
J'adore ce genre de donneur de leçon... Tu dis être jeune mais tu dois avoir une bien longue expérience de l'enseignement pour t'exprimer ainsi et se permettre de nous demander de "nous sortir les mains des poches". J'ai quasiment fait un burn out, il y a 3 ans... Peut-être aurais je du éviter de les sortir trop de mes poches mes mains...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Lefteris a écrit:Raison de plus pour les conserver .HermyMacgo a écrit:. Mes cours ne sont pas parfaits (le seront-ils jamais?) mais j'en suis satisfaite sans me tuer à la tâche.
Ben non, c'est son métier!
- Guillaume le GrandFidèle du forum
Le gouvernement pourra pleurer quand il verra que la croissance a chuté. Des enseignants qui ne consomment plus parce qu'ils bossent tous les soirs et week-ends.
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''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian
''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
- C'est pas fauxEsprit éclairé
:shock: :censure:HermyMacgo a écrit:C'est ma quatrième rentrée et je n'ai pas encore repris une seule fois les cours de l'année précédente. Donc je change tous mes cours tous les ans. Je ne vois pas vraiment ce qu'il y a d'insurmontable, et désolée d'être désagréable, mais il faut aussi des fois se sortir les mains des poches. Oui, notre métier demande du boulot, oui, ça prend du temps, mais bon, c'est notre métier quoi.
Je suis trop jeune pour avoir connu des réformes (j'ai commencé à enseigner l'année de la réforme du bac de langues vivantes) mais j'imagine que les nombreux changements de programme ou évolutions n'ont jamais été insurmontables pour personne.
Pendant mon année de stage en lycée j'ai tout fait toute seule, sans vraiment beaucoup d'aide de mon tuteur, et rebelote lors de mon année de néotit, étant nommé en collège. Mes cours ne sont pas parfaits (le seront-ils jamais?) mais j'en suis satisfaite sans me tuer à la tâche.
- dandelionVénérable
Bof, tu prépares beaucoup tes cours, c'est autant de temps en moins consacré à corriger des copies. Alors, bon, avec de plus en plus de classes, et souvent de plus en plus de niveaux, on peut passer son temps à refaire de magniiifiques séquences chaque année, ou parvenir à donner un peu de travail écrit aux élèves. Sinon, il faut évaluer par exercices à trous, mais ça, la ministre a dit que ce n'était pas bien, donc Après, est-ce que notre métier c'est de faire de beaux powerpoints ou de faire travailler nos élèves, même avec des exercices utilisés depuis cinquante ans, mais qui 'marchent'?
Pour souhaiter à ses collègues de re-débuter chaque année, il faut ne pas l'avoir fait, parce que bon, quand on a vingt-cinq ans et qu'on n'a pas de charges familiales et pas un gros besoin de sommeil, ça peut le faire, après, et surtout si on recommence chaque année, on risque de finir en arrêt maladie pour dépression ou même problèmes cardiovasculaires tiens (ben oui, c'est prouvé, il faut bouger, et quand on prépare ses cours, on ne bouge pas ).
Pour souhaiter à ses collègues de re-débuter chaque année, il faut ne pas l'avoir fait, parce que bon, quand on a vingt-cinq ans et qu'on n'a pas de charges familiales et pas un gros besoin de sommeil, ça peut le faire, après, et surtout si on recommence chaque année, on risque de finir en arrêt maladie pour dépression ou même problèmes cardiovasculaires tiens (ben oui, c'est prouvé, il faut bouger, et quand on prépare ses cours, on ne bouge pas ).
- JaneMonarque
dandelion a écrit:Bof, tu prépares beaucoup tes cours, c'est autant de temps en moins consacré à corriger des copies. Alors, bon, avec de plus en plus de classes, et souvent de plus en plus de niveaux, on peut passer son temps à refaire de magniiifiques séquences chaque année, ou parvenir à donner un peu de travail écrit aux élèves. Sinon, il faut évaluer par exercices à trous, mais ça, la ministre a dit que ce n'était pas bien, donc Après, est-ce que notre métier c'est de faire de beaux powerpoints ou de faire travailler nos élèves, même avec des exercices utilisés depuis cinquante ans, mais qui 'marchent'?
Pour souhaiter à ses collègues de re-débuter chaque année, il faut ne pas l'avoir fait, parce que bon, quand on a vingt-cinq ans et qu'on n'a pas de charges familiales et pas un gros besoin de sommeil, ça peut le faire, après, et surtout si on recommence chaque année, on risque de finir en arrêt maladie pour dépression ou même problèmes cardiovasculaires tiens (ben oui, c'est prouvé, il faut bouger, et quand on prépare ses cours, on ne bouge pas ).
Les deux ne sont pas incompatibles
Sinon, d'accord avec le reste. Réutiliser les cours qui marchent, c'est une forme de clairvoyance. A force de vouloir innover à tout-va, on finit par faire de la bouillie inconsistante.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- keroGrand sage
A Tuin a écrit:VanGogh59 a écrit:A travers l'interrogation du titre (à laquelle j'imagine, on ne peut répondre que par la négative), je pose plusieurs questions et sollicite également pourquoi pas une action commune dans le futur. Je m'explique. Ces nouveaux programmes qu'on nous demande de mettre en application dans les 4 niveaux vont nous demander un travail herculéen où nous risquons d'y laisser non seulement tout notre temps libre mais aussi notre temps de repos ô combien précieux. Rajoutons à cela l'obligation que nous aurons, quelque soit la répugnance que nous nourrissons à ce dispositif, de consacrer également du temps aux EPI. Rajoutons enfin l'adaptation obligatoire de chacun de nos programmes au nouveau socle qui n'est pas piqué des hannetons. Il est clair que la charge de travail qui nous attend pour très bientôt (septembre 2016, c'est demain !) semble quasiment insurmontable si on a tant soit peu une conscience professionnelle. Cependant, je ne vois aucun sujet qui évoque ce danger qui nous guette. Si des collègues partagent mon inquiétude, je les invite à venir en discuter sur ce fil et, pourquoi, pas évoquer ce que nous pourrions faire pour combattre cela.
Moui, pas convaincue. Pénible à faire c'est sûr, mais que fait un stagiaire qui débute ? Et en plus si la gestion de classe ne va pas, on vient lui tomber dessus en lui disant que c'est sa faute, qu'il doit se remettre en question.
Faire ses cours est une obligation, après cela demande du travail, et oui.
Que cela concerne un stagiaire ou un titulaire, un cours première mouture est souvent imparfait, très imparfait. Davantage pour un stagiaire, mais aussi pour un titulaire. Puis, ça s'améliore. Car en pratiquant un cours devant élèves, on voit ce qui fonctionne pas.
Refaire tous les cours, pour tous les niveaux, en un an ? C'est sans doute faisable. Mais ça aura pour conséquence des cours de merde, pour un travail immense. Quel intérêt ? Ce n'est dans l'intérêt de personne, en fait. Sauf du ministère et de la DGESCO, qui veulent faire table rase rapidement, histoire que ce soit impossible de revenir en arrière.
- VanGogh59Expert spécialisé
kero a écrit:A Tuin a écrit:VanGogh59 a écrit:A travers l'interrogation du titre (à laquelle j'imagine, on ne peut répondre que par la négative), je pose plusieurs questions et sollicite également pourquoi pas une action commune dans le futur. Je m'explique. Ces nouveaux programmes qu'on nous demande de mettre en application dans les 4 niveaux vont nous demander un travail herculéen où nous risquons d'y laisser non seulement tout notre temps libre mais aussi notre temps de repos ô combien précieux. Rajoutons à cela l'obligation que nous aurons, quelque soit la répugnance que nous nourrissons à ce dispositif, de consacrer également du temps aux EPI. Rajoutons enfin l'adaptation obligatoire de chacun de nos programmes au nouveau socle qui n'est pas piqué des hannetons. Il est clair que la charge de travail qui nous attend pour très bientôt (septembre 2016, c'est demain !) semble quasiment insurmontable si on a tant soit peu une conscience professionnelle. Cependant, je ne vois aucun sujet qui évoque ce danger qui nous guette. Si des collègues partagent mon inquiétude, je les invite à venir en discuter sur ce fil et, pourquoi, pas évoquer ce que nous pourrions faire pour combattre cela.
Moui, pas convaincue. Pénible à faire c'est sûr, mais que fait un stagiaire qui débute ? Et en plus si la gestion de classe ne va pas, on vient lui tomber dessus en lui disant que c'est sa faute, qu'il doit se remettre en question.
Faire ses cours est une obligation, après cela demande du travail, et oui.
Que cela concerne un stagiaire ou un titulaire, un cours première mouture est souvent imparfait, très imparfait. Davantage pour un stagiaire, mais aussi pour un titulaire. Puis, ça s'améliore. Car en pratiquant un cours devant élèves, on voit ce qui fonctionne pas.
Refaire tous les cours, pour tous les niveaux, en un an ? C'est sans doute faisable. Mais ça aura pour conséquence des cours de merde.
+ 1000
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Ca ne saurait déranger ceux qui refont tout tous les ans pour pouvoir traiter leurs petits camarades de fainéants.kero a écrit:A Tuin a écrit:VanGogh59 a écrit:A travers l'interrogation du titre (à laquelle j'imagine, on ne peut répondre que par la négative), je pose plusieurs questions et sollicite également pourquoi pas une action commune dans le futur. Je m'explique. Ces nouveaux programmes qu'on nous demande de mettre en application dans les 4 niveaux vont nous demander un travail herculéen où nous risquons d'y laisser non seulement tout notre temps libre mais aussi notre temps de repos ô combien précieux. Rajoutons à cela l'obligation que nous aurons, quelque soit la répugnance que nous nourrissons à ce dispositif, de consacrer également du temps aux EPI. Rajoutons enfin l'adaptation obligatoire de chacun de nos programmes au nouveau socle qui n'est pas piqué des hannetons. Il est clair que la charge de travail qui nous attend pour très bientôt (septembre 2016, c'est demain !) semble quasiment insurmontable si on a tant soit peu une conscience professionnelle. Cependant, je ne vois aucun sujet qui évoque ce danger qui nous guette. Si des collègues partagent mon inquiétude, je les invite à venir en discuter sur ce fil et, pourquoi, pas évoquer ce que nous pourrions faire pour combattre cela.
Moui, pas convaincue. Pénible à faire c'est sûr, mais que fait un stagiaire qui débute ? Et en plus si la gestion de classe ne va pas, on vient lui tomber dessus en lui disant que c'est sa faute, qu'il doit se remettre en question.
Faire ses cours est une obligation, après cela demande du travail, et oui.
Que cela concerne un stagiaire ou un titulaire, un cours première mouture est souvent imparfait, très imparfait. Davantage pour un stagiaire, mais aussi pour un titulaire. Puis, ça s'améliore. Car en pratiquant un cours devant élèves, on voit ce qui fonctionne pas.
Refaire tous les cours, pour tous les niveaux, en un an ? C'est sans doute faisable. Mais ça aura pour conséquence des cours de merde.
- keroGrand sage
Maintenant, si certains n'ont que pour seule boussole de leur travail, le devoir du professeur de livrer toujours, en temps et en heure, des cours correspondant à la perfection aux innombrables injonctions ministérielles, plus ou moins contradictoires selon les cas, tant mieux pour eux.
Perso, j'ai d'autres critères. Proposer aux gosses quelque chose de qualité, par exemple.
Perso, j'ai d'autres critères. Proposer aux gosses quelque chose de qualité, par exemple.
- InvitéInvité
VanGogh59 a écrit:kero a écrit:A Tuin a écrit:VanGogh59 a écrit:A travers l'interrogation du titre (à laquelle j'imagine, on ne peut répondre que par la négative), je pose plusieurs questions et sollicite également pourquoi pas une action commune dans le futur. Je m'explique. Ces nouveaux programmes qu'on nous demande de mettre en application dans les 4 niveaux vont nous demander un travail herculéen où nous risquons d'y laisser non seulement tout notre temps libre mais aussi notre temps de repos ô combien précieux. Rajoutons à cela l'obligation que nous aurons, quelque soit la répugnance que nous nourrissons à ce dispositif, de consacrer également du temps aux EPI. Rajoutons enfin l'adaptation obligatoire de chacun de nos programmes au nouveau socle qui n'est pas piqué des hannetons. Il est clair que la charge de travail qui nous attend pour très bientôt (septembre 2016, c'est demain !) semble quasiment insurmontable si on a tant soit peu une conscience professionnelle. Cependant, je ne vois aucun sujet qui évoque ce danger qui nous guette. Si des collègues partagent mon inquiétude, je les invite à venir en discuter sur ce fil et, pourquoi, pas évoquer ce que nous pourrions faire pour combattre cela.
Moui, pas convaincue. Pénible à faire c'est sûr, mais que fait un stagiaire qui débute ? Et en plus si la gestion de classe ne va pas, on vient lui tomber dessus en lui disant que c'est sa faute, qu'il doit se remettre en question.
Faire ses cours est une obligation, après cela demande du travail, et oui.
Que cela concerne un stagiaire ou un titulaire, un cours première mouture est souvent imparfait, très imparfait. Davantage pour un stagiaire, mais aussi pour un titulaire. Puis, ça s'améliore. Car en pratiquant un cours devant élèves, on voit ce qui fonctionne pas.
Refaire tous les cours, pour tous les niveaux, en un an ? C'est sans doute faisable. Mais ça aura pour conséquence des cours de merde.
+ 1000
Je fait donc des cours de merde...
bon, il faut peut-être que je change de métier alors.
- VanGogh59Expert spécialisé
Bon, mis à part 2 olibrius, on est d'accord. Qu'est ce qu'on fait alors ? Ce serait bien que les syndicats nous emboîtent le pas en publiant des tribunes. Je sais bien que la lutte contre la réforme est prioritaire mais en dire 2 mots ne ferait pas de mal... On peut aussi tenter la pétition. Avez vous des idées ?
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- amethysteDoyen
Préparer une lettre commune que chacun adresse à son syndicat ?
- keroGrand sage
Will.T a écrit:Je fait donc des cours de merde...
bon, il faut peut-être que je change de métier alors.
Peut-être. Peut-être pas. J'en sais rien.
Moi, je sais que quand j'ai repris il y a quatre ans, et que j'ai du tout refaire en vitesse, j'ai forcément fait des cours de merde. J'avais pas matériellement le temps de faire quelque chose de bien, avec des activités toujours construites ad hoc. C'est comme ça. On fait avec, et les gosses ont dû faire avec aussi.
Maintenant certains - peut-être toi, Will ? - réussiront sans doute à faire des chose d'excellente qualité, dans ces conditions. Cela ne m'empêchera pas de penser qu'il y a de bonnes chances pour que ce calendrier amène inévitablement à une baisse globale dans la qualité des cours, du moins au début.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Des cours de merde pour des programmes de merde. Enfin l'harmonisation.
- ElyasEsprit sacré
Franchement, en HG, on est les moins à plaindre. Au pire, on ne prend que 2 niveaux ce qui est possible dans 80% des cas.
- LefterisEsprit sacré
Il y a cours et cours : je peux changer presque au pied levé une batterie d'exercice sur les accords du participe , leur nombre, changer la formulation de l'explication, mais une oeuvre intégrale, hmmm . , qui demande la connaissance parfaite de celle-ci, du contexte historique, la lecture d'autres oeuvres de l'auteur. On doit dominer son sujet, pouvoir réagir, extrapoler, pas faire une séance techniciste avec des bornes minutées , des "activités", le tout dactylographié, présenté en tableaux...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Juste une remarque : en ce qui concerne le service public et assimilé, toute revendication qui prend pour point de départ les conditions de travail des personnels me semble vouée à être inaudible...
Toujours parler de l'intérêt des élèves, des passagers, des clients,de la société civile, etc. si l'on veut que le destinataire fasse au moins semblant d'écouter...
Sinon, la réponse toute faite prend 4 secondes : "Ben quoi, c'est vot'job..."
Toujours parler de l'intérêt des élèves, des passagers, des clients,de la société civile, etc. si l'on veut que le destinataire fasse au moins semblant d'écouter...
Sinon, la réponse toute faite prend 4 secondes : "Ben quoi, c'est vot'job..."
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