- moonieNiveau 9
Exclure de cours devient une pratique obsolète, pour notre plus grand désarroi. Pourtant c'est un outil pédagogique qui avait le mérite de faire recruter du personnel.Oui Chertea,c'est LA solution dont on nous prive.
- steph17Niveau 3
Ce n'est pas pour autant une raison pour s'en priver... si ce n'est que dans mon établissement, on a déjà vu le CPE revenir avec l'élève exclu pour qu'il réintègre le cours... sans se soucier des conséquences sur la crédibilité des enseignants...
- InvitéeC9Niveau 8
steph17 a écrit:Ce n'est pas pour autant une raison pour s'en priver... si ce n'est que dans mon établissement, on a déjà vu le CPE revenir avec l'élève exclu pour qu'il réintègre le cours... sans se soucier des conséquences sur la crédibilité des enseignants...
La crédibilité peut se récupérer au détriment du CPE maladroit : le professeur sûr de lui n'aura pas peur de refuser l'élève qu'on lui ramène.
À ne surtout pas faire quand on est stagiaire ou contractuel :|
- JennyMédiateur
scot69 a écrit:Dire que j'ai bossé dans un bahut où nous avions pour CONSIGNE de virer de cours les élèves au moindre soucis: cahier oublié, bavardages, travail pas fait... Et chaque exclusion de cours entraînait une retenue effectuée le soir même...
On a beau dire, mais c'était très efficace. Dès octobre, plus aucun soucis.
Même chose... pour retard injustifié aussi.
Les élèves recommençaient peu.
- SaskaNiveau 8
Juste une petite question : vous faites comment avec des élèves dont le but est justement de se faire exclure de cours - ou en tout cas que cela arrange bien ?
J'ai l'impression que l'exclusion fonctionne éventuellement avec des élèves "scolaires", attachés à leur réussite - mais ceux qui ont baissé les bras ? ceux qui se créent un rôle de perturbateur de service ? Qui ne demandent au final qu'à être sortis, parce que pour eux, à ce moment là, n'importe quoi est mieux que rester en cours ?
J'ai l'impression que l'exclusion fonctionne éventuellement avec des élèves "scolaires", attachés à leur réussite - mais ceux qui ont baissé les bras ? ceux qui se créent un rôle de perturbateur de service ? Qui ne demandent au final qu'à être sortis, parce que pour eux, à ce moment là, n'importe quoi est mieux que rester en cours ?
- Marie LaetitiaBon génie
Saska a écrit:Juste une petite question : vous faites comment avec des élèves dont le but est justement de se faire exclure de cours - ou en tout cas que cela arrange bien ?
J'ai l'impression que l'exclusion fonctionne éventuellement avec des élèves "scolaires", attachés à leur réussite - mais ceux qui ont baissé les bras ? ceux qui se créent un rôle de perturbateur de service ? Qui ne demandent au final qu'à être sortis, parce que pour eux, à ce moment là, n'importe quoi est mieux que rester en cours ?
Je les vire pour rendre à la classe de la sérénité. Et je les punis en les collant, si possible le jour même. Radical.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CherteaNiveau 9
On ne punit/exclut plus maintenant, on discute gentiment avec l'élève à la fin du cours
..... c'est ce qu'on apprend à l'ESPE en tout cas
..... c'est ce qu'on apprend à l'ESPE en tout cas
- RendashBon génie
steph17 a écrit:Ce n'est pas pour autant une raison pour s'en priver... si ce n'est que dans mon établissement, on a déjà vu le CPE revenir avec l'élève exclu pour qu'il réintègre le cours... sans se soucier des conséquences sur la crédibilité des enseignants...
Ou de sa propre crédibilité : s'il se fait éjecter avec perte et fracas, il aura l'air malin, le cépéheu.
edit : grillé par Cactus.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JennyMédiateur
Chertea a écrit:On ne punit/exclut plus maintenant, on discute gentiment avec l'élève à la fin du cours
..... c'est ce qu'on apprend à l'ESPE en tout cas
L'un n'empêche pas l'autre...
- Marie LaetitiaBon génie
Jenny a écrit:Chertea a écrit:On ne punit/exclut plus maintenant, on discute gentiment avec l'élève à la fin du cours
..... c'est ce qu'on apprend à l'ESPE en tout cas
L'un n'empêche pas l'autre...
C'est ce que j'allais écrire...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- JanadNiveau 3
Merci pour tous vos conseils par rapport à l'exclusion !
Cet élève me mine vraiment, aujourd'hui il était tout offusqué que j'ose faire un rapport (de toute façon, pas le choix, j'exclus = rapport), il me l'a fait remarquer, et fait des remarques incessantes pendant le cours. Je le reprends souvent (il se retourne sans arrêt, prend la parole sans lever la main, etc.) et il se plaint que je ne reprenne que lui (alors que j'ai l'impression qu'il cherche à être le centre de la classe). Je ne sais pas quoi faire avec lui... Ma collègue PP dit qu'elle n'a pas ce souci avec lui, même si c'est en effet un élève difficile à gérer. Il se montre vraiment insolent avec moi. Je me vois mal l'exclure une nouvelle fois alors que j'ai trouvé dans mon casier ce matin un condensé des "nouvelles règles" propres à la nouvelle direction de l'établissement qui précise que l'exclusion doit être "exceptionnelle". Gloups . J'ai aussi l'impression qu'avec mes deux classes ils "testent" beaucoup du fait que je sois nouvelle, jeune, ils ont sans doute deviné que c'était ma première année... Je ne me sens pas débordée mais avec certains c'est délicat, je culpabilise parfois de les reprendre quand ils se justifient et n'ose pas sanctionner. C'est un peu la journée déprime aujourd'hui, je me rends compte à quel point il est difficile de faire cours quand on est malade et fatigué !
Merci aux Neo en tout cas !
Cet élève me mine vraiment, aujourd'hui il était tout offusqué que j'ose faire un rapport (de toute façon, pas le choix, j'exclus = rapport), il me l'a fait remarquer, et fait des remarques incessantes pendant le cours. Je le reprends souvent (il se retourne sans arrêt, prend la parole sans lever la main, etc.) et il se plaint que je ne reprenne que lui (alors que j'ai l'impression qu'il cherche à être le centre de la classe). Je ne sais pas quoi faire avec lui... Ma collègue PP dit qu'elle n'a pas ce souci avec lui, même si c'est en effet un élève difficile à gérer. Il se montre vraiment insolent avec moi. Je me vois mal l'exclure une nouvelle fois alors que j'ai trouvé dans mon casier ce matin un condensé des "nouvelles règles" propres à la nouvelle direction de l'établissement qui précise que l'exclusion doit être "exceptionnelle". Gloups . J'ai aussi l'impression qu'avec mes deux classes ils "testent" beaucoup du fait que je sois nouvelle, jeune, ils ont sans doute deviné que c'était ma première année... Je ne me sens pas débordée mais avec certains c'est délicat, je culpabilise parfois de les reprendre quand ils se justifient et n'ose pas sanctionner. C'est un peu la journée déprime aujourd'hui, je me rends compte à quel point il est difficile de faire cours quand on est malade et fatigué !
Merci aux Neo en tout cas !
- fabienne7564Niveau 9
"je n'ose pas sanctionner"... Voilà... Ne les laisse pas tenter de se justifier, négocier. La PP de la classe dont j'étais stagiaire m'avait dit, à l'époque,que je leur donnais trop la parole et que, du coup, ils s'engouffraient dans la brèche pour revendiquer tout un tas de choses. Et cela allait crescendo. J'avais ouvert une porte. Mal m'en avait pris... Je n'ai pas compris, sur le coup, la justesse de sa remarque : il me semblait normal de tenir compte des récriminations des élèves. J'étais là pour les écouter, les comprendre, les aider. Ils abusaient clairement de ma gentillesse. Maintenant, je ne les écoute que s'ils ont, au préalable, fait ce que je leur demandais. Point barre... Bon courage à toi en tout cas.
- JanadNiveau 3
En effet, j'ai bien cette impression que je les laisse trop s'exprimer sur le déroulement du cours. Mais comment faire pour qu'ils arrêtent ? Une simple remarque ne suffit pas... Et si je ne leur réponds pas, la même question m'est posée cinq fois.
- ysabelDevin
Janad a écrit:Merci pour tous vos conseils par rapport à l'exclusion !
Cet élève me mine vraiment, aujourd'hui il était tout offusqué que j'ose faire un rapport (de toute façon, pas le choix, j'exclus = rapport), il me l'a fait remarquer, et fait des remarques incessantes pendant le cours. Je le reprends souvent (il se retourne sans arrêt, prend la parole sans lever la main, etc.) et il se plaint que je ne reprenne que lui (alors que j'ai l'impression qu'il cherche à être le centre de la classe). Je ne sais pas quoi faire avec lui... Ma collègue PP dit qu'elle n'a pas ce souci avec lui, même si c'est en effet un élève difficile à gérer. Il se montre vraiment insolent avec moi. Je me vois mal l'exclure une nouvelle fois alors que j'ai trouvé dans mon casier ce matin un condensé des "nouvelles règles" propres à la nouvelle direction de l'établissement qui précise que l'exclusion doit être "exceptionnelle". Gloups . J'ai aussi l'impression qu'avec mes deux classes ils "testent" beaucoup du fait que je sois nouvelle, jeune, ils ont sans doute deviné que c'était ma première année... Je ne me sens pas débordée mais avec certains c'est délicat, je culpabilise parfois de les reprendre quand ils se justifient et n'ose pas sanctionner. C'est un peu la journée déprime aujourd'hui, je me rends compte à quel point il est difficile de faire cours quand on est malade et fatigué !
Merci aux Neo en tout cas !
Mauvaise idée...
Vendredi, une élève qui avait 3 fois le cours à recopier à cause de sa note à l'interrogation me dit : mais je trouve cela stupide. Je luis ai tout simplement répondu que son avis ne m'intéressait absolument pas. (j'adore la tête des gamins quand on leur sort cela ; eux à qui on a toujours fait croire que leur opinion était sacrée)
Ce matin, pour la même raison, dans une autre classe : oh, mais c'est impossible, on ne pourra pas le faire : "Ce n'est pas grave, vous viendrez le faire 4h un samedi matin". fin de la contestation.
Ne jamais culpabiliser : le chef c'est toi mais à toi de le montrer. tant qu'ils te sentiront hésitante, ils n'obéiront pas.
Couper cours aux récriminations. Un truc qui fonctionne très bien avec moi. Quand un gamin tente de se justifier je le coupe par un "tais-toi" sec et sans appel et je recommence à chaque fois. Il finit par abandonner au bout de 6, 7, 8 voire 10 fois en début d'année et puis au bout de qq semaines, un seul "tais-toi" suffit.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- BrindIfFidèle du forum
Avertir puis sanctionner.
S'il est acceptable que le cours soit interrompu, c'est que le cours n'est pas si important que ça... du moins tel est le message transmis.
Donc il faut être convaincu du bien fondé de son cours et l'imposer : "Là c'est moi qui parle. Le prochain qui se permet de m'interrompre aura une punition. Vous pourrez poser vos questions à la fin de l'heure." et laisser deux minutes à la fin.
S'il est acceptable que le cours soit interrompu, c'est que le cours n'est pas si important que ça... du moins tel est le message transmis.
Donc il faut être convaincu du bien fondé de son cours et l'imposer : "Là c'est moi qui parle. Le prochain qui se permet de m'interrompre aura une punition. Vous pourrez poser vos questions à la fin de l'heure." et laisser deux minutes à la fin.
- fabienne7564Niveau 9
Je ne sais pas trop quels conseils je pourrais te donner :
Tu écris au tableau toutes les explications nécessaires au travail que tu leur donnes à faire (matériel, page, titre, vocabulaire inconnu etc...) pour éviter les questions légitimes d'organisation qui parasiteraient ton cours et empêcherait le calme.
Tu les fais travailler à l'écrit d'abord pour les canaliser et les aider à se concentrer.
Tu leur mets une note d'investissement à l'oral pour valoriser les participations intelligentes.
Quand tu réponds à une question, tu préviens que tu ne répèteras pas ta réponse : n'ont qu'à écouter. Si récidive, carnet sur la table, punition, remarque sanglante, ce que tu préfères. Mais ne réponds pas de nouveau.
C'est vite un jeu pour les élèves qui y voient le moyen de retarder le cours et de ne pas travailler.
D'autres que moi te fourniront sûrement des conseils plus pertinents.
Pense au plan de classe aussi (mais peut-être en as-tu déjà fait un, je n'ai pas lu tout le fil).
Tu écris au tableau toutes les explications nécessaires au travail que tu leur donnes à faire (matériel, page, titre, vocabulaire inconnu etc...) pour éviter les questions légitimes d'organisation qui parasiteraient ton cours et empêcherait le calme.
Tu les fais travailler à l'écrit d'abord pour les canaliser et les aider à se concentrer.
Tu leur mets une note d'investissement à l'oral pour valoriser les participations intelligentes.
Quand tu réponds à une question, tu préviens que tu ne répèteras pas ta réponse : n'ont qu'à écouter. Si récidive, carnet sur la table, punition, remarque sanglante, ce que tu préfères. Mais ne réponds pas de nouveau.
C'est vite un jeu pour les élèves qui y voient le moyen de retarder le cours et de ne pas travailler.
D'autres que moi te fourniront sûrement des conseils plus pertinents.
Pense au plan de classe aussi (mais peut-être en as-tu déjà fait un, je n'ai pas lu tout le fil).
- User5899Demi-dieu
Oui, c'est le système qui aurait ma préférence : exclusion de a classe, donc plus de perturbations, et prise en charge énergique par la direction. J'ai un ami principal qui utilise sa grande salle de réunion accolée à son bureau comme salle d'étude qu'il surveille lui-même. Mais sans ça, l'exclusion est une heure de vacances et il y a risque que les élèves cherchent activement à y être envoyésscot69 a écrit:Dire que j'ai bossé dans un bahut où nous avions pour CONSIGNE de virer de cours les élèves au moindre soucis: cahier oublié, bavardages, travail pas fait... Et chaque exclusion de cours entraînait une retenue effectuée le soir même...
On a beau dire, mais c'était très efficace. Dès octobre, plus aucun soucis.
- OudemiaBon génie
C'est ce que faisait un des principaux de mon ancien collège, très efficace en effet.Cripure a écrit:Oui, c'est le système qui aurait ma préférence : exclusion de a classe, donc plus de perturbations, et prise en charge énergique par la direction. J'ai un ami principal qui utilise sa grande salle de réunion accolée à son bureau comme salle d'étude qu'il surveille lui-même. Mais sans ça, l'exclusion est une heure de vacances et il y a risque que les élèves cherchent activement à y être envoyésscot69 a écrit:Dire que j'ai bossé dans un bahut où nous avions pour CONSIGNE de virer de cours les élèves au moindre soucis: cahier oublié, bavardages, travail pas fait... Et chaque exclusion de cours entraînait une retenue effectuée le soir même...
On a beau dire, mais c'était très efficace. Dès octobre, plus aucun soucis.
- scot69Modérateur
Dire que là où je suis maintenant, les élèves virés de cours sont:
- réintégrés au cours sans demander l'avis du prof (avec parfois prof sermonné devant la classe)
- mis au CDI ou à la cantine (ils peuvent aller sur les ordinateurs, sur leur portable...)
donc rien de bien dissuasif...
- réintégrés au cours sans demander l'avis du prof (avec parfois prof sermonné devant la classe)
- mis au CDI ou à la cantine (ils peuvent aller sur les ordinateurs, sur leur portable...)
donc rien de bien dissuasif...
- scot69Modérateur
Dire que je commence tous mes posts par "dire"! Faut que je me renouvelle!
- menerveOracle
scot69 a écrit:Dire que là où je suis maintenant, les élèves virés de cours sont:
- réintégrés au cours sans demander l'avis du prof (avec parfois prof sermonné devant la classe)
- mis au CDI ou à la cantine (ils peuvent aller sur les ordinateurs, sur leur portable...)
donc rien de bien dissuasif...
Mis au CDI!!! Et bien il doit être content le documentaliste!!!!
- scot69Modérateur
oui, car il n'y a pas de salle d'étude chez nous... et le prof doc en a effectivement plein le dos de faire surveillant...
- User5899Demi-dieu
Et dire que je n'avais rien vu :shock:scot69 a écrit:Dire que je commence tous mes posts par "dire"! Faut que je me renouvelle!
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Et la gourdasse, elle a répondu quoi ? Si elle ne dit rien, ça va aider l'autorité à se créer ex nihilo, c'est sûr ! Donc, en gros, ses élèves lui disent qu'ils sont responsables du bruit, et elle ne sait pas quoi dire, quoi faire ? Mais quelle PP efficace !Mlle_Andromede a écrit:Mes deux classes, 5e et 4e, ont été exécrables aujourd'hui. D'ailleurs, la PP des 4e m'a confié que certains élèves lui avaient dit que je manquais d'autorité (ça fait toujours plaisir...).
Bon, Mlle_Andromède, et si au lieu de parler gestion de classe, nous parlions de contenu du cours ? Vous vous sentez à l'aise ? C'est à la fois exigeant et accessible ? Vous voulez qu'on cherche un peu de ce côté ?
- scot69Modérateur
Je sais que c'est très très dur à admettre mais n'oublie pas que TU es la prof, donc leurs remarques débiles (du genre: "on va enfin avoir un vrai cours gnagnagna") n'ont aucune légitimité et doivent te couler dessus. Ca ne doit pas t'atteindre, tu es bien au dessus de tout ça. Ce n'est pas toujours facile, je le sais.
Et le fait de dire "vous allez entendre parler de mes parents" relève pour moi de la menace et mérite un rapport.
Et le fait de dire "vous allez entendre parler de mes parents" relève pour moi de la menace et mérite un rapport.
- gestion de classe: et ça repart.... à bout je suis
- Mutation Lettres modernes académie de Bordeaux 2017, help ! Je suis au bout du rouleau.
- Mise au travail difficile, gestion de classe, incidents à répétition : je suis à bout
- [Libération] "Moi David S. prof stagiaire" ou "Tableau de bord d'un prof déjà à bout"
- poste lycée dans la ville où je suis déjà en collège
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