- CamiyeNiveau 3
C'est vrai, mais quand je ne suis pas la première dans la salle. Je rentre, je prends 2min pour moi puis je les fais rentrer. Ce n'est pas du temps perdu car ce sont 2min à ne pas réclamer le silence pendant que je sors mes affaires et écris.
- JanadNiveau 3
Bonjour!
Mlle_Andromde, je suis bien désolée de polluer ton sujet avec ma question, mais je n'ai pas trop envie d'ouvrir un sujet juste pour mon souci, et ne sais pas trop où poster...
Je suis également stagiaire en lettres. J'ai des 5è. Il y a quelques bavardages, surtout le jeudi où je les ai 2h de suite (chacune), j'ai conscience que c'est long pour eux, et d'ailleurs c'est long pour moi aussi, 4h de suite alors que je n'ai aucune expérience... Enfin, mon problème ne concerne pas les bavardages en particulier (j'essaie de trouver des remèdes, je tâtonne encore mais je n'ai pas l'impression que la situation soit catastrophique) mais un élève que j'ai exclu ce matin . Maintenant, je culpabilise. Au début de l'année, on m'a prévenue que cet élève était turbulent, souvent insolent, qu'il fallait le placer devant, etc. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai eu quelques soucis mais rien de "majeur" (selon moi). Et ce matin, alors que les élèves s'installent, il refuse de descendre la chaise de la table alors que je lui ai demandé à trois reprises. Puis, il refuse de sortir ses affaires. Quand il finit par le faire, il refuse d'ouvrir son cahier... Le tout en murmurant des choses que je n'entends pas dès que je lui fais une remarque. Une fois que j'ai eu le dos tourné, j'ai entendu des "elle me saoule", "fait chier", et c'est là que j'ai décidé de l'exclure. Là, je me retrouve à devoir faire un rapport d'incident, et je me demande si je n'ai pas exagéré dans ma réaction: est-ce injuste de l'exclure pour ce motif? Peut-on me le reprocher? J'espère que cela ne va pas nuire au climat de la classe (qui est une classe vraiment cool, ils travaillent bien et sont motivés) et que je n'aurai pas de problème avec cet élève tout au long de l'année...
Mlle_Andromde, je suis bien désolée de polluer ton sujet avec ma question, mais je n'ai pas trop envie d'ouvrir un sujet juste pour mon souci, et ne sais pas trop où poster...
Je suis également stagiaire en lettres. J'ai des 5è. Il y a quelques bavardages, surtout le jeudi où je les ai 2h de suite (chacune), j'ai conscience que c'est long pour eux, et d'ailleurs c'est long pour moi aussi, 4h de suite alors que je n'ai aucune expérience... Enfin, mon problème ne concerne pas les bavardages en particulier (j'essaie de trouver des remèdes, je tâtonne encore mais je n'ai pas l'impression que la situation soit catastrophique) mais un élève que j'ai exclu ce matin . Maintenant, je culpabilise. Au début de l'année, on m'a prévenue que cet élève était turbulent, souvent insolent, qu'il fallait le placer devant, etc. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai eu quelques soucis mais rien de "majeur" (selon moi). Et ce matin, alors que les élèves s'installent, il refuse de descendre la chaise de la table alors que je lui ai demandé à trois reprises. Puis, il refuse de sortir ses affaires. Quand il finit par le faire, il refuse d'ouvrir son cahier... Le tout en murmurant des choses que je n'entends pas dès que je lui fais une remarque. Une fois que j'ai eu le dos tourné, j'ai entendu des "elle me saoule", "fait chier", et c'est là que j'ai décidé de l'exclure. Là, je me retrouve à devoir faire un rapport d'incident, et je me demande si je n'ai pas exagéré dans ma réaction: est-ce injuste de l'exclure pour ce motif? Peut-on me le reprocher? J'espère que cela ne va pas nuire au climat de la classe (qui est une classe vraiment cool, ils travaillent bien et sont motivés) et que je n'aurai pas de problème avec cet élève tout au long de l'année...
- livieFidèle du forum
Tu n'as pas exagéré. Tu as exigé de lui trois choses qu'il n'a pas faites ou alors au bout de plusieurs sollicitations de ta part (il n'a pas à être le centre de la classe). De plus, le " elle me saoule " justifie cette exclusion : l'élève n'est pas venu pour travailler aujourd'hui apparemment donc on se passera de lui.
Je ne pense pas que ça change ton rapport à la classe: ils ont vu que tu prenais des décisions quand un élève dépassait les limites. Cette situation a servi d'exemple pour les futurs casse-pieds.
Je ne pense pas que ça change ton rapport à la classe: ils ont vu que tu prenais des décisions quand un élève dépassait les limites. Cette situation a servi d'exemple pour les futurs casse-pieds.
- philopoussinNiveau 8
Janad a écrit:Bonjour!
Là, je me retrouve à devoir faire un rapport d'incident, et je me demande si je n'ai pas exagéré dans ma réaction: est-ce injuste de l'exclure pour ce motif? Peut-on me le reprocher?
Je ne suis donc pas la seule stagiaire à avoir du mal à évaluer la légitimité ou non d'une exclusion... Sur le "welcome book" de mon établissement, il est précisé en police 42 que c'est une mesure à ne prendre qu'en cas de... Bah de quoi, d'ailleurs? A les lire, il faudrait attendre un acte violent, une insulte, je ne sais pas. A discuter avec ma tutrice et d'autres collègues, l'usage semble avoir la main plus preste...
- JanadNiveau 3
Merci pour vos réponses! Livie, tu me rassures un peu quand même .
En effet, dur de savoir quand on débute ce qui est légitime ou non.
Dans ce qu'on m'a donné à mon arrivée dans l'établissement, rien sur l'exclusion. J'en ai parlé à la CPE qui n'a pas eu l'air choquée (elle est nouvelle dans l'établissement), mais à l'ESPE on ne cesse de nous dire que l'exclusion n'est une mesure à prendre que si notre intégrité physique est menacée, donc bon...
En effet, dur de savoir quand on débute ce qui est légitime ou non.
Dans ce qu'on m'a donné à mon arrivée dans l'établissement, rien sur l'exclusion. J'en ai parlé à la CPE qui n'a pas eu l'air choquée (elle est nouvelle dans l'établissement), mais à l'ESPE on ne cesse de nous dire que l'exclusion n'est une mesure à prendre que si notre intégrité physique est menacée, donc bon...
- BrindIfFidèle du forum
Un élève qui refuse d'effectuer des actes simples et attendus de lui par le règlement extérieur est potentiellement un danger pour la classe. Dans le rapport, contentez-vous de décrire factuellement ce que vous nous dites là, je ne vois pas qui pourrait vous le reprocher, ce devrait au contraire être suivi d'une sanction de la part de votre administration.philopoussin a écrit:Janad a écrit:Bonjour!
Là, je me retrouve à devoir faire un rapport d'incident, et je me demande si je n'ai pas exagéré dans ma réaction: est-ce injuste de l'exclure pour ce motif? Peut-on me le reprocher?
Je ne suis donc pas la seule stagiaire à avoir du mal à évaluer la légitimité ou non d'une exclusion... Sur le "welcome book" de mon établissement, il est précisé en police 42 que c'est une mesure à ne prendre qu'en cas de... Bah de quoi, d'ailleurs? A les lire, il faudrait attendre un acte violent, une insulte, je ne sais pas. A discuter avec ma tutrice et d'autres collègues, l'usage semble avoir la main plus preste...
Et si vous le pouvez, rendez le rapport en main propre, afin d'avoir une meilleure idée de la façon dont sont suivis les élèves dans votre établissement.
- Marie LaetitiaBon génie
Janad a écrit:Merci pour vos réponses! Livie, tu me rassures un peu quand même .
En effet, dur de savoir quand on débute ce qui est légitime ou non.
Dans ce qu'on m'a donné à mon arrivée dans l'établissement, rien sur l'exclusion. J'en ai parlé à la CPE qui n'a pas eu l'air choquée (elle est nouvelle dans l'établissement), mais à l'ESPE on ne cesse de nous dire que l'exclusion n'est une mesure à prendre que si notre intégrité physique est menacée, donc bon...
Comme quoi on te dit des conne**ries à l'ESPE.
EtCirculaire n°2000-105 du 11.07.2000, art. 2.2: "l'exclusion ponctuelle de cours ... (est) justifiée par un manquement grave, elle doit demeurer tout à fait exceptionnelle et donner lieu systématiquement à une information écrite au chef d'établissement"
En gros, si un élève menace ton autorité (refuse d'obéir à tes consignes, du type se taire, se calmer s'il est en train de partir en vrille, ne pas commettre un geste dangereux, contester ton autorité ce qui risque d'ouvrir une brèche dans laquelle d'autres s'engouffreront) alors tu peux exclure.article L921-1912-1 du code de l'éducation "les enseignants sont responsables de l'ensemble des activités scolaires des élèves et, à ce titre, une décision d'exclusion de cours peut tout à fait être prise en fonction de l'intérêt général et assurer la continuité des activités de la classe".
Sur ce que tu dis: tu as eu parfaitement raison d'exclure. Mais consigne le constat de l'attitude de l'élève (et ses paroles exactes si tu t'en souviens) dans un rapport, remis au chef, avec en copie le CPE et le professeur principal. Dans un rapport, il faut être neutre, précis et objectif.
Pour les bavardages, si vous êtes stagiaires, soyez impitoyables là-dessus, les uns et les autres. C'est un truc à se faire bouffer durant l'année... En plus d'être épuisant. Pensez toujours aux élèves qui ont besoin de calme pour se concentrer et comprendre le cours.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- InvitéInvité
Les références de texte ne vont pas :
- l'article L 921-1 du code de l'éducation ne parle pas du tout cela
- la circulaire de 2000 ne s'applique plus. Elle a été remplacée par celle de juin 2014.
- l'article L 921-1 du code de l'éducation ne parle pas du tout cela
- la circulaire de 2000 ne s'applique plus. Elle a été remplacée par celle de juin 2014.
- Marie LaetitiaBon génie
Tamerlan a écrit:Les références de texte ne vont pas :
- l'article L 921-1 du code de l'éducation ne parle pas du tout cela
- la circulaire de 2000 ne s'applique plus. Elle a été remplacée par celle de juin 2014.
Merci. j'ai repris (à tort) les références qui apparaissent sur nos docs d'exclusion de cours.
Pour l'article 921, il s'agit du 912...
Et pour la circulaire de 2014, je ne vois pas de quel texte il s'agit. Il ne figure pas ici en tout cas http://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_224694/mesures-disciplinaires
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- pamplemousses4Expert
Ce n'est pas rien, ça! Tous les collègues n'auraient pas droit à pareille considération...Mlle_Andromede a écrit:
Petit réconfort, néanmoins: mon tuteur m'a affirmé que des élèves, qui étaient très attachés à moi, avaient été particulièrement tristes de ce qui m'était arrivé.
- NaooFidèle du forum
Janad a écrit:Bonjour!
Je suis également stagiaire en lettres. J'ai des 5è. Il y a quelques bavardages, surtout le jeudi où je les ai 2h de suite (chacune), j'ai conscience que c'est long pour eux, et d'ailleurs c'est long pour moi aussi, 4h de suite alors que je n'ai aucune expérience... Enfin, mon problème ne concerne pas les bavardages en particulier (j'essaie de trouver des remèdes, je tâtonne encore mais je n'ai pas l'impression que la situation soit catastrophique) mais un élève que j'ai exclu ce matin . Maintenant, je culpabilise. Au début de l'année, on m'a prévenue que cet élève était turbulent, souvent insolent, qu'il fallait le placer devant, etc. Jusqu'à aujourd'hui, j'ai eu quelques soucis mais rien de "majeur" (selon moi). Et ce matin, alors que les élèves s'installent, il refuse de descendre la chaise de la table alors que je lui ai demandé à trois reprises. Puis, il refuse de sortir ses affaires. Quand il finit par le faire, il refuse d'ouvrir son cahier... Le tout en murmurant des choses que je n'entends pas dès que je lui fais une remarque. Une fois que j'ai eu le dos tourné, j'ai entendu des "elle me saoule", "fait chier", et c'est là que j'ai décidé de l'exclure. Là, je me retrouve à devoir faire un rapport d'incident, et je me demande si je n'ai pas exagéré dans ma réaction: est-ce injuste de l'exclure pour ce motif? Peut-on me le reprocher? J'espère que cela ne va pas nuire au climat de la classe (qui est une classe vraiment cool, ils travaillent bien et sont motivés) et que je n'aurai pas de problème avec cet élève tout au long de l'année...
J'ai fait un rapport d'incident dans la semaine pour les mêmes exactes raisons : refuse de faire ce qu'on lui demande, refuse de prendre le cours en notes, n'a pas son cahier, son livre, bavarde. Techniquement, j'aurai pu l'exclure, mais comme il était pas "nuisible" pour le reste du groupe, je ne l'ai pas fait. Clairement, si j'avais été dans ton cas, je l'aurais exclu pour incivilité/manque de respect/insultes. Rien que ça, c'est une raison suffisante, à mes yeux.
Moi aussi j'ai vu la circulaire sur "mesure exceptionnelle", ne pas exclure, etc etc. Dis-toi que tu en prends un pour faire un exemple. C'est donc exceptionnel. Ils veulent probablement éviter l'exclusion systématique des perturbateurs.
- moonieNiveau 9
Je trouve que le pire qu'une classe puisse faire: c'est au moment de la séance d'observation du tuteur, les élèves se mettent à se lancer des cocottes en papiers,à parler à tort et à travers,à ne pas écouter et à mettre la pagaille totale et dévastatrice dans le cours.Ils vous sortent,faussement innocents : "c'était qui,le monsieur au fond de la classe?"Le plus étonnant,c'est le calme relatif et un autre comportement quand le tuteur n'est pas là u'en pensez-vous? avez -vous des astuces pour gérer ça svp? Le tuteur pense que c'est toujours le souk en classe et que la raison serait que mes cours manquent de clarté...
- InvitéInvité
Marie Laetitia a écrit:Tamerlan a écrit:Les références de texte ne vont pas :
- l'article L 921-1 du code de l'éducation ne parle pas du tout cela
- la circulaire de 2000 ne s'applique plus. Elle a été remplacée par celle de juin 2014.
Merci. j'ai repris (à tort) les références qui apparaissent sur nos docs d'exclusion de cours.
Pour l'article 921, il s'agit du 912...
Et pour la circulaire de 2014, je ne vois pas de quel texte il s'agit. Il ne figure pas ici en tout cas http://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_224694/mesures-disciplinaires
C'est celle-ci, elle y est mais sous un titre très incomplet.
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=79279
- User5899Demi-dieu
Ce sont des décrets. 2011 a remplacé 2000. Après, s'il y a eu circulaire en 2014, soit, mais y- a-t-il eu décret ? Sinon, 2011 s'applique toujours.Tamerlan a écrit:Les références de texte ne vont pas :
- l'article L 921-1 du code de l'éducation ne parle pas du tout cela
- la circulaire de 2000 ne s'applique plus. Elle a été remplacée par celle de juin 2014.
NB L'exclusion a toujours été strictement limitée, son caractère exceptionnel est attesté dans les textes depuis au moins 40 ans.
- menerveOracle
Un message d'encouragement! j'étais comme toi, bordélisée etc... au point que j'ai voulu en finir puis ai songé à une reconversion...j'ai certes changé de matière puisque je suis maintenant documentaliste et plus prof de français...
Mais maintenant, tout va bien.... grâce aussi à un principal qui m'a fait confiance... et m'a redonné confiance!
Les élèves s'engouffrent dans toutes les failles....il faut une rigueur exceptionnelle au début.
Voici quelques conseils:
- commencer chaque début de cours par interro orale d'un élève
- exiger que deux élèves choisis au hasard te montrent leur cahier avec les exercices faits...s'ils n'ont pas ait le travail, le même travail à refaire pour le lendemain + une punition
Sinon j'ai aussi remarqué que le bordel nait aussi quand les élèves ne comprennent pas. Pour eux c'est plus valorisant de faire l'imbécile plutôt que d'avouer qu'on n'y comprend rien...donc donner des exercices simples, peut être répétitifs peut être un moyen de rétablir le calme...ils savent faire donc ils vont faire et l'ambiance repart au travail.
Donner une heure de colle a aussi plus d'impact quand tu la surveilles toi même....deux élèves dans une salle en tête à tête avec toi, ça calme bien plus que lorsque la colle est en permanence. Bien sûr au début tu te punis mais tu en retireras des bénéfices....tu donnes un travail, s'ils ne le font pas, la colle est renouvelée! Il faut les avoir à l'usure! Ils ne se calment pas..."on n'a pas fini le cours, tu rognes sur la récré..."
Mais maintenant, tout va bien.... grâce aussi à un principal qui m'a fait confiance... et m'a redonné confiance!
Les élèves s'engouffrent dans toutes les failles....il faut une rigueur exceptionnelle au début.
Voici quelques conseils:
- commencer chaque début de cours par interro orale d'un élève
- exiger que deux élèves choisis au hasard te montrent leur cahier avec les exercices faits...s'ils n'ont pas ait le travail, le même travail à refaire pour le lendemain + une punition
Sinon j'ai aussi remarqué que le bordel nait aussi quand les élèves ne comprennent pas. Pour eux c'est plus valorisant de faire l'imbécile plutôt que d'avouer qu'on n'y comprend rien...donc donner des exercices simples, peut être répétitifs peut être un moyen de rétablir le calme...ils savent faire donc ils vont faire et l'ambiance repart au travail.
Donner une heure de colle a aussi plus d'impact quand tu la surveilles toi même....deux élèves dans une salle en tête à tête avec toi, ça calme bien plus que lorsque la colle est en permanence. Bien sûr au début tu te punis mais tu en retireras des bénéfices....tu donnes un travail, s'ils ne le font pas, la colle est renouvelée! Il faut les avoir à l'usure! Ils ne se calment pas..."on n'a pas fini le cours, tu rognes sur la récré..."
- ycombeMonarque
Il faut user de l'exclusion exceptionnelle avec parcimonie. Personnellement, je l'utilise systématiquement dès qu'un élève fait mine de vouloir commencer à me gonfler.Cripure a écrit:Ce sont des décrets. 2011 a remplacé 2000. Après, s'il y a eu circulaire en 2014, soit, mais y- a-t-il eu décret ? Sinon, 2011 s'applique toujours.Tamerlan a écrit:Les références de texte ne vont pas :
- l'article L 921-1 du code de l'éducation ne parle pas du tout cela
- la circulaire de 2000 ne s'applique plus. Elle a été remplacée par celle de juin 2014.
NB L'exclusion a toujours été strictement limitée, son caractère exceptionnel est attesté dans les textes depuis au moins 40 ans.
Depuis que j'utilise ainsi l'exclusion exceptionnelle, j'exclus beaucoup moins. Encore personne cette année, alors que 4 à 5 ans en arrière j'avais déjà au moins une douzaine d'exclusion à mon actif à cette date (pour 3 à 4 gamins…).
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- InvitéInvité
Cripure a écrit:Ce sont des décrets. 2011 a remplacé 2000. Après, s'il y a eu circulaire en 2014, soit, mais y- a-t-il eu décret ? Sinon, 2011 s'applique toujours.Tamerlan a écrit:Les références de texte ne vont pas :
- l'article L 921-1 du code de l'éducation ne parle pas du tout cela
- la circulaire de 2000 ne s'applique plus. Elle a été remplacée par celle de juin 2014.
NB L'exclusion a toujours été strictement limitée, son caractère exceptionnel est attesté dans les textes depuis au moins 40 ans.
Oui il y a eu décret, la circulaire de 2014 le précise :
"Les modifications apportées par le décret n° 2014-522 du 22 mai 2014 relatif aux procédures disciplinaires dans les établissements d'enseignement du second degré visent à situer les procédures disciplinaires à la fois dans une perspective de prévention et de sanction."
Par contre je ne suis pas allé le consulter directement...
- Marie LaetitiaBon génie
ycombe a écrit:Il faut user de l'exclusion exceptionnelle avec parcimonie. Personnellement, je l'utilise systématiquement dès qu'un élève fait mine de vouloir commencer à me gonfler.Cripure a écrit:Ce sont des décrets. 2011 a remplacé 2000. Après, s'il y a eu circulaire en 2014, soit, mais y- a-t-il eu décret ? Sinon, 2011 s'applique toujours.Tamerlan a écrit:Les références de texte ne vont pas :
- l'article L 921-1 du code de l'éducation ne parle pas du tout cela
- la circulaire de 2000 ne s'applique plus. Elle a été remplacée par celle de juin 2014.
NB L'exclusion a toujours été strictement limitée, son caractère exceptionnel est attesté dans les textes depuis au moins 40 ans.
Depuis que j'utilise ainsi l'exclusion exceptionnelle, j'exclus beaucoup moins. Encore personne cette année, alors que 4 à 5 ans en arrière j'avais déjà au moins une douzaine d'exclusion à mon actif à cette date (pour 3 à 4 gamins…).
Tu peux me mettre les sous-titres? (je ne dois pas être réveillée...)
Si j'ai compris, tu es en poste fixe, l'année dernière tu as viré allègrement, maintenant les élèves savent et font gaffe, c'est ça?
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- BrindIfFidèle du forum
Ce que j'ai compris, c'est que virer sans se restreindre en début d'année permet de ne plus le faire du tout par la suite, et rend donc cet usage exceptionnel.
- moonieNiveau 9
La politique d'établissement de restreindre l'exclusion uniquement aux faits de violence avérée fait que l'élève qui vous gonfle y trouve finalement son compte.Sans compter que ce type d'élève sent qu'on vous inspecte ou que vous avez un tuteur peau de vache et vous tire dans les pattes. Cette politique d'exclusion zéro me mine. Comment peut-on être crédible si la sanction ne suit pas immédiatement? ou si elle est différée,vous obligeant à justifier une semaine plus tard l'heure de colle qui aurait dû être faite dans la foulée?menerve a écrit:Un message d'encouragement! j'étais comme toi, bordélisée etc... au point que j'ai voulu en finir puis ai songé à une reconversion...j'ai certes changé de matière puisque je suis maintenant documentaliste et plus prof de français...
Mais maintenant, tout va bien.... grâce aussi à un principal qui m'a fait confiance... et m'a redonné confiance!
Les élèves s'engouffrent dans toutes les failles....il faut une rigueur exceptionnelle au début.
Voici quelques conseils:
- commencer chaque début de cours par interro orale d'un élève
- exiger que deux élèves choisis au hasard te montrent leur cahier avec les exercices faits...s'ils n'ont pas ait le travail, le même travail à refaire pour le lendemain + une punition
Sinon j'ai aussi remarqué que le bordel nait aussi quand les élèves ne comprennent pas. Pour eux c'est plus valorisant de faire l'imbécile plutôt que d'avouer qu'on n'y comprend rien...donc donner des exercices simples, peut être répétitifs peut être un moyen de rétablir le calme...ils savent faire donc ils vont faire et l'ambiance repart au travail.
Donner une heure de colle a aussi plus d'impact quand tu la surveilles toi même....deux élèves dans une salle en tête à tête avec toi, ça calme bien plus que lorsque la colle est en permanence. Bien sûr au début tu te punis mais tu en retireras des bénéfices....tu donnes un travail, s'ils ne le font pas, la colle est renouvelée! Il faut les avoir à l'usure! Ils ne se calment pas..."on n'a pas fini le cours, tu rognes sur la récré..."
- scot69Modérateur
Dire que j'ai bossé dans un bahut où nous avions pour CONSIGNE de virer de cours les élèves au moindre soucis: cahier oublié, bavardages, travail pas fait... Et chaque exclusion de cours entraînait une retenue effectuée le soir même...
On a beau dire, mais c'était très efficace. Dès octobre, plus aucun soucis.
On a beau dire, mais c'était très efficace. Dès octobre, plus aucun soucis.
- moonieNiveau 9
Totalement d'accord Scott.Dans certains bahuts,à la moindre "bavure", l'élève sait qu'il peut être
renvoyé de cours sur le champ avec du travail à faire. L'efficacité est claire et nette.L'élève
pénible ne va pas se permettre de "pourrir" votre cours,comme il peut le faire quand la sanction
est immédiate et non " négociable".
- CherteaNiveau 9
scot69 a écrit:Dire que j'ai bossé dans un bahut où nous avions pour CONSIGNE de virer de cours les élèves au moindre soucis: cahier oublié, bavardages, travail pas fait... Et chaque exclusion de cours entraînait une retenue effectuée le soir même...
On a beau dire, mais c'était très efficace. Dès octobre, plus aucun soucis.
La voilà LA solution, dommage qu'il n'y ait pas plus de chefs d'établissement qui s'en inspirent.
- moonieNiveau 9
Exclure de cours devient une pratique obsolète, pour notre plus grand désarroi. Pourtant c'est un outil pédagogique qui avait le mérite de faire recruter du personnel.Oui Chertea,c'est LA solution dont on nous prive.
- gestion de classe: et ça repart.... à bout je suis
- Mutation Lettres modernes académie de Bordeaux 2017, help ! Je suis au bout du rouleau.
- Mise au travail difficile, gestion de classe, incidents à répétition : je suis à bout
- [Libération] "Moi David S. prof stagiaire" ou "Tableau de bord d'un prof déjà à bout"
- poste lycée dans la ville où je suis déjà en collège
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