La reconversion des enseignants : récapitulatif des solutions

Et en interne, ça donne quoi pour le concours de conservateur du patrimoine ?

Al-qalam a écrit:Non, deux concours territoriaux en spécialité musée (de mémoire attaché et assistant qualifié, mais je ne suis pas sûre) ; le concours de conservateur, il n'y en a qu'un. En 2014 en musées, 508 personnes en externe-Etat pour 5 postes, 477 en externe-territorial pour 4 postes (les gens passant souvent les deux en même temps, ça fait environ 500 personnes pour 9 postes, soit moins de 2% d'admis).
Avoir le concours d'assistant de conservation, c'est très bien (très très bien, même)... encore faut-il trouver un poste derrière...

j'ai eu attaché avec la spécialité PTSN, moins de candidats et plus faisable, même spécialité avec le concours de conservateur...

Avec ma formation en philo ça passe beaucoup mieux, je trouve. Les étudiants en histoire de l'art sont des "visuels" alors qu'il faut être conceptuels et avoir de la méthode pour la dissertation, en somme savoir broder sur n'importe quel sujet avec un canevas.
J'ai eu des écrits de concours sur des sujets que je ne connaissais pas du tout...alors que beaucoup partent de la salle parce qu'ils pensent ne rien n'y connaître...

2014 toujours pour l'interne, je te donne les chiffres dans toutes spécialités confondues, musées étant toujours la plus difficile (mais dans les autres, notamment en archives, les postes ne sont pas tous pourvus chaque année) : 10 postes pour 120 candidats. C'est plus accessible, on voit souvent passer des profs qui cherchent une reconversion, mais ça marche rarement, faute d'une bonne connaissance des métiers de la culture. Ce sont surtout des gens qui sont déjà en poste en institution culturelle avec un statut moindre qui ont les postes.

Les rapports sont par ici si ça vous intéresse : http://mediatheque-numerique.inp.fr/content/search?SearchText=concours&activeFacets[attr_thematique_s:Th%C3%A9matique]=Pr%C3%A9paration%20aux%20concours%20des%20conservateurs&filter[]=attr_thematique_s:%22Pr%C3%A9paration%20aux%20concours%20des%20conservateurs%22&trier=date

La session 2015 est en cours, pas de chiffres encore.

Enfin, en PTSN, il faut de sérieuses connaissances scientifiques ! Autant je vois à peu près comment on peut pipeauter sur une dissert générale de concours territorial, autant j'ai du mal à voir comment passer le stade de l'oral ou du commentaire de documents au concours de l'INP. (Sans compter les deux langues à l'INP, qu'il n'y a pas en territorial, Dieu merci).
Et se faire embaucher ensuite dans un musée en PTSN sans avoir une formation scientifique sur son CV, ça ne doit quand même pas être évident, non ?

(Et puis, pardon mais zut quoi ! Une fois en poste dans un musée, il faut avoir quand même quelques connaissances que ne donne pas une formation en philo... genre conservation préventive, histoire de l'art, droit du patrimoine... Comment tu t'en sors au quotidien sans ce bagage ?)

Faut juste comprendre que c est un choix de option pour le concours et ça n'influe pas sur le reste

Merci. Les CV des reçus au concours de conservateurs sont souvent très très axés dur l'histoire de l'art avec thèse et publications, parfois même en interne...
Les archives, non, très peu pour moi, :-(.

Tu as tenté cette année ?

J'ai fait une dépression avant de le passer il y a quelques années, face à la dégringolade de mes notes en latin (concourez contre des chartistes   ), et je n'ai jamais été le passer. J'avais raté quelques territoriaux aussi avant... J'ai eu le CAPES et l'agreg les années suivantes, mais je songe à repartir dans la culture maintenant, et donc à recommencer la galère des concours.
Je ne l'ai pas passé cette année car dans ma spécialité, la personne qui corrige en ce moment ne laisse passer personne. J'attends un correcteur qui note au-dessus de 5.

Concours de conservateur, sans formation en histoire de l'art (et formation vraiment solide, j'entends, pas "j'aime visiter des musées", car même des personnes très cultivées chuteront facilement à l'oral), il faut oublier, même en interne (sauf pour les archives et la PTSN, qui sont complètement différents).

Les territoriaux sont plus accessibles, et le concours de conservateur de bibliothèque aussi.

Aliceinwonderland a écrit:

jésus a écrit:Bon, autre paramètre à tenir compte ( pour mon cas en philo) c'est le peu d'intérêt qu'on les profs ou futures profs pour d'autres domaines que le leur, une fermeture quasi totale à ce qui n'est pas le capes ou agrèg...
Au délà de la troisième partie de la dissert, c'est le néant...Ce qui donne une atmosphère irrespirable pour peu qu'on s'intéresse pour de vrai à quelque chose et qu'on a besoin d'air...
Perso, je serais devenu cinglé si depuis toutes ces années, je n'avais pas fait autre chose que m'intéresser aux concours de l'enseignement.
Ce que je veux dire, c'est que ça n'aide pas à se reconvertir et que quoi qu'il arrive,  il y a un travail de "deuil" à faire ( le mien ne doit pas être encore fait , vu que j'ai fait un dossier de capes interne, mais là c'est plus commandé par un besoin de plus en plus pressant de se trouver un boulot, et un boulot à peu près stable qu'une revanche sur le passé...) et ce deuil peut prendre un moment même si vous avez fini par détesté le métier...
En général, on regrette quand ça s'est bien passé, pas tant parce qu'il y a des vacances, mais pour la liberté péda, l'autonomie, l'impression d'être utiles à un certain nombre d'élève...
Ce qu'il y a aussi de regrettable, c'est le fait que les concours et notamment l'agrégation soit un trophée , un ami a employé le terme "oscar" , c'est devenu un but en soi en ne se demandant pas une agrèg pour quoi faire...? au fait, pour quelle vision de la vie, pour promouvoir quelle vision de la matière en question....bref, c'est souvent le néant en face

Je ne suis pas d'accord, il y a beaucoup de personnes sur ce forum ou d'autres (le Trouble, Quitter l'enseignement - je pense à reine Margot, Lola Valerie, Hirondelle, Lyra qui vient de réussir les affaires étrangères) qui se sont reconverties et même si ce n'est pas facile avoir réussi un concours de l'enseignement est plutôt une aide : on a déjà des méthodes de travail,  et aussi une ouverture, un esprit critique et un esprit de synthèse que je ne trouve pas négligeables. Nous étions plusieurs profs à l'école d'ortho (deux LM, une sciences éco, une anglais , beaucoup avaient des formations antérieures en philo, LC, histoire... ce qui fait peur d'ailleurs c'est le nombre de personnes qui préfèrent désormais échapper à l'enseignement alors qu'avant elles auraient naturellement passé le CAPES).

Je ne sais pas si j'aurais réussi à apprendre tous les os de la cavité orbitale ou les différentes voies nerveuses si je n'avais pas passé les concours avant ; j'ai appris tout cela exactement comme j'apprenais la phonétique historique (qui m'a bien servi aussi, comme le fait de connaître déjà l'API) en procédant beaucoup par répétition et en refaisant les schémas jusqu'à ce que ça rentre. Je pense aussi que l'esprit de synthèse acquis en lettres me sert quand je rédige un bilan, plusieurs médecins m'ont dit qu'ils aimaient bien mes bilans car ils les trouvent à la fois très détaillés et clairs.

J'en ai un peu marre de cette caricature du prof qui ne peut rien faire d'autre. Et je suis certaine que les "humanités" m'ont aussi apporté quelque chose dans ma relation à mes patients. Et que c'est loin d'être inutile.

Après je suis peut-être spéciale, je me rends compte que les postes avaient baissé de manière tellement drastique à l'agreg que je repassais ce concours non plus comme une fin en soi (je n'y croyais absolument plus) mais uniquement pour le plaisir de penser encore un peu.

Moi aussi. J'ai été bénévole cet été dans un festival de musique et je me suis rendu compte que...ô miracle, je savais faire autre chose qu'enseigner.

Est-ce qu'il y a au moins de temps en temps des reçus qui ne sont pas de la filière culturelle musées au concours interne ?

Herrelis a écrit:Petit témoignage de tentative de reconversion d'un fonctionnaire (ou "y'a pas qu'à l'EN qu'on nous met des bâtons dans les roues!").

Mon Chéwi a voulu quitter la FP pour passer à un métier artisanal plus conforme à ses aspirations premières. Quand il a avait voulu le faire après ses études, il avait reçu une fin de non recevoir parce que "trop vieux" pour un apprentissages (= pas avantageux au niveau des subventions quoi...). Il n'avait pas 25 ans à l'époque...

Quand il s'est renseigné voilà ce qu'il a appris :
- l’indemnité de départ volontaire ne s'applique qu'en cas de suppression de poste ou de reprise d'une entreprise (pas création, attention!) avec présentation du SIRET, sinon, nada!
- le congé de formation, qui peut vous être accordé si le vent est favorable, les planètes bien alignées et le gars qui signe bien luné, vous oblige à ensuite donner trois ans de plus à votre administration!
- si tu veux, tu peux prendre une dispo sans salaire pour te former à tes frais et créer ton entreprise, et là, demander le départ volontaire avec ton SIRET, et prier pour qu'on t'accorde autre chose que des cacahuètes qui ne couvriront même pas les frais engagés.
- nous sommes fonctionnaires, donc si tu veux, tu peux partir hein, mais tu ne toucheras aucunes indemnités de chômage, na voilà, fallait pas partir!

Le bilan a été simple, entre les frais de l'école, les frais inhérents à l'achat de machines, d'un local etc, impossible de vivre sur mon seul salaire pendant un an (6 mois max), il a donc du abandonner son projet.

Conclusion : on fait tout pour nous pousser vers la porte mais de préférence sans frais.

Pour ce qui est de l'IDV, voici ce qu'on lit sur legifrance :

donc, normalement, on doit pouvoir la demander en cas de création, pas seulement de reprise.

Pour le congé de formation, je corrige un peu ton propos : tu n'es obligé de donner 3 ans que si tu as pris un congé d'un an. En fait, dans les textes, tu dois à l'administration 3 fois la durée du congé (à moins que tu puisses "racheter" ce temps).

Est-ce qu'il y a au moins de temps en temps des reçus qui ne sont pas de la filière culturelle musées au concours interne ?

Je regarde les CV, et pour l'instant, dans les profils "interne", il y a
- des gens qui étaient auparavant dans les musées ou l'administration culturelle au sens large (service d'archéo, par exemple)
- un militaire déjà dans le patrimoine
- un enseignant-chercheur et administratif (en PTSN), avec une expo à son actif

A ma connaissance (mais je n'ai pas fait tous les CV les années précédentes   ), ça n'arrive presque jamais.
J'ai assisté plusieurs fois aux oraux, et les "profs en vadrouille" (il y a présentation du parcours pro, donc on le sait) sont généralement mauvais. (je me souviens de deux cas en particulier : une fois, un type qui passait en médiéval, et qui n'a pas reconnu un dessin de Viollet le Duc - préparer deux heures sans voir le "VLD" en bas, faut le faire... ; une autre fois, une dame qui n'a pas compris des acronymes basiques et s'est embourbée au lieu de dire qu'elle ne comprenait pas la question, et qui quelques minutes plus tard, en essayant de noyer le poisson sur une autre question, a nettement montré qu'elle ignorait l'existence de la loi-musée, et dit des conneries monumentales sur le statut des oeuvres).

Si ça t'intéresse, je te conseille de préparer en deux ans au moins : un an de remise à niveau en histoire de l'art (par exemple, en t'inscrivant à l'école du Louvre et en assistant à tous les cours généraux de 1er cycle sur l'année, ou en bachotant les manuels) et administration-gestion du patrimoine (conservation/restauration, droit du patrimoine, gestion des publics + lecture régulière de la tribune de l'art et du journal des arts) ; puis un an de "vraie" préparation, à l'EdL et à Paris IV.
Je crois qu'il existe des formations spécifiques pour l'interne au ministère de la culture, mais je n'en suis pas sûre, ça vaut peut-être le coup de se renseigner.

Al-qalam a écrit:J'ai fait une dépression avant de le passer il y a quelques années, face à la dégringolade de mes notes en latin (concourez contre des chartistes   ), et je n'ai jamais été le passer. J'avais raté quelques territoriaux aussi avant... J'ai eu le CAPES et l'agreg les années suivantes, mais je songe à repartir dans la culture maintenant, et donc à recommencer la galère des concours.
Je ne l'ai pas passé cette année car dans ma spécialité, la personne qui corrige en ce moment ne laisse passer personne. J'attends un correcteur qui note au-dessus de 5.

Concours de conservateur, sans formation en histoire de l'art (et formation vraiment solide, j'entends, pas "j'aime visiter des musées", car même des personnes très cultivées chuteront facilement à l'oral), il faut oublier, même en interne (sauf pour les archives et la PTSN, qui sont complètement différents).

Les territoriaux sont plus accessibles, et le concours de conservateur de bibliothèque aussi.

Quelle spécialité par curiosité? Pour quel concours si j'ai mal suivi...?

Sinon, la spécialité au concours n'apparaît même pas sur la liste d'aptitude et jamais personne ne la demande en entretien...Est-ce que ça a plus d'importance pour conservateur? ( option à suivre en cours?) si c'est autant mentionné sur la liste d'aptitude que pour attaché
L'oral..pour attaché, moi qui ne parle jamais anglais, j'ai eu 10 Limite, c'est plus jouable qu'un concours d'enseignant ( qui lui débouche sur un poste direct) la fpt, il faut chercher un poste. Le plus dur commence quand on passe un vrai entretien d'embauche

Merci beaucoup ! L'armée, ça mène à tout, décidément...

Il y a énormément de métiers méconnus dans l'armée, et un gros noyaux de spécialistes du patrimoine pour les sites historiques de l'armée et ses différents musées. Ce sont souvent des gens qui entrent dans l'armée en ayant déjà les diplômes requis, et qui y font ensuite leur carrière.
L'école du Louvre propose par exemple une spécialisation "patrimoine et archéologie militaire", qui est assez courue.

Merci beaucoup pour ces informations. Les CV m'impressionnent...

Sans compter que les corps de conservateur (du patrimoine ou des bibliothèques) étant interministériels, on peut réussir le concours et être nommé au ministère de la Défense au service historique ou au ministère des Affaires Étrangères.

Sinon, pour renchérir sur ce que tu dis, Al-qalam, tous les gens que je connais et qui ont réussi le concours de conservateur du patrimoine (musées, archives, patrimoine technique, scientifique et naturel) sont des gens qui sont arrivés au concours avec un niveau recherche dans la spécialité recherchée. Et ça brasse assez large du point de vue de la culture artistique: j'ai le souvenir d'avoir assisté à un oral de la spécialité musée, où une candidate s'est fait allumer par le jury parce qu'elle ne connaissait pas Maus de Spiegelman.

Après, il y a plein d'autres fonctions que celle de conservateur dans un musée ou un service d'archives. Être chargé d'études documentaires, ça me paraît par exemple beaucoup plus accessible pour un enseignant de lettres ou de langues. Il faut se renseigner sur les concours ouverts chaque année (attention, tous les concours ne sont pas forcément ouverts tous les ans par le ministère...)

Le concours de conservateur de bibliothèques, qui n'a rien à voir, est aussi beaucoup plus accessible, même si les postes ont fondu ces dernières années et si les gens qui réussissent ont déjà travaillé au moins un peu dans une bibliothèque. Un profil d'enseignant en lettres, en langues ou en philo a toutes ses chances, surtout au concours interne. Il faut savoir que les différents corps de bibliothécaires sont souvent remplis de gens qui sont là en deuxième carrière (ce qui, je crois, est beaucoup moins vrai des archives et des musées). Après, pour les fonctions exercées après le concours, il ne faut pas avoir peur de la gestion administrative ni du management. Un conservateur de bibliothèque, c'est la plupart du temps quelqu'un qui a une équipe à encadrer et un budget à gérer. Personnellement, je conseillerais à quelqu'un qui serait intéressé par ce métier de commencer par solliciter un stage pendant les vacances scolaires (par exemple, une semaine à Pâques, ou quelque chose comme ça), pour voir de près en quoi ça consiste. En plus, ça pourra être aisément valorisé lors de l'entretien de motivation professionnelle au concours.

Re,

Oui, ce n'est pas qu'une impression, il y a plus de postes en biblio ou archives.

Autre facteur à prendre en compte pour se reconvertir est le marché de l'emploi qui se resserre d'années en années. 2015 est franchement une année perdue ( en ce qui me concerne et pas que moi) . L'an dernier à la même époque, il y avait plus d'offres et en retour , plus d'entretien . ( je comptais sur un effet "rentrée, mais je n'ai eu qu'un entretien, l'an dernier, sur deux mois j'en avais eu 6 ou 7) et la concurrence se durcit.

Comme une enquête que j'avais vu au 20h, par ricochet, même un bac +5 ne protège plus du chômage, les salaires bruts moyens ont baissé de 300 euros en 2 ans. La crise de 2008 finit par atteindre ceux qui se croyaient protégés.

Un autre facteur qui n'aide pas pour travailler dans le secteur culturel institutionnel est la baisse des dotations de l'état, les reformes territoriales, les élections à répétition, la frilosité générale qui freine le montage de nouveaux projets ( beaucoup de projets sont liés à l'argent des régions, et le mécanisme des subventions fait que si un partenaire ne donne plus, il est difficile de compenser ou les autres se retirent) .

A côté les années 2009- 2013 étaient plus cools à ce niveau. Et là, c'est un peu la panne...

Je réfléchis donc aussi à me re-re convertir via le concours des IRA ou orthophoniste ou réussir conservateur du patrimoine. En partant du principe d'utiliser mes compétences acquises au cours de mes études pour gérer la dissertation, commentaire de texte, pédagogie pour les oraux, connaissance en histoire des sciences, épistémo, philo politique et j'en passe...en laissant le soin aux jurys et recruteurs de me détecter...

Je n'ai lu que la 1ère page, je ne vois rien qui me convienne, orthophoniste, j'aimerais vraiment bien, mais refaire 5 ans d'études, c'est juste impossible.

C'est pas trois ans d'études?

Non c'est 5 ans.

je sais que des collègues ont réussi à conserver leur indemnité chômage durant les trois années d'études d'infirmier...est-ce que la même chose est envisageable pendant 5 ans? ( ça me semble beaucoup mais il y a l'assurance d'avoir un travail à la fin)

Al-qalam a écrit:

Je crois qu'en archives et en bibliothèque, c'est un peu moins bouché, mais je ne conseillerais pas une reconversion dans la culture à moins d'avoir quelque chose de solide en vue.

Pour les bibliothèques, faut le dire vite quand même :| Il n'est pas rare de recevoir 100 CV pour un poste, et les concours sont aussi selectifs.

jésus a écrit:je sais que des collègues ont réussi à conserver leur indemnité chômage durant les trois années d'études d'infirmier...est-ce que la même chose est envisageable pendant 5 ans? ( ça me semble beaucoup mais il y a l'assurance d'avoir un travail à la fin)

Déjà il faut avoir été licencié pour avoir droit à l'indemnité chômage. Ensuite, c'est au maximum pendant 2 ans en-dessous de 50 ans, 3 ans au-delà.

mathmax a écrit:

jésus a écrit:je sais que des collègues ont réussi à conserver leur indemnité chômage durant les trois années d'études d'infirmier...est-ce que la même chose est envisageable pendant 5 ans? ( ça me semble beaucoup mais il y a l'assurance d'avoir un travail à la fin)

Déjà il faut avoir été licencié pour avoir droit à l'indemnité chômage. Ensuite, c'est au maximum pendant 2 ans en-dessous de 50 ans, 3 ans au-delà.

sauf que je suis déjà sans emploi à l'heure actuelle...avec indemnités...normalement quand la durée de formation excède la durée d'indemnisation une allocation du même montant prend le relais jusqu'à la fin de la formation...une amie infirmière a été dans ce cas...
est-ce qu'orthophoniste est considérée comme une profession " médicale" comme l'est infirmière?

edit, j'ai ma réponse  sur le site du ministère du travail...

Toutefois, la durée cumulée de versement au demandeur d’emploi en formation de l’allocation d’assurance chômage ou de l’allocation de sécurisation professionnelle ne peut excéder la durée maximum de formation mentionnée à l’article R. 6341-15 du code du travail , c’est-à-dire 3 ans.

donc, au mieux ils ne financent pas les deux dernières années, donc c'est mort..

ça sera, cette année le concours d'assistant de conservation, et celui des IRA, capes interne, externe, si je me motive l'agrèg, puis conservateur...et en parallèle recherche d'un poste avec mon concours d'attaché de conservation, tout poste en musée, éducation culturelle, animation du patrimoine

ok, je n'avais pas fait attention à ta situation. Mais ce n'est donc pas une piste de reconversion à proprement parler, pour un enseignant actuellement en poste.

Je vois seulement ton questionnement sur le concours d'ortho Jésus.

Une camarade de promo prof en sciences éco en lycée à Paris avait eu le droit de suivre la première année tout en travaillant (comme il y a beaucoup de polys c'est jouable). Et d'autres ont travaillé la première année, après c'est impossible avec les stages. Et à l'époque il n'y avait que 4 ans.

Aujourd'hui je ne le conseillerais pas (même si je ne regrette pas pour ma part). Tu as du travail certes, mais à moins de faire de l'abattage tu gagnes très mal ta vie (l'AMO a été très peu revalorisé ; du coup la tendance est de cumuler les actes, ce que je ne me résous pas à faire). C'est dommage car il y a encore une quinzaine d'années une collègue disait qu'avec 40RV/semaine elle parvenait à faire facilement bouillir la marmite pour elle, son fils et son mari encore étudiant.

Pour te donner une idée en mixte pour 50 RV environ (mon maximum) répartis sur 5 jours je gagne un peu plus du SMIC, ma collègue doit en faire plus de 70 pour tourner autour de 2500€. 

Je ne regrette pas car j'apprécie mon indépendance, le fait d'avoir organisé mon bureau comme je le voulais (mais j'ai fait un énorme investissement en matériels et test  - cela dit je pense que cela m'a aidée à trouver une collègue pour partager les locaux, car elle n'avait presque rien), mais je ne le conseillerais vraiment pas.