- InvitéInvité
almuixe a écrit:Mais si nous n'avons pas plus de vacances que les autres salariés, comment est pris en compte la pénibilité des heures de cours ? Même avec des élèves charmants, une heure de représentation, c'est plus fatiguant qu'une heure assis à un bureau.
De plus, le temps de travail a été défini à l'époque où le temps de travail hebdomadaire était de 40h avec 2 semaines de congés. Nous n'avons pas, à l'inverse des autres salariés, bénéficié de l'évolution favorable de la diminution du temps de travail.
Donc en gros vous considérez qu'il faut additionner les heures devant élèves + les prep + les corrections + les réunions et rajouter un coefficient de pénibilité pour les heures. C'est une bonne base de revendication syndicale. Notez que je n'ai pas dit que les temps de récupération durant les petites "vacances" n'étaient pas nécessaires. J'ai dit ce que juridiquement était ce temps. Bien sûr je suis parfaitement d'accord avec la fin du message.
- Thalia de GMédiateur
Pour régler ce problème des vacances qui n'en sont pas tout en en étant, j'ai souvenir d'une formule à propos de ces fameuses "petites vacances" : ce ne sont pas des vacances, mais du chômage technique.
Je suis en somme d'accord avec Tamerlan. Ce n'est pas une opinion, c'est la loi et un fait.
Je suis en somme d'accord avec Tamerlan. Ce n'est pas une opinion, c'est la loi et un fait.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- InvitéInvité
Thalia de G a écrit:Pour régler ce problème des vacances qui n'en sont pas tout en en étant, j'ai souvenir d'une formule à propos de ces fameuses "petites vacances" : ce ne sont pas des vacances, mais du chômage technique.
Je suis en somme d'accord avec Tamerlan. Ce n'est pas une opinion, c'est la loi et un fait.
Merci Thalia. Je t'ai déjà souhaité bon anniversaire?
- amourExpert
Je suis d'accord à 100% . Mais c'est difficile à revendiquer puisque nous ne sommes pas salariés.Tamerlan a écrit:almuixe a écrit:Mais si nous n'avons pas plus de vacances que les autres salariés, comment est pris en compte la pénibilité des heures de cours ? Même avec des élèves charmants, une heure de représentation, c'est plus fatiguant qu'une heure assis à un bureau.
De plus, le temps de travail a été défini à l'époque où le temps de travail hebdomadaire était de 40h avec 2 semaines de congés. Nous n'avons pas, à l'inverse des autres salariés, bénéficié de l'évolution favorable de la diminution du temps de travail.
Donc en gros vous considérez qu'il faut additionner les heures devant élèves + les prep + les corrections + les réunions et rajouter un coefficient de pénibilité pour les heures. C'est une bonne base de revendication syndicale. Notez que je n'ai pas dit que les temps de récupération durant les petites "vacances" n'étaient pas nécessaires. J'ai dit ce que juridiquement était ce temps. Bien sûr je suis parfaitement d'accord avec la fin du message.
- jésusFidèle du forum
Sinon,
Il faut bien se rendre compte que la paie avec le temps est un élément primordial. Si on a un salaire de prof correct, il ne sert à rien de s'aventurer dans les catégories B ou C de la fonction publique, car la perte de salaire serait trop évidente. Il faut viser la catégorie A seule viable.
Et qu'un départ n'est possible en ayant une vraie formation avec un vrai métier à la clé. Jusqu'à la quarantaine, c'est encore faisable.
La création d'entreprises que tout le monde vante, débouche sur des mois faméliques, avec des salaires qui attendront le smic peut être au bout d'un an voire deux d'activités.
Moi qui suis dans le secteur culturel, je n'attends que de trouver un poste en A ou à la rigueur en B avec des responsabilités, des possibilités d'évolution, des projets à faire. Si cela ne fait pas , au pire dans un ou deux ans, il faudra que je retourne me préoccuper des concours de l'enseignement, capes et agrégation pour espérer un jour avoir une paye digne de mon niveau de formation. ( j'ai un concours de catégorie A à valider)
Parce que tout ça est sympa, mais avec un salaire en ce moment du type smic plus epsilon , on ne se projette pas... On ne peut qu'acheter une bicoque à la campagne que je n'aurais pas les moyens de restaurer. Je vais vivre ad vitam avec la prime d'activité de la CAF ( qui sera peut être très réduite, je ne connais pas encore le montant)
Bref, à un moment, on ne vit pas d'art et d'eau fraîche. Et ce point est loin d'être négligeable.
Il est dit dernièrement que les concours auront 4 ans de durée de validité à partir de maintenant. J'attends de voir la réponse du CDG.
Il faut bien se rendre compte que la paie avec le temps est un élément primordial. Si on a un salaire de prof correct, il ne sert à rien de s'aventurer dans les catégories B ou C de la fonction publique, car la perte de salaire serait trop évidente. Il faut viser la catégorie A seule viable.
Et qu'un départ n'est possible en ayant une vraie formation avec un vrai métier à la clé. Jusqu'à la quarantaine, c'est encore faisable.
La création d'entreprises que tout le monde vante, débouche sur des mois faméliques, avec des salaires qui attendront le smic peut être au bout d'un an voire deux d'activités.
Moi qui suis dans le secteur culturel, je n'attends que de trouver un poste en A ou à la rigueur en B avec des responsabilités, des possibilités d'évolution, des projets à faire. Si cela ne fait pas , au pire dans un ou deux ans, il faudra que je retourne me préoccuper des concours de l'enseignement, capes et agrégation pour espérer un jour avoir une paye digne de mon niveau de formation. ( j'ai un concours de catégorie A à valider)
Parce que tout ça est sympa, mais avec un salaire en ce moment du type smic plus epsilon , on ne se projette pas... On ne peut qu'acheter une bicoque à la campagne que je n'aurais pas les moyens de restaurer. Je vais vivre ad vitam avec la prime d'activité de la CAF ( qui sera peut être très réduite, je ne connais pas encore le montant)
Bref, à un moment, on ne vit pas d'art et d'eau fraîche. Et ce point est loin d'être négligeable.
Il est dit dernièrement que les concours auront 4 ans de durée de validité à partir de maintenant. J'attends de voir la réponse du CDG.
- jésusFidèle du forum
Bonne nouvelle, les listes d'aptitude de la FPT passe à 4 ans, et je suis prolongé d'un an...
C'est pas de trop, quand on sait que je passe en moyenne 3 ou 4 entretien par an en rapport avec le concours. Que d'être en poste en musée dans un poste à responsabilité depuis 3 mois ( c'est pas beaucoup) ne me rapporte rien en terme de candidature dans la FPT quelque soit le poste visé , ça reste peu encourageant. Et je me demande ce qu'il faut faire pour intéresser les recruteurs.
Travaillant dans un musée privé, je me demande si cela ne va pas me nuire auprès des collectivités malgré l'"aura" du musée puisque ce qu'ils veulent c'est d'une expérience en collectivité ( mais qu'ils ne me donnent pas...) Pour le moment, je ne sais pas si ce que je fais en ce moment me " rapporte" des points ou non pour une carrière dans la FPT que j'attends de pied ferme.
C'est pas de trop, quand on sait que je passe en moyenne 3 ou 4 entretien par an en rapport avec le concours. Que d'être en poste en musée dans un poste à responsabilité depuis 3 mois ( c'est pas beaucoup) ne me rapporte rien en terme de candidature dans la FPT quelque soit le poste visé , ça reste peu encourageant. Et je me demande ce qu'il faut faire pour intéresser les recruteurs.
Travaillant dans un musée privé, je me demande si cela ne va pas me nuire auprès des collectivités malgré l'"aura" du musée puisque ce qu'ils veulent c'est d'une expérience en collectivité ( mais qu'ils ne me donnent pas...) Pour le moment, je ne sais pas si ce que je fais en ce moment me " rapporte" des points ou non pour une carrière dans la FPT que j'attends de pied ferme.
- mathmaxExpert spécialisé
amour a écrit:Je suis d'accord à 100% . Mais c'est difficile à revendiquer puisque nous ne sommes pas salariés.Tamerlan a écrit:almuixe a écrit:Mais si nous n'avons pas plus de vacances que les autres salariés, comment est pris en compte la pénibilité des heures de cours ? Même avec des élèves charmants, une heure de représentation, c'est plus fatiguant qu'une heure assis à un bureau.
De plus, le temps de travail a été défini à l'époque où le temps de travail hebdomadaire était de 40h avec 2 semaines de congés. Nous n'avons pas, à l'inverse des autres salariés, bénéficié de l'évolution favorable de la diminution du temps de travail.
Donc en gros vous considérez qu'il faut additionner les heures devant élèves + les prep + les corrections + les réunions et rajouter un coefficient de pénibilité pour les heures. C'est une bonne base de revendication syndicale. Notez que je n'ai pas dit que les temps de récupération durant les petites "vacances" n'étaient pas nécessaires. J'ai dit ce que juridiquement était ce temps. Bien sûr je suis parfaitement d'accord avec la fin du message.
:shock: Nous sommes fonctionnaires, et les autres fonctionnaires ont bel et bien bénéficié de la diminution du temps de travail.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- taxzentiwNiveau 1
De mon côté, j'ai tiré un trait et je retourne à l'enseignement.
Le PACD m'a servi de bol d'air. Le PALD est pratiquement impossible à obtenir.
Que dites-vous ? Un poste de catégorie A au rectorat ? autant passer les concours avant le CAPES.
Tous les services me regardent en concurrent en informatique, bien que je ne sois pas une flèche.
Alors terminer dans les taches administratives à 35 heures et un mois de congé ?
Je vais me sentir comment ? Mes dépressions reprendraient certainement.
Il me reste 7 ans avant la retraite et les élèves me manquent. Ce recul m'a permis d'apprécier mon métier et de l'exercer autrement.
Le PACD m'a servi de bol d'air. Le PALD est pratiquement impossible à obtenir.
Que dites-vous ? Un poste de catégorie A au rectorat ? autant passer les concours avant le CAPES.
Tous les services me regardent en concurrent en informatique, bien que je ne sois pas une flèche.
Alors terminer dans les taches administratives à 35 heures et un mois de congé ?
Je vais me sentir comment ? Mes dépressions reprendraient certainement.
Il me reste 7 ans avant la retraite et les élèves me manquent. Ce recul m'a permis d'apprécier mon métier et de l'exercer autrement.
- lapetitemuExpert
jésus a écrit:Bonne nouvelle, les listes d'aptitude de la FPT passe à 4 ans, et je suis prolongé d'un an...
Tu as les références de cette info ? Ca marche pour tous les concours ?
- jésusFidèle du forum
Oui, ça a marché pour moi, un courrier en atteste. Ca marche si tu es encore sur liste d'aptitude au moment de la parution de la loi soit le 21 avril 2016 et si tu en as fait la demande...
https://www.cdg35.fr/beacdf17e90166e1ba64332030865eexy/iedit/11/76117_81107_Fiche_nouveaute_listes_daptitude.pdf
https://www.cdg35.fr/beacdf17e90166e1ba64332030865eexy/iedit/11/76117_81107_Fiche_nouveaute_listes_daptitude.pdf
- taxzentiwNiveau 1
Tamerlan a écrit:Pseudo a écrit:Tamerlan a écrit:Héliandre a écrit:Laquelle, Tamerlan ? "Que faire ?", ou bien la question des vacances ?
La question des vacances :
- on est prof et les "petites vacances" sont des temps où on est dispensé de cours et qui sert aux prep, correction... Rappelons que pour nous il ne s'agit pas de vacances, mais seulement pour les élèves.
- soit on est administratif et on s'aligne sur le régime normal de présence des fonctionnaires.
Sinon c'est un peu le beurre et l'argent du beurre...
C'est une bonne question, mais j'ai par exemple toujours pensé qu'un enseignant de discipline qui fait son service en documentation devait, de facto, faire le même service qu'un prof-doc (soit 30h00 de présence et 6h00 extérieur). Pourtant, on m'a toujours dit l'inverse : un tzr qui accepte un service en doc parce qu'il n'a pas d'heure d'enseignement ne fait que ses 18h00.
En suivant cette logique je ne vois pas pourquoi un prof qui va sur un poste de secrétariat devrait avoir le même emploi du temps que les secrétaires et devrait se voir spolier de ses vacances.
Mais parce que nous ne sommes pas en vacances bon sang, je l'ai dit, ce sont les élèves qui sont en vacances. Vous croyez posséder plus de vacances que le reste des salariés ? Pour un TZR on peut considérer que le reste du temps est occupé à préparer des cours pour être efficace rapidement.
Là ne réside pas la question. Je parlais des vacances d'été que j'ai mérité pour commencer en septembre tranquillement. Et là on parle de vacance de prof évidement. Ce que je ne comprends pas c'est cette morale à 4 sous : " le beurre et .., les tripes, fonce ..., construis ton projet. Tu parle ! Pour des gens déjà cassés par la maladie !
Tout cela me donne , envie de retourner en classe : J'aime les élèves et je déteste tous ceux qui gravitent autour (hypocrisie, m'as-tu vu, principaux zélés, profs un bon nombre aussi, etc.
Comme l'a bien dit l'autre avant : Il faut absolument s'extraire de ce cycle de maladie.
Quant aux vacances bientôt il n'y aura qu'un mois en août.
Les petites ? C'est un rythmes biologiques, au delà de 7 semaines un élèves peut tuer son prof ou l'inverse !
- LilalineNiveau 2
Bonjour,
J'ai été PE 8 ans, puis j'ai passé le CAPES externe.
J'ai redoublé mon année de stage.
Cette année se passe bien mieux, j'ai eu des retours positifs sur ma pratique de la part de l'ensemble de mes évaluateurs.
Cependant,
Je viens de recevoir un courrier sur i prof :
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Vous réintégrez votre poste au 1er septembre.
Afin de mettre en paiement votre salaire, merci de
m'indiquer tout changement dans votre situation familiale
ou bancaire (adresse, RIB..).
Cordialement
*******************
Est-ce une erreur de l'administration ? Devais-je envoyer un courrier pour signifier que je voulais être intégrée dans le secondaire ? Je n'avais pourtant reçu aucun message de ce type l'an dernier...
Merci d'avance pour votre aide !
[]
J'ai été PE 8 ans, puis j'ai passé le CAPES externe.
J'ai redoublé mon année de stage.
Cette année se passe bien mieux, j'ai eu des retours positifs sur ma pratique de la part de l'ensemble de mes évaluateurs.
Cependant,
Je viens de recevoir un courrier sur i prof :
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Vous réintégrez votre poste au 1er septembre.
Afin de mettre en paiement votre salaire, merci de
m'indiquer tout changement dans votre situation familiale
ou bancaire (adresse, RIB..).
Cordialement
*******************
Est-ce une erreur de l'administration ? Devais-je envoyer un courrier pour signifier que je voulais être intégrée dans le secondaire ? Je n'avais pourtant reçu aucun message de ce type l'an dernier...
Merci d'avance pour votre aide !
[]
- taxzentiwNiveau 1
Ne pas hésiter à aller frapper aux portes. Pas de timidité. Même l'inspecteur.
Normalement tu es pris !
Normalement tu es pris !
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Pour celles et ceux qui ont des envies d'ailleurs, l'académie française recrute parfois pour le service du dictionnaire (détachement avec agrégation de LM ou de LC)
http://www.academie-francaise.fr/postes-pourvoir
http://www.academie-francaise.fr/postes-pourvoir
- AnatolieNiveau 2
Bonjour à tous,
J'ai écumé le forum et divers sites sans trouver réponse à ma question. Je voudrais quitter l'EN mais je ne sais pas quoi faire de ma peau. J'aimerais être guidée, orientée, mais je ne trouve rien qui s'adresse aux fonctionnaires de l'EN en la matière. Sans idée ni projet concret, je veux dire.
Sur le site du Pôle Emploi, il est indiqué que l'on peut s'adresser "au PE pour les demandeurs d'emplois, aux Missions Locales pour les moins de 26 ans, à l'APEC pour les cadres, à CAP Emploi pour les personnes en situation de handicap, aux organismes paritaires pour les travailleurs indépendants".
Pouvons-nous êtres considérés, sous certains aspects, comme "cadres" en contacter l'APEC ?
Je suis perdue, épuisée, en arrêt pour une semaine (pour cela mais pas seulement), je refuse de laisser cette situation s'éterniser.
Merci d'avance pour vos éclairages.
J'ai écumé le forum et divers sites sans trouver réponse à ma question. Je voudrais quitter l'EN mais je ne sais pas quoi faire de ma peau. J'aimerais être guidée, orientée, mais je ne trouve rien qui s'adresse aux fonctionnaires de l'EN en la matière. Sans idée ni projet concret, je veux dire.
Sur le site du Pôle Emploi, il est indiqué que l'on peut s'adresser "au PE pour les demandeurs d'emplois, aux Missions Locales pour les moins de 26 ans, à l'APEC pour les cadres, à CAP Emploi pour les personnes en situation de handicap, aux organismes paritaires pour les travailleurs indépendants".
Pouvons-nous êtres considérés, sous certains aspects, comme "cadres" en contacter l'APEC ?
Je suis perdue, épuisée, en arrêt pour une semaine (pour cela mais pas seulement), je refuse de laisser cette situation s'éterniser.
Merci d'avance pour vos éclairages.
- jésusFidèle du forum
Bonjour,
L' APEC, c'est très ouvert.
Il faut les contacter via Internet soit par un rendez-vous téléphonique ou un rendez-vous en face à face pour faire le point.
Après, il faut voir ( et là j'ai la même question, si quelqu'un peut y répondre ) si en étant enseignant on a droit à des heures via le CPF anciennement DIF.
Les heures de formations que j'aurais dû avoir via l'EN n'apparaissent pas, il me semble sur le compte CPF. On m'a dit dans l'oreillette qu'il devrait y avoir un transfert des heures du public sur ce compte ( destiné au privé) d'ici janvier 2020.
https://www.fonction-publique.gouv.fr/compte-personnel-de-formation-cpf-dans-la-fonction-publique
Là, mon ex-rectorat a été incapable de me répondre à une question que je leur ai posé en ce sens. Et je ne sais pas qui peut répondre.
Donc, avec tes droits CPF tu peux avoir des formations.
Sinon, il faut avoir une disponibilité pour faire une formation.
Ou sinon demander une rupture conventionelle ( si cela existe) et qu'un conseiller PE prescrive la formation pour toucher des ARE ou allocation de formation durant la formation. Et réussir à conserver ses ARE après la formation le temps de retrouver un poste.
Mais la base, c'est d'avoir un projet professionnel qui nécessite ou non une formation. L'idéal étant de faire un bilan de compétences ( payable via le CPF, mais encore faut-il avoir suffisamment d'heures dessus)
L' APEC, c'est très ouvert.
Il faut les contacter via Internet soit par un rendez-vous téléphonique ou un rendez-vous en face à face pour faire le point.
Après, il faut voir ( et là j'ai la même question, si quelqu'un peut y répondre ) si en étant enseignant on a droit à des heures via le CPF anciennement DIF.
Les heures de formations que j'aurais dû avoir via l'EN n'apparaissent pas, il me semble sur le compte CPF. On m'a dit dans l'oreillette qu'il devrait y avoir un transfert des heures du public sur ce compte ( destiné au privé) d'ici janvier 2020.
https://www.fonction-publique.gouv.fr/compte-personnel-de-formation-cpf-dans-la-fonction-publique
Là, mon ex-rectorat a été incapable de me répondre à une question que je leur ai posé en ce sens. Et je ne sais pas qui peut répondre.
Donc, avec tes droits CPF tu peux avoir des formations.
Sinon, il faut avoir une disponibilité pour faire une formation.
Ou sinon demander une rupture conventionelle ( si cela existe) et qu'un conseiller PE prescrive la formation pour toucher des ARE ou allocation de formation durant la formation. Et réussir à conserver ses ARE après la formation le temps de retrouver un poste.
Mais la base, c'est d'avoir un projet professionnel qui nécessite ou non une formation. L'idéal étant de faire un bilan de compétences ( payable via le CPF, mais encore faut-il avoir suffisamment d'heures dessus)
- AnatolieNiveau 2
Merci @jésus (c'est étrange à écrire !) pour ces éclairages.
Je vais contacter l'APEC. Il me semble que la rupture conventionnelle dans l'EN sera ouverte en janvier prochain... Reste à voir à quel cadeau nous aurons droit...
Je me permets de rebondir sur les droits DIF / CPF : les miens apparaissent bien sur mon compte activité, qu'ils proviennent de mes emplois passés dans le privé comme dans plusieurs rectorats par la suite (comme contractuelle puis comme titulaire). Je ne sais pas si cela t'aide tant que les tiens n'apparaissent pas, mais si j'en crois mon dossier, ils te sont bien dus.
Edit : coquille honteuse.
Je vais contacter l'APEC. Il me semble que la rupture conventionnelle dans l'EN sera ouverte en janvier prochain... Reste à voir à quel cadeau nous aurons droit...
Je me permets de rebondir sur les droits DIF / CPF : les miens apparaissent bien sur mon compte activité, qu'ils proviennent de mes emplois passés dans le privé comme dans plusieurs rectorats par la suite (comme contractuelle puis comme titulaire). Je ne sais pas si cela t'aide tant que les tiens n'apparaissent pas, mais si j'en crois mon dossier, ils te sont bien dus.
Edit : coquille honteuse.
- IhaveadreamNiveau 5
Anatolie, je te conseille le forum Quitter l'enseignement.
- AnatolieNiveau 2
@Ihaveadream, j'y file de suite. Merci !
- fifi51Fidèle du forum
Lilaline a écrit:Bonjour,
J'ai été PE 8 ans, puis j'ai passé le CAPES externe.
J'ai redoublé mon année de stage.
Cette année se passe bien mieux, j'ai eu des retours positifs sur ma pratique de la part de l'ensemble de mes évaluateurs.
Cependant,
Je viens de recevoir un courrier sur i prof :
Bonjour Mesdames, Messieurs,
Vous réintégrez votre poste au 1er septembre.
Afin de mettre en paiement votre salaire, merci de
m'indiquer tout changement dans votre situation familiale
ou bancaire (adresse, RIB..).
Cordialement
*******************
Est-ce une erreur de l'administration ? Devais-je envoyer un courrier pour signifier que je voulais être intégrée dans le secondaire ? Je n'avais pourtant reçu aucun message de ce type l'an dernier...
Merci d'avance pour votre aide !
[]
Je pense que c'est un courrier automatique. Dans le SIRH (système d'information ressources humaines), tu dois être logiquement renseignée comme en position de détachement avec une fin de position au 31/08/2020. Mais cela ne coûte rien de vérifier.
_________________
Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
- ProméthéeJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Je suis certifiée en documentation depuis 2014 et ai des difficultés à mener mes missions professionnelles à bien pour plusieurs raisons (TZR, pas de mission, mutations etc).
J'ai eu des RDV avec les conseillers mobilité carrière mais cela prend beaucoup de temps, nouer le contact, faire un bilan etc presque 6 mois se sont passés et je crains que le cycle recommence.
Ainsi je voudrais sortir de cette situation de TZR, barème très bas en changeant de discipline : de la documentation vers les SES.
J'ai CAPES DOC, un Master en sciences Info-Com, une licence en socio-anthropologie avec des UE en politique mais la partie ECO est inexistante hormis mes lectures personnelles.
J'aimerais savoir de quoi sera composée ma reconversion si elle est acceptée : année de stage avec formation ESPé en SES ? Ou juste jetée dans le bain sans appel ? Qu'en sera-t-il de mon revenu, est-ce que les années d'ancienneté seront prises en compte ? Et mon barème ? Et la didactique/pédagogie : mettre des notes, conseils de classe, corriger des copies etc. Je ne sais pas trop comment cela va se passer pour moi, à quel point je vais me faire rôtir :/
Je n'ose pas en parler au lycée de peur de me faire juger et mépriser un peu plus par certains collègues.
Dans l'attente de mon prochain entretien avec les conseillers mobilité carrière, je me triture le cerveau.
Merci de votre compréhension.
Je suis certifiée en documentation depuis 2014 et ai des difficultés à mener mes missions professionnelles à bien pour plusieurs raisons (TZR, pas de mission, mutations etc).
J'ai eu des RDV avec les conseillers mobilité carrière mais cela prend beaucoup de temps, nouer le contact, faire un bilan etc presque 6 mois se sont passés et je crains que le cycle recommence.
Ainsi je voudrais sortir de cette situation de TZR, barème très bas en changeant de discipline : de la documentation vers les SES.
J'ai CAPES DOC, un Master en sciences Info-Com, une licence en socio-anthropologie avec des UE en politique mais la partie ECO est inexistante hormis mes lectures personnelles.
J'aimerais savoir de quoi sera composée ma reconversion si elle est acceptée : année de stage avec formation ESPé en SES ? Ou juste jetée dans le bain sans appel ? Qu'en sera-t-il de mon revenu, est-ce que les années d'ancienneté seront prises en compte ? Et mon barème ? Et la didactique/pédagogie : mettre des notes, conseils de classe, corriger des copies etc. Je ne sais pas trop comment cela va se passer pour moi, à quel point je vais me faire rôtir :/
Je n'ose pas en parler au lycée de peur de me faire juger et mépriser un peu plus par certains collègues.
Dans l'attente de mon prochain entretien avec les conseillers mobilité carrière, je me triture le cerveau.
Merci de votre compréhension.
- jésusFidèle du forum
Oui, pour le CPF, on m'a dit que tout basculerait au 1er janvier pour les contrats publics (mais ça a commencé apparemment) . Là, après 5 ans dans l'enseignement, au moins 3 ans de Mi/se, plus de deux ans dans la FPT, deux mois pour l'Etat et au total plus de 10 ans de travail ( temps plein et partiel) , je trouve que mes droits sont maigres...
avec mes heures, j'ai droit à presque rien d'intéressant.
Le tout est de savoir ce que tu souhaites faire en lien ou pas du tout avec tes compétences de base, s'il faut repasser des concours de l'état ou FPT, créer son entreprise etc.
Paradoxalement, je trouve qu'il est plus facile de justifier auprès d'un conseiller PE ou autre de faire une formation qui est dans un domaine totalement étranger à son CV que faire une formation dans la continuité.
Dans mon cas, je voulais faire une formation en muséologie alors que j'ai des expériences dans ce domaine dans un esprit de formation continue. Refuser, parce que j'ai déjà un bagage suffisant et que je suis capable d'avoir un concours par mes propres moyens. La formation sera perçue comme inutile ( sous-entendu , il y a des formations qui ne servent à rien) Un conseiller PE ne va pas comprendre le besoin en formation de quelqu'un alors qu'il est surdiplômé. Les formations sont prescrites pour les personnes éloignées de l'emploi avec peu de diplôme, au max, en dessous d'une licence. Seuls les métiers en tension ( voir les listes éditées par les préfectures de région) sont favorisées, ou sinon avoir de supers arguments.
Beaucoup de reconversions rêvées qu'on voit à la télé se font sur de l'auto-financement via des enveloppes d'indemnités de rupture conventionnelle ou licenciement après au moins 10 ans de boîte... Parce que personne ne va payer une formation d'un ex cadre qui émargeait à plus de 2500/3000 euros par mois...
avec mes heures, j'ai droit à presque rien d'intéressant.
Le tout est de savoir ce que tu souhaites faire en lien ou pas du tout avec tes compétences de base, s'il faut repasser des concours de l'état ou FPT, créer son entreprise etc.
Paradoxalement, je trouve qu'il est plus facile de justifier auprès d'un conseiller PE ou autre de faire une formation qui est dans un domaine totalement étranger à son CV que faire une formation dans la continuité.
Dans mon cas, je voulais faire une formation en muséologie alors que j'ai des expériences dans ce domaine dans un esprit de formation continue. Refuser, parce que j'ai déjà un bagage suffisant et que je suis capable d'avoir un concours par mes propres moyens. La formation sera perçue comme inutile ( sous-entendu , il y a des formations qui ne servent à rien) Un conseiller PE ne va pas comprendre le besoin en formation de quelqu'un alors qu'il est surdiplômé. Les formations sont prescrites pour les personnes éloignées de l'emploi avec peu de diplôme, au max, en dessous d'une licence. Seuls les métiers en tension ( voir les listes éditées par les préfectures de région) sont favorisées, ou sinon avoir de supers arguments.
Beaucoup de reconversions rêvées qu'on voit à la télé se font sur de l'auto-financement via des enveloppes d'indemnités de rupture conventionnelle ou licenciement après au moins 10 ans de boîte... Parce que personne ne va payer une formation d'un ex cadre qui émargeait à plus de 2500/3000 euros par mois...
- lisa81Habitué du forum
Bonjour,
Attention, si tu penses sortir de ta situation de TZR en changeant de discipline, tu risques d'être très déçue. Je te conseille de te renseigner( par exemple auprès d'un syndicat).
Un aperçu des "barres" ici:
https://toulouse.snes.edu/IMG/pdf/listing.mut.barres.pdf
Prométhée a écrit:Bonjour,
Je suis certifiée en documentation depuis 2014 et ai des difficultés à mener mes missions professionnelles à bien pour plusieurs raisons (TZR, pas de mission, mutations etc).
J'ai eu des RDV avec les conseillers mobilité carrière mais cela prend beaucoup de temps, nouer le contact, faire un bilan etc presque 6 mois se sont passés et je crains que le cycle recommence.
Ainsi je voudrais sortir de cette situation de TZR, barème très bas en changeant de discipline : de la documentation vers les SES.
Merci de votre compréhension.
Attention, si tu penses sortir de ta situation de TZR en changeant de discipline, tu risques d'être très déçue. Je te conseille de te renseigner( par exemple auprès d'un syndicat).
Un aperçu des "barres" ici:
https://toulouse.snes.edu/IMG/pdf/listing.mut.barres.pdf
- ProméthéeJe viens de m'inscrire !
lisa81 a écrit:Bonjour,
Attention, si tu penses sortir de ta situation de TZR en changeant de discipline, tu risques d'être très déçue. Je te conseille de te renseigner( par exemple auprès d'un syndicat).
Bonjour Lisa,
Merci pour cette réponse au sujet de la réalité barème/TZR.
Mon problème majeur est comme la plupart d'entre nous : la suppression de postes. Les e-doc sont touchés, un demi-poste par ci, un demi-poste par là, puis une retraite.. Sur mon département d'affectation, l'an dernier plus de 4 postes ont disparu.
Je ne remplace personne depuis 2 ans, je suis inutile, je n'ai pas de mission et peu de projets pédagogiques, je fais des petits morceaux par bout de 5 heures en lycée pour les AP, les orientations, les dossiers de recherche pour quelques classes parfois 2h.
Je n'arrive à rien de bon, je ne peux me projeter nulle part, le regard des autres, le mien, rien n'est bienveillant dans cette situation.
Je sais bien, je ne suis pas naïve du tout : je sais que le changement de discipline ne rendra pas la situation globale de notre corps ni du métier meilleure ni que les soucis ne disparaitront. Mais avec mon niveau d'études et de certification, je voudrais avoir un travail à faire, chose que je n'ai plus depuis cette affectation TZR à l'extension.
Les SES me font de l'oeil car j'ai des affinités avec certains collègues de la discipline et par intérêt pour les thématiques.
Mais j'ai peur de faire ce choix par défaut, ce que je fais au fond car j'ai choisi un CAPES DOC au départ, ce n'était pas pour me reconvertir 3 ans après.
C'est pourtant ce qui se passe.
Je veux sortir de cette situation, de cette zone, en changeant la donne et le barème. Même si les contre-parties sont certainement plus lourdes que je ne l'imagine : devoir repasser le CAPES fût-ce en SES ne m'effraie pas, ce sont les contenus à enseigner qui me font peur, mener les élèves au BAC et corriger des copies de BAC etc.. les enjeux quoi.
Message aux profs de SES : Je chercher des témoignages de collègues qui sont partis vers les SES, et quelques âmes charitables qui m'aideraient en m'envoyant quelques cours et plans de cours afin que je mesure l'ampleur. Ah oui et des sujets + corrections, que ça me donne une idée du travail à fournir de ma part et de celles des élèves.
Je ferai don de toutes mes compétences pro en échange, si possible !
Merci !
- Agape33Niveau 1
@Prométhée Je suis ancienne professeure documentaliste reconvertie dans le professorat de philosophie à destination de Terminale. Je peux te partager mon expérience si tu veux! (ton message date de deux ans, mais sait-on jamais!)
- Mika25Niveau 2
Bonjour Agape 33, je suis très intéressée par ton partage d’expérience. As-tu repris un cursus de philosophie de a à z en étant documentaliste ? Es-tu satisfaite de ton choix ? Je m’interroge sur une reconversion de ce type ayant toujours eu une appétence pour cette discipline…Merci;)
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