- IgniatiusGuide spirituel
Elyas a écrit:Cette multiplication des contestations du système de répartition des professeurs ne peut qu'encourager certains partis à transformer les professeurs en fonctionnaires territoriaux et non plus nationaux. Et à proposer le recrutement par le cde. Cela me met assez en colère, personnellement.
Moi de même.
Ce qui me navre le plus, c'est que certains syndicats de CDE appellent à ce recrutement local.
L'UNSA apparemment.
- zinzinuleNiveau 8
Navrant, en effet...
- WombatMathNiveau 1
Igniatius a écrit:Elyas a écrit:Cette multiplication des contestations du système de répartition des professeurs ne peut qu'encourager certains partis à transformer les professeurs en fonctionnaires territoriaux et non plus nationaux. Et à proposer le recrutement par le cde. Cela me met assez en colère, personnellement.
Moi de même.
Ce qui me navre le plus, c'est que certains syndicats de CDE appellent à ce recrutement local.
L'UNSA apparemment.
Logique en même temps : pour les chefs d'établissement c'est l'assurance d'un pouvoir total! Leur rêve de devenir de petits managers patrons sans avoir à investir leur pognon!
- ycombeMonarque
La mise en place de ce type de recrutement sur les postes REP est un échec. Il ne suffit pas de laisser choisir le chef, il faut encore qu'il y ait des candidats.
Les établissements tranquilles auront le choix et pourront choisir les meilleurs profs.
Les établissements tranquilles auront le choix et pourront choisir les meilleurs profs.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- HérodouteGrand sage
ça tourne en rond là non ?
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"Le réchauffement climatique ? Deux degrés de plus, c'est que dalle, non ?", philosophe anonyme de la télé-réalité.
- KapellmeisterHabitué du forum
ycombe a écrit:La mise en place de ce type de recrutement sur les postes REP est un échec. Il ne suffit pas de laisser choisir le chef, il faut encore qu'il y ait des candidats.
Les établissements tranquilles auront le choix et pourront choisir les meilleurs profs.
C'est exactement ce que ne comprennent pas les petits chefs à courte vue, obsédés qu'ils sont par leur volonté de puissance (huhuhu). Faire des chefs d'établissements les seuls responsables du recrutement, c'est aussi faire d'eux les seuls responsables de son échec, et Dieu sait que dans certaines zones, le recrutement risquerait de s'avérer extrêmement difficile, surtout pour certaines matières. Allez donc demander au principal d'un tout petit collège perdu au fin fond de la Mayenne de trouver, tout seul comme un grand, une recrue en ... Lettres Classiques, par exemple ?
Heureusement que Najat a éradiqué le latin.
- the educatorFidèle du forum
Oui, c'est comme ça que ça marche dans la vraie vie. Chez nous personne n'est responsable du recrutement, quand c'est n'importe quoi, on ne peut accuser personne et il faut gerer le boulet...Kapellmeister a écrit: Faire des chefs d'établissements les seuls responsables du recrutement, c'est aussi faire d'eux les seuls responsables de son échec,
oui enfin il y a des tas de solutions pratiques a ça. pour l'attractivité d'une part, pour le recensement des candidats de l'autre.Allez donc demander au principal d'un tout petit collège perdu au fin fond de la Mayenne de trouver, tout seul comme un grand, une recrue en ... Lettres Classiques, par exemple ?
un grand pouvoir implique de grande responsabilité Ailleurs, c'est comme ça que ça marche aussi...Logique en même temps : pour les chefs d'établissement c'est l'assurance d'un pouvoir total!
- WombatMathNiveau 1
Kapellmeister a écrit:ycombe a écrit:La mise en place de ce type de recrutement sur les postes REP est un échec. Il ne suffit pas de laisser choisir le chef, il faut encore qu'il y ait des candidats.
Les établissements tranquilles auront le choix et pourront choisir les meilleurs profs.
C'est exactement ce que ne comprennent pas les petits chefs à courte vue, obsédés qu'ils sont par leur volonté de puissance (huhuhu). Faire des chefs d'établissements les seuls responsables du recrutement, c'est aussi faire d'eux les seuls responsables de son échec, et Dieu sait que dans certaines zones, le recrutement risquerait de s'avérer extrêmement difficile, surtout pour certaines matières. Allez donc demander au principal d'un tout petit collège perdu au fin fond de la Mayenne de trouver, tout seul comme un grand, une recrue en ... Lettres Classiques, par exemple ?
Heureusement que Najat a éradiqué le latin.
Ben comme ça, on se débarrassera des matières inutiles : le latin, les langues rares, etc... Et puis on pourra peut-être recruter par contre des locaux pour faire des initiations professionnelles à base de stage non payé dans les exploitations agricoles ? Enfin, une école qui prendra en compte les particularismes locaux!
- mathmaxExpert spécialisé
the educator a écrit:Oui, c'est comme ça que ça marche dans la vraie vie. Chez nous personne n'est responsable du recrutement, quand c'est n'importe quoi, on ne peut accuser personne et il faut gerer le boulet...Kapellmeister a écrit: Faire des chefs d'établissements les seuls responsables du recrutement, c'est aussi faire d'eux les seuls responsables de son échec,
La vraie vie ? Avec les vrais gens ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- zinzinuleNiveau 8
WombatMath a écrit:
Ben comme ça, on se débarrassera des matières inutiles : le latin, les langues rares, etc... Et puis on pourra peut-être recruter par contre des locaux pour faire des initiations professionnelles à base de stage non payé dans les exploitations agricoles ? Enfin, une école qui prendra en compte les particularismes locaux!
Tout le monde en maison familiale ?!
- laMissSage
the educator a écrit:c'est comme ça que ça marche dans la vraie vie.
Ah, si c'est ça dans la "vraie" vie, calquons-nous sur la vraie vie, et arrêtons de nous demander ce qui serait mieux pour tous (pour les vrais gens et les fakes de fonctionnaires).
- KapellmeisterHabitué du forum
Moi, tu sais, je m'en fous des problèmes de recrutement des chefs : je n'en suis pas. Je souligne simplement les problèmes auxquels ils risquent de se retrouver confrontés : ça pourrait ne pas être aussi fun que certains se l'imaginent. Ensuite, je n'ai pas l'impression que ce soit moi, en l'occurrence, qui aie des problèmes avec la "vraie vie" qui veut, entre autres, que quand on passe un concours de la fonction publique d'Etat, on doive souvent quitter papounet, mamounette, papy, mamie, fréro, soeurette, le chatounet et le chienchien, sans compter tata, tonton et les potos, pour aller bosser là où on vous dit d'aller bosser. Parce que c'est ça, aussi, la "vraie vie", vois-tu. Par ailleurs, j'aimerais un jour que les adeptes de cette notion "coconne" (c'est mon humble opinion sur le sujet et nul n'est tenu de la partager) de "vraie vie" m'explique, à moi et aux autres qui se posent aussi la question, ce que c'est que la "fausse vie".the educator a écrit:Oui, c'est comme ça que ça marche dans la vraie vie. Chez nous personne n'est responsable du recrutement, quand c'est n'importe quoi, on ne peut accuser personne et il faut gerer le boulet...Kapellmeister a écrit: Faire des chefs d'établissements les seuls responsables du recrutement, c'est aussi faire d'eux les seuls responsables de son échec,
Ben vas-y, j'attends la liste miraculeuse de "solutions pratiques" qui rendront attractif un petit collège un peu pourri perdu au fin fond de la Mayenne. Déjà, on peut rayer la mention "salaire". La suite ?the educator a écrit:oui enfin il y a des tas de solutions pratiques a ça. pour l'attractivité d'une part, pour le recensement des candidats de l'autre.Allez donc demander au principal d'un tout petit collège perdu au fin fond de la Mayenne de trouver, tout seul comme un grand, une recrue en ... Lettres Classiques, par exemple ?
La philosophie selon Spiderman : c'est biôôôô. Et qu'est-ce que ça marche bien surtout ! On le voit tous les jours : à la tête des nations, des grandes entreprises, de l'Europe !the educator a écrit:un grand pouvoir implique de grande responsabilité Ailleurs, c'est comme ça que ça marche aussi...Logique en même temps : pour les chefs d'établissement c'est l'assurance d'un pouvoir total!
- WombatMathNiveau 1
zinzinule a écrit:WombatMath a écrit:
Ben comme ça, on se débarrassera des matières inutiles : le latin, les langues rares, etc... Et puis on pourra peut-être recruter par contre des locaux pour faire des initiations professionnelles à base de stage non payé dans les exploitations agricoles ? Enfin, une école qui prendra en compte les particularismes locaux!
Tout le monde en maison familiale ?!
(je précise que mon intervention était totalement ironique, au cas où)
Ah ben faudra bien faire avec les recrutements locaux possibles, hein! Dans mon lycée l'an dernier, les mômes n'ont pas eu français pendant la moitié de l'année parce qu'on ne trouvait aucun contractuel! (dans ma campagne, le niveau de diplôme est très faible).
Quand on voit déjà comment le recrutement local d'intervenants TAP dans le primaire génère des inégalités totales!!
- WombatMathNiveau 1
Kapellmeister a écrit:Moi, tu sais, je m'en fous des problèmes de recrutement des chefs : je n'en suis pas. Je souligne simplement les problèmes auxquels ils risquent de se retrouver confrontés : ça pourrait ne pas être aussi fun que certains se l'imaginent. Ensuite, je n'ai pas l'impression que ce soit moi, en l'occurrence, qui aie des problèmes avec la "vraie vie" qui veut, entre autres, que quand on passe un concours de la fonction publique d'Etat, on doive souvent quitter papounet, mamounette, papy, mamie, fréro, soeurette, le chatounet et le chienchien, sans compter tata, tonton et les potos, pour aller bosser là où on vous dit d'aller bosser. Parce que c'est ça, aussi, la "vraie vie", vois-tu. Par ailleurs, j'aimerais un jour que les adeptes de cette notion "coconne" (c'est mon humble opinion sur le sujet et nul n'est tenu de la partager) de "vraie vie" m'explique, à moi et aux autres qui se posent aussi la question, ce que c'est que la "fausse vie".the educator a écrit:Oui, c'est comme ça que ça marche dans la vraie vie. Chez nous personne n'est responsable du recrutement, quand c'est n'importe quoi, on ne peut accuser personne et il faut gerer le boulet...Kapellmeister a écrit: Faire des chefs d'établissements les seuls responsables du recrutement, c'est aussi faire d'eux les seuls responsables de son échec,Ben vas-y, j'attends la liste miraculeuse de "solutions pratiques" qui rendront attractif un petit collège un peu pourri perdu au fin fond de la Mayenne. Déjà, on peut rayer la mention "salaire". La suite ?the educator a écrit:oui enfin il y a des tas de solutions pratiques a ça. pour l'attractivité d'une part, pour le recensement des candidats de l'autre.Allez donc demander au principal d'un tout petit collège perdu au fin fond de la Mayenne de trouver, tout seul comme un grand, une recrue en ... Lettres Classiques, par exemple ?La philosophie selon Spiderman : c'est biôôôô. Et qu'est-ce que ça marche bien surtout ! On le voit tous les jours : à la tête des nations, des grandes entreprises, de l'Europe !the educator a écrit:un grand pouvoir implique de grande responsabilité Ailleurs, c'est comme ça que ça marche aussi...Logique en même temps : pour les chefs d'établissement c'est l'assurance d'un pouvoir total!
+ tout plein!
- BalthazaardVénérable
La vraie vie...
http://www.simulation-argument.com/
http://www.simulation-argument.com/
- WombatMathNiveau 1
the educator a écrit:
un grand pouvoir implique de grande responsabilité Ailleurs, c'est comme ça que ça marche aussi...Logique en même temps : pour les chefs d'établissement c'est l'assurance d'un pouvoir total!
Juste par curiosité, c'est où exactement "ailleurs"? A la tête de l'Etat où le chef est irresponsable pénalement? A la tête des grandes entreprises où le conseil d'administration n'est en aucun cas touché quand il y a une liquidation? où les gestionnaires n'ont jamais à répondre de leur mauvaise gestion?
- KapellmeisterHabitué du forum
Non mais en fait, je crois que nous n'avons pas bien compris parce que la phrase n'est pas terminée. La phrase entière est vraisemblablement la suivante : "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, sur lesquelles on peut s'asseoir comme on veut".WombatMath a écrit:the educator a écrit:
un grand pouvoir implique de grande responsabilité Ailleurs, c'est comme ça que ça marche aussi...Logique en même temps : pour les chefs d'établissement c'est l'assurance d'un pouvoir total!
Juste par curiosité, c'est où exactement "ailleurs"? A la tête de l'Etat où le chef est irresponsable pénalement? A la tête des grandes entreprises où le conseil d'administration n'est en aucun cas touché quand il y a une liquidation? où les gestionnaires n'ont jamais à répondre de leur mauvaise gestion?
Là, tout de suite, c'est plus clair, non ?
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
J'allais m'indigner.Ponocrates a écrit:Et pourquoi les publics "faciles" n'auraient-ils pas droit, eux aussi, à un enseignement de qualité, ne pourraient-ils profiter des "compétences" acquises par les collègues ? Et de quelles compétences parle-t-on ?
Dans les établissements difficiles ce qui est nécessaire c'est, certes, un certain niveau disciplinaire - ne bradons pas les concours-, de la confiance en soi - arrêtons d'infantiliser les jeunes collègues en ESPE- la capacité de remettre en question sa pratique - et c'est plus facile quand on commence que quand on a mis en place des automatismes- et surtout la conviction que tous les élèves peuvent s'améliorer - et cette foi-là a tendance à s'émousser.
Encore une fois je n'assimile pas l'expérience avec le fait de devenir un dinosaure, et j'ai connu des enseignants proches de la retraite qui restaient dans ce type d'établissement parce qu'ils croyaient encore à leur rôle et qu'ils avaient réussi à trouver leur équilibre. Mais nier qu'il y a une différence physiologique entre en néo de 20 ans et le vétéran de 60 me parait absurde- et je n'appartiens à aucune des deux catégories. Ce métier est usant nerveusement: nous ne faisons pas de pause cigarette au milieu du cours, nous ne pouvons pas vraiment lever le pied pendant 50 mn, nous nous coltinons quotidiennement la mauvaise humeur et l'agressivité des élèves et nous sommes censés les accueillir avec "bienveillance" pour les aider à apprendre. Il ne s'agit pas de voir les jeunes comme de la chair à canon, mais d'utiliser au mieux les capacités de chacun, de l'enseignant débutant et jeune à celui qui est plus chevronné. Je me répète, ce n'est pas une question de bons sentiments, mais d'efficacité. Et je ne crois pas qu'envoyer un néo à Henri IV soit nécessairement lui rendre service - surtout quand je lis certaines questions disciplinaires ici -.
Et nous sommes bien d'accord que les mutations à l'aveugle qui font d'un(e) quadra chargé(e) de famille un nouveau TZR sont aberrantes. Et que le système actuel- tout comme un recrutement local- pose problème à tous les enseignants dont la moitié travaille dans le privé et est susceptible d'être mutée hors académie - oui, parce que l'on n'est pas obligé d'être deux fonctionnaires dans un couple.
Mais comme je suis jeune et décérébrée, je me contenterai de dire : "XPTDR LOL NIMPORT NAWAK. Oh les insult de b0l0ss. Tropa vré. Sa mfou lsem"
Je te mets au défi de me trouver un prof de moins de 30 ans dans chaque académie dans chaque discipline. Bien sûr qu'il y a des jeunes collègues partout, certaines académies très demandées ont une ou deux disciplines déficitaires, et cela fausse la donne.Daphné a écrit:Ce fil est hallucinant ! Entre les vieux, la maison de retraite MGEN, la fixation sur les salaires de fin de carrière et tout le reste...........
Mais dans chaque académie il y a des jeunes collègues - oui on a ici des collègues qui sortent juste de stage - et des collègues plus âgés qui prennent leur retraite !
:shock:Daphné a écrit:mathmax a écrit:the educator a écrit:ça c'est une blague non? d'une part les lieux de résidence astreints existent, et d'autre part des tas d'emplois ne proposent aucune mobilité, sinon en renonçant au dit emploi.Mathmax a écrit:Ce n'est pas lié à la fonction publique, mais au fait d'être né dans pays où la liberté de circulation est garantie : Very Happy . Je ne connais aucune profession qui implique d'être astreint à résidence sur son lieu de naissance.
Merci de lire les phrases en entier; je réagis à ceux qui s'indignent que des "non-natifs" prétendent travailler dans telle ou telle région. Et si tu lisais même les phrases suivantes, tu verrais que je vais tout à fait dans ton sens en soulignant le fait que notre profession est une de celles qui permettent une mobilité sur l'ensemble du pays, et que c'est un énorme avantage même si on doit attendre quelques années pour en bénéficier.
C'est une des raisons pour lesquelles j'ai choisi ce métier : pouvoir muter partout !
Faut avoir 30 ans devant soi, alors
- mathmaxExpert spécialisé
On en a 42 ou 43, non ?
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- the educatorFidèle du forum
Ah non, c'est vrai, des directeurs, managers, chefs d’équipes remerciés, ou bloqués dans la carrière selon le niveau hiérarchique, ça n'existe pas. Mince.WombatMath a écrit:A la tête des grandes entreprises où le conseil d'administration n'est en aucun cas touché quand il y a une liquidation? où les gestionnaires n'ont jamais à répondre de leur mauvaise gestion?
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Je trouve très malhonnête de dire que l'on a, en tant qu'enseignant, une mobilité non subie intéressante, facile.mathmax a écrit:On en a 42 ou 43, non ?
Considérer que 20 ou 30 ans pour pouvoir regagner sa région natale n'est rien, parce qu'on bosse 42 ou 43 ans me semble complètement halluciné.
Non, on ne peut pas "muter partout" où on le veut en moins de 10, 15 ou 20 ans, voire plus.
La précision me semble importante.
- EnaecoVénérable
Touche pas à ma SEGPA a écrit:
Je te mets au défi de me trouver un prof de moins de 30 ans dans chaque académie dans chaque discipline. Bien sûr qu'il y a des jeunes collègues partout, certaines académies très demandées ont une ou deux disciplines déficitaires, et cela fausse la donne.
Il y a des jeunes collègues de partout et dans toutes les disciplines. Mais il faut des points de rapprochement de conjoints.
- PonocratesExpert spécialisé
Vous indigner de quoi au juste ? Je répondais à THe educator qui estimait que les plus anciens devaient aller "là où on en avait le plus besoin" les assimilant à de meilleurs enseignants - ce que mes questions du premier paragraphe remettaient précisément en cause- et considérant que les publics tranquilles n'avaient pas besoin d'enseignants efficaces, ce qui me semblait également absurde.Touche pas à ma SEGPA a écrit:
J'allais m'indigner.
Mais comme je suis jeune et décérébrée, je me contenterai de dire : "XPTDR LOL NIMPORT NAWAK. Oh les insult de b0l0ss. Tropa vré. Sa mfou lsem"
Je ne dis pas qu'un enseignant débutant est nécessairement moins bon qu'un plus ancien- des collègues refaisant inlassablement depuis vingt ans le même cours pas très bon, j'en ai croisé- mais je crois - et espère- que nous cherchons pour la plupart à nous améliorer avec les années. Ce n'est pas considérer que vous êtes "jeune et décérébrée". Si vous le prenez mal et estimez être le meilleur prof que vous serez jamais, soit vous êtes un génie, soit vous manquez singulièrement d'humilité - y compris vis-à-vis de l'enseignant(e) que vous serez ne serait-ce que dans cinq ans.
Et que vous le vouliez ou non, on n'a pas la même forme à 20, 40 et soixante ans, et on a -généralement- davantage d'enthousiasme et de foi dans le premier cas et davantage de philosophie et de recul dans le dernier. Ces compétences sont également intéressantes, mais pas nécessairement face au même public... Quant au niveau de recrutement, je vais sans doute en fâcher plus d'un, mais je doute fort qu'il aille dans le sens d'une amélioration, ne serait-ce qu'en raison de la baisse du niveau de la formation initiale: et je sais pertinemment que sur un certain nombre de points, les plus anciens dans la carrière ont une meilleure maîtrise que moi, même si je m'efforce de combler ces lacunes.
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Merci pour ces nuances, pleines de bon sens et beaucoup moins teintées de mépris que "affecter des jeunes à Henri IV n'est pas leur rendre service vu leur niveau."
J'espère que vous voyez la différence entre les deux discours et que vous percevez le caractère irritant de l'un des deux, particulièrement quand on s'apprête à prendre le train pour repartir dans une ZEP bien sympa dans un coin bien sympa loin de tout ce qui nous est cher et sans perspective de sortir de là avant plusieurs années.
J'espère que vous voyez la différence entre les deux discours et que vous percevez le caractère irritant de l'un des deux, particulièrement quand on s'apprête à prendre le train pour repartir dans une ZEP bien sympa dans un coin bien sympa loin de tout ce qui nous est cher et sans perspective de sortir de là avant plusieurs années.
- PonocratesExpert spécialisé
Relisez mon premier message, les nuances y étaient déjà...Juste un exemple.
. Et quand vous aurez affronté les parents des coins tranquilles vous serez sans doute contente que les gamins des difficiles vous y aient formée. Je compatis pour votre ZEP. Encore une fois que le début de carrière soit difficile, c'est un fait - et un fait connu- mais il faut des enseignants pour tout le territoire et pour rester là où on le souhaite on peut rester contractuel, devenir PE ou travailler dans le privé. Et je ne parle que des solutions en continuant d'être enseignant..."je ne crois pas qu'envoyer un néo à Henri IV soit nécessairement lui rendre service -
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- the educatorFidèle du forum
Même dans le cas ou cela serait vrai (rofl), ce n'est pas non plus pris en compte par la machine.ponocrates a écrit:Ces compétences sont également intéressantes, mais pas nécessairement face au même public...
- Sondage Harris : L'immense majorité des enseignants du primaire contestent la réforme des rythmes scolaires, et sont insatisfaits de leur salaire, de leur carrière et de leurs formations.
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