- the educatorFidèle du forum
Même dans le cas ou cela serait vrai (rofl), ce n'est pas non plus pris en compte par la machine.ponocrates a écrit:Ces compétences sont également intéressantes, mais pas nécessairement face au même public...
- Equipe de modérationModérateur
The educator, merci de bien vouloir garder le nom de l'auteur lorsque vous faites une citation. Cela permet un échange plus clair et plus fluide.
Merci d'avance.
Merci d'avance.
- PuckVénérable
J'ai commencé à enseigner il y a 30 ans et je suis partie dans le 59/62.
J'ai enseigné dans beaucoup d'établissements (lycées/collèges dont certains en zep).
Je suis revenue en zep à Marseille au bout de 8ans.
Grâce aux passerelles qui étaient beaucoup plus souples, je suis dans le privé depuis 12ans.
Alors, même si cela fait "vieux ***", je ne regrette pas mon "exil", les découvertes faites, les amitiés nouées. J'ai pourtant beaucoup râlé, d'autant que j'ai eu ma 1ère affectation à Marck en Calaisis la 1ère semaine de septembre (on rentrait alors vers le 15) et mes premières soirées se sont faites dans ma chambre à l'hôtel devant la gare. Mais j'ai beaucoup ri, beaucoup appris et les collègues ont été géniaux (exilés comme autochtones).
Ma plus grande surprise dans le privé a été la peur de bouger des collègues pour la plupart. Et je trouve qu'avoir dû partir manque parfois cruellement à certains .
Et bien, je ne regrette absolument pas d'avoir dû partir. Et parfois, j'épate certains élèves exilés chez nous avec quelques mots ch'ti.
Je n'aurais jamais cru penser ou écrire cela à mes débuts. Mais devient-on plus sage ou plus rance ?
J'ai enseigné dans beaucoup d'établissements (lycées/collèges dont certains en zep).
Je suis revenue en zep à Marseille au bout de 8ans.
Grâce aux passerelles qui étaient beaucoup plus souples, je suis dans le privé depuis 12ans.
Alors, même si cela fait "vieux ***", je ne regrette pas mon "exil", les découvertes faites, les amitiés nouées. J'ai pourtant beaucoup râlé, d'autant que j'ai eu ma 1ère affectation à Marck en Calaisis la 1ère semaine de septembre (on rentrait alors vers le 15) et mes premières soirées se sont faites dans ma chambre à l'hôtel devant la gare. Mais j'ai beaucoup ri, beaucoup appris et les collègues ont été géniaux (exilés comme autochtones).
Ma plus grande surprise dans le privé a été la peur de bouger des collègues pour la plupart. Et je trouve qu'avoir dû partir manque parfois cruellement à certains .
Et bien, je ne regrette absolument pas d'avoir dû partir. Et parfois, j'épate certains élèves exilés chez nous avec quelques mots ch'ti.
Je n'aurais jamais cru penser ou écrire cela à mes débuts. Mais devient-on plus sage ou plus rance ?
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- BalthazaardVénérable
Ponocrates a écrit:Vous indigner de quoi au juste ? Je répondais à THe educator qui estimait que les plus anciens devaient aller "là où on en avait le plus besoin" les assimilant à de meilleurs enseignants - ce que mes questions du premier paragraphe remettaient précisément en cause- et considérant que les publics tranquilles n'avaient pas besoin d'enseignants efficaces, ce qui me semblait également absurde.Touche pas à ma SEGPA a écrit:
J'allais m'indigner.
Mais comme je suis jeune et décérébrée, je me contenterai de dire : "XPTDR LOL NIMPORT NAWAK. Oh les insult de b0l0ss. Tropa vré. Sa mfou lsem"
Je ne dis pas qu'un enseignant débutant est nécessairement moins bon qu'un plus ancien- des collègues refaisant inlassablement depuis vingt ans le même cours pas très bon, j'en ai croisé- mais je crois - et espère- que nous cherchons pour la plupart à nous améliorer avec les années. Ce n'est pas considérer que vous êtes "jeune et décérébrée". Si vous le prenez mal et estimez être le meilleur prof que vous serez jamais, soit vous êtes un génie, soit vous manquez singulièrement d'humilité - y compris vis-à-vis de l'enseignant(e) que vous serez ne serait-ce que dans cinq ans.
Et que vous le vouliez ou non, on n'a pas la même forme à 20, 40 et soixante ans, et on a -généralement- davantage d'enthousiasme et de foi dans le premier cas et davantage de philosophie et de recul dans le dernier. Ces compétences sont également intéressantes, mais pas nécessairement face au même public... Quant au niveau de recrutement, je vais sans doute en fâcher plus d'un, mais je doute fort qu'il aille dans le sens d'une amélioration, ne serait-ce qu'en raison de la baisse du niveau de la formation initiale: et je sais pertinemment que sur un certain nombre de points, les plus anciens dans la carrière ont une meilleure maîtrise que moi, même si je m'efforce de combler ces lacunes.
Entièrement d'accord avec toi...que dire d'autre?
- KapellmeisterHabitué du forum
Quand tu dis que tu es partie dans le privé, Puck, tu veux dire que tu es partie dans l'enseignement privé ? Ou est-ce que tu as totalement changé de voie ?
- PuckVénérable
Dans l'enseignement privé sous contrat.
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- DaphnéDemi-dieu
Touche pas à ma SEGPA a écrit:Je trouve très malhonnête de dire que l'on a, en tant qu'enseignant, une mobilité non subie intéressante, facile.mathmax a écrit:On en a 42 ou 43, non ?
Considérer que 20 ou 30 ans pour pouvoir regagner sa région natale n'est rien, parce qu'on bosse 42 ou 43 ans me semble complètement halluciné.
Non, on ne peut pas "muter partout" où on le veut en moins de 10, 15 ou 20 ans, voire plus.
La précision me semble importante.
Mais muter ne veut pas forcément dire retourner dans sa région natale !
On peut muter plusieurs fois dans une carrière sans jamais formuler ce vœu !
il y a un moment où on peut couper le cordon ombilical quand même.
Quant aux possibilités elles varient selon la situation personnelle de chacun.
- JohnMédiateur
Moi je suis clairement pour un recrutement académique des enseignants du secondaire, comme ça se fait pour les enseignants du primaire.
Pour les matières à faibles effectifs, il faudrait faire un regroupement d'académies, mais ça ne changerait pas le principe.
Pour les matières à faibles effectifs, il faudrait faire un regroupement d'académies, mais ça ne changerait pas le principe.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
John a écrit:Moi je suis clairement pour un recrutement académique des enseignants du secondaire, comme ça se fait pour les enseignants du primaire.
Pour les matières à faibles effectifs, il faudrait faire un regroupement d'académies, mais ça ne changerait pas le principe.
Voilà qui va permettre une amélioration du recrutement dans certaines académies...
- DaphnéDemi-dieu
Marcel Khrouchtchev a écrit:John a écrit:Moi je suis clairement pour un recrutement académique des enseignants du secondaire, comme ça se fait pour les enseignants du primaire.
Pour les matières à faibles effectifs, il faudrait faire un regroupement d'académies, mais ça ne changerait pas le principe.
Voilà qui va permettre une amélioration du recrutement dans certaines académies...
Et surtout ça va galérer dur à Créteil à chaque rentrée ! Déjà que c'est le cas même avec le mouvement national inter.
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Daphné a écrit:Touche pas à ma SEGPA a écrit:Je trouve très malhonnête de dire que l'on a, en tant qu'enseignant, une mobilité non subie intéressante, facile.mathmax a écrit:On en a 42 ou 43, non ?
Considérer que 20 ou 30 ans pour pouvoir regagner sa région natale n'est rien, parce qu'on bosse 42 ou 43 ans me semble complètement halluciné.
Non, on ne peut pas "muter partout" où on le veut en moins de 10, 15 ou 20 ans, voire plus.
La précision me semble importante.
Mais muter ne veut pas forcément dire retourner dans sa région natale !
On peut muter plusieurs fois dans une carrière sans jamais formuler ce vœu !
il y a un moment où on peut couper le cordon ombilical quand même.
Quant aux possibilités elles varient selon la situation personnelle de chacun.
Région natale ou autre. La question n'est pas là.
La voilà : Célibataire, matière non déficitaire demandant Paris intra muros, la Bretagne ou la Côte d'Azur = échec assuré pendant un paquet d'années. D'où l'hypocrisie de dire que dans notre métier "on" peut "muter partout" : il faut ensuite ajouter la liste de conditions et de restrictions (être marié avec enfants, ou attendre X années voire les deux).
- lisette83Érudit
Pour la côte d'Azur, on peut avoir de bonnes surprises sur les barèmes.
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
lisette83 a écrit:Pour la côte d'Azur, on peut avoir de bonnes surprises sur les barèmes.
Disciplines non déficitaires ? (Pas maths, pas lettres, etc.)
- ProvençalLeGauloisExpert
En documentation, il fallait 88 points pour obtenir Nice.
En anglais, 35.
En histoire-géo, 21.
Ce sont des disciplines déficitaires ?
En anglais, 35.
En histoire-géo, 21.
Ce sont des disciplines déficitaires ?
- EU1Fidèle du forum
Daphné a écrit:Touche pas à ma SEGPA a écrit:Je trouve très malhonnête de dire que l'on a, en tant qu'enseignant, une mobilité non subie intéressante, facile.mathmax a écrit:On en a 42 ou 43, non ?
Considérer que 20 ou 30 ans pour pouvoir regagner sa région natale n'est rien, parce qu'on bosse 42 ou 43 ans me semble complètement halluciné.
Non, on ne peut pas "muter partout" où on le veut en moins de 10, 15 ou 20 ans, voire plus.
La précision me semble importante.
Mais muter ne veut pas forcément dire retourner dans sa région natale !
On peut muter plusieurs fois dans une carrière sans jamais formuler ce vœu !
il y a un moment où on peut couper le cordon ombilical quand même.
Quant aux possibilités elles varient selon la situation personnelle de chacun.
Cela va sans doute vous faire rigoler car je suppose que vous ne connaissez pas du tout cette sensation mais personnellement NON je ne peux pas vivre ailleurs qu'en Bretagne. Le sentiment d'appartenance est très très fort pour ma part. Regarder des images de ma région à la télé, voir son drapeau, entendre un bagad et j'en ai la chair de poule.
Pourtant je ne suis pas quelqu'un de particulièrement sensible mais mon amour pour ma région est très très fort.
C'est comme ça.
Pourtant, j'ai vécu un an à Séville pendant mes études. C'est une ville extraordinaire à tous points de vue mais j'ai toujours ressenti ce besoin incompressible de rentrer en Bzh...
je n'ai pas lu toutes les pages de ce sujet mais, sans légitimer la revendication des "jeunes collègues corses", je comprends à 100% leur tristesse de devoir quitter leur île...
bon courage à tous les bretons, corses et autres collègues qui viennent de ces régions où l'identité et l'attachement sont forts et les barres d'entrée hautes et qui doivent patienter longtemps... trop longtemps...
- BalthazaardVénérable
Ce n'est pas du tout critiquable mais dans ce cas cela rentre dans une vision globale de l'existence dont tu dois bien mesurer qu'elle demande des sacrifices. Comme par exemple de renoncer à certaines professions.
Celui qui n'envisage pas de vivre séparé de sa famille ne s'engage pas dans la marine il me semble..
Celui qui n'envisage pas de vivre séparé de sa famille ne s'engage pas dans la marine il me semble..
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Visiblement, il reste du boulot pour que la République veuille dire quelque chose au-delà des patois et des clochers.
Après, je ne lance pas la pierre à ces régionalistes, jeunes ou vieux. Ils sont, avec certains exemples dramatiques des "quartiers", les preuves vivantes que le modèle républicain français n'est plus attractif et qu'il est donc dans une crise très profonde.
Allez, bonne soirée au son de la sagesse d'Oncle Georges.
PS: pour éviter certaines attaques, je précise de moi-même que je vis dans ma région natale et il m'arrive très (trop) souvent d'en écrire l'histoire. Mais je fais tout mon possible pour me sortir de ce piège Et la plus belle année de ma vie, je l'ai vécue à Berlin.
Après, je ne lance pas la pierre à ces régionalistes, jeunes ou vieux. Ils sont, avec certains exemples dramatiques des "quartiers", les preuves vivantes que le modèle républicain français n'est plus attractif et qu'il est donc dans une crise très profonde.
Allez, bonne soirée au son de la sagesse d'Oncle Georges.
PS: pour éviter certaines attaques, je précise de moi-même que je vis dans ma région natale et il m'arrive très (trop) souvent d'en écrire l'histoire. Mais je fais tout mon possible pour me sortir de ce piège Et la plus belle année de ma vie, je l'ai vécue à Berlin.
- EU1Fidèle du forum
mais pourquoi opposer l'un et l'autre ?
On parle ici de préférence de vie, je ne vois pas comment on peut en tirer des conséquences sur le fait qu'aimer sa région revient à ne pas pouvoir ou ne pas vouloir s'intègrer dans le modèle républicain français...
On parle ici de préférence de vie, je ne vois pas comment on peut en tirer des conséquences sur le fait qu'aimer sa région revient à ne pas pouvoir ou ne pas vouloir s'intègrer dans le modèle républicain français...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
C'est pourtant en toute lettre dans les fondements de ce même modèle républicain. Mais je comprends qu'on ne l'aime pas, ce modèle. Vraiment. Mais moi je l'aime (et j'aimerais qu'il soit appliqué, mais ça c'est une autre paire de manche).
- KapellmeisterHabitué du forum
Balthazaard a écrit:Ce n'est pas du tout critiquable mais dans ce cas cela rentre dans une vision globale de l'existence dont tu dois bien mesurer qu'elle demande des sacrifices. Comme par exemple de renoncer à certaines professions.
Celui qui n'envisage pas de vivre séparé de sa famille ne s'engage pas dans la marine il me semble..
Et il évite les concours de l'enseignement public du secondaire.
Tout cela me rappelle l'un de mes anciens élèves de 3e qui voulait à tout prix devenir chauffeur routier mais qui refusait catégoriquement de travailler à plus de quinze kilomètres de chez lui. Quand on lui a expliqué qu'un chauffeur routier passait rarement sa vie professionnelle à faire des mini ronds autour de sa baraque, il a renoncé à son rêve (parce que ça lui tenait à cœur, de devenir routier) et a opté pour un boulot de mécanicien. Il a d'ailleurs trouvé un contrat d'apprenti dans la ville où il habitait.
- the educatorFidèle du forum
oué enfin c'est pas comme s'il n'y avait pas d'établissements scolaires en Bretagne hein. Comparer la contingence qui pousse un marin a s’éloigner de chez lui et celle du prof breton qui se retrouve au fin fond du pas de calais...
- ben2510Expert spécialisé
the educator a écrit:oué enfin c'est pas comme s'il n'y avait pas d'établissements scolaires en Bretagne hein. Comparer la contingence qui pousse un marin a s’éloigner de chez lui et celle du prof breton qui se retrouve au fin fond du pas de calais...
Je crois que le terme technique est "mouroir à vieux profs", non ?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
ben2510 a écrit:the educator a écrit:oué enfin c'est pas comme s'il n'y avait pas d'établissements scolaires en Bretagne hein. Comparer la contingence qui pousse un marin a s’éloigner de chez lui et celle du prof breton qui se retrouve au fin fond du pas de calais...
Je crois que le terme technique est "mouroir à vieux profs", non ?
:lol!: :lol!:
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Marcel Khrouchtchev a écrit:ben2510 a écrit:the educator a écrit:oué enfin c'est pas comme s'il n'y avait pas d'établissements scolaires en Bretagne hein. Comparer la contingence qui pousse un marin a s’éloigner de chez lui et celle du prof breton qui se retrouve au fin fond du pas de calais...
Je crois que le terme technique est "mouroir à vieux profs", non ?
:lol!: :lol!:
+1
The educator, tu tiens un discours vraiment peu agréable...
- PabloPEExpert
Et dans ces établissements scolaires il y a plein d'école et de SEGPA, qui permettent d'assouvir sa vocation d'enseignant tout en passant un concours régional (les SEGPA ne sont pas chères en points en plus si on tient à un public d'ado et à des matières ciblées) ce qui permet aux enfants de disposer d'enseignants tout neufs qui ne se sont pas éloignés de leur chère patriethe educator a écrit:oué enfin c'est pas comme s'il n'y avait pas d'établissements scolaires en Bretagne hein. Comparer la contingence qui pousse un marin a s’éloigner de chez lui et celle du prof breton qui se retrouve au fin fond du pas de calais...
Bon ceci étant j'ai des collègues bretons qui ont passé le concours loin de chez eux et qui sont heureux d'avoir élu domicile dans le SO : il paraîtrait que comme ils sont marins ils sont bien partout les bretons, mais vu ce que je lis ici sur l'incapacité des bretons à vivre loin, je vais juste finir par croire que en fait c'est juste parce que ici c'est bien mieux que là bas mais qu'ils ne veulent pas l'avouer.
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- DuplayExpert
Pour ceux qui ne supportent pas de quitter leur région, la solution est pourtant simple : se faire recruter dans le privé (ce n'est pas ça qui manque en Bretagne) ou passer le CRPE si l'on opte pour l'enseignement public.
Du concret là :
http://www.education.gouv.fr/pid97/siac1.html
http://www.education.gouv.fr/cid59262/conditions-d-inscription-aux-concours-de-recrutement-de-professeurs-des-ecoles.html
http://www.education.gouv.fr/cid71562/epreuves-des-concours-de-recrutement-de-professeurs-des-ecoles.html
Pour les "Bretons", il y avait tout de même 196 postes ordinaires + 24 postes "langue régionale" offerts à la session 2015.
Pour les "Corses", il y en avait 17 postes ordinaires + 17 postes "langue régionale".
Ce n'est pas rien, comparé à certains autres concours de la Fonction Publique d'Etat, comme, par exemple, celui de secrétaire des Affaires étrangères (cadre général ou, pire, cadre d'Orient).
Si l'on tient plus que tout à sa région et que l'on ne veut pas faire autre chose que de l'enseignement... au lieu de pleurnicher sur son sort, de cracher sur les vieux débris, de vouloir mettre un b.o.r.d.e.l monstre (et pire que ce qui existe actuellement) dans le mouvement, eh bien on se secoue un petit peu et on choisit l'une des solutions concrètes qui existent déjà.
Si "Paris vaut bien une messe", la Bretagne ou la Corse valent bien un petit CRPE agrémenté d'une délicieuse sauce aux rythmes scolaires.
Du concret là :
http://www.education.gouv.fr/pid97/siac1.html
http://www.education.gouv.fr/cid59262/conditions-d-inscription-aux-concours-de-recrutement-de-professeurs-des-ecoles.html
http://www.education.gouv.fr/cid71562/epreuves-des-concours-de-recrutement-de-professeurs-des-ecoles.html
Pour les "Bretons", il y avait tout de même 196 postes ordinaires + 24 postes "langue régionale" offerts à la session 2015.
Pour les "Corses", il y en avait 17 postes ordinaires + 17 postes "langue régionale".
Ce n'est pas rien, comparé à certains autres concours de la Fonction Publique d'Etat, comme, par exemple, celui de secrétaire des Affaires étrangères (cadre général ou, pire, cadre d'Orient).
Si l'on tient plus que tout à sa région et que l'on ne veut pas faire autre chose que de l'enseignement... au lieu de pleurnicher sur son sort, de cracher sur les vieux débris, de vouloir mettre un b.o.r.d.e.l monstre (et pire que ce qui existe actuellement) dans le mouvement, eh bien on se secoue un petit peu et on choisit l'une des solutions concrètes qui existent déjà.
Si "Paris vaut bien une messe", la Bretagne ou la Corse valent bien un petit CRPE agrémenté d'une délicieuse sauce aux rythmes scolaires.
- Sondage Harris : L'immense majorité des enseignants du primaire contestent la réforme des rythmes scolaires, et sont insatisfaits de leur salaire, de leur carrière et de leurs formations.
- [Médiapart] Universitaires et enseignants demandent l’abrogation de la réforme des lycées
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- 80% des jeunes enseignants souffrent du manque de reconnaissance
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