- DuplayExpert
Pour ceux qui ne supportent pas de quitter leur région, la solution est pourtant simple : se faire recruter dans le privé (ce n'est pas ça qui manque en Bretagne) ou passer le CRPE si l'on opte pour l'enseignement public.
Du concret là :
http://www.education.gouv.fr/pid97/siac1.html
http://www.education.gouv.fr/cid59262/conditions-d-inscription-aux-concours-de-recrutement-de-professeurs-des-ecoles.html
http://www.education.gouv.fr/cid71562/epreuves-des-concours-de-recrutement-de-professeurs-des-ecoles.html
Pour les "Bretons", il y avait tout de même 196 postes ordinaires + 24 postes "langue régionale" offerts à la session 2015.
Pour les "Corses", il y en avait 17 postes ordinaires + 17 postes "langue régionale".
Ce n'est pas rien, comparé à certains autres concours de la Fonction Publique d'Etat, comme, par exemple, celui de secrétaire des Affaires étrangères (cadre général ou, pire, cadre d'Orient).
Si l'on tient plus que tout à sa région et que l'on ne veut pas faire autre chose que de l'enseignement... au lieu de pleurnicher sur son sort, de cracher sur les vieux débris, de vouloir mettre un b.o.r.d.e.l monstre (et pire que ce qui existe actuellement) dans le mouvement, eh bien on se secoue un petit peu et on choisit l'une des solutions concrètes qui existent déjà.
Si "Paris vaut bien une messe", la Bretagne ou la Corse valent bien un petit CRPE agrémenté d'une délicieuse sauce aux rythmes scolaires.
Du concret là :
http://www.education.gouv.fr/pid97/siac1.html
http://www.education.gouv.fr/cid59262/conditions-d-inscription-aux-concours-de-recrutement-de-professeurs-des-ecoles.html
http://www.education.gouv.fr/cid71562/epreuves-des-concours-de-recrutement-de-professeurs-des-ecoles.html
Pour les "Bretons", il y avait tout de même 196 postes ordinaires + 24 postes "langue régionale" offerts à la session 2015.
Pour les "Corses", il y en avait 17 postes ordinaires + 17 postes "langue régionale".
Ce n'est pas rien, comparé à certains autres concours de la Fonction Publique d'Etat, comme, par exemple, celui de secrétaire des Affaires étrangères (cadre général ou, pire, cadre d'Orient).
Si l'on tient plus que tout à sa région et que l'on ne veut pas faire autre chose que de l'enseignement... au lieu de pleurnicher sur son sort, de cracher sur les vieux débris, de vouloir mettre un b.o.r.d.e.l monstre (et pire que ce qui existe actuellement) dans le mouvement, eh bien on se secoue un petit peu et on choisit l'une des solutions concrètes qui existent déjà.
Si "Paris vaut bien une messe", la Bretagne ou la Corse valent bien un petit CRPE agrémenté d'une délicieuse sauce aux rythmes scolaires.
- User5899Demi-dieu
Tout dépend de la précision du curseur de "où on le veut". Pour un établissement précis, ce n'est pas pour une académie.Touche pas à ma SEGPA a écrit:on ne peut pas "muter partout" où on le veut en moins de 10, 15 ou 20 ans, voire plus.
_______
Je vous comprends vraiment, pour avoir eu les larmes aux yeux, régulièrement, au cours de mes premières années en Haute-Saône, lorsque j'entendais à la radio une chanson, un accent, ou dès que je revoyais les grandes barres de calcaire lorsque je "rentrais". Personne ne vous attaquera là-dessus. Simplement, on fait des choix, je crois. J'aurais pu aussi faire pêcheur de rougets, serveur de bar, proxénète à costume rayé, que sais-je ? Moniteur d'auto-école. J'ai choisi autre chose. Comme beaucoup des intervenants ici. Il y avait des règles claires, je les ai acceptées. Je ne vois aucun sacrifice là-dedans.EU1 a écrit:Cela va sans doute vous faire rigoler car je suppose que vous ne connaissez pas du tout cette sensation mais personnellement NON je ne peux pas vivre ailleurs qu'en Bretagne. Le sentiment d'appartenance est très très fort pour ma part. Regarder des images de ma région à la télé, voir son drapeau, entendre un bagad et j'en ai la chair de poule.
- HérodouteGrand sage
+1 Cripure !!
Il faut assumer ses choix et arrêter de chouiner au moindre inconvénient surtout quand la règle est connue et convenue à l'avance. ça commence à devenir gonflant cette attitude consumériste et déplorable de la part de collègues qui enseignent à des enfants. Lancez-vous dans autre chose si vous voulez à tout prix rester dans votre région de coeur. Ce sentiment d'appartenance est légitime et n'est pas du tout remis en question mais il ne convient pas à un métier où les notions de République et d'égalité sont la règle.
Il faut assumer ses choix et arrêter de chouiner au moindre inconvénient surtout quand la règle est connue et convenue à l'avance. ça commence à devenir gonflant cette attitude consumériste et déplorable de la part de collègues qui enseignent à des enfants. Lancez-vous dans autre chose si vous voulez à tout prix rester dans votre région de coeur. Ce sentiment d'appartenance est légitime et n'est pas du tout remis en question mais il ne convient pas à un métier où les notions de République et d'égalité sont la règle.
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"Le réchauffement climatique ? Deux degrés de plus, c'est que dalle, non ?", philosophe anonyme de la télé-réalité.
- the educatorFidèle du forum
Mais les règles peuvent aussi être changées, non? Bien sur qu'en dernier lieu il faudra accepter ou démissionner, en attendant, on peut aussi voir dans cette manière de gérer la mobilité des limites ennuyeuses dont le bilan humain (social et affectif) est douteux. Et qui ne correspond en prime à aucune réalité professionnelle.
ET qu'on ne viennent pas me parler d'égalité, j'ai montré qu'elle n'existait pas de fait avec cette méthode, aussi bien pour les enseignants, logés à différentes enseignes salariales et de confort à travail égal (à travail supposé égal) et pour les territoires dont les plus attractifs bénéficient d'une masse salariale bien superieure aux autres...
ET qu'on ne viennent pas me parler d'égalité, j'ai montré qu'elle n'existait pas de fait avec cette méthode, aussi bien pour les enseignants, logés à différentes enseignes salariales et de confort à travail égal (à travail supposé égal) et pour les territoires dont les plus attractifs bénéficient d'une masse salariale bien superieure aux autres...
- OrlandaFidèle du forum
Pourquoi ai-je toujours l'impression que ceux qui appellent de leurs voeux un autre système d'affectation et d'évolution que celui qui est actuellement en place, et qui est le moins pire, après mûre réflexion, s'imaginent qu'ils y seraient eux-mêmes distingués?
Rien n'est moins sûr.
Rien n'est moins sûr.
- IphigénieProphète
Mon Dieu, c'est horrible, je crois entendre mon mari, natif de ch'nord, qui ne supporte pas les jeunes sudistes plaintifs qui dénigrent sa région au motif qu'on les "a forcés" à y venir. Il a sorti un jour à un collègue "Et tu ne pouvais pas trouver un emploi de jardinier municipal chez toi?" :lol: :lol: :lol:Cripure a écrit:Tout dépend de la précision du curseur de "où on le veut". Pour un établissement précis, ce n'est pas pour une académie.Touche pas à ma SEGPA a écrit:on ne peut pas "muter partout" où on le veut en moins de 10, 15 ou 20 ans, voire plus.
_______Je vous comprends vraiment, pour avoir eu les larmes aux yeux, régulièrement, au cours de mes premières années en Haute-Saône, lorsque j'entendais à la radio une chanson, un accent, ou dès que je revoyais les grandes barres de calcaire lorsque je "rentrais". Personne ne vous attaquera là-dessus. Simplement, on fait des choix, je crois. J'aurais pu aussi faire pêcheur de rougets, serveur de bar, proxénète à costume rayé, que sais-je ? Moniteur d'auto-école. J'ai choisi autre chose. Comme beaucoup des intervenants ici. Il y avait des règles claires, je les ai acceptées. Je ne vois aucun sacrifice là-dedans.EU1 a écrit:Cela va sans doute vous faire rigoler car je suppose que vous ne connaissez pas du tout cette sensation mais personnellement NON je ne peux pas vivre ailleurs qu'en Bretagne. Le sentiment d'appartenance est très très fort pour ma part. Regarder des images de ma région à la télé, voir son drapeau, entendre un bagad et j'en ai la chair de poule.
- lisette83Érudit
+1, c'est un choix !
- EU1Fidèle du forum
Hérodoute a écrit:+1 Cripure !!
Il faut assumer ses choix et arrêter de chouiner au moindre inconvénient surtout quand la règle est connue et convenue à l'avance. ça commence à devenir gonflant cette attitude consumériste et déplorable de la part de collègues qui enseignent à des enfants. Lancez-vous dans autre chose si vous voulez à tout prix rester dans votre région de coeur. Ce sentiment d'appartenance est légitime et n'est pas du tout remis en question mais il ne convient pas à un métier où les notions de République et d'égalité sont la règle.
Si vous aviez un bon degré de CE en français, vous auriez lu que je n'ai en aucun cas remis en cause le système.
J'ai dit, et redis que oui, j'ai un attachement viscéral à ma région. J'ai dit, et redis, que je ne légitimais pas la revendication des "jeunes collègues corses" dont cette discussion est issue. J'ai trouvé horrible mes deux années loin de chez moi mais je les ai acceptées sans me plaindre et s'il fallait le refaire, je le referais.
J'ajoute que, malgré mon attachement à ma région, je ne serais pas prêt à enseigner dans le privé, en aucun cas. Question de conviction personnelle de breton très têtu
Donc ici personne ne "chouine", et j'assume mes choix alors merci de rester correct.
En revanche, ce dont on peut discuter, c'est des règles des mutations. Pacsé, j'ai fait partie des heureux entrants en Bzh après deux ans dans deux autres académies. Jamais je ne me plaindrai car deux ans, ce n'est rien. Par contre, une amie bretonne célibataire est en région parisienne depuis 7 ans et je vous assure qu'elle n'est pas prête de rentrer. Ça, je pense qu'on peut en discuter car je trouve qu'il y a une profonde iniquité de traitement (à mon avantage donc je ne vois pas pourquoi je me plaindrais de mon sort).
- IphigénieProphète
Je crois que déjà, dans les règles des mutations, le système en deux temps instauré depuis Allègre est déplorable et anxiogène, toutes académies confondues.
Ensuite, la "stagiarisation" des étudiants qui visent le professorat "bouffe" encore un nombre certains de postes.
Enfin, la tézédarisation quasi systématique des néo-titulaires est encore une pénibilité nouvelle qui s'est abattue sur les jeunes collègues.
C'est sûr que le tout ensemble fait que s'engager dans l'EN va finir par être un enfer.
Ensuite, la "stagiarisation" des étudiants qui visent le professorat "bouffe" encore un nombre certains de postes.
Enfin, la tézédarisation quasi systématique des néo-titulaires est encore une pénibilité nouvelle qui s'est abattue sur les jeunes collègues.
C'est sûr que le tout ensemble fait que s'engager dans l'EN va finir par être un enfer.
- zinzinuleNiveau 8
EU1 a écrit:Par contre, une amie bretonne célibataire est en région parisienne depuis 7 ans et je vous assure qu'elle n'est pas prête de rentrer. Ça, je pense qu'on peut en discuter car je trouve qu'il y a une profonde iniquité de traitement (à mon avantage donc je ne vois pas pourquoi je me plaindrais de mon sort).
Peut-on parler d'iniquité de traitement concernant deux situations qui n'ont rien à voir?
- HonchampDoyen
Iphigénie a écrit:Mon Dieu, c'est horrible, je crois entendre mon mari, natif de ch'nord, qui ne supporte pas les jeunes sudistes plaintifs qui dénigrent sa région au motif qu'on les "a forcés" à y venir. Il a sorti un jour à un collègue "Et tu ne pouvais pas trouver un emploi de jardinier municipal chez toi?" :lol: :lol: :lol:Cripure a écrit:Tout dépend de la précision du curseur de "où on le veut". Pour un établissement précis, ce n'est pas pour une académie.Touche pas à ma SEGPA a écrit:on ne peut pas "muter partout" où on le veut en moins de 10, 15 ou 20 ans, voire plus.
_______Je vous comprends vraiment, pour avoir eu les larmes aux yeux, régulièrement, au cours de mes premières années en Haute-Saône, lorsque j'entendais à la radio une chanson, un accent, ou dès que je revoyais les grandes barres de calcaire lorsque je "rentrais". Personne ne vous attaquera là-dessus. Simplement, on fait des choix, je crois. J'aurais pu aussi faire pêcheur de rougets, serveur de bar, proxénète à costume rayé, que sais-je ? Moniteur d'auto-école. J'ai choisi autre chose. Comme beaucoup des intervenants ici. Il y avait des règles claires, je les ai acceptées. Je ne vois aucun sacrifice là-dedans.EU1 a écrit:Cela va sans doute vous faire rigoler car je suppose que vous ne connaissez pas du tout cette sensation mais personnellement NON je ne peux pas vivre ailleurs qu'en Bretagne. Le sentiment d'appartenance est très très fort pour ma part. Regarder des images de ma région à la télé, voir son drapeau, entendre un bagad et j'en ai la chair de poule.
Cripure, vous parlez avec l'accent de Marseille ?
Simple curiosité, mais histoire d'affiner l'idée que je me fais de vos interventions orales ,qui ne doivent pas manquer de sel , dans votre établissement ?
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- User5899Demi-dieu
Je suis caméléon. Je parle comtois en Comté, marseillais à Marsellah !Honchamp a écrit:Cripure, vous parlez avec l'accent de Marseille ?
Simple curiosité, mais histoire d'affiner l'idée que je me fais de vos interventions orales ,qui ne doivent pas manquer de sel , dans votre établissement ?
Parfois, les racines ressurgissent dans l'animation et je vends des oursins en sdp
- trompettemarineMonarque
Je comprends pourquoi je fais étudier Les Regrets à mes élèves tous les ans...
- florestanGrand sage
Ouais et en plus pleurer sur le Maine et Loir quand on est à Rome
J'adore Du Bellay ceci-dit mais quand tu as vu Liré, tu te dis que les attachements toussa c'est parfois incompréhensible.
J'adore Du Bellay ceci-dit mais quand tu as vu Liré, tu te dis que les attachements toussa c'est parfois incompréhensible.
- IphigénieProphète
:lol: :lol: :lol:florestan a écrit:Ouais et en plus pleurer sur le Maine et Loir quand on est à Rome
J'adore Du Bellay ceci-dit mais quand tu as vu Liré, tu te dis que les attachements toussa c'est parfois incompréhensible.
(j'ai fait EXPRES le détour, l'an dernier, par Liré...Bon c'est mieux La Possonnière, ou la Devinière (sacrés caves, au passage: on sent que ) je confirme. D'un autre côté on ne plus trop juger, hein...)
- florestanGrand sage
C'est une autre époque Mais bon le détour par Liré on peut s'en passer, mais ce n'est que mon avis
- HérodouteGrand sage
EU1 a écrit:Hérodoute a écrit:+1 Cripure !!
Il faut assumer ses choix et arrêter de chouiner au moindre inconvénient surtout quand la règle est connue et convenue à l'avance. ça commence à devenir gonflant cette attitude consumériste et déplorable de la part de collègues qui enseignent à des enfants. Lancez-vous dans autre chose si vous voulez à tout prix rester dans votre région de coeur. Ce sentiment d'appartenance est légitime et n'est pas du tout remis en question mais il ne convient pas à un métier où les notions de République et d'égalité sont la règle.
Si vous aviez un bon degré de CE en français, vous auriez lu que je n'ai en aucun cas remis en cause le système.
J'ai dit, et redis que oui, j'ai un attachement viscéral à ma région. J'ai dit, et redis, que je ne légitimais pas la revendication des "jeunes collègues corses" dont cette discussion est issue. J'ai trouvé horrible mes deux années loin de chez moi mais je les ai acceptées sans me plaindre et s'il fallait le refaire, je le referais.
J'ajoute que, malgré mon attachement à ma région, je ne serais pas prêt à enseigner dans le privé, en aucun cas. Question de conviction personnelle de breton très têtu
Donc ici personne ne "chouine", et j'assume mes choix alors merci de rester correct.
En revanche, ce dont on peut discuter, c'est des règles des mutations. Pacsé, j'ai fait partie des heureux entrants en Bzh après deux ans dans deux autres académies. Jamais je ne me plaindrai car deux ans, ce n'est rien. Par contre, une amie bretonne célibataire est en région parisienne depuis 7 ans et je vous assure qu'elle n'est pas prête de rentrer. Ça, je pense qu'on peut en discuter car je trouve qu'il y a une profonde iniquité de traitement (à mon avantage donc je ne vois pas pourquoi je me plaindrais de mon sort).
Il n'y avait aucune attaque personnelle dans mes propos, vous n'étiez pas visé je vous rassure. Je suis intervenu sur ce fil en prenant clairement position contre le fait de voir régulièrement des collègues rejeter systématiquement une règle, un système, parce que cela ne leur convient pas alors que la règle était connue avant même de concourir à ce métier.
- EU1Fidèle du forum
ah ok, très bien. Au temps pour moi alors
- Luigi_BGrand Maître
Bonne nouvelle : le Se-UNSA est pour la régionalisation des concours du second degré.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- RoninMonarque
Étonnant, surprenant, une vraie découverte.
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- Reine MargotDemi-dieu
Luigi_B a écrit:Bonne nouvelle : le Se-UNSA est pour la régionalisation des concours du second degré.
Comment peut-on adhérer à ces syndicats? Dans mon boulot, plein de gens sont à l'UNSA. La citation de Milner sur le SGEN vaut aussi pour l'UNSA:
"Parmi ses revendications caractéristiques : l'alourdissement général des services ; la suppression du temps autonome et l'obligation de présence constante des enseignants dans les établissements ; l'alignement du professeur au Collège de France sur l'instituteur de maternelle ; l'abolition de toute différenciation due au savoir ou à la recherche. En bref, le SGEN est cette rareté : un syndicat d'enseignants qui réclame systématiquement l'abaissement matériel et moral de tous les enseignants."
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- maikreeeesseGrand sage
Reine Margot a écrit:Luigi_B a écrit:Bonne nouvelle : le Se-UNSA est pour la régionalisation des concours du second degré.
Comment peut-on adhérer à ces syndicats? Dans mon boulot, plein de gens sont à l'UNSA. La citation de Milner sur le SGEN vaut aussi pour l'UNSA:
"Parmi ses revendications caractéristiques : l'alourdissement général des services ; la suppression du temps autonome et l'obligation de présence constante des enseignants dans les établissements ; l'alignement du professeur au Collège de France sur l'instituteur de maternelle ; l'abolition de toute différenciation due au savoir ou à la recherche. En bref, le SGEN est cette rareté : un syndicat d'enseignants qui réclame systématiquement l'abaissement matériel et moral de tous les enseignants."
Heu.... Je ne reviens pas sur le fond mais évoquer l'échelle de valeur qui part du professeur du collège de France pour s'abaisser jusqu'au pauvre instituteur de maternelle qui plus est . Parce qu'il est bien entendu que l'instituteur de maternelle ne vaut pas celui d'élémentaire malgré un concours commun, comme le professeur de 6e n'arrive pas à la cheville de celui de 3e et je ne parle pas de ceux qui officient au lycée. Merci ! Et pourtant, je suis loin de dire que nous faisons tous le métier.
- User5899Demi-dieu
Bon, voilà donc la preuve irréfutable que c'est une connerie.Luigi_B a écrit:Bonne nouvelle : le Se-UNSA est pour la régionalisation des concours du second degré.
Maikreeesse, je crois que vous n'avez pas bien compris la citation de Milner. Quand le livre a paru en 1984, l'instituteur se recrutait à bac +2, le professeur d'université à Bac +8, voire +10. Qu'il y ait une différence d'échelle des salaires n'a donc rien de très surprenant (on ne confond pas avec l'utilité sociale). Or le SGEN a toujours revendiqué le corps unique.
- maikreeeesseGrand sage
Vous avez raison Cripure. Je suis partie bille en tête...Je n'avais pas saisi que l'on parlait salaire.
Force est de constater que la rentrée ne me réussit pas !
Force est de constater que la rentrée ne me réussit pas !
- Reine MargotDemi-dieu
maikreeeesse a écrit:Reine Margot a écrit:Luigi_B a écrit:Bonne nouvelle : le Se-UNSA est pour la régionalisation des concours du second degré.
Comment peut-on adhérer à ces syndicats? Dans mon boulot, plein de gens sont à l'UNSA. La citation de Milner sur le SGEN vaut aussi pour l'UNSA:
"Parmi ses revendications caractéristiques : l'alourdissement général des services ; la suppression du temps autonome et l'obligation de présence constante des enseignants dans les établissements ; l'alignement du professeur au Collège de France sur l'instituteur de maternelle ; l'abolition de toute différenciation due au savoir ou à la recherche. En bref, le SGEN est cette rareté : un syndicat d'enseignants qui réclame systématiquement l'abaissement matériel et moral de tous les enseignants."
Heu.... Je ne reviens pas sur le fond mais évoquer l'échelle de valeur qui part du professeur du collège de France pour s'abaisser jusqu'au pauvre instituteur de maternelle qui plus est . Parce qu'il est bien entendu que l'instituteur de maternelle ne vaut pas celui d'élémentaire malgré un concours commun, comme le professeur de 6e n'arrive pas à la cheville de celui de 3e et je ne parle pas de ceux qui officient au lycée. Merci ! Et pourtant, je suis loin de dire que nous faisons tous le métier.
Non mais il y a une certains différence dans la formation et la qualification entre un PE ou un certifié et un professeur du Collège de France non? Je n'ai aucune honte à dire qu'un agrégé ou encore plus un Professeur du Collège de France a plus de connaissances disciplinaires que moi.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- RoninMonarque
D'autant plus que tout le monde sait que les PE sont largement supérieurs aux PLC
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- Sondage Harris : L'immense majorité des enseignants du primaire contestent la réforme des rythmes scolaires, et sont insatisfaits de leur salaire, de leur carrière et de leurs formations.
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