- AurevillyHabitué du forum
Créons un mouvement (une "coordination") pour obtenir le retour au mouvement unique!
- BalthazaardVénérable
Aurevilly a écrit:Créons un mouvement (une "coordination") pour obtenir le retour au mouvement unique!
Hélas, cela risque d'être trop tard...ceux qui se souviennent d'avant ne sont plus si nombreux, les jeunes n'imaginent pas d'autre chose que la situation actuelle....malheureusement.
- DaphnéDemi-dieu
Ça ne remonte quand même pas à si loin que ça : mouvement déconcentré mis en place en 1999, Allègre est parti en 2000.
- CelebornEsprit sacré
the educator a écrit:
Pour moi, ces systèmes ne sont pas intelligents, ils ne tiennent pas compte des besoins des territoires ni des compétences des personnels. En gros, on ne met pas l'argent là ou il faut. Si effectivement un poste à sarcelle était payé le triple d'un poste en centre ville, cela créerait sans doute des vocations (moi le premier).
Mais comme il ne l'est pas, il faut bien trouver un moyen de savoir qui va s'y coller.
On attend toujours la description de ton système alternatif. Mais bon, tu sembles actuellement accaparé par le champ lexical de la vieillesse, dans sa version la plus désagréable possible ("mouroir", "l'âge et l'aigreur", "finir ses jours", "maisons de retraite MGEN"), alors je comprends que tu ne puisses pas tout mener de front.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- WombatMathNiveau 1
J'ai un peu de mal avec la vision complètement noire de l'académie de Créteil que développent certains : pour y avoir grandi, y avoir fait mes années de collège et de lycée, puis y avoir enseigné, j'y ai vu beaucoup de jeunes profs en effet, souvent plutôt motivés et motivants, mais j'y ai vu aussi beaucoup de profs plus âgés qui faisaient toute leur carrière là-bas. Et il ne faut pas croire : il y a plein de lycées où il est extrêmement agréable d'enseigner.
Je suis partie vivre dans le Sud et honnêtement, si ce n'était pas pour mon mec et mes mômes qui adorent la vie ici (et pour le fait de pouvoir acheter une maison, chose impossible à Paris), professionnellement je retournerais vraiment dans le 93. Je m'ennuie ici, pas pour les élèves qui sont aussi remuants et attachants qu'ailleurs, mais le manque de jeunes profs, de turn over, je le ressens. Du coup, je suis TZR, au moins je change de bahut tous les 2 mois, ça me fait bouger un peu....
Bref, pour en revenir au sujet, je suis entièrement d'accord avec les craintes liées à la territorialisation de la fonction enseignante : on va aller vers un recrutement local par le chef d'établissement, avec des choix de copinage, et une baisse générale et des conditions d'étude et des conditions de travail.
Je suis partie vivre dans le Sud et honnêtement, si ce n'était pas pour mon mec et mes mômes qui adorent la vie ici (et pour le fait de pouvoir acheter une maison, chose impossible à Paris), professionnellement je retournerais vraiment dans le 93. Je m'ennuie ici, pas pour les élèves qui sont aussi remuants et attachants qu'ailleurs, mais le manque de jeunes profs, de turn over, je le ressens. Du coup, je suis TZR, au moins je change de bahut tous les 2 mois, ça me fait bouger un peu....
Bref, pour en revenir au sujet, je suis entièrement d'accord avec les craintes liées à la territorialisation de la fonction enseignante : on va aller vers un recrutement local par le chef d'établissement, avec des choix de copinage, et une baisse générale et des conditions d'étude et des conditions de travail.
- User21714Expert spécialisé
Celeborn a écrit:the educator a écrit:
Pour moi, ces systèmes ne sont pas intelligents, ils ne tiennent pas compte des besoins des territoires ni des compétences des personnels. En gros, on ne met pas l'argent là ou il faut. Si effectivement un poste à sarcelle était payé le triple d'un poste en centre ville, cela créerait sans doute des vocations (moi le premier).
Mais comme il ne l'est pas, il faut bien trouver un moyen de savoir qui va s'y coller.
On attend toujours la description de ton système alternatif. Mais bon, tu sembles actuellement accaparé par le champ lexical de la vieillesse, dans sa version la plus désagréable possible ("mouroir", "l'âge et l'aigreur", "finir ses jours", "maisons de retraite MGEN"), alors je comprends que tu ne puisses pas tout mener de front.
:lol:
- ErgoDevin
Pas sûr...j'en ai discuté après les manifs sur la réforme du collège avec des collègues d'une copine : nous étions au moins deux (de deux syndicats différents, de fait) à lancer le sujet et estimer qu'il fallait revenir à un mouvement à un tour alors même que nous ne l'avons pas connu. Parmi les syndiqués, cela doit être fréquent. Les mutations étant l'un des seuls domaines sur lequel beaucoup de collègues cherchent à s'informer, cela parlerait je pense.Balthazaard a écrit:Aurevilly a écrit:Créons un mouvement (une "coordination") pour obtenir le retour au mouvement unique!
Hélas, cela risque d'être trop tard...ceux qui se souviennent d'avant ne sont plus si nombreux, les jeunes n'imaginent pas d'autre chose que la situation actuelle....malheureusement.
J'imagine que c'est relativement inconcevable de revenir en arrière d'un point de vue logistique mais peut-être pas. Et puis on peut toujours essayer.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- Thalia de GMédiateur
Je l'ai remarqué aussi. Merci, lapin, de prendre la défense des anciens.Celeborn a écrit:the educator a écrit:
Pour moi, ces systèmes ne sont pas intelligents, ils ne tiennent pas compte des besoins des territoires ni des compétences des personnels. En gros, on ne met pas l'argent là ou il faut. Si effectivement un poste à sarcelle était payé le triple d'un poste en centre ville, cela créerait sans doute des vocations (moi le premier).
Mais comme il ne l'est pas, il faut bien trouver un moyen de savoir qui va s'y coller.
On attend toujours la description de ton système alternatif. Mais bon, tu sembles actuellement accaparé par le champ lexical de la vieillesse, dans sa version la plus désagréable possible ("mouroir", "l'âge et l'aigreur", "finir ses jours", "maisons de retraite MGEN"), alors je comprends que tu ne puisses pas tout mener de front.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- DaphnéDemi-dieu
Je ne m'étais pas du tout reconnueCeleborn a écrit:the educator a écrit:
Pour moi, ces systèmes ne sont pas intelligents, ils ne tiennent pas compte des besoins des territoires ni des compétences des personnels. En gros, on ne met pas l'argent là ou il faut. Si effectivement un poste à sarcelle était payé le triple d'un poste en centre ville, cela créerait sans doute des vocations (moi le premier).
Mais comme il ne l'est pas, il faut bien trouver un moyen de savoir qui va s'y coller.
On attend toujours la description de ton système alternatif. Mais bon, tu sembles actuellement accaparé par le champ lexical de la vieillesse, dans sa version la plus désagréable possible ("mouroir", "l'âge et l'aigreur", "finir ses jours", "maisons de retraite MGEN"), alors je comprends que tu ne puisses pas tout mener de front.
- User17706Bon génie
Pas plus que ça ne l'était de passer au mouvement à deux tours.Ergo a écrit: J'imagine que c'est relativement inconcevable de revenir en arrière d'un point de vue logistique
- ErgoDevin
D'où la suite de ma phrase, coupeur !
Mais tu confirmes qu'en fait, ce serait simple.
Mais tu confirmes qu'en fait, ce serait simple.
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- PonocratesExpert spécialisé
Certains ne semblent pas avoir conscience - sans doute parce que ce n'est pas leur coeur de métier - qu'être enseignant c'est devoir conduire un groupe - parfois très fourni- et que cela demande beaucoup d'énergie, plus encore quand ledit groupe est remuant, peu civil au naturel et pas vraiment engagé dans les apprentissages. Partant de là, il me semble logique que le système utilise les forces vives - les "jeunes"- pour les mettre face à ce public et permette - un peu- à ceux qui, certes ont plus de bouteille mais parfois aussi un peu moins d'illusions et plus d'obligations familiales - parce que le sacerdoce ça va bien - de pouvoir être dans une situation moins exposée.
Il me semble qu'il en allait de même dans les armées romaines - j'écris sous le contrôle des LC. Ce n'est pas une question de mérite mais d'efficacité.
Et certes, on peut avoir 50 ou 60 ans et toujours avoir le feu sacré, mais à titre personnel je ne me vois pas pouvoir faire mon métier correctement à 65 ans dans les types d'établissement où j'ai commencé. Les conditions d'exercice se dégradent déjà assez vite comme cela, il y a déjà une crise de recrutement, si l'on n'avait pas la perspective - peut-être illusoire- d'une amélioration avec l'ancienneté qui accepterait encore de devenir enseignant ?
Il me semble qu'il en allait de même dans les armées romaines - j'écris sous le contrôle des LC. Ce n'est pas une question de mérite mais d'efficacité.
Et certes, on peut avoir 50 ou 60 ans et toujours avoir le feu sacré, mais à titre personnel je ne me vois pas pouvoir faire mon métier correctement à 65 ans dans les types d'établissement où j'ai commencé. Les conditions d'exercice se dégradent déjà assez vite comme cela, il y a déjà une crise de recrutement, si l'on n'avait pas la perspective - peut-être illusoire- d'une amélioration avec l'ancienneté qui accepterait encore de devenir enseignant ?
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"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- HonchampDoyen
Je croyais avoir envoyé quelque chose vendredi soir, mais non, je ne le vois pas, alors je recommence !
Tout ça pour dire que , sous Mitterrand, 1er septennat, quand Pierre Joxe était ministre de l'intérieur et discutait avec le FLNC, il y a eu une "corsisation" des emplois des enseignants du secondaire.
J'étais stagiaire dans le Nord-Est, et j'avais sympathisé avec une jeune corse prof de Lettres-Histoire.
Il lui a été proposé, cela venait du ministère, de repartir en Corse hors barême, comme à d'autres enseignants corses.
Cela faisait partie des négociations avec le FLNC , cela bougeait pas mal alors vers Bastia et en Balagne.
Elle a hésité, partagée entre retomber sous la coupe de la famille , et rater le coche...
Finalement, elle a accepté.
J'ignore si cette politique a duré longtemps.
Tout ça pour dire que , sous Mitterrand, 1er septennat, quand Pierre Joxe était ministre de l'intérieur et discutait avec le FLNC, il y a eu une "corsisation" des emplois des enseignants du secondaire.
J'étais stagiaire dans le Nord-Est, et j'avais sympathisé avec une jeune corse prof de Lettres-Histoire.
Il lui a été proposé, cela venait du ministère, de repartir en Corse hors barême, comme à d'autres enseignants corses.
Cela faisait partie des négociations avec le FLNC , cela bougeait pas mal alors vers Bastia et en Balagne.
Elle a hésité, partagée entre retomber sous la coupe de la famille , et rater le coche...
Finalement, elle a accepté.
J'ignore si cette politique a duré longtemps.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- KapellmeisterHabitué du forum
L''édukateur, un vrai gros rebelle hardeux-métalleux à cheveux longs rincés à la bière fan de Dimmu Borgir et de Darkthrone ne se pose même pas la question de savoir comment il aurait réagi face à la cruelle injustice des concours de la fonction publique : il démissionne. Mieux : il ne les passe pas !the educator a écrit:Moi je n'ai pas bougé, j'ai eu cette chance (et mon académie est deficitaire), je ne sais pas comment j'aurais réagi sinon.
C'est fin comme du gros sel ce genre de commentaire, et puis ça ne pue pas son mépris pour les collègues plus âgés que toi (au fait, ça renvoie à quel groupe d'âge : les plus de trente piges ? de quarante ? de cinquante ?) Ça risque d'être dur, didonc, l'avancée en âge et son cortège de potentiels problèmes (le bide, la calvitie, les artères bouchées, les problèmes d'arthrite ... et surtout, surtout, passer pour un vieux croûton ringard auprès des jeunes (les collègues, les élèves)). Enfin bon, l'essentiel, c'est de rester jeune dans sa tête, n'est-ce pas ?the educator a écrit:ET j'aurais vraiment les boules si les collèges autour de moi servaient de mouroirs à des collègues venus ici pour le climat et la vue sur la mer de la maison qu'ils ont choisie pour leur vieux jours.
- KapellmeisterHabitué du forum
Elyas a écrit:Bien, estimons qu'on crée un système donnant des priorités aux gens ayant une attache territoriale. Comment prouve-t-on son attache territoriale/culturelle à une région ?
Menfin, ça me semble évident : le droit du sang.
Comment ça, "non, c'est pas possible" ?
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Ponocrates a écrit:Certains ne semblent pas avoir conscience - sans doute parce que ce n'est pas leur coeur de métier - qu'être enseignant c'est devoir conduire un groupe - parfois très fourni- et que cela demande beaucoup d'énergie, plus encore quand ledit groupe est remuant, peu civil au naturel et pas vraiment engagé dans les apprentissages. Partant de là, il me semble logique que le système utilise les forces vives - les "jeunes"- pour les mettre face à ce public et permette - un peu- à ceux qui, certes ont plus de bouteille mais parfois aussi un peu moins d'illusions et plus d'obligations familiales - parce que le sacerdoce ça va bien - de pouvoir être dans une situation moins exposée.
Il me semble qu'il en allait de même dans les armées romaines - j'écris sous le contrôle des LC. Ce n'est pas une question de mérite mais d'efficacité.
Et certes, on peut avoir 50 ou 60 ans et toujours avoir le feu sacré, mais à titre personnel je ne me vois pas pouvoir faire mon métier correctement à 65 ans dans les types d'établissement où j'ai commencé. Les conditions d'exercice se dégradent déjà assez vite comme cela, il y a déjà une crise de recrutement, si l'on n'avait pas la perspective - peut-être illusoire- d'une amélioration avec l'ancienneté qui accepterait encore de devenir enseignant ?
Je ne suis pas d'accord avec ton point de vue, la jeunesse chair à canon, etc. Mais je ne débattrai pas. Je ferai simplement remarquer qu'avec le mouvement en deux tours, pour certains, quand tu arrives dans l'académie tant convoitée en ayant perdu de ton énergie et de ton illusion au fil des années, tu peux parfaitement atterrir dans une ZEP craignos à 150km de ton logement / conjoint / point de chute. Même à 40 ans passés et avec 20 ans de maison.
Ma mère en a fait l'expérience. Prof de LV rare, à cheval sur 3 établissements et très loin...
La perspective d'amélioration de la situation avec l'ancienneté est illusoire, du moins pour les malchanceux venant d'académies qui s'arrachent dans leur discipline.
- User5899Demi-dieu
Tout emploi normal s'améliore au fil des ans.
Sauf bien sûr le nôtre qui, avec le mouvement en deux temps, conduit souvent à demander une académie en aveugle et à courir le risque de voir sa situation empirer encore.
SNES et SNALC unis, ça fait une majorité : pourquoi , camarades, ne posez-vous pas ça conjointement sur la table de Belkacem, histoire qu'elle fasse un truc intelligent au cours de son ministère, qui pour l'instant est bien pire que celui de Chatel, et pourtant, il en fallait !
Sauf bien sûr le nôtre qui, avec le mouvement en deux temps, conduit souvent à demander une académie en aveugle et à courir le risque de voir sa situation empirer encore.
SNES et SNALC unis, ça fait une majorité : pourquoi , camarades, ne posez-vous pas ça conjointement sur la table de Belkacem, histoire qu'elle fasse un truc intelligent au cours de son ministère, qui pour l'instant est bien pire que celui de Chatel, et pourtant, il en fallait !
- BalthazaardVénérable
Je ne vois pas bien en quoi vous n'êtes pas d'accord...à part pour les jeunes (mais là, à mon avis l'opinion dépend fortement de l'âge...vu le mien , je partage l'avis de Ponocrates )
- BalthazaardVénérable
Cripure a écrit:Tout emploi normal s'améliore au fil des ans.
Sauf bien sûr le nôtre qui, avec le mouvement en deux temps, conduit souvent à demander une académie en aveugle et à courir le risque de voir sa situation empirer encore.
SNES et SNALC unis, ça fait une majorité : pourquoi , camarades, ne posez-vous pas ça conjointement sur la table de Belkacem, histoire qu'elle fasse un truc intelligent au cours de son ministère, qui pour l'instant est bien pire que celui de Chatel, et pourtant, il en fallait ?
C'est assez curieux en effet, c'est apolitique, vraisemblablement neutre financièrement et à coup sur soutenu par la majorité des profs...mystère!
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Neutre financièrement, sans doute pas (il faut financer le voyage et le séjour de commissaires paritaires à Paris).
- Touche pas à ma SEGPANiveau 9
Marcel Khrouchtchev a écrit:Neutre financièrement, sans doute pas (il faut financer le voyage et le séjour de commissaires paritaires à Paris).
Je crois avoir lu plus haut dans le fil Karine B. qui disait qu'avant le mouvement en 2 tours il y avait nettement moins de commissaires paritaires. Le coût ne serait donc pas si élevé... (Ceci dit je ne suis pas objective je milite aveuglément pour le mouvement en un tour, c'est viscéral...)
- Karine B.Guide spirituel
Marcel Khrouchtchev a écrit:Neutre financièrement, sans doute pas (il faut financer le voyage et le séjour de commissaires paritaires à Paris).
il faut déjà le faire actuellement
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Tout emploi normal s'améliore au fil des ans.
Sauf bien sûr le nôtre qui, avec le mouvement en deux temps, conduit souvent à demander une académie en aveugle et à courir le risque de voir sa situation empirer encore.
SNES et SNALC unis, ça fait une majorité : pourquoi , camarades, ne posez-vous pas ça conjointement sur la table de Belkacem, histoire qu'elle fasse un truc intelligent au cours de son ministère, qui pour l'instant est bien pire que celui de Chatel, et pourtant, il en fallait !
Si seulement c'était vrai.
- lisette83Érudit
Pour d'autres métiers, on peut au moins espérer autre chose que la chronique d'une catastrophe annoncée...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Karine B. a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Neutre financièrement, sans doute pas (il faut financer le voyage et le séjour de commissaires paritaires à Paris).
il faut déjà le faire actuellement
Ah OK, j'avais compris que le mouvement à un tour nécessitait la présence de plus de monde et plus longtemps à Paris.
- PseudoDemi-dieu
Ponocrates a écrit:Certains ne semblent pas avoir conscience - sans doute parce que ce n'est pas leur coeur de métier - qu'être enseignant c'est devoir conduire un groupe - parfois très fourni- et que cela demande beaucoup d'énergie, plus encore quand ledit groupe est remuant, peu civil au naturel et pas vraiment engagé dans les apprentissages. Partant de là, il me semble logique que le système utilise les forces vives - les "jeunes"- pour les mettre face à ce public et permette - un peu- à ceux qui, certes ont plus de bouteille mais parfois aussi un peu moins d'illusions et plus d'obligations familiales - parce que le sacerdoce ça va bien - de pouvoir être dans une situation moins exposée.
Il me semble qu'il en allait de même dans les armées romaines - j'écris sous le contrôle des LC. Ce n'est pas une question de mérite mais d'efficacité.
Et certes, on peut avoir 50 ou 60 ans et toujours avoir le feu sacré, mais à titre personnel je ne me vois pas pouvoir faire mon métier correctement à 65 ans dans les types d'établissement où j'ai commencé. Les conditions d'exercice se dégradent déjà assez vite comme cela, il y a déjà une crise de recrutement, si l'on n'avait pas la perspective - peut-être illusoire- d'une amélioration avec l'ancienneté qui accepterait encore de devenir enseignant ?
Remarque que ce n'est pas non plus les conditions de début qui semblent attirer les foules. La vague promesse d'un demain où on rasera gratis, c'est rarement un argument choc face à l'impatiente jeunesse qui n'a pas encore la même vision du temps qui passe (toujours trop vite) que nous, vieux barbons blanchis sous le harnais.
On pourrait faire le calcul inverse : les vieux sont de toute façon là, indéboulonnables, trop vieux et trop déformés pour aller trouver un job ailleurs. Alors qu'il faut appâter les jeunes recrues. Foutons les vieux décatis dans les coins merdiques et offrons aux jeunes de belles perspectives pour des débuts brillants et appétants.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
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