- Mrs D.Niveau 5
Cripure a écrit: Ca donne les introductions ineptes au bac sur le texte de "Gaudé, grand auteur de théâtre né en 1973, le siècle du nouveau roman" :shock:
Formule qui est parfois devenue "Gaudé, grand auteur de théâtre né en 1973 et qui appartient au courant du nouveau roman"
- virgereNeoprof expérimenté
Merci à tous en général, et à Mrs.D et Pierre-Henri en particulier. Je suis en train de lire le texte de P. Laudet. D'où je vois qu'il faut que je renouvelle également ma pratique en collège, j'ai tendance à "utiliser" le texte pour illustrer une ou plusieurs caractéristiques d'un courant, mouvement. (Mais cela se défend peut-être davantage au collège puisqu'il s'agit de leur donner des balises ?)
L'idée serait de partir du texte, de l'émotion qu'il crée pour chercher ensuite, par l'explication, comment l'auteur s'y est pris pour créer cette émotion ? Et situer ce texte dans son contexte littéraire, historique ?
L'idée serait de partir du texte, de l'émotion qu'il crée pour chercher ensuite, par l'explication, comment l'auteur s'y est pris pour créer cette émotion ? Et situer ce texte dans son contexte littéraire, historique ?
- virgereNeoprof expérimenté
J'ajoute : ma gêne vient qu'au lycée, j'ai détesté le commentaire, où l'on décortiquait chaque phrase / groupe / mot pour retrouver les intentions de l'auteur. Sans, finalement, se laisser porter par la beauté du texte, sans même y prêter attention, seule comptait l'interprétation et "ce qu'a voulu dire l'auteur". (démarche qui me semble vaine, à moins, et encore, de disposer des différents jets du texte)
Pour cette raison, j'ai toujours préféré la dissertation.
Je me sens donc dépourvue, voire illégitime, à devoir faire pratiquer (enseigner) un exercice dans lequel je ne me suis moi-même jamais retrouvée...
Mais vos dernières contributions m'éclairent, je progresse
Pour cette raison, j'ai toujours préféré la dissertation.
Je me sens donc dépourvue, voire illégitime, à devoir faire pratiquer (enseigner) un exercice dans lequel je ne me suis moi-même jamais retrouvée...
Mais vos dernières contributions m'éclairent, je progresse
- ysabelDevin
De toute manière, on ne peut pas savoir ce "qu'a voulu dire l'auteur", sauf si on peut le lui demander...
Après peu importe ce qu'il a voulu dire, c'est ce qu'il a écrit qui importe.
Après peu importe ce qu'il a voulu dire, c'est ce qu'il a écrit qui importe.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- sinanNiveau 9
nlm76 a écrit:On fait des explications de texte. Une explication, puis une autre, puis une autre...
En seconde, j'aime bien profiter des explications pour faire de la grammaire, comme http://lettresclassiques.fr/index.php/article/le-cahier-de-septembre-en-pdf
Je suis toujours aussi admirative de vos documents, Nlm76. Je me demande seulement comment vous vous y prenez en cours : leur donnez-vous ce document ? Le lisez-vous avec les élèves ? le font-ils à la maison ?
Ces documents sont si complets que les élèves peuvent le remplir en autonomie complète. Que reste-t-il pour le cours oral professoral ?
- NLM76Grand Maître
Je le leur donne. Les questions qui suivent le texte peuvent être préparées à la maison; mais elles sont faites en classe. Les exercices d'orthographe-grammaire-vocabulaire-conjugaison sont faits pour être faits en autonomie, quoiqu'il manque des fiches de correction. (Ma partie "Vers la dissertation" est un essai, qui est à reprendre)sinan a écrit:leur donnez-vous ce document ? Le lisez-vous avec les élèves ? le font-ils à la maison ?
Ces documents sont si complets que les élèves peuvent le remplir en autonomie complète. Que reste-t-il pour le cours oral professoral ?
Pour le reste, cela induit en cours dialogué, qui suit tranquillement le "manuel". Les élèves de faible niveau sont rassurés.
Merci pour les compliments.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- cariboucGuide spirituel
mais ça n'a plus de sens !!!Cripure a écrit:Oh que non ! Les exposés dictés ou déposés sur le net avec une partie "le fond" et une partie "la forme" sont loin d'être marginaux.Orlanda a écrit:Il est hors de question pour moi d'étudier un texte autrement qu'en partant de son écriture, mais cela va de soi, non?
J'ai été très énervé de devoir interroger des élèves de Pergaud à Besançon qui avaient "Zone" sur leur descriptif... Mais un "Zone" tapé par la collègue, qui avait supprimé tous les blancs et donc les strophes. Pratique, non, pour travailler sur la poésie...
J'ai fait Alcools en OI avec les 1res... J'ai été effarée de découvrir sur le net les textes avec de la ponctuation
(Finalement, quand Hermione a lu mon descriptif, elle a dit qu'il était bien et qu'elle aurait en avoir des comme ça j'arrête le lycée soulagée sur un succès )
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- cariboucGuide spirituel
j'ai dû le leur dire 482 fois, cette année.ysabel a écrit:De toute manière, on ne peut pas savoir ce "qu'a voulu dire l'auteur", sauf si on peut le lui demander...
Après peu importe ce qu'il a voulu dire, c'est ce qu'il a écrit qui importe.
On part du texte et uniquement du texte, "vous ne savez pas ce qu'à voulu dire l'auteur !"
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- ysabelDevin
caribouc a écrit:j'ai dû le leur dire 482 fois, cette année.ysabel a écrit:De toute manière, on ne peut pas savoir ce "qu'a voulu dire l'auteur", sauf si on peut le lui demander...
Après peu importe ce qu'il a voulu dire, c'est ce qu'il a écrit qui importe.
On part du texte et uniquement du texte, "vous ne savez pas ce qu'à voulu dire l'auteur !"
toi aussi ?
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- NLM76Grand Maître
J'en ai eu des tonnes. I. L'art du récit II. Une dénonciation de... Pour moi, c'est un des effets pervers du dogme du plan qui devrait ne pas suivre celui de l'auteur.Cripure a écrit:Oh que non ! Les exposés dictés ou déposés sur le net avec une partie "le fond" et une partie "la forme" sont loin d'être marginaux.Orlanda a écrit:Il est hors de question pour moi d'étudier un texte autrement qu'en partant de son écriture, mais cela va de soi, non?
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- BanouNiveau 2
Virgère, je quitte moi aussi le primaire et je viens d'apprendre que je serai stagiaire en lycée à la rentrée. En effet pour moi c'est un grand plongeon dans l'inconnu...
- ysabelDevin
Banou a écrit:Virgère, je quitte moi aussi le primaire et je viens d'apprendre que je serai stagiaire en lycée à la rentrée. En effet pour moi c'est un grand plongeon dans l'inconnu...
C'est sûr que cela va te changer !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- chloe2504Niveau 5
En début de 2nde , j'essaie de leur faire comprendre qu'au lycée (à la différence du collège) il faudra analyser le texte sans question. Ensuite, on part toujours de "Que pensez-vous de ce texte? Que cherche à nous dire l'auteur? Quels sont les messages? Quelle est la raison d'être de ce texte? Et surtout comment l'auteur grâce à son écriture (à des procédés!) transmet-il ce message? Donc 1ère étape: qu'ils comprennent ce qu'est une problématique!
Ensuite, ils doivent comprendre que pour répondre à la problématique, il y a des thèmes, des idées présentes dans le texte. Enfin pour justifier, pour prouver, ils savent qu'ils doivent trouver "citations/procédés/interprétations". Et petit à petit, on trouve de nouveaux procédés et on les note sur une "fiche procédés" que l'on remplit ensemble.
Dès le début de l'année aussi, je commence la méthode de rédaction d'un paragraphe argumenté (sous-partie de commentaire). Puis, petit à petit, nous allons vers le commentaire en entier.
Ce que j'ai fait cette année et je dois dire que cela a très bien fonctionné, c'est que vers mars, pour l'OE argumentation, ils ont pu choisir un texte dans le manuel et faire un commentaire en entier dessus (le 1er) en groupe (3 élèves) pour ensuite le présenter sous forme d'exposé (comme à l'EAF) à l'oral. Dans l'ensemble, je trouve que les faire travailler en groupe est très bénéfique (bon après j'ai de petits effectifs, 28 en 2nde et 22 en 1ère). De plus, comme (soyons honnêtes, on n'a pas le temps de préparer tous les textes qu'ils choisissent) ils me voient réfléchir avec eux en classe quand ils me posent des questions et cela les encourage. C'est bien sûr parfois une situation inconfortable et ce sont des séances qui demandent beaucoup d'énergie mais encore une fois, je trouve que cela porte ses fruits ; alors je le referai cette année.
Et surtout en 2nde, il ne faut pas chercher à tout dire sur le texte. Il faut cibler les objectifs. Je peux parfois leur donner les éléments d'analyse et ensuite ils rédigent ou alors on travaille le plan. Parfois, ils cherchent les procédés mais ils ne rédigent pas.
En 1ère, on peut aussi les faire travailler en groupe sur un même texte mais avec des problématiques différentes et ils doivent faire un oral (comme à l'EAF) et ensuite les élèves s'échangent leur exposé et la lecture analytique est faite!
Voilà quelques pistes mais encore une fois, nous avons tous des manières très différentes de travailler et tu trouveras petit à petit ce qui te conviendra le mieux.
Ensuite, ils doivent comprendre que pour répondre à la problématique, il y a des thèmes, des idées présentes dans le texte. Enfin pour justifier, pour prouver, ils savent qu'ils doivent trouver "citations/procédés/interprétations". Et petit à petit, on trouve de nouveaux procédés et on les note sur une "fiche procédés" que l'on remplit ensemble.
Dès le début de l'année aussi, je commence la méthode de rédaction d'un paragraphe argumenté (sous-partie de commentaire). Puis, petit à petit, nous allons vers le commentaire en entier.
Ce que j'ai fait cette année et je dois dire que cela a très bien fonctionné, c'est que vers mars, pour l'OE argumentation, ils ont pu choisir un texte dans le manuel et faire un commentaire en entier dessus (le 1er) en groupe (3 élèves) pour ensuite le présenter sous forme d'exposé (comme à l'EAF) à l'oral. Dans l'ensemble, je trouve que les faire travailler en groupe est très bénéfique (bon après j'ai de petits effectifs, 28 en 2nde et 22 en 1ère). De plus, comme (soyons honnêtes, on n'a pas le temps de préparer tous les textes qu'ils choisissent) ils me voient réfléchir avec eux en classe quand ils me posent des questions et cela les encourage. C'est bien sûr parfois une situation inconfortable et ce sont des séances qui demandent beaucoup d'énergie mais encore une fois, je trouve que cela porte ses fruits ; alors je le referai cette année.
Et surtout en 2nde, il ne faut pas chercher à tout dire sur le texte. Il faut cibler les objectifs. Je peux parfois leur donner les éléments d'analyse et ensuite ils rédigent ou alors on travaille le plan. Parfois, ils cherchent les procédés mais ils ne rédigent pas.
En 1ère, on peut aussi les faire travailler en groupe sur un même texte mais avec des problématiques différentes et ils doivent faire un oral (comme à l'EAF) et ensuite les élèves s'échangent leur exposé et la lecture analytique est faite!
Voilà quelques pistes mais encore une fois, nous avons tous des manières très différentes de travailler et tu trouveras petit à petit ce qui te conviendra le mieux.
- thrasybuleDevin
Que cherche à nous dire l'auteur? Quels sont ses messages?
LOL
LOL
- ysabelDevin
thrasybule a écrit:Que cherche à nous dire l'auteur? Quels sont ses messages?
LOL
:lol:
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- OrlandaFidèle du forum
Chloé, si un élève se demande dans une copie quel message a voulu "faire passer l'auteur", avec moi il n'a déjà pas la moyenne.
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"Nous vivons à une époque où l'ignorance n'a plus honte d'elle-même". Robert Musil
- ysabelDevin
Pareil...
En plus je suis totalement allergique à cette expression : "faire passer un message" qui est d'un ridicule.
En plus je suis totalement allergique à cette expression : "faire passer un message" qui est d'un ridicule.
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- chloe2504Niveau 5
Eh bien j'ai peut-être mal exprimé le fond de ma pensée. Je suis d'accord avec vous que la notion de message (que vous avez le droit de trouver ridicule mais du moins les élèves comprennent) ne correspond pas à tous les textes littéraires. Puis-je vous demander plus précisément pourquoi ce mot "message" provoque tant de lol? Les questions essentielles sont surtout : Que nous dit le texte et donc l'auteur et comment nous le dit-il? Je ne vois pas en quoi un élève qui me dirait que Voltaire cherche à dénoncer l'esclavage dans le nègre de Surinam (et donc à faire passer un message) devrait être sanctionné. Il est vrai que j'axe énormément mes choix de textes et de séquences sur le lien de la littérature avec l'évolution de la société; c'est peut-être pour cela que ce mot de "message" me choque moins. Mais c'est sûr que quand j'étudie la scène du parloir dans Manon, là, je n'emploie pas ce fameux terme si hilarant .
- ysabelDevin
L'auteur exprime une pensée, son opinion dans un texte argumentatif.
Et à force de "passer des messages", on retrouve cela partout même pour un roman ou autres textes absolument pas argumentatifs et on finit par trouver que "l'auteur a voulu dire".
Et à force de "passer des messages", on retrouve cela partout même pour un roman ou autres textes absolument pas argumentatifs et on finit par trouver que "l'auteur a voulu dire".
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- chloe2504Niveau 5
Honnêtement, je n'ai pas l'impression que mes élèves fassent cela dans des textes non argumentatifs mais je serai plus attentive cette année grâce à vous .
- IphigénieProphète
Je commence à comprendre aussi pourquoi certains élèves font des listes de champs lexicaux et de figures de style en guise de commentaire.
- chloe2504Niveau 5
En même temps, il faut bien qu'ils apprennent à repérer des procédés (dans lesquels il n'y a surtout pas que les champs lexicaux et les figures de style) pour appuyer leur analyse, sinon on se retrouve avec de la paraphrase... Et je pense qu'on en a tous assez de cette fameuse paraphrase!
Après, on est bien d'accord que je préfère voir en commentaire qu'un élève a compris le texte (même s'il ne s'appuie pas sur des procédés) plutôt qu'un élève qui serait une sorte de machine de guerre à repérer des procédés sans qu'il ne les explique jamais. Cela n'a vraiment aucun intérêt.
Ce que je dis peut paraître un peu cliché mais en fait c'est un véritable débat que nous avons eu l'an dernier dans mon équipe. Après le bac blanc, nous avons remarqué en échangeant les copies que nous n'avions pas les mêmes problèmes dans les copies en fonction des classes (et donc en fonction du professeur). Mes élèves étaient plutôt tombés dans le piège de la paraphrase alors que les élèves d'une collègue ne faisaient qu'une liste de procédés sans les interpréter. En discutant sur nos pratiques, nous avons compris d'où venait cette différence. Je fais plutôt partir les élèves de ce qu'ils ressentent face au texte, de leurs impressions de lecture, des thèmes et des idées que l'on trouve dans le texte, puis je fais chercher des procédés (bien sûr je caricature mais en gros c'est cela) tandis que ma collègue leur fait chercher les procédés et les registres et ensuite leur demande de les interpréter. Conclusion: les élèves s'arrêtaient à la première étape mais notre première étape n'était pas la même.
Je viens de parcourir ce document proposé plus haut et je le trouve très intéressant. Il résume notre discussion (tout en élevant un peu le débat):http://media.eduscol.education.fr/file/Francais/09/5/LyceeGT_Ressources_Francais_Explication_Laudet_182095.pdf
Après, on est bien d'accord que je préfère voir en commentaire qu'un élève a compris le texte (même s'il ne s'appuie pas sur des procédés) plutôt qu'un élève qui serait une sorte de machine de guerre à repérer des procédés sans qu'il ne les explique jamais. Cela n'a vraiment aucun intérêt.
Ce que je dis peut paraître un peu cliché mais en fait c'est un véritable débat que nous avons eu l'an dernier dans mon équipe. Après le bac blanc, nous avons remarqué en échangeant les copies que nous n'avions pas les mêmes problèmes dans les copies en fonction des classes (et donc en fonction du professeur). Mes élèves étaient plutôt tombés dans le piège de la paraphrase alors que les élèves d'une collègue ne faisaient qu'une liste de procédés sans les interpréter. En discutant sur nos pratiques, nous avons compris d'où venait cette différence. Je fais plutôt partir les élèves de ce qu'ils ressentent face au texte, de leurs impressions de lecture, des thèmes et des idées que l'on trouve dans le texte, puis je fais chercher des procédés (bien sûr je caricature mais en gros c'est cela) tandis que ma collègue leur fait chercher les procédés et les registres et ensuite leur demande de les interpréter. Conclusion: les élèves s'arrêtaient à la première étape mais notre première étape n'était pas la même.
Je viens de parcourir ce document proposé plus haut et je le trouve très intéressant. Il résume notre discussion (tout en élevant un peu le débat):http://media.eduscol.education.fr/file/Francais/09/5/LyceeGT_Ressources_Francais_Explication_Laudet_182095.pdf
- User5899Demi-dieu
Oh, vu qu'ils oublient tout ce qu'ils ont fait (ou pas) au collège, finalement, ça va moins vous changer que ça continue à nous surprendreysabel a écrit:Banou a écrit:Virgère, je quitte moi aussi le primaire et je viens d'apprendre que je serai stagiaire en lycée à la rentrée. En effet pour moi c'est un grand plongeon dans l'inconnu...
C'est sûr que cela va te changer !
- User5899Demi-dieu
Que, peut-être, il essaie de nousthrasybule a écrit:Que cherche à nous dire l'auteur? Quels sont ses messages?
LOL
- roxanneOracle
C'est vrai qu'il y a un phénomène assez étrange et récurrent qui fait que souvent des élèves qui arrivent avec de bonnes bases de grammaire et conjugaison en 6e repartent en fin de 3e en sachant à peine reconnaître un présent de l'indicatif.Cripure a écrit:Oh, vu qu'ils oublient tout ce qu'ils ont fait (ou pas) au collège, finalement, ça va moins vous changer que ça continue à nous surprendreysabel a écrit:Banou a écrit:Virgère, je quitte moi aussi le primaire et je viens d'apprendre que je serai stagiaire en lycée à la rentrée. En effet pour moi c'est un grand plongeon dans l'inconnu...
C'est sûr que cela va te changer !
- User5899Demi-dieu
Les programmes idiots et la séquence ne sont probablement pour rien dans ce naufrage, non ? Sinon, ça se saurait ?roxanne a écrit:C'est vrai qu'il y a un phénomène assez étrange et récurrent qui fait que souvent des élèves qui arrivent avec de bonnes bases de grammaire et conjugaison en 6e repartent en fin de 3e en sachant à peine reconnaître un présent de l'indicatif.Cripure a écrit:Oh, vu qu'ils oublient tout ce qu'ils ont fait (ou pas) au collège, finalement, ça va moins vous changer que ça continue à nous surprendreysabel a écrit:
C'est sûr que cela va te changer !
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